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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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17 mai 2012

Couleurs et bonne humeur

... en ce moment sur la toile, et plus particulièrement chez les bricoleuses et décoratrices du net, toujours aussi généreuses !! Moi j'adore les suivre journellement, c'est mon petit pêché mignon.

Vous trouverez par exemple une affiche-cadeau intitulée "welcome" [à imprimer sur cette page] que  a créé pour le site Mum is geek. Elle est destinée aux chambres d'enfants mais on peut très bien la mettre dans une entrée.
Il y a aussi ces signets "hiboux" (ou plutôt "chouettes") qui m'ont fait de l'oeil chez How About Orange, ils proviennent [de ce site là] et on peut les imprimer via [ce lien].

Tout cela nécessite une bonne imprimante couleur et un peu de papier cartonné... c'est tout !!

A IMPRIMER 002 Bokmerkeugler med kort

Pour un usage personnel et non commercial exclusivement, bien entendu.

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16 mai 2012

Je voulais te dire, Louisa Young

jevoulaistedire"Et mes motivations à moi ? Ah, oui, échapper à la grande honte d'avoir reçu une éducation particulière de la part d'un garçon. Permettre à Mr et Mrs Waveney de refuser à leur fille l'homme qu'elle aime. Prouver que j'étais un homme, alors que ce n'était clairement pas le cas. Bon Dieu, quelles raisons de se vautrer dans le sang et la souffrance ! Et quelle est ma motivation maintenant ? Faire mon possible pour aider les gars à ne pas devenir fous et gagner la guerre..."

Riley a eu la chance de bénéficier très jeune d'une éducation assez éloignée de son milieu d'origine. Un artiste l'a pris sous son aile et en a fait son aide. Mais ce qui l'instruit d'un côté va le détruire d'un autre. Jamais il ne pourra épouser celle dont il est l'ami depuis sa plus tendre enfance, l'autre élève de Sir Alfred, Nadine. C'est alors qu'éclate la première guerre mondiale. Riley s'engage, pensant oublier là-bas ce qui les éloigne. Il y trouvera bien plus, en passant trois ans dans les tranchées de Flandres, et y perdra une partie de son visage. A son retour en Angleterre, voulant épargner Nadine, il fera tout pour la repousser, sans qu'elle puisse connaître la vérité. Elle partira alors vers la France en tant qu'infirmière, en colère et bouleversée, ignorant tout de la gravité des blessures de celui qu'elle aime.

Voici un roman qui m'a largement tenue en haleine. Les personnages sont attachants et l'histoire originale. Je voulais te dire est de ces opus qui savent nous raconter des histoires, sans grandes figures de style. Ce livre ferait certainement un très bon film.
C'est à la fin d'un monde auquel on assiste dans ces pages. Et les désillusions sont grandes, les remises en question nécessaires. La vie est soudain reconnue comme fragile et précieuse, et à vivre plus intensément, en vérité. J'ai aimé les diverses réflexions qui parcourent le livre, elles donnent un sel évident à l'intrigue, renforcant également la matière des protagonistes.
Il est assez rare par ailleurs que soit évoqué de manière romanesque ces gueules cassées de 14-18 dont l'image est toujours si terrible à imaginer. Les chirurgiens plastiques de l'époque accomplissaient leurs premiers pas, des miracles techniques et humains sur lesquels Louisa Young revient longuement et avec justesse.

Une lecture sur la guerre et ses absurdités, qui a par ailleurs la grande force de donner foi en l'amour et en l'humanité. N'hésitez pas à l'ouvrir ! Il s'en est fallu de peu que je le rajoute à mes coups de coeur !

Editions Baker Street - 21.50€ - mai 2012 

14 mai 2012

Les mains libres, Jeanne Benameur

lesmainslibres"Il voulait remettre dans ses mains le livre qu'il ne peut pas lire et qu'il se passe quelque chose.
Et elle avait fait ce que plus personne n'avait fait pour lui depuis sa mère. Elle lui avait lu l'histoire.
Le jardin, ce ne pouvait être qu'à elle qu'il le devait.
Il y a dans le monde des jardiniers invisibles qui cultivent les rêves des autres."

Madame Lure a une vie solitaire dans son petit appartement. Son mari, grand lecteur, est décédé depuis longtemps. Autrefois, il est allé en Afrique. Elle à présent voyage aussi, mais seulement en pensées, via des brochures touristiques qu'elle se procure régulièrement auprès d'une agence de voyages. Un jour, sa vie bascule. Elle rencontre Vargas. Son regard est attiré par les mains du jeune homme alors qu'il vole une tablette de chocolat. Elle le suivra jusqu'au campement de nomades où il séjourne avec sa tante et son grand-père. Le lendemain, elle dépose un livre près de chez eux, sur une pierre. Et c'est le début d'une histoire de livres, de lectures et d'amitié...

Voici un bien joli titre de Jeanne Benameur. Il n'est pas celui qui a ma préférence dans son oeuvre, ma préférence allant sans doute aux Demeurés. Mais on retrouve dans ce roman les thèmes qui sont chers à l'auteure, comme le nomadisme (voir aussi Les reliques), la relation mère/fille (Laver les ombres) et plus largement comment l'apprentissage des mots, du langage, de l'écriture peuvent devenir des vecteurs essentiels de communication et d'union entre des êtres que tout sépare. Au contraire de la méconnaissance qui isole. Les mains libres est un roman qui croit fortement au pouvoir des livres et en cela il est très beau. Je suis peut-être restée un peu insensible à l'histoire, moins touchée cette fois-ci mais Jeanne Benameur sait parler directement à nos émotions, profondes et enfouies, et ouvre l'esprit... toujours, et voilà pourquoi j'aime la lire... souvent.

Editions Folio - 5.95€ - Janvier 2006 - Merci ma bibli !!

Tout Jeanne Benameur sur ce blog - Un coup de coeur pour Clara ! - La lecture aussi enthousiaste de Géraldine ! 

 

13 mai 2012

Au fond je crois que la terre est ronde pour une seule bonne raison.

Après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la maison.


OrelSan - La Terre est Ronde _VIDÉO OFFICIELLE_

En mode bulle... toujours. Bon dimanche ! 

12 mai 2012

Je bulle !

BULLE

.... Pas de lectures à vous proposer pour le moment, mais des bulles dans le jardin et des enfants (et des grands) heureux du retour du soleil !
Bon week-end à tous !

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9 mai 2012

Anne Morrow Lindbergh

annemorrowlindbergh-large"Une île, des rochers sauvages ne vous isolent pas de ceux que vous aimez. C'est dans les régions sauvages de l'esprit et dans les déserts du coeur que l'on se sent perdu, étranger. Quand on est étranger à soi-même, on l'est également à autrui. Si l'on n'est plus capable de se trouver soi-même, on ne peut espérer rejoindre les autres. Que de fois, à la ville, entre amis, j'ai senti qu'un désert s'étendait entre moi et l'autre ! [...] On ne peut communiquer avec ses semblables qu'à la condition d'être soi-même relié à son propre centre vital. Et, pour moi, c'est dans la solitude que je retrouve le mieux cette source intérieure."

Extrait de Solitude face à la mer (édité chez Pocket en 2003 et épuisé depuis... dommage !). Ce texte a été publié pour la première fois en 1955.

Sur une île sur laquelle elle s'est retirée pour quelques temps, Anne Morrow Lindbergh, épouse du célèbre aviateur, goûte à la solitude et s'adonne à la contemplation des coquillages. Mère de cinq enfants, elle a par ailleurs une vie bien remplie.

Malgré ses quelques traits un peu datés, Solitude face à la mer est un très beau texte d'introspection et de méditation. L'écrivain pose un regard sur la femme américaine d'alors et forte des préceptes de Virginia Woolf (Une chambre à soi) lui souhaite du temps pour elle, pour la solitude et pour l'échange, une vie simple pour garder conscience de sa vie, de l'espace pour restituer aux choses leurs valeur et leur beauté.

"Les vagues font écho derrière moi. Patience, foi, ouverture du coeur et de l'esprit, simplicité, solitude, intermittence, voilà ce que la mer enseigne. Mais il y a d'autres plages à explorer, d'autres coquillages à trouver. Ceci n'est qu'un commencement."

8 mai 2012

Stoner, John Williams

stoner"Cet amour de la littérature, de la langue, du verbe, tous ces grands mystères de l'esprit et du coeur qui jaillissaient soudain au détour d'une page, ces combinaisons mystérieuses et toujours surprenantes de lettres et de mots enchâssés là, dans la plus froide et la plus noire des encres, et pourtant si vivants, cette passion dont il s'était toujours défendu comme si elle était illicite et dangereuse, il commença à l'afficher, prudemment d'abord, ensuite avec un peu plus d'audace et enfin... fièrement."

William Stoner est né pauvre, dans une modeste ferme du Missouri, à la fin du XIXème siècle. Il suit alors ses études avec application mais ne doute pas que son destin soit de continuer à aider plus tard ses parents à tirer de cette terre ingrate de maigres fruits. Contre toutes attentes, et suivant ainsi les conseils du conseiller rural du village, ces derniers l'incitent à s'inscrire à l'université afin d'obtenir un diplôme en agronomie. Mais c'est vers la littérature que Stoner se dirigera finalement, et d'amitié en soutiens, se retrouvera finalement professeur dans cette université qui lui semblera très vite être son havre, son refuge, le centre de tout. Car Stoner ne trouvera par ailleurs guère de plaisir dans son mariage avec Edith, une jeune femme éthérée, hystérique et fragile, ni avec sa fille Grace, que sa mère n'aura de cesse de malmener...

Il faut dire avant tout - et puis vite oublier - que ce roman est paru pour la première fois en 1965 puis traduit dernièrement par Anna Gavalda. Car, en premier lieu, il est évident que ce roman est très moderne et, en deuxième lieu, bien éloigné de l'univers habituel de la traductrice, quoique magnifiquement traduit (dans la limite de ce que je suis capable de juger, bien entendu). On pense aussi à l'univers de David Lodge en lisant les premiers chapitres, mais John Williams évite heureusement toute caricature alors on fait fie de toutes références et on apprécie.
J'ai beaucoup aimé ce roman, suivre William Stoner de son enfance à sa mort. Voici un personnage très en retrait, anti-héros par excellence, qui observe le monde avec recul, les deux guerres qui ont embrasé le siècle dernier, et se plonge avec fougue et enthousiasme dans la littérature et l'enseignement. Il connaîtra aussi quelques désillusions, rancoeurs et outrages, mais également l'amour avec un grand A. Un personnage complet qui m'a rappelé quelques vieux professeurs rencontrés autrefois à la Fac.
Une lecture en forme de bain de jouvence donc, mais aussi un hymne à la littérature qui ne m'a pas laissée indifférente, un coup de coeur ! (et oui encore !)

 heart  Editions Le Dilettante - 25€ - 27 Août 2011 - Merci ma Bibli !!!

D'autres lectures aussi enthousiastes... Laure et Théoma (même extrait cité d'ailleurs)
Je l'avais noté en tout premier chez Cuné !!

7 mai 2012

Etre juste un numéro, un tag, un clou...

brétignolles 005-1

... et un jour espérer prendre le large. ;)


Sinon, blague à part, je suis en ce moment en plein dans Stoner de John Williams - traduit par Anna Gavalda - et pour l'instant j'aime bien.
Je crois que je suis dans une phase de gloutonnerie côté lectures, c'est grave ?

6 mai 2012

La Liste de mes envies, Grégoire Delacourt

lalistedemesenvies"C'est le besoin d'un tapis de bain antidérapant qui nous maintient en vie. Ou d'un couscoussier. D'un économe. Alors on étale ses achats. On programme les lieux où l'on va se rendre. On compare parfois. Un fer Calor contre un Rowenta. On remplit les armoires lentement, les tiroirs un à un. On passe une vie à remplir une maison ; et quand elle est pleine, on casse les choses pour pouvoir les remplacer, pour avoir quelque chose à faire le lendemain. On va même jusqu'à casser son couple pour se projeter dans une autre histoire, un autre futur, une autre maison.
Une autre vie à remplir."

Jocelyne Guerbette est mercière à Arras. Elle aime son mari Jo, malgré les périodes de doutes et de douleurs traversées ensemble, ses deux enfants à présent grands, elle aime sa vie. Un jour, poussée par deux de ses amies, elle joue au Loto et gagne. Se pose alors la question essentielle - quand tout à coup on peut tout s'offrir - que souhaite-t-elle vraiment pour elle, et pour ceux qu'elle aime ? Jocelyne établit la liste de ses envies, ne dépose pas son chèque à la banque, attend, et trouve des réponses...

Et bien, mais que voici un merveilleux livre ! Il aurait été dommage que je passe à côté.
J'ai lu ici et là qu'on lui reprochait beaucoup trop de douce naïveté en début de roman, à ce titre, mais cela ne m'a pas gêné personnellement. J'ai aimé le personnage de Jocelyne Guerbette, ses réflexions, son intelligence humaine, la luminosité particulièrement forte de ce livre dans son ensemble. Rien ne m'a déçu ou gêné.
Bien entendu, nous qui connaissons l'envers du décor, le succès de son blog de couture semble bien extraordinaire. Bien entendu, il s'agit ici d'une fable et le réalisme n'est pas vraiment le propos. Mais quel talent a cet auteur de connaître si bien le coeur des femmes, et combien sont-elles encore aujourd'hui à taire en elles sous des dehors communs, une âme riche et avide de vie ?
Une lecture coup de coeur pour moi !

heart Editions JCLattès - 16€ - 1er février 2012

D'autres lectures, plus mitigées que la mienne... Gambadou et Aifelle
La Pyrénéenne, Bauchette, Leiloona, Cathulu et Clara ont aimé !! 

5 mai 2012

"Il n'y a que dans les livres...

pour tout direque l'on peut changer de vie. Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver au bout du monde."

Extrait de La Liste de mes envies de Grégoire Delacourt, à son tour en cours de lecture...

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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