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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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30 juin 2013

Demain j'arrête, Gilles Legardinier

demainjarrete"Portez-vous bien. Aimez. Risquez. Ne renoncez jamais. Affectueusement.
Julie
PS : Ne laissez pas les chats vous convaincre que les bonnets péruviens vous vont bien."

Je commence avec ce titre une petite collection sur ce blog (très courte) avec animaux en couverture... ;)

Julie travaille dans une banque mais n'a pas la vocation - si vocation elle est sensée avoir. Vendre à tout prix aux clients des produits onéreux, quitte à les arnaquer un peu, n'est vraiment pas sa tasse de thé. Elle a pris ce job à cause de son ancien petit ami, mais comme celui-ci n'est plus dans les parages la question du "qu'est ce que je fais là" se fait donc de plus en plus pressante. De plus, dans son immeuble, son nouveau voisin, au nom rigolo de Ricardo Patatras l'intrigue beaucoup. Il semble impossible de le croiser, dans les premiers temps, comme si l'homme n'existait pas. Et puis, les rencontres s'enchaînent, l'attachement est là, douloureux puisque visiblement pas complètement partagé.
Julie est prête à toutes les extravagances pour plaire à Ric et leur donner une chance...

Je vous avais prévenu dans un post précédent que Demain j'arrête était un petit livre léger, mais il se déguste en fait bien agréablement. Je n'ai pas boudé mon plaisir du tout, assez étonnée de me trouver avec Julie dans les premières pages quelques points communs, une certaine propension à se faire des films de tout et de rien par exemple. Heureusement pour moi et pour l'histoire, elle est un personnage bien plus déluré. L'amour et l'amitié sont mis au centre de ce récit qui fonctionne comme un mille-feuille, une couche de doutes, une couche d'enthousiasme, etc...
L'écriture est fluide et fraîche. Les rebondissements en cascade font de ce roman un véritable page turner. Vous aurez certainement d'un bout à l'autre le sourire aux lèvres et peut-être en toute fin une petite larme à l'oeil. Que demander d'autre parfois à un livre ?
Une lecture spéciale valise !

Editions Pocket - 7.60 € - Avril 2013

Sylire a trouvé qu'il n'était pas pour elle - Pour l'irrégulière c'est une petite sucrerie au coeur de l'été - Et il me semble que je l'avais vu et noté chez Ptitlapin, mais où est son billet ?

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29 juin 2013

Magali Thuillier

fauteuilbleu

têtue tu es tu tends sans jamais t'entêter attendre
après la pluie et puis laisser le nouveau naître
sans savoir quoi des possibles quoi des peut-être
pourquoi je pourquoi ainsi pour demain à
nouveau être

 

Extrait de Des rêves au fond des fleurs, Le Farfadet bleu, l'idée bleue, 2006 [pioché ici]

27 juin 2013

Mi amor

Je vais sans doute vous lasser... mais là moi je ne me lasse pas, surtout depuis que j'ai craqué et qu'elle tourne en boucle -enfin - dans ma voiture. Depuis, les bouchons... j'm'en fous.

Côté lectures, j'ai ouvert Demain j'arrête de Gilles Legardinier, c'est du léger, mais attention du léger alerte et vif, plutôt intelligent, qui donne le sourire... et oui on peut le dire, c'est pas mal !

25 juin 2013

L'armoire des robes oubliées, Riikka Pulkkinen

 

"L'amour commence avec préméditation. Nous sommes imprudents ; nous ne faisons pas attention aux signes que nous aurions pu voir des semaines et des mois avant que ne se produise quoi que ce soit."

larmoiredesrobesoubliees"Tout commence par le fait que l'homme a franchi la porte pour sortir. Tout commence par le fait que l'enfant a demandé si nous nous reverrions et que je lui ai répondu que nous nous verrions le lendemain, même si je savais que c'était un mensonge. Tout commence par le fait que je suis restée couchée dans l'entrée pendant onze jours."

Enfant et petits enfants entourent Elsa, cette grand-mère qui vient d'apprendre qu'elle est atteinte d'un cancer qui lui laisse à peine le temps de profiter encore un peu de sa maison, de son mari et des bonheurs de la vie. Mais Anna, une de ses petites filles, va découvrir en tirant une vieille robe de l'oubli d'une armoire que le mariage heureux de ses grands-parents cachaient une autre histoire, et derrière cette histoire l'ombre d'une jeune fille, Eeva. Cette dernière avait été engagée pour garder la jeune Eleonoora tandis que sa mère, psychologue, voyageait pour son travail et que son père, peintre reconnu et moderne, oeuvrait dans son atelier...

L'armoire des robes oubliées nous raconte l'histoire d'un adultère qui pourrait nous sembler banal mais il n'en est rien. Aucune banalité dans ce texte, seulement une extrême douceur et beaucoup de grâce. La cruauté qui s'écoule par ailleurs des pages tient au fait que les enfants sont au centre des tensions et des peines, les victimes inconscientes des jeux des plus grands.
Riikka Pulkkinen n'oublie pas par ailleurs de nous brosser aussi l'histoire avec un grand H, les évènements de 68 notamment via Helsinki, et de nous décrire avec intelligence et finesse toute la palette des émotions des sentiments qui s'éveillent dans le coeur d'une jeune fille.
J'ai été très touchée par ce livre, et plus particulièrement par le personnage d'Eeva d'une sincérité et d'une innocence si dangereuse. Il me restera en mémoire certainement très longtemps.

Editions du Livre de Poche - 7.60€ - 5 juin 2013

Stephie a pris beaucoup de plaisir à cette lecture - Clara a été complètement sous le charme -  Et c'est le billet de Jack qui m'avait tenté !

23 juin 2013

Libéré de soi, Jean-Louis Monestès

liberedesoiLes éditions Armand Colin ont lancé le 22 mai une nouvelle collection intitulée « Expériences de soi ». Une collection de développement personnel dont la spécificité est de s’appuyer sur des expériences scientifiques. Elle propose des clés, des balises pour aider chacun à faire ses propres choix sur sa façon d’être et d’agir au quotidien : la beauté, l’authenticité, la perfection, la conception de soi… À contre-courant de la course à la performance dans tous les domaines. Le slogan de la collection: «moins mais mieux».
Intriguée par l'accroche, et suite à la proposition de l'éditeur que je remercie, j'ai décidé d'essayer un des quatre premiers titres sortis, Libéré de soi. Je lis très peu ce genre de littérature mais les quelques ouvrages que j'ai pu ouvrir dans ma vie, et dont j'ai parfois parlé ici, ont toujours marqué de leur petite pierre bénéfique mon parcours... (Vous trouverez par exemple en cliquant sur les titres mes billets sur Pardonner, tyrannie ou libération, ou bien Mes petites machines à vivre de Maryse Vaillant).
Et puis, n'avez-vous jamais eu envie vous de mettre votre soi de côté pour quelques jours ? Moi si.

De prime abord, il ne faut pas se fier à la légèreté du dessin de couverture car le sérieux est de mise dans les pages de cet ouvrage qui étudie avec minutie toutes nos manières modernes d'être avec notre "moi". Il apparaît que nous consacrons une énergie folle à préserver et à donner une image de nous qui corresponde au mieux à ce que nous jugeons être notre "identité", quitte à nous plonger aussi dans la détresse. Et s'il n'y avait pas de vrai "moi" à découvrir ? Et si nous étions bien plus que ce que nous disons de nous-même ? Et si notre "moi" était en constant changement, construit au quotidien, bien plus vivant dans l'action que dans l'introspection ?

Je ne sais pas ce qu'il me restera véritablement de cette lecture. Je sais seulement que je l'ai dévorée et que j'ai corné de nombreuses pages pour éventuellement en relire des passages plus tard... Hum, cela me semble bon signe, non ?

"Ce moi que le langage nous fait prendre pour notre essence peut-être regardé avec distance. Avec bienveillance même, puisqu'il est aussi une partie de nous. S'il renferme un morceau de vérité sur qui nous sommes, prenons en acte. Il serait vain de vouloir se dégager totalement de cette définition de soi de toute façon. Et dangereux de se battre contre elle. Elle fait corps avec notre expérience. Absorbons-en la moelle. Mais rappelons nous aussi que cette vérité est parcellaire, et que ce que nous pouvons dire ou penser à propos à propos de nous ne racontera jamais toute l'histoire. Le moi est une histoire à vivre, pas une histoire à raconter. Alors parfois, regardons ce moi s'éloigner. Il peut même totalement disparaître, pourquoi pas ? C'est alors qu'il se révèle. Quand le tireur devient sa flèche."

Editions Armand Colin - 15€ - 22 mai 2013

[Les autres titres de la collection]

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22 juin 2013

Envie de...

peinture 002

Voici la première phrase sticker collée sur un des murs blancs de mon nouveau salon, près de la bibliothèque. Elle est discrète et isolée mais j'ai comme une envie folle d'en mettre partout. Pour l'instant, je me retiens.

Sinon, j'ai lâché hier soir le 22/11/1963 de Stephen King à la page 133. Je l'avais noté suite à des billets enthousiastes. Le principe du voyage dans le temps étant établi, je m'ennuie terriblement et l'intrigue ne m'accroche pas suffisamment, tant pis je passe à autre chose.
J'ai ouvert depuis L'armoire des robes oubliées de Riikka Pulkkinen, qui vient tout juste de sortir en poche et qui promet du bien mieux... à suivre donc. ;)

(Pour information, le 36ème prix relay des voyageurs a été remporté par Crime d'honneur d'Elif Shafak qui était pour moi un abandon de lecture ! [mon billet ici] Je suis donc bien dubitative sur ce résultat. Merci en tous les cas aux organisateurs pour le partage et toutes ces opportunités de lecture !)

Bon week-end !

21 juin 2013

Valérie Rouzeau

 

bottes


Si j'avais les jours à compter je marquerais soir après
soir mes petites croix de récompense
Je tiendrais des mois des saisons mon calendrier de
forçat mon agenda de pénélope
Ca me ferait ni chaud ni froid juillet janvier en
solitaire je traverserais les années
Si grand d'amour était en vue ou à revenir quel beau jour
je l'appellerais mon cher Ulysse et puis je choisirais
la danse plutôt que la tapisserie
Je bouserais les mauvais génies en faisant jazzer mon
seul coeur
Je mettrais le chagrin en boîte avec un jeu de mots facile
Je trangerais l'éternité pour en découdre avec les nuits
tchatchatchatcherais jusqu'au matin dans une autre
histoire aussi vrai si j'avais de quoi de l'espoir

Extrait de Va où, Le Temps qu’il fait, 2002 [pioché ici]

18 juin 2013

Les Espaces et Les Sentiments

17 juin 2013

Poussez-vous, les moches ! ~ Mr Tan et Miss Prickly (collection Mortelle Adèle)

poussezvouslesmoches"Je sais pas vous, mais moi, j'en ai marre de me laisser faire ! Cette fois, Jade et ses copines ont de quoi avoir peur : j'ai réuni tous les enfants laissés pour compte de l'école pour former le club des bizarres, et on est bien décidés à leur mener la vie dure !"

Adèle a réuni les trop petits, les trop gros ou les trop intellos pour former le club des bizarres. L'objectif est de mettre des bâtons dans les roues au groupe de pestes qui sévit dans son école, Jade et Miranda. Elles passent leur temps à se prendre pour des top-modèles.

Vous êtes quelques unes à avoir déjà testé les numéros précédents de Mortelle Adèle. Cet opus là est le cinquième de la série. Grande fille (presque 12 ans) était enthousiaste à l'idée de faire enfin connaissance avec cette chipie aux cheveux rouges, et puis le titre évocateur nous avait fait sourire, à la proposition de Tourbillon nous avons donc dit oui.

Et bien, il s'avère que le contenu est encore plus drôle que ce que nous imaginions. Des planches courtes. Des gags percutants. Tout tombe juste et est assez fin. Grande fille a adoré et a validé cette lecture de son "trop bien" habituel.

Pourtant, cette petite-fille fait enrager ses parents, veut se débarrasser de son adorable chaton Ajax, maltraite son hamster Fizz et prend son amoureux transi Geoffroy pour une andouille.

C'est un fait à présent, Mortelle Adèle, on aime !

Editions Tourbillon - 8.95€ - 6 juin 2013

16 juin 2013

La Singulière tristesse du gâteau au citron, Aimée Bender

lasingulieretristesse"Voir arriver quelqu'un que l'on aime, les jours où tout va mal, est l'un des grands baromètres de la gratitude."

Rose fête ses neuf ans et elle s'apprête à croquer avec enthousiasme dans son gâteau préféré, au citron, préparé par sa mère pour l'occasion. Sa première bouchée a un goût atroce, étonnant et complètement bouleversant, celui du désespoir. Peu à peu, la petite fille va découvrir qu'elle possède un don surprenant et désagréable, celui de connaître les émotions de ceux qui cuisinent ce qu'elle mange, ainsi que les lieux où ces aliments ont été conçus et préparés.
Elle va tenter de fuir ce pouvoir, ou même d'en parler, notamment au meilleur ami de son frère, Georges, qui l'écoute avec patience et tendresse. Cependant, Rose s'apercevra vite qu'il faudra non seulement vivre avec ce don embarrassant, le dissimuler, mais aussi veiller sur son frère qui semble atteint lui d'un mal bien plus puissant.

Comme je vous le disais dans un billet précédent, j'ai été prise à la gorge par les premières pages de ce roman tant l'émotion de cette première bouchée avalée par une petite fille est surprenante et chargée d'affects. L'effet s'est un peu dissipé au cours de ma lecture, avec une impression constante de tourner autour du pot. L'attention du lecteur est en effet dirigée assez rapidement vers le frère de Rose, Joseph, qui semble vivre lui quelque chose de bien plus difficile et de douloureux, mais aucune hypothèse n'étant avancée clairement l'intérêt s'émousse rapidement. Heureusement, le dernier tiers du récit reprend du rythme et de l'énergie et je suis ressortie assez satisfaite de ma lecture, m'interrogeant encore une fois sur ce que l'on sait, ce que l'on voit et ce qui est caché.
Un roman déstabilisant où l'imagination et le fantastique ont la part belle et sensible.

Editions de l'Olivier - 22.50€ - Février 2013

Cathulu a mis ce roman sur son étagère des indispensables - Pour Clara c'est un roman d'une beauté singulière qui l'a touchée et fait vibrer !

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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