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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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17 octobre 2010

A la recherche de l'inspiration...

...ou comment Peter pan est venu à James Barrie.
Vu hier soir avec délectation. Cela donne un joli moment de cinéma tout en émotion. De quoi retrouver un peu ses émois d'enfant, de quoi se dire que favoriser l'imagination, finalement, n'est rien moins qu'essentiel.

Neverland - Dvd oct 2005 - avec Johnny Depp et Kate Winslet

À Londres, au début du XXe siècle, l’auteur de théâtre réputé James M. Barrie vient d’essuyer un cuisant échec avec sa nouvelle pièce lorsqu’il fait la connaissance d’une jolie veuve, Sylvia Llewelyn Davies, et ses quatre jeunes fils. Entre eux, se noue une forte complicité qui va inspirer à James son chef-d’œuvre, Peter Pan…

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15 octobre 2010

Apocalypse Bébé, Virginie Despentes

apocalypse_b_b_"Il faut remonter à plus de deux mois en arrière pour retrouver une activité téléphonique normale, avec échange de coups de fil et SMS. Presque trois mois. On n'a jamais vu ça... Si t'as quinze ans et que tu cesses toute activité internet et portable... comment ça s'explique, ça ? Une déprime, même profonde... ça ne t'empêche pas d'updater tes mails, de temps à autre. La drogue ? Impossible... Au contraire, on trouverait sa trace sur le web à toute heure du jour et de la nuit. L'amour ? Sans portable ? T'imagines, une love story sans SMS ?"

Valentine a disparu. Mais qui la recherche réellement ? Qui l'aime autrement que mollement ? Qui aurait su la retenir ? Deux détectives suivent sa trace, engagées par la grand-mère de l'adolescente.

A la rencontre des personnages qui ont fait partie de la vie de Valentine ses derniers mois, on découvre le portrait en creux d'une jeune-fille perdue depuis longtemps. De Paris à Barcelone, c'est en fait à la poursuite d'un fantôme de quinze ans que les deux détectives entraînent le lecteur, un fantôme qui traîne derrière lui sans y prêter attention tous les remugles d'une époque en ruine.

J'ai entamé ce livre avec une curiosité étrange, en connaissance de cause, m'attendant à être choquée, déçue et finalement désabusée par l'univers d'une auteure dont on dit tant qu'elle est sulfureuse. Mais non, voilà, pas du tout.
Quelle idée que de se laisser ainsi abuser par des idées toutes faites, préconcues !
J'ai été hypnotisée, j'ai aimé lire Virginie Despentes, j'ai cru à ce road-movie ironique qui gratte la béatitude dans le sens du pessimisme. Bien entendu, le lecteur trouvera dans les pages de ce livre quelques vulgarités verbales bien senties, quelques scènes lesbiennes audacieuses, quelques lieux communs à la sauce "polars" déjà vus, la belle affaire ! Ce n'est pas comme si Virginie Despentes n'avait pas un réel talent d'écrivain, ce n'est pas comme si derrière l'histoire de Valentine elle ne brossait pas une caricature en règle de nos valeurs modernes, de nos travers, de nos égos démesurés.
Alors, bien entendu, on pourrait parler de la fin, de cette pirouette finale auquelle j'ai eu du mal à adhérer. On pourrait. Mais bon. J'ai juste envie de dire que j'ai passé un drôlement bon moment en compagnie de ce titre et que je ne m'y attendais pas.

Une lecture de rentrée vraiment détonnante !

bouton3 Note de lecture : 4.5/5 - Editions Grasset - 19€ - Août 2010

Je remercie ici Rémi et PriceMinister [lien] pour cette opportunité et cette découverte...

Un titre toujours en lice pour le Goncourt 2010

14 octobre 2010

Nous ne faisons que passer...

12 octobre 2010

Alvin Ho de Lenore Look

alvin_ho_L_1"Une chose est sûre, Alvin Ho a toujours peur. Il a peur du noir, des films d'horreur, des filles et surtout de l'école ! D'ailleurs, quand il est à l'école, il devient tout simplement muet. Pourtant, il essaie bien de prendre exemple sur son grand frère Calvin, pour se faire des amis, mais ça ne marche pas vraiment.
Dans son jardin, Alvin adore creuser des trous avec sa soeur Annabelle, jouer au base-ball avec son grand-père GungGung et se déguiser en Homme Pétard, son superhéros préféré. Et évidemment, ce dont il rêve le plus, c'est de ne plus aller à l'école..." (4ème de couverture)

Voici une lecture démarrée sous les hospices les plus chaleureux, ceux d'un partenariat avec Bob (merci !), et sous la bonne étoile d'un éditeur que nous découvrons depuis peu en famille, et avec bonheur, via des documentaires de qualité, Tourbillon (merci aussi!)... Mais, car il y a un mais, ce petit roman destiné à ma grande fille (9 ans) n'a pas reçu le succès escompté.

Voici ce qu'elle en a pensé...
Oh non, il y a bien trop de pages ! Mais les dessins sont rigolos... Bon allez, je veux bien qu'on le lise à deux, si tu veux... (voilà qui n'était déjà pas très bien parti, j'ai l'habitude)
Les quelques trouvailles du récit, telle que l'invention du Kac (Kit Anti Catastrophe) lui a bien plu, les relations entre les deux frères et la petite soeur aussi. Cependant, elle a moins cru aux conseils de Calvin pour se faire des amis, et s'est peu à peu désintéressée de l'histoire... Je n'ai pas insisté, les lectures obligatoires de l'école sont bien suffisantes pour plomber parfois ses envies livresques, et ce n'est pas ma méthode d'incitation à la lecture...
J'ai quant à moi été assez vite déstabilisée par le récit... C'est un humour enfantin qui m'est étranger et qui n'a pas su retenir mon attention. Les références sont très marquées made in USA pour intéresser réellement un public francophone, enfin c'est mon avis. Un mauvais choix pour nous en somme, voilà tout.
Dommage d'y trouver également quelques coquilles oubliées...

Editions Tourbillon - Mai 2010 - 9.95€bob

Un titre lu dans le cadre d'un partenariat entre ce blog, BOB et les éditions Tourbillon...

http://www.editions-tourbillon.fr/

11 octobre 2010

Je préfère les fleurs

jepr_f_relesfleurs"[...] et vous, est-ce que vous m'aimez un peu, d'abord, je ne sais pas, comment, vous ne m'aimez pas, mais qu'est-ce que je vous ai fait, et qu'est-ce que vous n'aimez pas chez moi, mon visage, mes yeux, mon cou, mon pancréas, allons, même pas un peu, mon cerveau, eh bien moi non plus je ne vous aime pas, jamais, je vous déteste, je vous hais, jamais, je vous exècre, jamais, je vous abomine indubitablement, jamais je ne vous aimerai, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, j'men fous, j'préfère les fleurs j'vous dis, j'préfère les fleurs, et les fleurs me prèfèrent aussi, d'ailleurs, passionnément, parfaitement [...]."

Extrait de Le Dos de la langue (poésie courbe) de Jacques Rebotierledosdelalangue
- 18.29€ - Editions de l'Arbalète chez Gallimard - Avril 2001

Grand merci à Véro (l'encreuse) pour ce délicieux cadeau...
...ça tourne dans tous les sens, ça virevolte, ça taquine, c'est terrible !

Et tout cela grâce à cet extrait-là... [clic], j'en ai de la chance.

A compulser sans compter.

http://rebotier.perso.neuf.fr

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8 octobre 2010

Petite panne de lecture...

...tout me tombe des mains. Et puis, j'ai du mal en ce moment à rester longtemps devant l'ordi, je fatigue bêtement, j'ai des envies de paresse. Donc, en attendant une reprise normale des activités sur ce blog, et comme je n'ai pas de mire sous la main, une image, un dessin de Marie Desbons...c'est mieux.
Je récupère du beau, du futile, de l'énergie et je reviens...

marie desbons Pictures, Images and Photos

6 octobre 2010

Tout pour le mieux, Catherine Siguret

tout_pour_le_mieux"Albert le papillonneur s'était trouvé happé par le désir de se concentrer, découvrant soudain une certaine saveur à l'exclusivité."

Marilyn rêve d'Albert, son nouveau voisin mais il est plus en forme qu'elle, plus jeune, plus léger, ils n'ont rien en commun. Pourtant, et comme si le destin en avait décidé ainsi, comme si les pensées de Marilyn avaient un pouvoir quelconque, c'est Albert qui franchit sa porte pose ses lèvres sur les siennes, l'enveloppe soudain de passion.

J'ai entamé ce livre avec bonne humeur, riant un peu de l'exubérance amoureuse des personnages, et puis, et puis, un revirement de situation m'a soudain déplu p34, le texte m'a tout à coup semblé bien vain, continuant sans faillir sur le même rythme, moins drôle. J'ai lamentablement câlé p50, un petit coup d'oeil p99 m'a confirmé que je ne râtais rien d'essentiel. Abandon. Mince, je n'aime pas ça.

bouton3 Note de lecture : Abandon - 18 € - Ed Robert Laffont - Août 2010

Cathulu a passé son chemin aussi...

Un livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique de Babélio

Tout pour le mieux par Catherine Siguret

Tout pour le mieux

Catherine Siguret

Critiques et infos sur Babelio.com

6 octobre 2010

D'où vient le verre de mon verre...

d_o_vientleverre...par Anne-Sophie Baumann - Illustrations de Didier Balicevic

Dans la famille Antigone, les enfants sont de petits curieux qui n'aiment rien tant que de savoir comment ça marche !

Ma grande fille n'a donc pas résisté à ce petit documentaire qui lui explique avec force détails d'où vient le verre dans lequel elle boit à la cantine. En passant, un mystère est résolu, celui du numéro du fond qui n'est rien d'autre que celui du moule dans lequel il a été fabriqué... Mince, un mythe s'effondre.

Comment fabrique-t-on un verre ? Avec du sable ? Comment obtient-on les différentes couleurs ? Voilà qui est bien magique...
De là, il n'y a qu'un pas pour percer le secret des billes avec lesquelles les enfants jouent en récréation, ou celui des fenêtres... Car du verre, il y en a partout.

Ce que ma fille (9 ans) a surtout aimé ce sont les petits dessins plein d'humour de l'illustrateur, ce mélange encore réussi entre les images et les photographies, les pages à propos du souffleur de verre, celles sur les billes, les perles et le recyclage.
Pfff, maman, on en a beaucoup besoin du verre...
J'ai aimé, moi, la qualité de l'album et ce fourmillement de détails ingénieux qui n'alourdit pas l'ensemble mais rend le tout bien passionnant.

Editions Tourbillon - 9.95€ - 23 Sept 2010 - http://www.editions-tourbillon.fr/
Collection Mon premier Exploradoc - Recommandé pour les 5-8 ans, mais les plus grands aiment aussi !!

Mes_images32

3 octobre 2010

Retour aux mots sauvages, Thierry Beinstingel

retour_aux_mots_sauvages"Nous sommes transparents comme l'eau claire, clame la direction, et ce "nous" collectif se perd dans la léthargie de l'été. Pourtant, en juillet, à Marseille, dans la torpeur estivale, avec la mer scintillante des calanques, le ciel d'airain comme un couvercle brûlant, tout cela n'avait pas suffi à taire le drame qui s'était déroulé et les mots implacables de celui qui avait affirmé : Je me suicide à cause de mon travail. A cause de. Origine, fondement, raison, motif.
Retour brutal aux mots sauvages."

Comment passer aussi aisément qu'on le voudrait d'un poste qui demandait avant technicité, amour du travail bien fait, dextérité des mains, camaraderie, à cette fonction nouvelle d'opérateur qui ne réclame lui qu'élasticité de la bouche, perte d'individualité, de prénom, abrutissement.
Le nouveau, qui n'était avant qu'un homme taiseux aux mains abîmées, devient une voix, renommée Eric, pour faire bien, au bout du fil. Pour l'obtenir, appuyer sur la touche 9.
Alors pour échapper à l'enfermement des plateaux ouverts où chaque tête surmontée d'un casque répète en boucle le même discours appris par coeur, étalé sur l'écran - suivre le déroulement -, Eric transgresse, prend des notes, collationne, rappelle des clients et se rend même chez l'un d'eux.
Au dehors, il s'agit de vivre, alors pour ce faire il court, sensation sèche et addictive des poumons qui se blessent. Et puis ne pas oublier de saluer la boulangère, ne pas oublier tout court, être celui qui voit. Pas dupe.

heart J'ai été laminée par ce livre qui se présente comme un roman, mais si criant de vérité, ciselant finement un quotidien qu'ils sont nombreux à connaître, que je devine si aisément... Pourquoi se plaindre, comment oser, lorsque l'on a la chance d'avoir un travail ? Alors peu importe que la route pour se rendre à ce nouveau poste se soit allongée, le savoir-faire savamment appris remisé à la cave, et que le discours des responsables soit devenu si lénifiant. Il faut vendre, mentir, tromper, ne plus se reconnaître dans ce que l'on fait, tant pis. A présent pas le choix. On en vient à se dire au fil des pages qu'Eric a de la chance, finalement, d'être où il est, que c'est moins pire qu'ailleurs, pas si mal, l'équipe est chaleureuse, les chefs pas si terribles. On en oublierait presque les drames relatés qui jalonnent le récit, le retour à la réalité, aux mots sauvages.
D'une écriture efficace et sobre, Thierry Beinstingel dresse ici le portrait troublant d'un homme ayant troqué sa bouche contre ses mains, ses rêves contre un cauchemar dont il ne peut rien dire. D'où l'envie parfois de se laver, effacer enfin toute cette glue des jours.
J'ai été bouleversée, voilà, par la timide révolte de ce personnage de papier et par la simplicité terrible des mots de son créateur... Une lecture qui me semble nécessaire.

bouton3 Note de lecture : Coup de coeur ! - 19€ - Fayard - Août 2010

La lecture de Cathulu !!! - Un titre en lice pour le prix Goncourt des lycéens 2010...

3 octobre 2010

Ne veux

Tu ne veux blesser personne, c'est entendune_veux
Juste libérer l'angoisse
Te défaire du serpent tenace
Qui serre ton cou
Tu mesures tes mots
Tes gestes
Le poids de tes regards
Tout
Mais rien n'est assez
Rien ne suffit
Le serpent serre toujours
Ne lâche rien
Tu as tellement entendu justement, ces mots
Que tout ce que tu faisais était mal
Malvenu, inconvenant, blessant, tâché
Que tu les as cru

La vie est compliquée
Le bonheur stupide
Ta légèreté une bulle de savon
Le serpent tenace
Ta peine, une prison

© Les écrits d'Antigone - 2010

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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