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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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15 novembre 2008

C'était mardi...

...du soleil, une mer agitée, des vagues fortes et impétueuses,
du bleu, du blanc, du temps.

collage68

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14 novembre 2008

Le Grand alibi

legrandalibi

"Pierre Collier est mort... Assassiné chez le sénateur Henri Pages au cours d'un week-end de villégiature.
Sa femme, Claire, est la coupable désignée. Elle a été arrêtée un revolver à la main à côté de la victime. Sans doute a-t-elle des raisons d'avoir voulu se venger de son mari volage.
Pourtant, les apparences peuvent être trompeuses. L'arme n'est pas celle du crime, et chaque invité devient un suspect potentiel. Esther la maîtresse de Pierre, Léa son amour de jeunesse humiliée, Philippe son rival. Et pourquoi pas le sénateur en personne, passionné par les armes à feu ?
Une affaire complexe à résoudre pour le lieutenant Grange, surtout lorsqu'un deuxième meurtre la fait rebondir..." (Résumé d'Allociné)

Soyons honnête, malgré cette affiche assez sympathique, qui vous rappelle sans doute le jeu Cluedo, Le Grand alibi n'est pas un grand film, tout juste un bon téléfilm !! Alors, pourquoi le visionner, me diriez vous ? Pour ce rythme lent qui ne singe pas, pour une fois, d'autres films déjà vus tirés d'autres intrigues d'Agatha Christie. Pour le casting, plutôt prometteur et bon. Pour les plans, agréables à l'oeil... Aller, voici un petit opus sans prétentions à déguster, à l'heure du thé, près d'un bon feu !! ...Vous choisissez quel pion ?

Le Grand alibi  Le Grand alibi - Anne Consigny, Mathieu Demy, Miou-Miou, Pierre Arditi, Agathe Bonitzer, Céline Sallette et Valeria Bruni Tedeschi

13 novembre 2008

La petite cloche au son grêle, Paul Vacca

lapetiteclocheausongr_leOu comment Marcel Proust peut changer la vie d'un jeune garçon de treize ans, de sa mère, de son père, et de tout un petit village du Nord de la France...

On ne peut parler de ce roman qu'avec une infinie tendresse... La majeure partie de l'intrigue se déroule dans un café de province. Se côtoient des parents d'origine italienne, cafetiers de profession, une cloche qui ponctue les entrées de chacun, un adolescent amoureux de Proust, d'Eglantine, et de Garance aussi, un professeur de français revêche, Pierre Arditi (si si), des personnages hauts en couleur, le parfum des fleurs, la maladie, une pièce de théâtre...
Plonger dans cet univers doux a été pour moi un bien agréable moment de lecture, printanier. J'en ai aimé la saveur. Moi qui ne suis pas toujours friande de bons sentiments en littérature, je me suis laissée embarquer sans soucis dans cette histoire qui mêle amour des livres et amour maternel.
Un roman qui nous rendrait presque un peu meilleur, ce n'est pas à négliger.

Un extrait...
"- Oui, oui, y a du style, c'est sûr ! Mais...c'est juste que...on doit tout le temps revenir en arrière pour comprendre où on en est de l'histoire...
- L'histoire ? rebondit Martine. Quelle histoire ? J'en suis à la page 63 et il ne s'est toujours rien passé !
- Ouais, ça manque peut-être un peu d'action. Remarque, il ne fait que dormir au début, il attend sa mère, il faut reconnaître que c'est pas très engageant...
Touchées par le dépit que trahit ta mine, tes deux amies tâchent de se ressaisir.
- Oui, mais attention ! C'est très beau, poétique, et tout et tout !
- Oh oui ! Il a du vocabulaire ! Au fond, je crois que c'est le genre de livre à emporter pour les vacances, pour bien le savourer, quand tu as le temps, beaucoup de temps...
- C'est peut-être pour cela que ça s'appelle la
Recherche du temps perdu, non ?"

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 84876 112 1 - 16€ - 03/08

Un grand merci à Paul Vacca !!!

La lecture de Cuné, celle de Cathulu, celle de Bellesahi, celle d'Arlette, de Beatrix et celle de Clarabel...

12 novembre 2008

Au bord de l'Oise

auborddeloiseUne page par jour ajoute régulièrement sa petite touche poétique à vos commentaires sur mon blog... Mais il ne fait pas que cela, il écrit aussi.
Il me manquait jusque là du temps pour le lire...au fil de l'eau...et comme un de ses textes Au bord de l'Oise était disponible en Pdf, je l'ai imprimé et lu ainsi. Bien m'en a pris, car cette nouvelle vaut le détour... Une belle écriture, du rythme, une ambiance onirique, un très beau texte.

L'histoire ? Tout commence dans un restaurant, isolé, au bord de l'Oise, tout près. Y dînent une jeune-fille, trois garçons - très différents les uns des autres - et un bébé, prénommée Fleur... Fleur est la fille de Marie, la jeune mère dont les trois garçons sont amoureux - bien entendu - mais c'est compter sans les souvenirs, les fées et les sorcières !

Je vous invite à présent à découvrir ce texte à votre tour, pour le faire c'est par ici : http://www.unepageparjour.com/mes-histoires-compltes.html

(L'illustration est une carte de Misstigri - Merci Bel Gazou !!!)

11 novembre 2008

Sur l'inspiration

inspiration"La poésie est une union avec tous ou quelques-uns, et c'est aussi hélas ! une solitude sans frontière. Dès qu'on a souffert on est là dans sa patrie. L'important demeure, aussi court que soit son clavier, de chanter sa propre chanson, de rester fidèle au rythme intérieur...
La solitude de la poésie me cerne toujours plus et peuple la solitude qu'elle crée."

Aliette AUDRA (1897-1962)

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10 novembre 2008

OH, Roméo...Merete Pryds Helle

OHROMEO

Laissez-moi vous parler de Juliette et de Roméo...au Danemark.

Juliette n'est pas une jeune fille de 16 ans, mais une jeune femme un peu ronde, célibataire, trentenaire, étudiante en médecine légale. Roméo est chauffeur de taxi, d'origine iranienne, il rêve de devenir médecin. Tous deux souhaiteraient échapper aux traditions et excès familiaux. Le père de Juliette milite pour un groupe d'extrême droite et le père de Roméo s'accroche à de pensantes traditions. Rien ne les disposait à se rencontrer et pourtant ils se rencontrent et s'aiment.

J'aime particulièrement que l'on revisite les tragédies et mythes, surtout lorsque c'est réussi, et c'est ici le cas, du moins de mon point de vue.
Alors, effectivement, notre Bridget Jones de Juliette peut sembler "too much" et le style de l'ensemble trop léger mais, pour une fois, je n'ai pas boudé mon plaisir. L'alchimie fonctionne. Les ingrédients sont là, transformés, l'amour, le conflit entre cousin et frère, la place, le balcon, le poison. J'ai retrouvé dans ce roman, qui me réconcilie un peu avec les auteurs danois, le même décalage présent dans le film "Roméo + Juliette" sorti en 1997, la jeunesse et le beau minois de Léonardi Di Caprio en moins. Un petit roman distrayant à découvrir, chez Gaïa, dont j'aime décidément les pages roses !

Un extrait...
"De son balcon Juliette scrute la place Sankt Hans. Il est six heures et, sur la cuisinière, un poulet mijote dans une sauce au vin blanc et poivrons verts. Sur le Kölnkoncert de Keith Jarrett qu'elle ne se lasse pas d'écouter, elle a dressé la table et allumé les bougies. Roméo a envoyé un SMS : il arrive. Elle a enfilé un pull en laine sur sa robe d'été vert tendre et a monté le chauffage. Son coeur bat la chamade. La lenteur obstinée des secondes lui est insupportable. Roméo n'est encore qu'en chemin, mais elle se sent déjà remplie de lui."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 84720 126 0 -19€ - 09/08

Et un très large extrait de Roméo + Juliette, rien que pour vous...

Un grand merci à Clarabel pour le prêt !
Pour Cathulu, c'est une déception...mince.

9 novembre 2008

Ta place

p_reSi toi aussi,
comme les autres,
de ce que je suppose,
tu m'avais parfois, prise contre toi,
serrée, embrassée.
Aurais-je été différente ?

Si tu m'avais
seulement
regardée.
Si tes yeux s'étaient levés sur moi,
rien qu'une fois,
bienveillants, protecteurs.
Serais-je ce que suis aujourd'hui ?

Cette femme bancale, écorchée,
pelée jusqu'à la trame,
qui s'accroche,
et se retient
aux doigts de toute sollicitude.

(Ressasser est une fausse piste,
je le sais
un écueil.
A force de tirer sur les fils
de son être,
on s'emmêle, on se prend les pieds dedans,
on tombe,
tête en avant.

Ouste les émotions !
Dehors ! Partez !
On vous a assez vues !)

Si tu avais été là,
hors de cette présence fantomatique,
inconsistante
que j'ai simplement connue.
M'aurait-elle tuée ?

En aurait-elle eu la force ?

8 novembre 2008

PS I love you

psiloveyouHolly et Jerry se disputent, s'aiment, ont des projets, des désirs à réaliser, un avenir. Mais la vie en ayant décidé autrement, Jerry disparaît, victime d'une tumeur au cerveau. Holly est anéantie et se terre dans leur appartement, jusqu'à ce qu'un beau soir un gâteau d'anniversaire vienne lui délivrer un message d'outre-tombe, sous la forme d'un petit magnétophone enrubanné...

Vous pensez sans doute, comme je le croyais moi-même, que ce film ne peut être qu'une comédie dramatique pendant laquelle il est éventuellement bon d'avoir ses mouchoirs à portée de main. Et bien, vous vous tromperiez grandement, car voilà quelques temps que je n'avais autant ri en visionnant un DVD !! Cette histoire est pourtant bien l'histoire d'un deuil, mais d'un deuil dont tout un groupe d'amis, d'intimes, cherche à sortir une jeune femme perdue. Quelques moments cocasses, drôles, tendres...et l'on sort de cette comédie légère avec un peu plus d'espoir en la vie !! C'est toujours bon à prendre, non ? Allez-y, sans a-priori !

P.S. I Love You - Hilary Swank


P.S I Love You - Bande Annonce (VF)

7 novembre 2008

Un petit bilan provisoire...

...de mon palmares ELLE, au terme de ces lectures d'Octobre pour le Grand Prix des lectrices 2009. Mes trois gagnants personnels, à ce stade des critiques, sont :

LA_BALLADE_DE_BABY    le_ch_teau_de_verre heart                       jusqu___ce_que_mort_s_ensuive

Roman              Document                                    Policier

Déjà deux grands coups de coeur dans cette sélection ELLE, avec La Ballade de Baby et Le château de verre (j'ai également beaucoup aimé l'affaire de road hill house qui reste pourtant en second, pour moi, dans sa catégorie). Me reste à trouver un coup de coeur parmi la sélection policière, n'étant pas très fan du genre, la tâche risque de s'avérer bien rude... A suivre donc, le mois prochain.

(En cliquant sur les couvertures, vous retrouverez mes commentaires !!!)

6 novembre 2008

L'affaire de road hill house, Kate Summerscale

ROADHILLHOUSEDans la nuit du 29 au 30 juin 1860, chez les Kent, à Road Hill House, grande maison bourgeoise du Wilthshire, Saville Kent, trois ans, disparaît de la nursery. Il est retrouvé, un peu plus tard, égorgé de manière atroce, dans les latrines qui jouxtent la demeure.
L'affaire passionne les médias de l'époque, la rumeur. Un détective de Scotland Yard, Jack Whicher, est dépêché sur les lieux. Il s'avère vite que le criminel ne peut être qu'un habitant de la bâtisse, les volets ayant été ouverts de l'intérieur, oui mais lequel ? Les hypothèses et fausses pistes vont bon train tandis qu'on décortique les indices et questionne les domestiques.

Kate Summerscale ne se contente pas dans son essai de dépecer le crime qui suscita autant de passion et d'effervescence à l'époque, en Angleterre, elle met en lumière et en perspective sa place importante dans l'histoire de la criminalité. Elle évoque la création de Scotland Yard, des brigades de détectives, la mise en place de tout un système d'enquête, qui nous semble si évident aujourd'hui, acquis. L'affaire de Road Hill House est, avec d'autres affaires, à l'origine d'une autre vision du foyer bourgeois, autrefois impénétrable, secrète. Elle est également le fondement, en quelque sorte, des premières intrigues policières, et de cette littérature à énigme qui remportera ensuite de plus en plus de succès.
L'affaire de road hill house brosse par le biais d'un crime domestique tout un pan de l'histoire d'Angleterre, et c'est terriblement passionnant. J'ai plongé avec délectation dans ce pavé foisonnant et riche, avide de connaître le dénouement, intéressée par ces portraits très fouillés des protagonistes proches ou lointains du crime, conquise par l'excellente technique de Kate Summerscale qui sait rendre chaque détail captivant. Ce livre est une réussite.

Un petit extrait...instructif
"Le mot clue [indice] vient de clew, qui désigne une pelote de fil. Il en est venu à signifier "ce qui indique le chemin" en raison du mythe grec dans lequel Thésée utilise, pour ressortir du labyrinthe du Minotaure, une pelote de fil que lui a remise Ariane. Les auteurs du milieu du dix-neuvième siècle avaient encore cette image à l'esprit lorsqu'ils employaient le mot. "C'est toujours un plaisir que de débrouiller un mystère, de saisir ce fil [clue] ténu qui conduira à la certitude", note Elizabeth Gaskell en 1848. "Je crus voir le bout d'un fil rouge", déclare le narrateur dans The Female Detective d'Andrew Forrester (1864). William Wills, adjoint de Dickens, rendit hommage en 1850 à la grande intelligence de Whicher en faisant observer que ce détective trouvait la voie même quand "chaque fil conducteur semble coupé". "Je croyais avoir le fil en main, dit le narrateur de La Dame en blanc dans un épisode publié en juin 1860. Combien j'étais ignorant, alors, des tours et détours du dédale où j'allais encore me fourvoyer !" Une intrigue était une sorte de noeud et une histoire s'achevait par un dénouement."

bouton3 Note de lecture : 4.5/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Document

ISBN 978-2-267-01981-0 - 25€ - 05/2008

Lu par Loutarwen, Clochette et Amanda, qui l'ont trouvé passionnant, aussi.
Enna a eu l'impression que se logeaient trop d'éléments dans ce livre, malgré tout intéressant

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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