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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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19 février 2009

Et le bébé était cuit à point, Mary Dollinger

et_le_b_b_"Il s'appelle comment ?
- Harmonie.
- C'est une chatte ?
- Mais je te l'ai déjà dit," énervement à peine perceptible, "c'est un chat," soupirs appuyés, "c'est même là tout le problème..."
- Sois plus explicite, maman, s'il te plaît.
- Eh bien, c'est un chat, et la nuit il court.
- Il court où ?
- Après d'autres chats, bien entendu..." hésitation, "mais pas du même sexe," conclut-elle pudiquement. Sa mère, amants à perte de vue, se mit à rougir comme une petite vierge à qui on aurait offert les oeuvres complètes de Sade." (extrait)

Blanche, qui mène une vie plus que morne - aux dires de sa mère - se voit confier la tâche ingrate de s'occuper d'un chat folâtre sous le prétexte qu'elle vit seule et possède un appartement. Tout d'abord peu enthousiaste, elle doit se rendre bientôt à l'évidence, Harmonie a changé sa vie. Elle rencontre Philippe, mène sa carrière tambour-battant et se sent de plus en plus irrésistible dans le regard des autres, jusqu'à ce que finalement tout dérape...et que des mots (maux) lui échappent.

Je ne saurais trop remercier M Dollinger d'avoir insisté pour que je lise ce petit livre savoureux. J'avais eu un avis plus mitigé sur le "Journal désespéré d'un écrivain râté" de son épouse, même si le style de l'auteure m'avait paru par passages plutôt attractif. Mon sentiment en demi-teinte est tout à fait réparé ici. J'ai commencé sa lecture, un peu énervée par mon propre chat, qui aime parfois démontrer ses réprobations par des actes de vandalisme tout à fait inappropriés. Je croyais que l'on allait nous parler dans ce roman/nouvelle de "bébés cuits" (voilà qui était surprenant)...et bien non, on nous raconte ici des histoires de chats, des histoires de sentiments, et cela m'a fait sourire, beaucoup. Je n'ai pas attendu le bus avec ce livre (petite référence au nom de la collection) mais mon café a eu tout à coup un goût bien meilleur et mon chat a senti le vent de la colère s'éloigner de lui avec soulagement... Un joli moment de lecture. Merci M Dollinger !

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 7570 0111 0 - 5€ - 2008

Le blog de Mary Dollinger

D'autres lectures : Laurence chez Biblioblog, Bellesahi, Cathulu, Bibliodudolmen, Martine, Lou, Aifelle et bien d'autres encore...

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18 février 2009

Emmanuelle Pagano...

emmanuelle_pagano...était l'invitée de la Maison Gueffier (Grand R - La roche sur Yon) la semaine dernière. Une occasion que je ne pouvais manquer.

Lors d'une séance lecture, le jeudi soir, elle nous a lu en intégralité sa nouvelle Le Guide automatique, dont je vous avais déjà parlé ici. Il a également été question de sa manière de traiter le réel et de sa classification qui me semble étonnante en "écrivain du terroir", et qui ne peut l'être effectivement tout à fait, tant son écriture semble ne partir que d'un seul lieu, le centre du corps. J'ai découvert sa voix, son accent, sa personne...mais encore une fois je n'ai pas trouvé le courage d'aller lui parler, tant je suis impressionnée et impressionnable.
Je me suis tout de même procurée Le tiroir à cheveux, dont je prévoyais la lecture depuis un moment...

Le samedi, a débuté notre stage d'écriture. Nous étions une petite dizaine. Le sujet : comment utiliser dans un texte de fiction, un manuel technique ou un mode d'emploi ? Pas si simple, au départ. Lorsque nous lisons des romans, nous oublions souvent que l'auteur a fait des recherches pour réussir à retranscrire certains détails, nous oublions dans la limpidité des mots l'aspect technique. J'ai tenté quelque chose, je vous le livrerai plus tard... Emmanuelle Pagano a dirigé l'atelier avec respect et attention, c'était bien, décomplexant...enfin pour moi qui l'était, complexée.

Le dimanche, j'étais bien décidée à présenter mon identité virtuelle à Emmanuelle Pagano car j'avais souvent laissé des messages sur son blog...ce que j'ai finalement fait sous le prétexte d'une dédicace. Le troisième jour me direz-vous, il était temps. Puis, nous avons tous tenté, concentrés, de répondre au mieux à la consigne suivante : suite à la lecture du Guide automatique, essayez d'imaginer le dialogue du vieil homme, ce qu'il peut dire lorsque les estivants ouvrent la porte de son abri...pas facile...pas facile du tout. De la même manière, je vous liverai bientôt le résultat de tout cela.

Une seule chose à dire, pour conclure ces moments "hors du temps", merci à Emmanuelle, pour ce week-end d'écriture ! Merci, vraiment.

Mes lectures des livres d'Emmanuelle Pagano

Son site personnel

Petite information, pour les nantais de passage ici, Emmanuelle Pagano sera présente à la bilbiothèque de Rezé (médiathèque Diderot) le mardi 26 mai à 19h dans le cadre d'une "lecture-rencontre". A noter sur vos tablettes !!

photo © evene.fr

14 février 2009

Une pause de St Valentin...

coeurd_amour...sous le signe de l'écriture.

Je vous retrouve dans quelques jours, le temps de vous raconter tout cela, le temps d'y penser, le temps de prendre du temps pour mes enfants, le temps de prendre le temps de regarder le temps passer, tout simplement.

A très bientôt !

13 février 2009

Le premier jour du reste de ta vie - DVD

le_premier_jourTout commence par le départ de l'aîné du domicile familial, un beau jour, la jeune soeur qui s'accroche aux jambes du grand-frère, la mère qui clame qu'elle perd un de ses enfants... Tout parle de la vie, de la nôtre qui est un peu la leur, du couple, des enfants, de l'adolescence et des liens familiaux... Tout n'est pas rose, mais pas toujours si grave non plus, quoique.

le_premier_jour2Ce film a un charme certain, auquel je n'ai pas été insensible du tout. La construction tourne autour de ces journées essentielles, dans la vie de chacun, où tout peut basculer, les rencontres se faire, des décisions se prendre, etc... Les acteurs sont excellents, même si la prestation de Zabou Bretman "jeune" m'a déçue. Cette histoire, douce amère, sans concessions, est à voir si vous avez été sensible, par exemple, à la chanson de Bénabar "quatre murs et un toit"...ou si vous aimez prendre conscience du passage du temps sur nos vies. A voir aussi si vous aimez Daho ;o) !

La bande-annonce parle assez justement du film, ce qui n'est pas toujours le cas...


Le Premier jour du reste de ta vie : BA 1

12 février 2009

Un nouveau livre en voyage...

pardonnerCe titre vous a beaucoup intrigué, il est donc parti en voyage.
Vous retrouverez ma lecture ici, et la liste des lectrices à venir ci-dessous :

Sylvie, Aifelle, Cathulu, Leiloona, Nanne, Saxaoul, Kloelle, Tristale, Bel Gazou, Karine...

livrevoyageur

(Si vous êtes également intéressé(e)s par ce titre et souhaitez l'héberger quelques temps chez vous, merci de me le signaler par mail, en me communiquant vos coordonnées postales, voir "Contactez l'auteur". Seule obligation : avoir un blog ou laisser des commentaires régulièrement ici...je pense à Tristale ;o) !)

Interview de l'auteure ici - Une vidéo

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11 février 2009

dalla-dalla, Satomi Ichikawa

dallaErreur de casting, ou mauvaise pioche, pour ce livre de février du programme Kilimax ? Les deux, je pense.

Ma grande-fille n'a pas aimé du tout et a même refusé tout net d'en parler. emmalit

Par contre, petit dernier, lui (3 ans), a adoré, surtout le camion, et puis aussi les pélicans...

De quoi ça parle ? Le père de Juma conduit un de ces camions-bus qu'on appelle des dalla-dalla parce que, quand ils ont commencé à rouler, ça coûtait un dollar pour aller n'importe où. Juma l'adore! Son grand-père lui en a construit un en jouet. Les jours de repos, son père l'emmène où il veut et ils finissent toujours par arriver sur la plage, parce qu'ils habitent sur une île. En regardant passer les bateaux et les avions, Juma a une idée: quand il sera grand, il ira loin, à bord d'un dalla-dalla volant !

Mon avis ? Il est évident que ce petit livre plaît plus aux garçons qu'aux petites filles, j'ai pu aisément le constater chez moi, même si je ne suis pas fan d'ordinaire de ce genre de classifications sexistes... A la lecture, la simplicité de l'histoire semble également mieux adaptée aux plus petits, et non au cycle élémentaire. Cela dit, les images sont superbes et la morale de l'histoire plutôt positive... Alors, voilà tout de même un joli album, à ne simplement pas offrir aux jeunes filles de 7 ans, sous peine de bouderie !!

10 février 2009

Appel du pied, Risa Wataya

appel_du_pied"Je veux être reconnue. Je veux qu'on m'accepte. Je veux que quelqu'un délie un à un tous les fils noirs qui sont pris dans mon coeur comme on détache un à un les cheveux pris dans un peigne, et les jette à la corbeille. Je voudrais que les autres répondent à mon attente, mais je ne suis même pas capable de penser à faire quelque chose pour quiconque."

"A dix-neuf ans, Wataya Risa est la plus jeune lauréate jamais couronnée du prix Akutagawa, le Goncourt japonais. Et l'histoire qui a conquis le jury et le public japonais n'est sans doute pas très éloignée de sa propre expérience de lycéenne, il n'y a pas si longtemps. Ce journal intime d'une jeune fille qui n'arrive pas à s'intégrer dans sa classe est au plus près des sensations, de la contradiction des sentiments qui affleurent sous la surface unie des apparences. De ces moments où l'on cherche un sol ferme sous ses pieds, pour s'aventurer à la découverte de la vie. Et lorsqu'on se sent attirée par un garçon qui vit confiné dans sa passion pour un mannequin vedette, on aimerait bien se réveiller de son rêve pour qu'il fasse ses premiers pas avec vous, sur ce chemin incertain." (quatrième de couverture)

D'ordinaire, j'essaye de vous peaufiner un petit résumé inédit mais il aurait été dommage de se passer de cette belle quatrième de couverture. Elle parle si bien de ce petit livre sur l'adolescence, une adolescence toute japonaise, mais qui ne peut que faire écho à la nôtre. En effet, à cet âge là, nous sommes tous et toutes un peu les mêmes, à espérer des amitiés, à en pleurer d'autres, à tout prendre au tragique, à sentir avec effroi et attraction le souffle de l'avenir...
Un joli petit livre, plein de charme, prêté par Bel Gazou, merci !! J'ai beaucoup aimé.

bouton3 Note de lecture : 4/5

La lecture de Cathulu

9 février 2009

TAG PAL

Je prends au vol la suite de Gambadou, et vous présente mes PAL...
...voici l'urgenteCRIM0084, juchée au dessus de mon secrétaire...

(Les livres pour ELLE, des livres envoyés, d'autre prêtés, quelques uns offerts...)CRIM0086

... et voici ma PAL oubliée (ne considérer ici que l'étagère intermédiaire qui se prolonge un peu sur la droite), celle auquelle je n'arrive jamais à accéder, ma PAL urgente se renouvelant sans cesse, et ne se vidant jamais, bien entendu...(quelques livres achetés en bouquinerie ou ailleurs).

J'ai également des lectures de revues en retard, mais ça c'est une autre histoire...

A qui le tour ?

8 février 2009

Un petit bilan...

...et un palmarès, forcément provisoire, de mes lectures pour le prix ELLE 2009.
Quelques chamboulements et un nouveau coup de coeur dans cette sélection de janvier, ah Séraphine...!

heartCatégorie roman :

les_d_ferlantes             LA_BALLADE_DE_BABY

Catégorie document :

le_ch_teau_de_verre       heart         s_raphine

Catégorie policier :

jusqu___ce_que_mort_s_ensuive       meurtres_en_bleu_marine
pas encore de véritable coup de coeur dans cette catégorie pour l'instant...

(Pour en savoir plus, cliquez sur les couvertures !!)

7 février 2009

C'était notre terre, Mathieu Belezi

c__tait_notre_terre"...un père qui n'a servi à rien ne peut pas s'attendre à être aimé"

Dans C'était notre terre, nous partons à la rencontre d'une famille de colons, en Algérie, une famille propriétaire d'un domaine étendu, nommé Montaigne... Cette famille, ce sont les Saint-André. A sa tête, un couple mal assorti se déchire, un couple marié par intérêt, Ernest et Hortense. Avec eux cohabitent leurs trois enfants, Antoine, Marie-Claire et Claudia, trois personnages aux caractères, aux goûts et aux ambitions bien différentes, contraires. Ensuite, près d'eux, à leur service, se terre une servante kabyle, Fatima, qui n'a qu'une crainte, être la dernière survivante de l'enfer qui les attend dans cette région, à la veille de l'indépendance. Un choix s'imposera bientôt à eux tous, d'une manière ou d'une autre, fuir, rester ou mourir.

Difficile de juger ce livre sans émettre un avis sur le fond. Je l'avoue donc d'emblée, il m'a été impossible d'adhérer aux désirs et agissements des personnages de cette histoire, présentés comme des colons exploiteurs et des parents négligents. De plus, beaucoup d'exactions, commises pendant les conflits, sont à la limite du supportable. Et pourtant, ce livre est bon, et même très bon, et cela est sans doute dû à sa forme, originale. En effet, il y a dans ce récit, présenté par l'éditeur comme un "roman choral", quelque chose d'extrêmement fascinant et de beau. Un même évènement est conté successivement par les divers protagonistes, des passages en italique psalmodient des phrases lancinantes, envoûtantes, qui donnent à ce roman tout son caractère. Les personnages sont brossés avec minutie, par touches régulières qui permettent une approche intime de leurs sentiments. Ce souffle d'écriture là est une marque de talent, à ne pas s'y tromper.

Un extrait...
"puisque c'était pour vivre ce que je vis à présent, je voudrais bien ne jamais être née
une veilleuse brûlait dans la cuisine, les ronflements de Fatima répondaient à ceux de mon père, Orca venait me renifler les jambes, je prenais sa tête dans mes bras, j'embrassais ses babines et écoutais le vent d'hiver jouer avec la girouette, je n'avais plus envie de dormir
comme en cette autre nuit de Noël où je me tiens debout à la fenêtre d'une maison qui n'est pas la mienne, regardant les collines d'un pays qui n'est pas le mien, mangeant et buvant plus que je ne voudrais face à l'imitation vert empire d'un sapin de Noël démontable, jouant les amnésiques afin de ne pas troubler la mémoire récurée de mes propres enfants
rien que pour cela je voudrais ne jamais être née
cherchant mon souffle telle une naufragée, jouant les amnésiques, regardant les collines
rien que pour cela je voudrais ne jamais être née
oui, comme en cette autre nuit de Noël où je me tiens debout, là, vieille et usée, là, vieille et tremblante, là, pauvre immigrée à bout de nerfs et qui n'aspire qu'à rejoindre son pays
mon pays, père, mon beau pays
qu'à retourner dans sa patrie, qu'à."

bouton3 Note de lecture : 4/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Roman

ISBN 978-2-226-18669-0 - 22 € - 12/2008 

La lecture d'Amanda et celle d'Enna

Un coup de coeur pour Annie

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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