Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

Ce blog a dorénavant une page Facebook...
https://www.facebook.com
/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

Newsletter
90 abonnés
31 août 2013

La rentrée n'aura pas notre peau

C'est Leiloona qui l'a dit... et j'ai bien envie d'y croire moi aussi, comme elle, en musique.

Car pour me donner la pêche, pour penser à autre chose, je compte sur les livres bien sûr, mais aussi sur des filles comme le groupe Brigitte. C'est le CD qui tourne aujourd'hui dans ma petite voiture, même si il n'est pas récent. Les enfants aiment bien celle sur le chewing-gum [clic] parce qu'elle est pleine de gros mots. Quelle éducation je leur donne, pfff... ;) Heureusement, ils ne comprennent pas toutes les paroles.
Moi j'aime bien l'album, en son entier, le caractère qui s'en dégage, je l'écoute régulièrement. Et ce clip avec ses faux airs de Thelma et Louise.
Parce que... oh là là, après avoir dansé tout l'été comme une cigale... bien envie de prendre aussi tout à coup une décapotable. Qui me suit ?  

 radio des blogueurs Le reste de la sélection chez Leiloona [clic]

Publicité
30 août 2013

Meilleurs voeux de Mostar ~ Frano Petrusa (BD)

mostar"Vingt ans sont passés en un clin d'oeil... Les toits et les ponts sont toujours là mais ce sont mes amis qui me manquent..."

Frano Petrusa raconte dans cet album sa propre histoire, son retour dans la ville de son adolescence, à Mostar, vingt ans après son départ précipité. Il constate que rien n'a changé, tout est plus ou moins réparé, cicatrisé. Seules les ruines de son vieux lycée technique permettent de se souvenir qu'il y a bien eu une guerre dans ces lieux de toute beauté...

Lorsque l'on recherche sur le net des images associées au nom de Mostar, c'est sur son magnifique pont emblématique que l'on tombe, détruit pendant la guerre de Bosnie, puis reconstruit, et d'où de jeunes intrépides s'élancent de nouveau pour plonger, devant les yeux éblouis des touristes.

Mostar-11


Frano le croate s'était fait des amis à Mostar, un serbe et une bosniaque mais il y a toujours comme il le dit... des imbéciles fanatiques "pour t'expliquer, pour te rappeler, à quel point nous sommes différents."

Je lis beaucoup de BD, j'en emprunte régulièrement en bibli, mais assez peu emportent mon adhésion. Je ne parle ici que de mes heureuses découvertes. Meilleurs voeux de Mostar en est une. Les dessins sont réussis, les cases s'enchainent de manière dynamique, et à la fin de notre lecture, on a le sentiment d'avoir compris et appris. Que demander de plus ?

Editions Dargaud - 14.99€ - Septembre 2012

29 août 2013

Le sommeil des poissons, Véronique Ovaldé

lesommeildespoissons"En temps normal, les madous-madous font partie de celles qui résistent le mieux à la maladie grise. Elles ont des trucs pour cela. Elles mettent plus de canelle et de gingembre dans leurs galettes et elles y ajoutent de petits graines dont elles seules ont la garde. Elles n'attendent rien des hommes, et se suffisent à elles-mêmes. Ce qui déjà leur épargne pas mal de tracas, mes belles. Elles font des bébés pendant la saison gaie et ont la main sûre et caressante. Elles sont évidemment de conseil savant-éclairé ; elles comprennent les crues, les mathématiques, les hommes et les fièvres."

A chaque belle saison, les hommes reviennent dans cet étrange village, tout en haut du mont Tonnerre, seulement peuplé de femmes. Elles, elles attendent leur venue sans impatience, en profitent pour mettre en route quelques bébés et les renvoient au loin dès que la mauvaise saison revient. L'une d'entre elles vit pourtant à l'écart, la Mano, plus loin dans sa triste maison. Elle est marquée pour toujours d'une tache au visage, et les hommes l'intéressent peu. Elle lutte seulement contre la maladie grise qui souvent cherche à la prendre, alors que les madous d'en bas se serrent les unes contre les autres, et s'entourent de couleurs et de parfums pour ne pas sombrer.
Lorsque Jo, le géant, apparaît, la revêche devient tout à coup tout sucre et tout miel pour ce grand gaillard, une ensorceleuse, et se prend à rêver de maternité...

Attention ! Ce premier roman de Véronique Ovaldé, que Points a eu la bonne idée de rééditer en poche, regorge de fantaisie lyrique. Comme un chant suave, ou un conte, il nous emmène loin de la réalité, dans un monde inventé, surnaturel où règne l'humidité, la gouaille des mots et l'envoutement. Voilà, il faut savoir en tant que lecteur où on met les pieds. Si tel est le cas, il suffit ensuite de se laisser porter par ces premiers pas d'une auteure à l'univers riche et à l'écriture toujours identifiable...
Une lecture hors du temps.

Editions Points - 5.90€ - 29 août 2013

28 août 2013

Une sortie en format poche ! Nos vies romancées ~Arnaud Cathrine

Alors que la présence en librairie du dernier roman d'Arnaud Cathrine, Je ne retrouve personne, est annoncée pour le 29 août (mais je vous en parlerai plus tard), sort simultanément en format poche ma lecture de 2012... Nos Vies romancées. Je vous recommande donc chaudement aussi ce titre qui explore avec intelligence la bibliothèque de l'auteur...

nosviesromanceespoche

Un extrait de mon billet d'alors...

"De sa découverte de Carson McCullers à sa tendresse pour la femme qu'était Jean Rhys, en passant par le personnage de Françoise Sagan ou Les fragments d'un discours amoureux de Barthes, c'est avec sensibilité et intelligence qu'Arnaud Cathrine nous présente ici ses choix littéraires. Il y mêle désir de liberté, retour sur lui-même, féminisme et exigence littéraire. Et le tout est véritablement passionnant.
Loin de me donner envie pour autant de découvrir ses auteurs fétiches, il m'a surtout incité à continuer de le lire lui, tant j'ai aimé à cette occasion retrouver son écriture. Je connaissais déjà La disparition de Richard Taylor ou Les vies de Luka, me reste encore bien d'autres titres à piocher dans sa production..."

Mon billet dans son intégralité par ici [clic].

"De l'enfant que j'étais, on a pu dire qu'il était "compliqué". Je pense plutôt qu'il est très "compliqué" de devenir soi-même quand la sacro-sainte norme nous souhaiterait tous identiques ; ça, je l'ai su très tôt. Le métier de vivre, ce n'est sans doute pas autre chose que ça : accepter sa liberté et, si tant est qu'elle ne nuise à personne, l'imposer sauvagement, obstinément, en serrant les dents tout d'abord, puis un grand sourire aux lèvres in fine. Cela prend sans doute toute une vie."

Editions du Livre de Poche - 6.10€ - 21 Août 2013

26 août 2013

Etre ailleurs à deux pas (ou presque) de chez soi...

 

 

photos vacances 2013 211b

photos vacances 2013 205

 

 

photos vacances 2013 198

photos vacances 2013 195

Publicité
25 août 2013

Une sortie en format poche ! Des vies d'oiseaux ~ Véronique Ovaldé

Alors que la présence en librairie du dernier roman de Véronique Ovaldé, La Grâce des brigands, a été annoncée pour le 21 août (mais je vous en parlerai certainement bien plus tard), sort simultanément en format poche ma lecture de 2012... Des vies d'oiseaux. Je vous recommande donc chaudement aussi ce titre lumineux... 

desviesdoiseauxpoche

Un extrait de mon billet d'alors...

"Voici un joli roman de Véronique Ovaldé. Les premières lignes de cette lecture m'ont plutôt étonnées, me donnant le sentiment d'être entrée de plein fouet dans une intrigue policière. Et puis non. Parce que Véronique Ovaldé ne peut se contenter de poursuivre les principes d'un genre, nous voici ensuite propulsés dans le quotidien d'une desperate housewife qui se morfond depuis que sa fille adolescente a quitté le nid. Pour enfin se laisser bercer par une fable qui donne à l'amour un A majuscule, aventureux et imprudent."

Mon billet dans son intégralité par ici [clic].

"Le bonheur privé ordonnait et conférait du sens à sa vie, Paloma était son seul système de repères et sa balise, elle se rendait compte du danger de cette unique lorgnette, et elle en ressentait une étrange douleur amoureuse (une sorte de chagrin qui opresse la poitrine, mais un chagrin délicieux parce que exclusif, un chagrin qui vous dit combien vous êtes vivante et combien ce que vous aimez vous est précieux) [...]."

Editions J'ai Lu - 7.60 € - 21 Août 2013

 Le billet de Cathulu sur La grâce des brigands

24 août 2013

Avoir un corps ~ Brigitte Giraud ... Rentrée littéraire 2013

AVOIRUNCORPS"Je m'habitue à l'idée d'être là, d'avoir une place, même si ma place a changé. J'accepte d'avoir à nouveau une présence, une épaisseur, un corps qui n'est pas fait que de lignes brisées, qui évite les pierres sur le chemin, qui transpire en haut du col. [...] Je sens comme cohabitent le petit animal en short de l'enfance qui escalade le toboggan, la gymnaste marchant sur la poutre, l'adolescente qui danse sur Imagine, l'amoureuse qui monte derrière la moto, la libraire en équilibre sur un escabeau, la mère qui maintient Yoto contre sa hanche. Je marche sur le sentier et cette sensation devient concrète, je suis faite de toutes ces pièces, comme si mon corps était une maison où vivent ensemble le vif de l'existence, fait de désirs, de force et de pulsations, mais aussi l'absence. Tous ces corps de fille évoluent sous le même toit et tissent une mémoire serrée. Je suis ici mais aussi là."

Par le prisme de l'évolution d'un corps, Brigitte Giraud nous emmène dans Avoir un corps à la découverte d'une petite fille qui devient grande, puis mère. Et c'est toute l'aventure de la vie qui nous est contée ici, quotidienne, faite d'expériences, de blessures, de douceurs, de pudeur et d'impudeurs. La conscience de soi passe sans transition de l'illusion de la maîtrise du corps, frôlant l'annorexie, à cette infinie confiance/ inconscience qui mène chaque femme à la maternité.

Cette petite fille que Brigitte Giraud regarde grandir, et dont elle s'approprie les rêves et les désirs par le "je" est un peu nous, un peu elle sans doute, et est très ancrée dans une époque. Et c'est là que l'auteure excelle, quand elle raconte l'enfance, la naissance du frère, les jeux, les premiers émois, l'envie d'enfanter contre lequel on lutte d'abord puis se soumet. J'ai aimé que règne dans son roman une réflexion sous-jacente sur le libre arbitre, et qu'elle souligne combien la féminité est une valeur sociale avec ses codes. Etre un corps d'enfant, se transformer, puis être une femme, être une mère, et tout cela sans jamais perdre la conscience de soi, de sa peau, sans se perdre, s'oublier, oublier de se regarder, de se voir... tout cela est parfois si difficile, fragile, sur le fil.
En tournant les pages de ce livre, j'ai pensé constamment à cette autre auteure qui écrit tellement bien aussi sur ce sujet, Emmanuelle Pagano. Malgré la comparaison, Avoir un corps est une lecture coup de coeur en cette rentrée littéraire, il serait étonnant qu'il en soit autrement.

Editions Stock - 18.50€ - 21 Août 2013

challengerentree2013La lecture de Clara

 

Challenge 1% rentrée littéraire : 1/6

(clic sur le logo pour plus de détails)

Les coups de coeur des blogueuses

  

23 août 2013

Indian Palace

 
En ce moment, entre deux lectures, je regarde des films. L'été permet cela aussi. 
Je vous parle d'Indian Palace aujourd'hui car il serait dommage de garder pour moi la découverte d'un film "qui fait du bien". En effet, assistés du très bon casting regroupé pour l'occasion, nous nous surprenons en tant que spectateurs à rêver d'être comme les invités du Marigold Hôtel, jamais découragés par l'âge et les retournements de la vie... 
Ce film permet l'évasion propice aux vacances. L'écran éclate soudain de couleurs et de bruit. Alors oui peut-être cette Inde-là, présentée comme idyllique, est-elle sans doute un peu éloignée de la réalité mais tant pis. A voir pour se donner la pêche ! (Le DVD est sorti en 2012).
 
Sinon, côté rentrée littéraire, j'ai enfin craqué pour le Brigitte Giraud. J'en freine volontairement la lecture... Hier, dans la librairie dans laquelle je me suis égarée, trônaient côte à côte tous les livres intéressants dont la blogosphère a déjà parlé depuis quelques jours... un délicieux supplice, mais j'ai résisté, car j'attends encore personnellement une ou deux sorties.
 
22 août 2013

Un bonheur insoupçonnable, Gila Lustiger

unbonheurinsoupconnable... Illustrations réalisées par Emma Tissier.

"Les enfants comptèrent sur leurs doigts toutes les âneries des adultes, en commençant par le pouce. Mais, comme il leur arrivait de compter deux fois la même ou d'en oublier une autre, ils prirent une feuille de papier et un crayon et dressèrent une liste par ordre de gravité. Ils obtinrent ainsi 377 âneries comme "perdre de vue ses amis" ou "regarder de haut les plus faibles", 48 demi-âneries comme "ne jamais avoir de temps pour jouer", 24 quarts d'âneries comme "forcer les enfants à manger du brocoli" et une ânerie suprême : la guerre."

Monsieur Grinberg est un homme sérieux qui n'a comme seules faiblesses que de gâter de façon exagérée son chien Holstein et de ne pas trop prêter attention à son entourage... Il ne voit pas par exemple que Mirabella, sa femme de ménage, est depuis longtemps amoureuse de lui, ni que les enfants du quartier l'observent, surtout Mathilde qui n'a pas sa langue dans sa poche. Mais Monsieur Grinbert n'est pas que cet homme grognon que tout le monde connaît, il a été lui aussi un petit garçon qu'un gros chagrin a autrefois fait souffrir. A l'époque, un ami lui avait transmis un remède magique, le "livre des questions".
Ce remède pourrait servir encore aujourd'hui, il s'en rend compte soudain - il serait temps de l'exhumer enfin -, alors que le petit Paul vient de perdre sa grand-mère adorée et que la jeune Juliette ne cesse d'être maltraitée et moquée en raison de sa grande taille.
Car il s'avère souvent d'un réconfort absolu de se rendre compte que l'on partage avec beaucoup des questions sans réponses.

"Toute la journée, il attendit avec impatience de pouvoir continuer la lecture de ce livre où les enfants, depuis des siècles, inscrivaient leur peines et leurs questions. Et de savoir qu'il ne faisait qu'un avec eux, qu'il connaissait leurs voeux les plus secrets et leurs peurs cachées, qu'il prenait part à leur destin, partageait leurs inquiétudes et leurs joies... que tous ces enfants étaient comme lui tantôt courageux, tantôt abattus, qu'ils étaient heureux ou angoissés, justes ou détestables... de savoir que chacun d'eux, chacun de ces enfants soutenait celui qui était dans la peine - car oui, il sentait qu'ils étaient solidaires les uns des autres depuis des siècles -, tout cela éveillait en lui un sentiment de joie insoupçonné. Je ne suis pas  seul, exultait-il, j'ai des amis, par centaines, par milliers, et ce depuis des siècles et pour encore des centaines d'années."

Ce roman (pour adolescents ?) gisait dans ma PAL ("Pile A Lire" pour les nouveaux venus) depuis bien trop longtemps. Et il s'agit d'une jolie découverte et d'un tendre coup de coeur de lecture !! Je suis donc heureuse de l'avoir enfin ouvert. Il parle à l'adulte que je suis, à l'enfant que j'étais, et à ce regard forcément subjectif que je porte sur mes propres enfants (malgré leur joie active ils me taisent certainement leurs peines parfois).
Ce petit conte philosophique qui est à lui seul un réel bonheur est à déguster sans a-priori.
Pour information, il est sorti en Février 2013 en format poche chez J'ai lu. J'espère que les illustrations d'Emma Tissier y sont incluses (pas sûr) car elles participent grandement à l'attrait du grand format.
Allez zou, voici un petit livre à mettre dans les mains de toute la famille !!

Editions Stock - 17.25€ - 2008

Ici Cathulu racontait comment elle avait craqué avec joie pour ce roman - La lecture de l'ours en peluche de Leiloona - Le blog de l'illustratrice

21 août 2013

Un coup de coeur en format poche ! Brigitte Giraud ~ Pas d'inquiétude

Alors que la présence en librairie du dernier roman de Brigitte Giraud, Avoir un corps, est annoncée pour aujourd'hui (mais je vous en parlerai plus tard), sort simultanément en format poche mon coup de coeur de la rentrée littéraire de 2011... Pas d'inquiétude. Je vous recommande donc chaudement aussi cette histoire intimiste qui nous conte le combat quotidien d'une famille confrontée à la maladie de leur fils. L'intrigue tourne son regard avec finesse non pas vers l'aspect médical mais vers les implications familiales d'un tel cataclysme privé. Et Brigitte Giraud y déploie tout le talent de sa belle plume !

pasdinquietudeUn extrait de mon billet d'alors...

"Pas d'inquiétude raconte l'histoire d'une famille ordinaire, qui vient tout juste de prendre possession d'une maison neuve, dans un lotissement tel qu'il en pousse partout aujourd'hui, après avoir vécu pendant des années dans l'exiguité d'un appartement trop petit pour quatre. Le couple a décidé de garder les finitions pour plus tard, pour eux, par soucis d'économie.
Le rêve est donc là, enfin à portée de main, mais c'est la maladie qui s'invite. Medhi, le plus jeune est atteint d'un cancer. Alors, les travaux attendront, il faut s'organiser, prendre des congés. La mère venant tout juste de commencer un nouveau travail où elle doit faire ses preuves, c'est au père qu'incombe de laisser le sien de côté pour faire face à l'urgence. Le présent prend tout à coup toute la place.

Ce roman est d'un charme discret et profond. Brigitte Giraud excelle encore une fois, après son magnifique Une année étrangère, à se mettre à la place d'autrui. Ici, le narrateur est un homme. D'habitude, en de telles circonstances, c'est la douleur d'une mère qui nous est offerte, placée immédiatement au creux du ventre. Un homme, lui, ne sait pas toujours quoi faire de son inquiétude, il n'a pas les codes, il réagit différemment. Alors il tait sa peur, son infini désarroi et offre ce qu'il peut, sa présence, ses initiatives, et parfois ses maladresses. [...]"

Le billet dans son intégralité par ici [clic] - Tout sur Brigitte Giraud sur ce blog [clic] - L'avis de Clara sur "Avoir un corps"

Editions J'ai Lu - 7.60€ - 21 Août 2013

Publicité
1 2 3 > >>
Les lectures d'Antigone ...
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 694 706
Derniers commentaires
Publicité