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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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31 janvier 2009

I'm yours...

Aujourd'hui, une chanson, version accoustique, juste pour le plaisir...


Jason Mraz - I'm Yours (acoustic)

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30 janvier 2009

L'homme sans lumière, Richard Andrieux

andrieux"L'homme sans lumière" a pour prénom Gilbert. Jeanne l'a quitté. Depuis, il n'attend plus rien de la vie. Enfin presque, puisqu'il écrit régulièrement à un autre homme, à un inconnu, un frère de misère rencontré par hasard dans un café, et sur lequel il a fixé son attention. Ces lettres, il ne les enverra pas, enfin pas tout de suite... Il attendra simplement que l'espoir disparaisse aussi.

On m'a gentiment envoyé ce livre de Richard Andrieux dont je ne connais pas encore le fameux José tant plébiscité (surtout chez Florinette qui le fait voyager !). Malheureusement, et je me vois contrainte de le dire pour être honnête, ce roman épistolaire est pour moi une déception de lecture. Je m'attendais peut-être à quelque chose de plus lumineux, bien que le titre ne laisse sur le sujet aucun mystère ? Oui, sans doute. Car dans la vie de Gilbert, tout est noir, et pas très intéressant non plus, ce qui donne au lecteur le sentiment de contempler un univers sans relief et sans vie. La chute, heureusement, dans un sursaut de poésie, sauve tout le reste, et nous laisse en fin de lecture avec quelques fleurs dans le coeur...
Mais ne vous laissez pas influencer par mon avis, si vous aviez prévu sa lecture, je sais parfois que nos impressions de lecture divergent...
J'ai hâte de lire d'autres critiques sur ce livre !!

Un extrait...
"Dans la famille, le malheur, c'est une manie que l'on se refile de génération en génération. Les médecins appellent ça l'hérédité ; moi j'appelle ça de l'habitude.
D'après ce que j'ai pu comprendre, chez vous, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre...
Aujourd'hui, tous les deux, nous apprivoisons le malheur comme d'autres collectionnent les tickets de bus usagés. Ca ne nous coûte pas grand-chose, c'est juste de la routine, estampillée ancêtres.
Vous et moi, nous ne sommes plus que deux petits vieux, fidèles à la pénombre, et nous allons bientôt mourir.
Songez que personne ne se souviendra de nous."

bouton3 Note de lecture : 1.5/5

Un grand merci aux éditions Héloïse d'Ormesson et à Ecatérina !!
J'ai bien l'intention de lire José, afin de ne pas rester ainsi sur une impression en demi teinte !

Un avis différent chez Clarabel

29 janvier 2009

Par suite d'un arrêt de travail

parsuite

Une grève du service public et des transports paralyse la France entière.
Paris, gare de Lyon : Marc Roux, un cadre ambitieux s'énerve en l'absence de train pour Rome où il doit signer, le lendemain matin, un contrat décisif pour sa carrière. Sur le quai, son chemin croise celui de Vincent Disse, personnage déroutant et imperturbable malgré le chaos.
Pour tenter d'arriver à temps à destination, les deux inconnus partagent le volant et la conversation dans un covoiturage improvisé.
Marc et Vincent ne partagent d'ailleurs que ça : l'un est tout acquis aux thèses de l'économie libérale et l'autre considère la grève comme un droit fondamental...
(allociné.fr)

parsuite2

Encore une fois, me voici aujourd'hui avec une belle surprise dans ma hotte, en matière de DVD, et en plus je suis super synchro avec l'actualité, vous avez vu ça ?!
Bon, pour tout vous avouer, je suis déjà conquise d'emblée lorsqu'il s'agit de Charles Berling ou de Dominique Blanc. Mais pas forcément de Patrick Timsit... Et là, il faut bien le dire, je m'attendais évidemment à visionner une comédie balourde, râlant de plus belle que mon vidéo club privilégie de plus en plus les grosses productions, me privant ainsi de pépites très attendues. Et bien non !! Ce petit film n'est pas balourd du tout. Bien sûr, il surfe sur le principe éculé du duo improbable jeté sur les routes. Oui mais voilà il y a de la finesse dans ce road movie là, surtout lorsque nos deux hommes se retrouvent paumés en pleine campagne avec un portable pour toute fortune. Les personnages ne sont pas taillés à coup de serpe, et contiennent  juste ce qu'il faut de mystère pour nous intriguer, ce qui est franchement fort agréable.
La problématique du jour : mais après quoi courrons nous donc sans cesse ?

Un teaser, des interviews et des extraits...

28 janvier 2009

Le géant de Zéralda, Tomi Ungerer

Que faire pour qu'un ogre cesse de dévorer les enfants ? Lui préparer des repas délicieux chaque jour, bien sûr ! C'est ce que fait la petite Zéralda du haut de ses six ans...

leg_antdez_raldaVoici l'album de janvier du programme Kilimax, auquel nous sommes abonnés cette année.

J'ai encore une fois questionné ma grande fille sur ses impressions de lecture.

De quoi parle cet album ?
D'un ogre et d'une petite fille qui s'appelle Zéralda. L'ogre voulait manger la petite fille mais il n'a pas réussi car Zéralda sait faire la cuisine.

As-tu aimé ?
L'histoire est difficile à lire mais elle est bien. Ca fait un petit peu peur au début avec le couteau plein de sang. Je croyais que c'était l'histoire d'un ogre mais c'est marqué "géant". Ce qui m'a marqué, ce sont les enfants qui sont cachés et une petite fille dans une boîte.emmalit

Mon avis de grande personne : Ce conte de Tomi Ungerer est digne des plus grands contes traditionnels. Seule sa fin est un peu surprenante et moderne, amusante même. Un ogre qui se transforme en prince charmant, ce n'est pas si courant !! Mes petits lecteurs ont été impressionnés par les images des villageois effrayés et de leurs enfants cachés sous terre. Encore une fois, une bien belle découverte !

"Si j'ai conçu des livres d'enfants, c'était d'une part pour amuser l'enfant que je suis, et d'autre part pour choquer, pour faire sauter à la dynamique les tabous, mettre les normes à l'envers : brigands et ogres convertis, animaux de réputation contestable réhabilités... Ce sont des livres subversifs, néammoins positifs." Tomi Ungerer

Le site de Tomi Ungerer

27 janvier 2009

Où en étais-je ? Philippe Beaussant

OUENETAISJEVoilà un roman (récit ?) qui commence tout innocemment... Un écrivain est assis à sa table de travail, devant sa fenêtre. Devant lui, au delà des carreaux vitrés, se tient la place du village. Soudain, une voiture rouge, incongrue, s'y arrête. L'écrivain, tout à sa concentration artistique, cherche un adjectif à attribuer au véhicule : "galbée" puis "belle Américaine galbée" sont des définitions qui lui viennent finalement à l'esprit... Heureux de sa trouvaille, il reste malgré tout circonspect devant cet engin rutilant, perturbateur de concentration qui gêne son regard. Il n'a qu'une envie, qu'on le laisse tranquillement écrire son livre, peuplé de personnages du XVII ème siècle , tout en continuant de s'inspirer des villageois qu'il observe, et c'est ce qu'il fait...
Mais lorsque la création finit par se mélanger au réel, l'écrivain prend peur !


Ce petit roman est un drôle d'objet, une sorte d'OVNI, un écrit produit entre deux temps, qui parle du temps justement, celui de l'écriture, du temps passé et du temps présent, et de la frontière étroite qui lie le réel à l'imaginaire.
J'en ai aimé la lenteur, le fouillis apparent, la chute. J'ai aimé suivre l'écrivain dans son quotidien d'écrivain, entre inspiration, réflexions et pauses romanesques. J'ai aimé aussi sa manière d'appréhender les figures de son village, les diverses perturbations qui viennent rompre le fil de ses pensées, son imaginaire burlesque. Malgré cela, il m'a manqué peut-être un peu de profondeur pour véritablement en apprécier la teneur sur toute sa longueur, car attention certains virages d'écriture peuvent sembler difficiles à négocier. Allez, soyons honnête, cet écrit m'a tout de même suffisamment intriguée pour désirer lire davantage Philippe Beaussant...

Un extrait...
"Les gens qui ne savent pas ce que c'est qu'écrire un livre disent "il rêve". Ils ont tort.
En musique, on appelle cela une "pause". C'est un moment extraordinaire, dont on ne mesure pas toujours la richesse. Rien ne se passe. Les instruments se sont tus. La chanteuse aussi. Et dans ce silence, dans ce vide, dans cette absence de son, résonnent les notes du dernier accord, qui sont encore présentes - non pas dans l'air, mais dans notre mémoire, durant cette seconde où les sons qui n'existent plus règnent sur ceux qui n'existent pas encore. Aucun instrument, aucune voix ne les a fait entendre, et déjà ils sont présents, aussi réels et aussi vrais que si nos oreilles avaient pu les percevoir. Leur existence est rendue indispensable, nécessaire. Comme si le souvenir du passé engendrait le futur. Comme si ce qui n'existe plus engendrait ce qui n'existe pas. Le silence, c'est l'un des plus étonnants miracles de la musique.
Je rêve, disiez-vous ?
Pardon. Où en étais-je ?
Mais justement... Si un livre, avec ses caractères, ses majuscules, ses italiques, ses paragraphes, pouvait dessiner ce qu'on pense et lui donner tout simplement une forme comme voulut faire jadis Apollinaire, il faudrait que je laisse ici tout simplement une demi-page blanche : la marque d'un vide."

bouton3 Note de lecture : 3.5/5

Merci Clarabel !

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26 janvier 2009

Déjà !

d_j_Hé quoi ?... Déjà ?... Amour léger comme tu passes !
A peine avons-nous eu le temps de les croiser
Que mutuellement nos mains se désenlacent.
Je songe à la bonté que n'a plus le baiser.

Un jour partira donc ta main apprivoisée !
Tes yeux ne seront plus les yeux dont on s'approche.
D'autres auront ton coeur et ta tête posée.
Je ne serai plus là pour t'en faire un reproche.

Quoi ? sans moi, quelque part, ton front continuera !
Ton geste volera, ton rire aura sonné,
Le mal et les chagrins renaîtront sous tes pas ;
Je ne serai plus là pour te le pardonner.

Serait-il donc possible au jour qui nous éclaire,
A la nuit qui nous berce, à l'aube qui nous rit,
De me continuer l'aumône éphémère,
Sans que tu sois du jour, de l'aube et de la nuit ?

Sera-t-il donc possible, hélas, qu'on te ravisse,
Chaleur de mon repos qui ne me vient que d'elle !
Tandis que, loin de moi, son sang avec délice
Continuera son bruit à sa tempe fidèle.

La voilà donc finie alors la course folle ?
Et tu n'appuieras plus jamais, sur ma poitrine,
Ton front inconsolé à mon coeur qui console,
Rosine, ma Rosine, ah ! Rosine, Rosine !

Voici venir, rampant vers moi comme une mer,
Le silence, le grand silence sans pardon.
Il a gagné mon seuil, il va gagner ma chair.
D'un coeur inanimé, hélas, que fera-t-on ?

Et bien, respire ailleurs, visage évanoui !
J'accepte. A ce signal séparons, nous ensemble...
Me voici seul ; l'hiver là... c'est bien... Nuit.
Froid. Solitude... Amour léger comme tu trembles !

Extrait de Le beau voyage, Henry Bataille

25 janvier 2009

Le père de la petite, Marie Sizun

lep_redelapetite"Ton père va rentrer. Ces mots-là. Vivants désormais. Comme une menace."

France est une fillette de quatre ans qui vit seule, dans un appartement parisien, avec sa mère, Li. Au dehors, il y a l'occupation, la guerre. Nous sommes en 1944. Leur douce complicité suffit amplement à "la petite", qui n'a qu'un intérêt mesuré pour cet homme que l'on nomme dans les conversations son "petit papa" et dont la photographie souriante trône sur le buffet. Elle ne le connaît pas, elle ne l'a jamais vu. Ainsi, lorsque ce père, prisonnier de guerre libéré, revient vivre auprès d'elles, tentant d'imposer son autorité, tout est chamboulé...

Je découvre avec ce court roman, qui se déguste d'un trait, l'écriture de Marie Sizun. Et je dois dire que j'ai été séduite.
Le père de la petite est le récit qu'une petite fille devenue grande mène pas à pas. Elle raconte son histoire, ce moment de son enfance, que l'on soupçonne douloureux. L'utilisation de la troisième personne permet à la narratrice de garder les émotions au creux du roman, de les tenir à distance, et cela rend d'autant plus poignant les lignes d'écritures. Il y a du drame familial, des secrets, des conversations derrière les portes, des disputes dont l'enfant, cachée sous la table du salon, tentera de faire un puzzle bancal.
Ce petit livre met le doigt sur ces secrets de famille qui détruisent, sur la place du père, sur ce moment particulier de notre Histoire qu'est la l'occupation et la libération de Paris, et sur le monde enfantin peuplé de rêves et d'incompréhensions. Une bulle d'émotion, à l'écriture fine et sobre !paris_se_lib_re

Un extrait...
"Tout est différent à présent, la petite le voit bien. Maintenant, c'est lui qui commande. Le père. Une autre vie commence, avec de nouvelles règles du jeu.
Ainsi, il y a des choses très simples qu'il est interdit désormais de faire. Par exemple écrire sur les murs, ou dans les livres. Ou chanter. La première fois que, sans y penser, la petite a entonné un de ses chants guerriers d'autrefois, le père a surgi, criant qu'elle lui cassait la tête, lui intimant l'ordre de se taire. La mère, effrayée, est intervenue à son tour, a pris la petite à part, parlant à mi-voix des migraines du père, de sa maladie, expliquant, priant, avec un drôle de visage. La petite, maintenant, se tait. Elle est étonnée, mais elle se tait.
Elle ne comprend pas ce qui se passe. Ne saisit pas ce qu'on veut qu'elle fasse. Ce que veut son père. Elle comprend seulement qu'elle n'est pas comme il faudrait qu'elle soit. Qu'elle dérange. Qu'elle déplaît. Oui, qu'elle déplaît. Et c'est bien la chose la plus difficile à admettre pour celle que sa mère appelait "sa bien aimée"."

bouton3 Note de lecture : 4/5

Arléa - Mai 2208 - 8€

Cette lecture est un livrevoyageur en provenance de chez Liliba, un grand merci à elle !!

La lecture d'arlette, celle d'Anne, celle d'Annie
Sylire a eu la chance de rencontrer Marie Sizun, et c'est par ici

24 janvier 2009

Baby can I hold you

Tracy Chapman - Baby Can I Hold You

et je lis, je lis, je lis...

23 janvier 2009

Moment d'écoute

Comme je vous l'annonçais en blog-it, je me suis donc rendue mercredi soir à une lecture publique menée par Didier Daeninckx...
La salle était pleine. Arrivée un peu tardivement, je me suis retrouvée grâce à quelques chaises rajoutées juste en face de lui. Voilà qui était bien intimidant mais bien pratique aussi pour écouter...

Didier Daeninckx nous a lu des nouvelles inédites (qui seront publiées l'année prochaine) et un article (extrait de La Mémoire longue), appuyant de ses gestes et de sa voix les phrases auxquelles il semblait tenir le plus, les adjectifs décisifs.
Ses récits sont baignés d'une atmosphère particulière, d'alcool, de tropiques et de livres, mais également empreintes d'admiration (Jack london, Billy Wilder, Willy Ronis).

Il nous a ensuite raconté quelques anecdotes, sur la création des fameux Poulpe par exemple, ou comment naissaient ses articles, comment ils pouvaient s'intégrer ensuite dans ses livres...

Je suis ressortie de ce moment d'écoute enchantée. Didier Daeninckx est un écrivain engagé, riche de multiples influences, dont il me tarde de lire à présent les livres. Lequel me conseilleriez vous ? 

Biographie de son éditeur Verdier : Né en 1949, à Saint-Denis, Didier Daeninckx a exercé pendant une quinzaine d’années les métiers d’ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire dans la « Série Noire » de Gallimard. Il a depuis fait paraître une trentaine de titres qui confirment une volonté d’ancrer les intrigues du roman noir dans la réalité sociale et politique.
Plusieurs de ses ouvrages ont été publiés dans des collections destinées à la jeunesse (Syros-Souris Noire, « Page Blanche » chez Gallimard, Flammarion). Il est également l’auteur de nombreuses nouvelles qui décrivent le quotidien sous un aspect tantôt tragique, tantôt ironique, et dont le lien pourrait être l’humour noir.
Il a obtenu de nombreux prix (Prix populiste, Prix Louis Guilloux, Grand prix de littérature policière, Prix Goncourt du livre de jeunesse...), et en 1994, la Société des Gens de Lettres lui a décerné le Prix Paul Féval de Littérature Populaire pour l’ensemble de son œuvre.

Son site personnel

22 janvier 2009

Nous y sommes

logoSi vous ne connaissez pas encore ce logo, à gauche, je vous invite à rapidement cliquer dessus. Mais qu'est-ce donc que ce nouveau site ? ... Le début d'une énorme base de données autour de nos blogs de lecture.
Kesalul et Madame Charlotte ont en effet entrepris pour nous un travail titanesque dont le but est le suivant : regrouper tous nos avis sur les livres (voilà qui résoud également nos problèmes de recherches de liens).
Alors, un grand chapeau à elles deux pour ce nouveau lieu au contenu riche et à l'esthétique irréprochable !!!

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Les lectures d'Antigone ...
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Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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