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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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11 avril 2009

Mamma Mia - DVD

mamma_miaMamma Mia est sorti en DVD...alors comment résister à l'envie de le voir, de chanter à tue-tête sur des airs d'Abba, de regarder jouer des acteurs que j'aime ?

Un petit aperçu de l'histoire...
Sur une île grecque, vivent Donna et sa fille Sophie. Cette dernière a prévu de se marier. Elle souhaite en profiter pour retrouver son père naturel, qu'elle ne connaît pas. Elle invite donc en grand secret les trois anciens amoureux de sa mère à se joindre à la fête, afin d'afronter enfin leurs regards, mais lorsque leurs yeux se rencontrent rien ne se passe et rien ne se déroulera non plus comme prévu.

Mon avis...
Vous êtes nombreux à avoir déjà vu ce film sur grand écran. Et effectivement cette comédie musicale se regarde avec beaucoup de plaisir, malgré son petit côté Disneymammamia évident. J'ai aimé l'énergie de Meryl Streep, voir et entendre Pierce Brosnan chanter. Et je ne me lasse jamais de la compagnie de Colin Firth...
Malgré tout, à qui a vu en son temps l'excellent film
Muriel, il est difficile de ne pas faire un rapprochement en net défaveur de Mamma Mia... Que d'émotions, que d'humour, que de subtilité, que de douleurs sublimées divinement par les chansons du groupe Abba dans ce film là, et que de grosses ficelles dans l'autre, il faut bien l'avouer...
murielAlors voilà...j'ai un peu le sentiment que, pour moi, Abba sera toujours
Muriel, ou ne sera pas.

Pour savoir de quoi je parle, une bande annonce (in English) et un large extrait de la fin du film Muriel ci-dessous :

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10 avril 2009

A ne pas manquer...

on_n_est_pas_l__pour_disparaitre...une sortie "poche" chez Folio, d'un de mes coups de coeur de 2007 !

La présentation du site Gallimard :

Olivia Rosenthal

ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAÎTRE

FOLIO 240 pages - 6,00 €

 

« Le 6 juillet 2004, Monsieur T. a poignardé sa femme de cinq coups de couteau. Quand, lors de son interrogatoire, on a demandé à Monsieur T. pourquoi il avait agi de la sorte, il a été incapable de répondre.
Comment vous appelez-vous ?
Pas moi.
Quel est votre prénom ?
Il ne m'appartient pas. »

On n'est pas là pour disparaître part du portrait d'un homme atteint de la maladie d'Alzheimer pour saisir sur le vif ce qu'est la perte de la mémoire, de la parole et de la raison. Avec ce septième livre optimiste et désespéré, Olivia Rosenthal confirme son talent et son inventivité langagière.

 

ISBN 9782070379859. Parution : 02-04-2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une lecture disparue avec mon ancien blog...!
Mon avis : Dans ce livre-ci, Olivia Rosenthal part à la recherche d'une pensée en perdition, éloignée de tout chemin connu et de toute logique. J'en ai aimé l'écriture, la sonorité, et malgré tout le sujet - qui m'était peu connu auparavant. L'auteure y dévoile, un peu aussi, quelques fragments de vie personnelle... A découvrir !!

 

heart

Un article Sur remue.net, suite à l'obtention du prix Wepler - L'avis de Télérama - Des extraits sur l'excellent blog de "lignes de fuite" - Laure n'a pas accroché plus que cela - Lily pense en dire trop tellement...mais non, c'est bien - Un roman fort et dérangeant pour la bibliothèque du Dolmen - Gambadou l'avait lu aussi mais son billet a disparu avec son ancien blog, zut !

 

9 avril 2009

Bonace

cequ_ilfautdepatience"L'amour parfait que j'ai pour toi et que tu ne peux me rendre aujourd'hui, me laissera-t-il pantelant ou plus riche, de toi de moi et du monde, je tourne et je retourne le gant de mes pensées, quel chahut tu as mis dedans ma pauvre vie, chaque nuage passe avec une étoile sur le dos, comment aurais-tu pu savoir tout ce tout, et toi, l'amour, d'où te sera-t-il adressé et vers qui ? Je suis en souffrance de toi, c'est si peu de douleur et tellement de bien, cet accident, un ange se serait-il égaré en chemin, à qui, un jour, tu confieras le miracle de ton amour, ce qui éclate en déraison avec la force et l'effroi des tempêtes, j'ai tellement de bourasque dans mon pays, ce soir, elle a passé les seuils de ma maison, je ne protège rien, je lui offre nu mon visage et je me donne tout à sa violence pure, j'attends, je t'attends, je t'imagine dans la bonace*."

Bernard Bretonnière, Ce qu'il faut de patience, éd. le dé bleu, 1999

La fiche du livre sur le site éditeur - L'idée bleu - Un autre titre lu, avec plaisir...

*définition trouvée sur internet : "Calme, tranquillité de la mer après ou avant une tempête; Tranquillité, repos."

8 avril 2009

Max et les maximonstres, Maurice Sendak

MAXETLESMAXIMONSTRES"Un soir, Max enfila son costume de loup. Il fit une bêtise, et puis une autre...et puis une autre...
"Monstre", lui dit sa mère.
"Je vais te manger", répondit Max et il se retrouva au lit sans rien avoir mangé du tout.

Ce soir là, une forêt poussa dans la chambre de Max..."

emmalit

Voici donc, l'album d'Avril du programme Kilimax. Ma grande-fille le connaissait déjà, elle l'a donc confié à son petit-frère, très féru de monstres.

Un petit résumé ?
Petit à petit, la chambre de Max se transforme en un monde imaginaire où les monstres sont énormes mais ne font pas très peur. Ils se révèlent en fait très vite joyeux et sympathiques, accueillants. Mais Max ne peut rester en si charmante compagnie, sa chambre et son dîner l'attendent, un dîner "tout chaud".

Ce que ma grande-fille a aimé : le fait que les monstres soient effrayants au départ, puis finalement effrayés par le petit garçon.
Ce que petit dernier a aimé : toutes les images où les monstres font la fête et les fous avec Max, promu entre temps "roi Max".

Depuis le début de ce programme Kilimax, j'ai découvert de nombreux titres assez sympathiques. Je dois avouer que j'ai été moins emballée par l'esthétique de celui-ci, mais il fonctionne apparemment très bien auprès des enfants, il ne faut donc pas toujours se laisser influencer par nos goûts d'adultes !!

Chez Alice, d'autres albums illustrés par Maurice Sendak

[Lu dans le ELLE du 4 avril 2009... Ce titre est une des lectures préférées de Barck Obama. Mes enfants ont les mêmes lectures que le président des Etats-Unis, la classe non ?]

7 avril 2009

Le tiroir à cheveux, Emmanuelle Pagano

le_tiroir___cheveuxVoici comment Emmanuelle Pagano explique le projet de ce roman, en quatrième de couverture...
"Il ne fallait pas parler de ma voisine, même dans son dos. Il ne fallait pas lui parler non plus. Elle n'avait pas demandé la permission d'être enceinte. D'ailleurs, elle faisait plein de choses sans autorisation. [...]
Je regardais le fils de ma voisine, tout de travers dans sa poussette, les orbites pleines de soleil, en me demandant quel interdit l'empêchait de bouger, de voir, d'entendre, de parler, de lever une main pour s'essuyer la bouche. Je regardais sa mère et je l'admirais en cachette. Je l'admirais d'avoir fait ça, un gosse défendu qui bavait et coinçait tout le ciel dans ses yeux. J'avais honte aussi parce que le pauvre. J'ai écrit cette histoire sans aucune autorisation, même pas la sienne, même pas celle de sa mère, juste pour dire en retard il est beau ton fils [...]."

Le tiroir à cheveux c'est cela, l'histoire d'une femme, "cette voisine" imagine-t-on, mère très jeune d'un enfant différent, Pierre, qui a à présent cinq ans.
Il est parfois difficile de comprendre cette femme/enfant/narratrice qui semble subir les évènements plus qu'elle ne les maîtrise, mère à nouveau d'un autre enfant, Titouan, presque par mégarde, sans y penser non plus cette fois-ci encore, trois ans plus tard. Difficile aussi, de ne pas lui trouver du courage, de ne pas porter avec elle le corps lourd de son enfant immobile dans les escaliers qui mènent à leur appartement, de ne pas fondre devant l'amour qu'elle met dans chacun de ses gestes, dans sa manière de leur passer la main dans les cheveux, de les laver, de les nourir. Alors, j'ai fondu, j'ai aimé l'écriture, et j'ai été touchée de reconnaître au détour des pages dans le portrait d'une petite voisine/lectrice celui de l'auteure...à moins que je ne me trompe ?

"La lune pleine, je ne la supporte pas. Elle m'indispose. Je me sens maladroite. Je la regarde. Elle ne bouge pas. Je me sens coupable, même si les gens se taisent. Ne rien dire c'est toujours parler de Pierre. Pierre c'est un bout de lune. Je n'ai jamais rien dit à personne. Personne ne m'a jamais rien dit.
Je me doute qu'on en parle, de Pierre, mais dans son dos, dans le mien."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN : 978 2 84682 084 4 - 15€ - 08/2005

La lecture de Sylvie (passion des livres) - Celle de Lily - Le choc de Laure - Pour Anne c'est un coup de coeur - La fiche du livre sur le blog de l'auteure

Autre titres lus : Les mains gamines - Le guide automatique - Les adolescents troglodytes

Emmanuelle Pagano sur ce blog et sur son site : http://lescorpsempeches.net/corps/

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6 avril 2009

Dernier bilan...

...de mes lectures pour ELLE. Ta dam !! Mais à qui va donc mon prix ?
Suspens... Pronostiquons...pronostiquons...

Voici ci-dessous les livres qui, pour moi, ont fait toute la différence, en toute subjectivité cela s'entend. (dans l'attente des véritables résultats officiels) :

Catégorie Roman  Catégorie Document    Catégorie Policier

les_d_ferlantes               s_raphine              la_fille_de_carnegie

Il est évident que j'aimerais les voir gagner... Seulement voilà, au cours de l'aventure/marathon que fut ce prix, nous nous sommes toutes rendues compte - je pense - combien nous étions divisées dans nos impressions de lecture, combien nos avis pouvaient être différents, contradictoires, nos emballements parfois solitaires. Alors tout est encore possible, et le mystère des gagnants potentiels reste à ce jour complet.

Et justement, justement, là a été la grande richesse de ces lectures et de ce prix. Nous avons eu la chance d'être plusieures blogueuses à être sélectionnées, et j'ai personnellement beaucoup aimé ces échanges-là, autour de nos lectures communes. Amanda - Anna Blume - Annie - Clochette - Emmyne - Enna, grand merci à vous et heureuse de vous avoir rencontrées virtuellement à cette occasion, en attendant de peut-être vous rencontrer "pour de vrai" en mai, pour les résultats officiels (si je réussis à m'organiser pour m'y rendre, ça a l'air à ce jour plutôt mal parti !!).
[Depuis le 3 avril, existe également un blog spécialement conçu pour nous, mais peut-être est-ce un peu tard, non ?]

Que vous dire de plus sur ce prix ? Vous raconter que le premier paquet que l'on reçoit est une véritable euphorie et que les derniers presque une angoisse. Que pour parler chiffres, j'ai du lire à peu près 29 livres, étalés sur 9 mois, et que ça n'a l'air de rien comme ça mais que lire des livres que l'on n'a pas choisi, n'est pas si évident, que ça n'a rien à voir avec "se faire plaisir", que c'est autre chose, entre souffrance, découverte et enrichissement. Que j'ai appris à regarder où j'en étais en soulevant la tranche des livres (ce que je ne faisais jamais auparavant) et que le milieu dépassé parfois m'encourageait à continuer encore un peu avant d'éteindre la lumière, le soir. Que je les ai trimballé partout, ces bouquins là, et que ce n'était pas toujours très discret, vu leurs épaisseurs. Que je ne pensais pas lire autant de récits de guerre, de luttes et d'histoires de sang, que je ne pensais pas découvrir autant d'univers étrangers à moi jusque là (et là je pense à la littérature policière, que je lis peu d'ordinaire).
Que je suis soulagée d'en avoir terminé, mais que bizarrement je recommencerais bien, là, demain, car je crois y avoir pris goût, malgré tout. Une désintoxication s'impose...comment vais-je survivre à l'absence de gros paquets blancs dans ma boîte aux lettres ?

Dans une vidéo, Jacqueline Gérard, responsable de ce prix, explique qu'une bonne jurée doit être studieuse, régulière, passionnée de lecture, critique... J'ajouterais aussi opiniatre, volontaire et pugnace, le reste étant de la littérature (ah tiens justement !). Bon alors, à qui le tour ? 

5 avril 2009

Clair de lune, Jeffery Deaver

clair_de_luneUn tueur en série semble sévir dans New-York, un tueur qui se surnomme lui-même l'Horloger. Déjà, deux meurtres affreux ont eu lieu. Sur chaque scène de crime, on retrouve des victimes sacrifiées lentement, et la même pendule au cadran étrange, affublée d'une face de lune dérangeante. Linclon Rhyme est chargé de l'enquête, assisté d'Amélia Sachs, sa partenaire et compagne. Mais cette dernière tente d'élucider par ailleurs un suicide troublant qui pourrait mettre en cause des policiers ripoux. Son attention est donc partagée entre les deux affaires, au détriment de l'enquête en cours, ou de sa carrière ?

La simplicité n'est pas de mise dans ce thriller. Je me suis pourtant tout d'abord sentie en terrain connu, heureuse de lire ce livre, pas très surprise cependant par la narration mais plutôt contente de me laisser ainsi bercer par des personnages plutôt bien campés et décrits. Et puis, tout à coup, l'intrigue s'emballe et le récit nous décoche coups de théâtre sur coups de théâtre, à un rythme effréné qui m'a complètement perdue et laissée sur le côté. Des personnages attachants disparaissent, d'autres reviennent et s'installent sans raison. J'ai eu finalement du mal et pas très envie de croire au montage machiavélique que l'auteur tentait de me vendre. Dommage, car j'étais presque conquise.

bouton3 Note de lecture : 3/5

Un titre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices BOOKPAGES 2009
Catégorie Policiers

ISBN 978 2 84893 056 5 - 22.50 € - 10/2008

Le site de l'auteur www.jefferydeaver.com

La lecture d'Annie -

4 avril 2009

Parlez-moi de la pluie - DVD

parlezmoidelapluie1 parlez_moi_de_la_pluie

"Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa soeur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an. Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales. Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance. Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi".
On est au mois d'Août. Il fait gris, il pleut." (synopsis par Allociné)

Pour apprécier ce film, il faut avant tout aimer regarder jouer le couple Bacri/Jaoui, car cet opus, écrit par eux, est plein d'eux. Ensuite, il n'est pas besoin de trouver d'ordinaire Jamel Debouzze drôle. Utilisé ici à contre-emploi, il se révèle en fait plutôt bon acteur.
Au final, il est préférable d'aimer la pluie, les maisons de famille, les retrouvailles, les discussions inutiles, les fâcheries, les actes ratés de la vie...pour se laisser doucement porter par ce moment de cinéma bien agréable.

Plus d'infos sur ce film

3 avril 2009

L'autre moitié du soleil, Chimamanda Ngozi Adichie

l_autremoiti_dusoleil"Le monde s'est tu pendant que nous mourions"

L'autre moitié du soleil déroule sa trame durant la guerre Nigeria-Biafra qui eut lieu entre 1967 et 1970. Les faits sont réels mais les personnages fictifs. Apparaît tout d'abord dans le récit de Chimamanda Ngozi Adichie Ugwu, jeune boy de treize ans, venu servir un maître intellectuel aux idées engagées, Odenigbo. Puis, nous suivons le destin de deux soeurs jumelles, pourtant dissemblables, Olanna, belle et amoureuse de Odenigbo, et Kainene, plus sèche et ironique, qui nourrira une liaison secrète avec un journaliste blanc, Richard. C'est le parcours de ce groupe, à l'avenir privilégié tout tracé, que l'auteure nous conte, un parcours que l'indépendance du Biafra (symbolisée par un demi-soleil jaune cousu sur les manches des soldats) et la guerre viendront foudroyer...

J'ai eu de la peine à entamer ce lourd roman puis je me suis laissée happer avec force par ses personnages, habilement peints, et une intrigue savamment menée. Bien entendu, il est question de la guerre, de ses exactions, de ses horreurs. Bien entendu, il est question de la mort, dans ce qu'elle peut avoir de plus injuste et de plus sordide. Mais ce n'est pas ce que je retiendrai de ce livre. Je retiendrai le portrait de deux femmes fortes aux caractères différents, Olanna et Kainene, qui m'ont semblées à moi terriblement vivantes, bien que fictives. Je retiendrai la richesse du personnage d'Ugwu, sauvé par les mots, la lecture et l'instruction. Je retiendrai la tendresse qui lie chacun d'eux, entre eux, précieuse. Un roman qui nous parle avec subtilité des guerres oubliées du monde, mais aussi de la fragilité de la vie. Un livre avec de l'émotion au bord de la lecture.

Un extrait...
"Edna avait un rire doux. Elle enseignait la musique, passait des disques de jazz un peu trop fort, faisait des côtes de porc bien tendres et parlait souvent de l'homme qui l'avait quittée une semaine avant leur mariage à Montgomery et de l'oncle qui s'était fait lyncher quand elle était petite.
"Tu sais ce qui m'a toujours stupéfaite ? disait-elle à Olanna comme si elle ne lui avait pas déjà raconté la veille. Que des Blancs civilisés mettent leurs jolies robes et leurs chapeaux et se rassemblent pour regarder un Blanc pendre un Noir à un arbre."
Et elle riait de son rire doux en tapotant ses cheveux, qui avaient le brillant gras du fer à défriser. Au début, elles ne parlèrent pas d'Odenigbo. Ca faisait du bien à Olanna d'être avec quelqu'un qui n'ait aucun rapport avec le cercle d'amis qu'elle avait partagé avec Odenigbo. Et puis, un jour, alors qu'elle accompagnait en chantonnant la chanson de Billie Holiday, My Man, Edna demanda :
"Pourquoi tu l'aimes ?"
Olanna leva la tête. Elle avait l'esprit vide.
"Pourquoi je l'aime ?"
Edna leva les sourcils en articulant muettement, sans les chanter, les paroles de Billie Holiday.
"Je ne pense pas que l'amour ait une raison, dit Olanna.
- Bien sûr que si.
- Je crois que l'amour vient en premier et que les raisons suivent. Quand je suis avec lui, j'ai l'impression que je n'ai besoin de rien d'autre." Olanna fut surprise par ses propres paroles, mais cette troublante vérité lui donna soudain envie de pleurer."

bouton3 Note de lecture : 4/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Roman

ISBN 978-2-07-077610-8 - 25 € - 09/2008 

La lecture d'Amanda -

2 avril 2009

Le Prix Biblioblog 2009

est lancé...!!

Cliquer sur ce logo pour plus d'informations et participer : prix_biblioblog_2009

Prix Biblioblog du Roman – les titres sélectionnés :

Laver les ombres de Jeanne Benameur aux éditions Actes Sud (le billet)

La vieille anglaise et le continent de Jeanne A. Debats aux éditions Griffes d'encre (le billet)

Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier aux éditions Alto (le billet)

L'Arbre d'ébène de Fadélà Hebbadj aux éditions Buchet Chastel (le billet)

Le goût des abricots secs de Gilles Perez aux éditions du Rouergue (le billet)

La petite cloche au son grêle de Paul Vacca aux éditions Philippe Rey (le billet) et ma lecture

Vous avez, à partir du 29 mars 2009, trois mois pour lire les romans de la sélection et exprimer vos votes. Ces derniers seront clos le vendredi 26 juin 2009 à minuit. Les résultats seront annoncés sur le site le dimanche 28 juin 2009.

Prix Biblioblog de la Critique – Les billets retenus :

Catherine pour Bicentenaire de Lyonel Trouillot (son billet)
Coeurdechene pour Le Seigneur de l'Arc d'Argent de David Gemmel (son billet)
Dda pour Le rivage des Syrtes de Julien Gracq (son billet)
Joël pour Le lac du ciel de Vikram Seth (son billet)
Laurence pour Une promesse de Sorj Chalandon (son billet)
Pimpi pour Rebecca de Daphné Du Maurier (son billet)
Yohan pour Un homme de Philip Roth (son billet)

La clôture des votes et l'annonce des résultats auront lieu en même temps que pour le Prix du Roman.

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Je me suis finalement décidée à lire les livres proposés pour le prix du roman cette année, serais-je en manque après la fin des lectures pour ELLE, c'est possible ;o) ?

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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