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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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31 mai 2009

Pense

pensePense au bleu, au vent, à l'air
A tout ce qui n'est pas lui
Pense aux livres, à la poussière
Au vent dans tes cheveux

Au souffle chaud que promène
Le soleil sur ton visage, là

Pense à l'herbe
A tes doigts
A la rugosité des arbres
A ce qui te rapproche de l'enfance

A ce qui t'appartient
A ce qui est à toi, aujourd'hui

Cesse de croire à la transparence
Reprend le goût des sensations
Qui t'aidaient à te construire
Avant

Avant que tu ne penses à lui
Tous les jours
Avant que tu ne te détruises
De l'aimer tant

Pense à la mer
Aux ricochets des vagues
A la lumière
A Dieu même, si il le faut

Mais ne t'enferme plus dans son souvenir
Laisse le rêver de toi, un peu
A son tour
Maintenant

© Les écrits d'Antigone - 2009

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30 mai 2009

Fin de l'histoire, François Bégaudeau

findel_histoireFlorence Aubenas est revenue, libérée après cinq mois de captivitée. Elle donne une conférence de presse. Elle est là pour répondre aux attentes des journalistes, avides de détails croustillants, de révélations ; elle est là pour donner des faits en pâture...mais ce n'est pas réellement ce qu'il va se passer. En 45 minutes et 14 secondes de récit, Florence Aubenas va incarner, avec humour, une femme...dans l'Histoire, une femme qui ne souhaite pas rentrer dans la légende...et François Bégaudeau est là, attentif aux sens cachés, aux sous-entendus, à ce qui peut-être compris et incompris, à ce qui est tu.

Mon avis ? J'ai lu ce titre, loin de la polémique qu'il a suscité, loin de l'indécence que l'on peut trouver dans ses lignes... J'ai lu ce titre comme si le temps avait fait son oeuvre, et l'oubli aussi... Et j'ai aimé le lire.
Bien entendu, je me suis demandée en le parcourant, si Florence Aubenas était en accord avec le fait que l'on parle d'elle, aussi intimement. Apparemment, une décharge a été signée... Apparemment, elle n'a pas lu ce roman. Et là n'est sans doute pas l'important, en somme, et autant le comprendre, pour apprécier le fond de cette
fin d'histoire.
François Bégaudeau y est égal à lui-même, à ce qui fait son charme, à ce qui provoque l'agacement aussi. Sur le même ton sur lequel il rédige, dans Muze, sa rubrique "Accroc à mon héroïne" il nous dresse ici le portrait de Florence Aubenas. Il s'appuie sur son discours, et en profite pour parler des femmes, de sa vie, avec des mécanismes d'écriture reconnaissables, par moment un brin macho, mais pour moi assez attrayants. En bref, j'ai aimé ce jeu d'écriture, sorti à mon avis trop tôt après la libération de l'ex-otage...

Un extrait...
"Donc c'que je vous propose, la façon d'faire qui me paraît la plus simple...je suis désolée j'ai la voix cassée, parce que j'ai pas parlé pendant cinq mois, là j'ai repris mon niveau normal, c'est-à-dire pour ceux qui me connaissent parler tout le temps rires donc du coup les cordes vocales se remettent en service Pendant cinq mois c'est pas sa famille qui lui a manqué, pas les Vins divins de son pays, ni ses livres si elle lit, ni ses enfants si elle en a, ni les crèmes hydratantes de sa salle de bains si elle habite quelque part. C'est parler. Là on lui offre une plage de quarante-cinq minutes, quarante-cinq minutes de talk show prononcez à l'américaine, trop beau pour être vrai, elle s'en lèche les babines avec sa langue bien pendue, la vie c'est parler ou alors c'est pas la peine, pour le silence on a toute la mort devant soi Donc c'que je vous propose... si vous n'en n'êtes pas d'accord poussez un hurlement, j'vous fais confiance... c'est de vous faire un récit un peu chronologique des choses"

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 07 078472 1 - 12.50€ - 08/07

Pour en savoir plus, ou peut-être mieux... Un article sur Remue.net - Et un autre sur Rue89 -

 

29 mai 2009

The Visitor - DVD

thevisitor

Une petite curiosité pour vous aujourd'hui...
The Visitor raconte la rencontre improbable, en plein coeur de New York, entre un professeur d'université morose, Walter, et un joueur de Djembé enthousiaste, Tarek.
Ce film à l'esthétique réaliste et aux personnages attachants traite un thème fort et actuel - celui de l'immigration et des conditions d'expulsion des "illégaux" - qui ne m'a pas laissée indifférente. Un moment de cinéma très touchant, et plein d'espoir...un grand moment d'humanité à partager aussi. Cette histoire particulière montre également combien les visages de l'immigration sont individuels, loin des stéréotypes médiatisés. A voir, vraiment !!

Le synopsis par allociné..."Professeur d'économie dans une université du Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l'enseignement et mène désormais une vie routinière. Il tente de combler le vide de son existence en apprenant le piano, mais sans grand succès... Lorsque l'Université l'envoie à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu'un jeune couple s'est installé dans l'appartement qu'il possède là-bas : victimes d'une escroquerie immobilière, Tarek, d'origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise Zainab n'ont nulle part ailleurs où aller. D'abord un rien réticent, Walter accepte de laisser les deux jeunes gens habiter avec lui.the_visitor
Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien doué, insiste pour lui apprendre à jouer du djembe. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre et découvre le milieu des clubs de jazz et des passionnés de percussions. Tandis que les deux hommes deviennent amis, les différences d'âge, de culture et de caractère s'estompent.
Mais lorsque Tarek, immigré clandestin, est arrêté par la police dans le métro, puis menacé d'expulsion, Walter n'a d'autre choix que de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son ami..."

La bande-annonce :

Plus d'infos sur ce film

28 mai 2009

Sur Rodin, Rilke

sur_rodin

En 1900, Rainer Maria Rilke épouse Clara Westhoff, sculptrice et ancienne élève de Rodin. Il entreprend en 1902 un essai sur le maître et se rend donc sur Paris avec l'intention de le rencontrer. Rilke a alors 27 ans, et il est rempli de doutes sur son écriture et sur son art. Malgré la barrière de la langue et la froideur de l'artiste, le dialogue s'installe...le regard sur la création, le travail, devient un sujet de conversation fort entre les deux hommes. Rodin engagera plus tard Rilke en tant que secrétaire, et le logera dans sa maison de Meudon. Ils se sépareront brutalement, sur un malentendu, Rodin congédiant Rilke, mais le lien qui unit les deux créateurs restera réel. Ils se réconcilieront finalement quelques années plus tard...

Ce petit livre contient, outre un essai de Rilke sur la création d'après Rodin, quelques lettres envoyées par le poète à sa femme Clara ou à Lou Andréa Salomé. amour_coeur_passion_selon_rodin
J'ai éprouvé beaucoup d'intérêt à parcourir les pages de ce livre qui tient dans une poche... Ayant visité il y a quelques années le musée Rodin, j'ai retrouvé ce regard particulier que l'on ne peut s'empêcher de porter sur les oeuvres du sculpteur, cette fascination, ce trouble, cette force de la beauté des corps. Rilke note plus spécialement la démarche du maître, sa manière de partir des points de contact pour créer un ensemble, la technique qu'il a utilisé pour faire de la statue de Balzac, par exemple, l'oeuvre magistrale qu'elle est. J'ai aimé, également, retrouver la voix du poète, rencontrée ici et ici, reconnaissable par sa douceur, son enthousiasme et sa fragilité manifeste. Il m'a manqué, peut-être, de pouvoir contempler en même temps, au fil de ma lecture, les oeuvres citées...celles que je ne connais pas, mais c'est un livre que j'emporterai sans conteste si je retourne visiter le musée Rodin, juste pour sentir au mieux la présence de Rilke dans ses murs...

Un extrait...
"Il a plusieurs ateliers ; les uns, plus connus, où le trouvent les visites et les lettres, d'autres, perdus, dont personne ne sait rien. Ce sont des cellules, des pièces vides et pauvres, pleines de poussière et de grisaille. Mais leur pauvreté est pareille à cette grande pauvreté de Dieu où, mars venu, les arbres s'éveillent. Il y a en eux quelque chose d'un début de printemps : une discrète promesse et une gravité profonde."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 87495 033 9 - 5€ - 2009

La fiche du livre sur le site déditeur (www.andreversailleediteur.com) Grand merci à Anne Wuilleret !!

Un docu-fiction a été diffusé sur Arte-Tv, intitulé "Rilke et Rodin"

Cette petit collection, toute récente, contient également des nouvelles d'auteurs tels que Maupassant, Barbey D'Aurevilly, Claudel, Nerval, etc... à suivre, donc !! Leiloona a lu un titre de Kipling !

27 mai 2009

Prix Elle 2009 - Les résultats

les_d_ferlantes Catégorie roman - Mon billet - Sur le site du Prix

ZULU Catégorie policier - Mon billet - sur le site du Prix

sansblessuresapparentes Catégorie document - Mon billet - sur le site du Prix

Des résultats pas très surprenants, et dont les lectrices du prix ELLE 2009 peuvent être fières, je pense... Je suis juste un peu vexée et déçue d'avoir appris ces résultats via le billet d'Amanda ce matin (Un grand merci à elle !!!) qui nous raconte la soirée de remise des prix (est-ce parce que je ne pouvais pas venir - justement - assister à cette remise des prix qui avait lieu hier au soir ?).
Jusqu'à hier, j'ai espéré les trouver dans ma BAL. Déjà qu'il m'était difficile de me dire que je n'étais pas parmi mes consoeurs pour cette soirée !! Si si, aux dires des enfants, j'étais même un peu grognonne... Je ne sais pas si les autres lectrices dans mon cas les ont reçu, ni si ce n'est juste qu'un problème de poste...bon ce n'est pas si grave, passons. Il est vrai qu'à la maison, le moment est bien chargé, question travail, et que j'ai mille autres choses auxquelles penser.
Allez, ça y est, c'est vraiment terminé maintenant...bon vent aux gagnants !! Voilà qui était tout de même une fantastique expérience...et quand je verrai bientôt la pile de livres dans ma librairie affublée d'un gros bandeau ELLE, je danserai la samba (intérieurement) en me disant que j'y suis finalement "un tout petit peu" (1/120ème en fait) pour quelque chose... ;o)

Toutes mes lectures pour ELLE sont par ici

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27 mai 2009

Je craque...

...pour cette chanson, une chanson à faire pleurer, encore une fois.
Décidément, je suis incorrigible. Il revient, c'est une bonne nouvelle, non ?

Au bord de l'eau
Il y a cette fille qui m'appelle
Elle me trouve beau

Au bord de l'eau
Je passe des heures avec elle
Sans dire un mot

26 mai 2009

J'ai tant rêvé de toi

desnosJ'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère ?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie.

Robert Desnos, Corps et biens

25 mai 2009

Est-ce ainsi que les femmes meurent ?, Didier Decoin

didier_decoinJ'ai attendu que les billets sur ce livre arrêtent de fleurir un peu partout sur vos blogs pour enfin m'y plonger à mon tour, sans à priori... Je craignais en fait d'être un peu déçue par cette lecture, mais ce ne fut pas le cas.

Que cache donc le titre, énigmatique et fort, de cet ouvrage ?
Dans le roman de Didier Decoin, il est question des dernières heures de la vie d'une femme, Catherine Kitty Genovese, poignardée une nuit froide de mars 1964, en bas de son immeuble, par un fou sanguinaire. Il est question de l'indifférence, ou du mutisme effrayé peut-être, de voisins, trente-huit au total, observant la scène derrière leurs fenêtres, sans bouger, sans lui venir en aide. Il est question de responsabilités, de justice, d'injustice, et de New York.

L'acte de violence décrit par Didier Decoin dans le livre a réellement été perpétré. Il a eu à l'époque un écho retentissant dans la presse, l'opinion se révélant outrée par l'attitude de non-assistance des habitants du quartier. Ce meurtre est ainsi, entre autres, à l'origine de la création de l'appel d'urgence, le 911.

Mon avis ? Je dois dire que j'ai eu quelques difficultés, dès les premières pages, à comprendre le parti pris de l'auteur...raconter un meurtre via le regard d'un voisin, absent au moment des faits. J'ai eu également quelques peines à suivre certains changements de point de vue. Et puis, cette histoire folle d'indifférence et de violence a pris de l'intérêt pour la lectrice que je suis et j'ai terminé ce "roman" - qui aurait plutôt à mon sens la forme d'un reportage romancé - très intriguée et heureuse d'avoir plongé quelques heures dans un univers new-yorkais daté.

Un livre, donc, à parcourir avec une grande curiosité ! Il montre, à l'instar de l'affaire de road hill house , que certains faits divers laissent une empreinte forte dans la conscience collective, dans l'histoire policière et dans nos comportements.   

"D'après le rapport des flics, ils étaient trente-huit. Trente-huit témoins, hommes et femmes, à assister pendant plus d'une demi-heure au martyre de Kitty Genovese. Bien au chaud derrière leurs fenêtres. Certains entortillés dans une couverture, d'autres qui avaient pris le temps d'enfiler une robe de chambre. Aucun n'a tenté quoi que ce soit pour porter secours à la pauvre fille."

bouton3 Note de lecture : 3.5/5

ISBN 978 2 246 68221 9 - 17.90€ - FEV 2009 - Collection "Ceci n'est pas un fait divers"

Un grand merci à Stéphanie et aux éditions Grasset pour l'envoi !!

Ce qu'en dit Clarabel - Lily a pu rencontrer l'auteur - Alice y était elle aussi - Lou regrette de ne pas y être allée mais a aimé ce livre brillant Ys a eu la même réticence que moi sur la forme - Quant à Anne, elle s'est ennuyée...

24 mai 2009

Paul

paulIl y a quelques temps, j'ai participé à un petit atelier d'écriture sur le thème de la correspondance, en rapport avec une manifestation que la médiathèque de ma ville met en avant en ce moment, il s'agit de l'exposition de lettres originales d'auteurs.

Le principe ? Choisir parmi des livres présents sur une table, un auteur et une lettre, en retirer cinq expressions qui nous plaisent, les insérer dans une nouvelle lettre fictive.
Nous avions un petit quart d'heure pour l'écrire...

J'ai choisi une lettre de Paul Claudel à sa fille Reine, et les cinq morceaux de phrases suivantes : "m'envoler dessus", "estapafourdis", "de la réclame", "voilà une Gigette" et "adieu ma fifille chérie".

J'ai dépassé le rapport père/fille de la première lettre pour créer un autre univers, d'autres personnages, et d'autres lieux. Le résultat...

Paul,
Tu as pris le départ hier matin, et je ne t'ai pas regardé t'éloigner. J'ai fait semblant d'être indifférente. A l'heure qu'il est tu es certainement déçu, tu te poses des questions, tu t'étonnes.
Tu ne peux pas savoir combien j'aimerais, aujourd'hui, attraper un des ces avions qui sillonnent le ciel au dessus de ma tête, le strient de lignes blanches immaculées, pour m'envoler dessus, pour te rejoindre.
En attendant, je m'astreins à finir ce travail que je dois rendre demain, de la réclame encore ! Je ne sais faire que cela, on dirait... La dernière fois, mon projet les a tous estapafourdis. Voilà une Gigette qui semble avoir trouvé sa voie, me dirais-tu, si tu étais là ! Et ce roman que je voudrais tant avoir le temps d'écrire... Tant pis. Travaillons pour gagner son pain, en attendant la gloire.
J'ai reçu une lettre de mon père, ce matin. Il t'embrasse et termine par ces mots "Adieu, ma fifille chérie" ! Il devient de plus en plus tendre avec l'âge, tu ne trouves pas ? Il semble s'amuser à Paris. Il n'est pas près de descendre me visiter en Province. Je suis heureuse qu'il aille bien.
A te revoir vite, mon amour ! La prochaine fois, je pleurerai dans tes bras. Promis.
G.

© Les écrits d'Antigone - 2009

23 mai 2009

Je l'aimais

je_l_aimais Je l'aimais

Je vous parle enfin de ce film, vu il y a quelques temps déjà...
Ah là là, comme j'ai pleuré... La salle étant presque vide, première séance de l'après-midi oblige, ce n'était pas trop grave. Ah là là, comme cette histoire m'a émue...et Marie-Josée Croze aussi (déjà remarquée dans 2 jours à tuer) et Daniel Auteuil, jouant au plus juste, à un point frôlant "presque" la perfection...(en ce sens mon impression diffère beaucoup de celle d'Anne...)! Et justement Anne, dans ses commentaires, me demandait ce qui m'avait ému, sans doute - comme toujours - ces amours qui ne se vivent pas...

Adapté du livre homonyme d'Anna Gavalda (lu il y a bien longtemps, et dont il ne me restait pas grand souvenir, ce qui est étrange !), ce film relate la nuit que vont passer Chloé, effondrée après la rupture avec son mari, et son beau-père dans un chalet de montagne, une nuit à discuter. Pierre va raconter à sa belle-fille son secret, cet amour qu'il a caché à tous...ses manquements, ses renoncements. Etrangement, l'évocation de la perte de Mathilde, le grand amour de la vie de Pierre, va redonner à Chloé le goût de vivre, le courage de s'éloigner d'une relation où elle n'aurait été forcément que "mal aimée".

Un grand moment de passion amoureuse, à savourer, sans modération !

Plus d'infos sur ce film

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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