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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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15 mai 2011

Ed Feingersh

Un photographe qui savait utiliser la lumière disponible, sans éclairage artificiel... attraper la spontanéité d'un mouvement, en autoportrait caché en bas à droite devant un miroir.

Mes_images39

Crédit photo Getty Images.

D'autres photos ... http://soniceditions.com/gallery/monroe

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15 mai 2011

Une blonde à Manhattan, Adrien Gombeaud

une_blonde___manhattan"La Marilyn "qu'on n'a jamais vue" est-elle "la vraie" Marilyn ? Celle que l'on voit d'habitude est-elle une fausse ? Ici intervient Norma Jeane. [...] Marilyn serait une façade, un masque, une création glamour, tandis que Norma Jeane serait la personne réelle. Derrière la blonde Marilyn, l'être de lumière artificielle, se cacherait la brune Norma Jeane, l'être authentique, innocent et souffrant. Marilyn éveille le désir. Norma Jeane la compassion. Le fan rêve d'être le seul à passer au-delà du maquillage de la star pour atteindre l'enfant fragile, connaître Norma Jeane quand les autres ne voient que Marilyn."

En 1955, Marilyn débarque à New York. En conflit avec la Fox, elle cherche à changer son image, elle ne veut plus jouer les blondes écervelées. Elle prend des cours à l'Actor Studios et monte avec un ami une société de production dont elle devient la présidente.
Ed Feingersh, lui, est alors engagé par la revue Redbook pour ce que l'on nomme à l'époque une picture story. Il s'agit de suivre Marilyn pendant une semaine, le reportage devra montrer aux lecteurs une vision inédite de la star, celle d'une personne ordinaire, plus femme d'affaire que sex symbol. Mais Marilyn ne perd rien de son aura et de son érotisme, au contraire. Sous le regard du photographe, son éclat est évident.
Ces photos, longtemps perdues, et retrouvées par hasard dans un hangar sont aujourd'hui célèbres. Ce sont sans doute celles qui imprègnent le plus notre mémoire du mythe de Marilyn.
Adrien Gombeaud revient ici sur cette rencontre entre deux personnalités fragiles et lumineuses. Il élabore, à l'aide de témoignages amicaux, le tableau d'un New York en pleine évolution.

J'ai conservé longtemps dans ma chambre d'adolescente une carte représentant Marilyn adossée au balcon d'un immeuble New Yorkais. Elle y paraissait songeuse, elle était belle, mélancolique, contemplative, un peu échevelée, accessible, une cigarette se consumait à ses doigts. Je ne savais pas qu'Ed Feingersh était l'auteur de cette photographie et j'en ignorais encore plus le contexte. J'aimais le grain de cette photo, sa quiétude, en l'observant je crois que j'arrêtais le temps, être une belle femme semblait tout à coup si simple.

Vous comprendrez donc aisément combien ce récit m'a captivé. Ce n'est qu'un angle différent, un autre projecteur braqué sur Marilyn peut-être, mais il permet de mettre également en lumière le backstage, ce qui se jouait autour, cette foule anonyme dont on ignore tout et qui dépend tant du Star System que bien souvent elle s'y consume les ailes.

bouton3 Edtions du Serpent à Plumes - 19€ - 6 mai 2011

Les photographies d'Ed Feingersh seront exposées du 31 mai au 7 octobre 2011 à la photo-galerie de La Maison des Amériques à Paris.

http://www.uneblondeamanhattan.com/portfolio/

10 mai 2011

Cette main qui a pris la mienne, Maggie O'Farrell

cette_main"Ecoutez. Dans cette histoire, les arbres s'agitent, frémissent, se redressent sous les bourrasques qui soufflent de la mer. A voir leurs branches fébriles, les mouvements impatients de leurs cimes, on a l'impression qu'ils savent que quelque chose va se produire."

Ce sont deux vies de femmes que l'on suit dans ce roman aux multiples voix et souffles d'air. Deux femmes que tout oppose.
Lexie, à la fin des années 50, quitte enfin le Devon pour Londres, elle y deviendra journaliste et la compagne du célèbre critique et marchand d'art, Innes kent.
Dans un Londres plus récent, quarante ans plus tard, Elina vient d'accoucher d'un petit garçon. Cet acte a failli lui coûter la vie. Ted, son mari, la soutient, s'inquiète pour elle, et en même temps semble s'enfoncer lui-même dans des visions angoissantes d'un passé qu'il ne reconnaît pas.

Allez, oubliez très vite la couverture inadaptée de ce roman riche et polyphonique, et le titre mielleux qu'on lui a assigné (pourtant conforme à son titre original anglais ?!)... et entrez dans une intimité de maternité toute fraîche, de féminité combative et de force narrative prenante.
Maggie O'Farrell excelle dans la description des petits détails, c'est son vrai point fort, et nous avançons ici avec elle - et avec délectation - d'objet en objet, de pas en pas, dans un récit puissant qui ne cesse de se heurter aux murs destructeurs des non-dits. J'ai aimé ce qu'elle y mettait de bouleversant, de quelquefois simplement tendre (le souffle de la respiration d'un enfant dans un cou de mère) et par instants de vraiment magique. Mais ce roman n'est pas fait que de détails, il est également fait d'histoires, de destins qui se croisent, de hasards qui n'en sont jamais vraiment. Il évoque avec brio le bouleversement que toute naissance crée dans une famille (redistribution de cartes et de rôles obligent).
Une vraie lecture coup de coeur pour cette auteure qui confirme ainsi tout le bien que j'avais déjà pensé d'elle avec Quand tu es parti !
Me voici contrainte et forcée de noter ses autres titres non lus sur une liste déjà longue comme le bras, damned !

heart Editions Belfond - Avril 2011 - 21.50€

Cathulu a été la tentatrice !!

Sinon, je souhaite un bon anniversaire aujourd'hui à ma petite soeur qui est la maman vaillante de trois garçons plein de vie !!

9 mai 2011

En cours de lecture...

que_nous_devenons"Les femmes que nous devenons une fois que nous avons des enfants [...]

Notre corps se transforme, nous achetons des chaussures plates, nous nous coupons les cheveux. Nous commençons à trimballer dans nos sacs des biscottes grignotées, un petit tracteur, un bout de tissu mâchouillé et adoré, une poupée en plastique. Nous perdons tonus musculaire, sommeil, faculté de raisonnement, perspective. Notre coeur vit hors de notre corps. Les enfants respirent, mangent, rampent et ... regardez ! Ils marchent et se mettent à nous parler. Nous apprenons à avancer centimètre par centimètre, à nous arrêter pour examiner chaque bâton, chaque caillou, chaque boîte de conserve écrasée qui jonche le chemin. Nous nous habituons à ne plus fréquenter les endroits que nous aimions. Nous apprenons peut-être à cuisiner, à repriser, à poser des poches aux genoux des salopettes. Nous nous habituons à vivre avec un amour qui nous submerge, nous étouffe, nous aveugle, nous enchaîne. Nous vivons. Nous considérons notre corps, notre peau distendue, les fils argentés sur nos tempes, nos pieds curieusement plus larges. Nous apprenons à moins nous regarder dans la glace.[...] Nous ne supportons plus les retards des bus, les gens  qui se bagarrent dans les rues, ceux qui fument dans les restaurants, les rapports sexuels passés minuit, l'inconsistance, la paresse, le froid. En croisant des jeunes femmes, nous remarquons leur cigarette, leur maquillage, leur robe moulante, leur sac minuscule, leurs cheveux soyeux, et nous nous détournons, baissons la tête et poussons notre landau en haut de la côte."

Extrait de Cette main qui a pris la mienne de Maggie O'Farrell
Je me régale, indubitablement.

8 mai 2011

Tarentella

Aujourd'hui, je partage avec vous un petit peu de ce qui tourne en boucle dans ma maison depuis Tous les soleils ... merci Aifelle

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7 mai 2011

Les autres gens # 01

lesautresgenst1"Des milliers de fenêtres... Derrière chacune, le petit film d'une vie dont je ne suis que le figurant. Chaque lumière abrite un personnage, persuadé d'être "le héros principal", et pour qui je ne suis qu'une fenêtre sur une façade... anonyme et perdu parmi "les autres gens"."

Un jour, Mathilde est abordée par un inconnu qui lui demande au vol des numéros pour jouer au loto ; il lui promet même de la recontacter si il gagne. Et effectivement, il gagne. Mathilde, étudiante, hérite ainsi d'une fortune inattendue.  
Gravitent autour de la jeune-fille une bande d'amis exubérants, des parents un peu coincés, un frère homosexuel aux idées de droite ... et tout un monde qui boit, fume, fait la fête et se rencontre à l'occasion sur une terrasse de café ou sur un banc de fac.

Thomas Cadène, le créateur et scénariste, a eu l'idée de recréer le genre feuilleton, version BD. Ce premier tome regroupe les premières planches diffusées depuis mars 2010 sur le site [ici]. Le principe ? Un récit qui se poursuit et se réinvente tous les jours, porté par une soixantaine d'auteurs.
Passer d'un style de dessin à un autre pourrait lasser, et bien non, étrangement, c'est d'une fascination sans nom. Chacun conserve son univers, un petit topo en début de chaque épisode permet de repérer les personnages, l'histoire reste fluide et m'a vraiment plu.

Les auteurs sont là - Le premier épisode, signé Bastien Vivès, est disponible gratuitement [en cliquant ici] - Le reste est accessible en version abonnement payant.

Dupuis - Avril 2011 - 14.95€
Et le tome 2 est déjà disponible depuis hier

gen     arton9385_b76c1    imagesCANPOZ05

 

5 mai 2011

Les reliques, Jeanne Benameur

les_reliques"Soulever le couvercle de bois.
Retrouver.
En mémoire le corps.
Dans le souffle toujours vivant de leurs trois poitrines.
Qu'importe les lambeaux, rien ne ternit sous la terre. Qu'importe le lieu où les os de Mira oublient ce que fut le poids de cette femme sur la terre. Ils ont leur trésor. Non, elle ne repose pas là-bas, au milieu des autres de la terre, sagement alignés dans les allées bordées de graviers. Non. Elle est avec eux. Entière. Vive. Dans l'éclat des paillettes dérobées au cirque.
Le temps n'existe pas.
Le mémoire est comme la souffrance. Intacte."

Que reste-t-il donc d'une femme que l'on a aimée ? Presque rien, sauf le souvenir.
Ils sont trois, ils sont issus du cirque, Hésior le magicien, Zeppo le clown, Nalbatar le soigneur de fauves, ils sont vieux et ils ont aimé Mira, tous les trois. Maintenant qu'elle n'est plus là, l'amante, la trapéziste, ils fabriquent de fausses reliques qu'ils enterrent dans la terre, pour perpétrer ce qu'elle a été, pour l'avenir...

J'ai rencontrée Jeanne Benameur, dernièrement lors d'un apéro littéraire... Je n'ai pas parlé de cette rencontre ici car je n'ai pas pris vraiment de notes sur l'instant, et que les phrases que j'ai retenu de ce moment je les ai logées dans un petit coin de ma tête pour ne pas les oublier mais qu'elles en disent peut-être finalement un peu trop sur moi... Jeanne Bennameur est une personne très intéressante à écouter, concernée, une personne d'opinion qui aime les gens, lance - comme ça en l'air - des phrases pansements inattendues sur les liens humains, sur la vie... J'ai adoré l'écouter. Interviewée par Eric Pessan, le temps est passé très vite.
Il a beaucoup été question, bien entendu, de son dernier roman Les insurrections singulières (2011) mais c'est vers celui-ci, Les reliques, tout juste sorti en poche mais publié chez Denoël en 2005 que s'est porté mon choix.
Comme ce que j'ai déjà lu d'elle, ce texte fait la part belle à l'écriture poétique, à la sensualité brute, au lyrisme contenu. La ponctuation arrête souvent les phrases au bord du trop, juste avant. Il ne faut pas y chercher un sens réaliste, vous y perdrez la raison, mais se laisser porter par la musique des mots, à la limite lire tout haut, et oublier l'ordre du temps.
Jeanne Benameur nous a rappelé avoir commencé sa vie éditoriale par un recueil de poèmes, Naissance de l'oubli (1989) et nous a promis quelque chose dans ce sens pour la rentrée, comme un retour aux sources... A suivre, donc !

bouton3 Babel - 6.50 € - Février 2011

Et une illustration trouvée chez Ptitlapin aujourd'hui - Signée Walter Ottokar - complètement dans l'esprit du texte !

walter_ottokar

4 mai 2011

Moi, le loup et les vacances avec pépé

moileloupetlesvacancesavecp_p_... de Delphine Perret.

"Quand on est fatigués d'être assis, qu'on en a marre de compter les voitures et qu'il y a des miettes plein le siège, alors c'est là qu'on arrive."

Un thème d'actualité pour ces vacances de Pâques qui continuent pour ma zone... mais ce n'est pas la raison essentielle de ce choix d'album, il me tendait les bras sur un présentoir de bibliothèque et était sur ma LAL (Liste A Lire) depuis tellement de temps.

Alors ? Et bien, j'ai ri, j'ai ri, j'ai aimé. Et ma grande fille de 9 ans a trouvé la fin très chouette.

Louis est un garçon ordinaire qui n'aime pas faire ses devoirs, a peur des punitions et cache dans son placard le grand méchant loup. Ben oui, quoi, normal. Ce grand méchant loup est végétarien, ou presque. En fait, c'est un végétarien "sauf-boîtes" qui adore aussi les Chocos. Louis aime également beaucoup son pépé. Alors lorsque ce dernier lui propose de partir un peu en voyage tous les deux, Louis veut emmener son compagnon. A trois, c'est mieux. Pour passer inaperçu, le loup accepte de se faire passer pour un chien, mais un loup, au départ, c'est sauvage et tout, alors il est un peu vexé, c'est que tu vois ... c'est quand même le Grand Méchant Loup. Heureusement, tout cela n'entame la bonne humeur de personne, bien au contraire. Pépé est plutôt cool. Et la mer est au bout de la route.

Editions Thierry Magnier - Juin 2010 - 12€

Existe aussi Moi le loup et les Chocos (2005) le précédent opus.

emmalit Album approuvé par de petits lecteurs.

La Soupe en parle - Je l'avais noté chez Clarabel 

3 mai 2011

Orage et Désespoir

orage_et_d_sespoir...de Lucie Durbiano

Orage et Désespoir viennent tout juste d'arriver chez leur père. Ce sont les vacances, enfin. Elles retrouvent avec plaisir Martin et Pierre sur cette côte où règnent encore les légendes les plus folles. Il se dit par exemple que sur L'île aux mortes vivaient autrefois une bien étrange famille. D'ailleurs, Orage a cru voir des sirènes en se baignant tout près et a failli se noyer. C'est alors qu'un beau brun ténébreux et mystérieux l'a sauvé. Sa soeur, Désespoir, est sous le charme du sauveteur inconnu mais lorsque la jeune fille disparaît brutalement ses amis s'inquiètent et se lancent sans tarder à sa recherche...

Voici une BD toute pleine de charme et d'humour, à l'atmosphère gothique assumée. J'en ai aiméOrageetdesespoirPLANCHE les dessins naïfs, cette ambiance bretonne qui ne dit pas son nom, les instants de vacances, l'intrigue troublante... J'aime décidément ce que fait cette nouvelle génération féminine d'auteures dont les crayonnés se ressemblent un peu tous allez peut-être (voir par exemple ce que fait Agnès Maupré), mais qui allient avec un talent tellement sûr verve et audace dans leurs scénarios. Il y a là une fluidité dans les vignettes, un allant, dont je ne suis pas prête de me lasser. J'y trouve vraiment un réel bonheur de lecture.

Editions Gallimard - collection Bayou - Mars 2006

Bel Gazou avait déjà parlé de Trésor, sorti en 2008. Un grand merci à elle pour cette découverte rafraîchissante et encore une fois parfaite !!
Ah oui, j'ai oublié de dire que l'objet livre est magnifique !

D'autres titres semblent disponibles Le Rouge vous va si bien (2008) et Lo (Prix point quai des bulles 2010), je m'empresse de les noter. 

Ici, Martin Page conseille Lucie Durbiano

2 mai 2011

De chair et de sang, Michael Cunningham

de_chair_et_de_sang"Une jolie épouse, des meubles de pin massif, des pommes de terre et des côtelettes de porc qui vous attendent au chaud dans le four. Il voulait être heureux de façon permanente, consistante, heure après heure, pas seulement par petits accès qui s'emparaient de lui à l'improviste, en général quand il se trouvait seul. Il avait travaillé si durement. Il se disait qu'en se comportant comme quelqu'un d'heureux, en s'exprimant comme un homme heureux, il pourrait peut-être retrouver le bonheur. Il pourrait le saisir par ses ailes invisibles et le tenir serré contre sa poitrine."

En ce début des années 50, aux Etats-Unis, Constantin et Mary ont tout à prouver, descendants d'immigrants pauvres, la vie les a unis très jeunes (pour le meilleur espèrent-ils). Et la réussite est effectivement là au détour du chemin, bienvenue après des années de galère. Constantin fait fortune dans l'immobilier.
Mais la violence est très présente aussi. Constantin pique des colères terribles. Et le désir de perfection dans lequel Mary met tout son honneur et toute son énergie pervertit tout, et surtout le lien qui les unit à leurs enfants.
Susan devra s'enfuir pour rompre la relation - à la limite de l'inceste - initiée par son père. Billy se cherchera longtemps avant de se trouver dans un nouveau prénom, une autre vie. Zoé, la petite dernière, adoptée par un travesti de Manhattan, deviendra la mère célibataire d'un enfant noir.
Pour des parents, cherchant à tout prix à maintenir une façade de respectabilité au sein d'une haute société à majorité blanche, la pilule est difficile à avaler et le scandale total. Cependant, le temps qui passe lisse les aspérités de chacun et laisse - contre toutes attentes - entrevoir l'existence d'une famille soudée malgré les divergences...

Ce roman, épais et dense, est à la fois effroyable et magnifique. Effroyable par ce qu'il suppose de violence et de descentes aux enfers personnelles. Magnifique dans l'écriture, et dans cette particularité qu'à l'auteur de faire avancer le temps de scènes en scènes. Elles sont décrites au scalpel, d'une rare perfection. Avec elles, nous allons au creux du Moi et de ses ambivalences constantes.
Michael Cunningham est notamment l'auteur du roman Les heures, dont je n'ai vu que l'adaptation cinématographique, et qui aborde trois destins de femmes dont celui de Virginia Woolf. J'ai retrouvé ici quelques scènes terribles et similaires, comme par exemple celle de la confection du gâteau parfait. On retrouve également la description d'une femme confrontée au silence impersonnel d'une chambre d'hôtel. 
J'ai aimé lire ce roman car sa qualité est indéniable et l'expression de la solitude fort bien décrite. J'ai aimé aussi ce qui anime les personnages, malgré leurs erreurs, et tout ce qui amène en fin d'ouvrage à prôner la tolérance. J'ai moins aimé peut-être l'accumulation de moments qui m'ont parfois semblé un brin sordides, même s'ils servent de manière indéniable la narration. Un roman riche et profond, un presque coup de coeur !

bouton3 Les éditions du Livre de Poche - Avril 2011 - 6.95€

Lu dans le cadre d'un partenariat avec BOB ! Merci aux éditions du Livre de Poche !

Je me note dans un coin les deux autres romans de l'auteur Le livre des jours et La maison du bout du monde

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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