Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

Ce blog a dorénavant une page Facebook...
https://www.facebook.com
/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

Newsletter
90 abonnés
12 septembre 2014

I Love You like A Love Song Baby

[Complètement fascinée par ce clip depuis quelques jours - Pouvoir danser comme ça] Sinon, pendant ce temps, je lis Le Quatrième mur de Sorj Chalandon. J'étais passée à côté de ce titre en grand format, alors qu'il n'est question à l'intérieur que de l'Antigone d'Anouilh. Comme je n'avais pas été touchée par Mon traître, ceci explique sans doute cette étrange impasse, mais l'auteur a su avec ce sujet titiller enfin ma curiosité en format poche (mon billet bientôt). Par ailleurs, et plus particulièrement du côté de la rentrée littéraire, je suis noyée parmi les livres, et débordée, mais chaque roman trouvera certainement son tour et sa place, je ne m'inquiète pas tellement, seulement pour mon nouveau et étroit bureau sur lequel un building commence à s'échaffauder (gloups). Et puis, je continue avec succès dans mes bonnes résolutions d'avancer à mon rythme, alors tout va bien. Bon week-end !

Publicité
11 septembre 2014

Le Sermon du Tengu sur les arts martiaux

lesermondutengu

"Il est stupide de penser que les choses en ce monde ne trouvent pas leur limite dans la vie et dans la mort, ou qu'il est préférable d'avoir de la chance, plutôt que de la malchance. Le Yin et le Yang, le Chi qui donne la vie ou qui tue, tous participent de la voie du ciel."

Le Sermon du Tengu reprend, via la forme originale du manga, des paraboles écrites par Issai Chozanshi, un ancien samouraï du XVIIIème siècle. Le principe est ici l'enseignement des arts martiaux, et l'état de pensée que ces disciplines impliquent. Toutes ces histoires mettent en scène un monde merveilleux et proche des animaux, dans une frontière symbolique se situant entre un réel à développer et un imaginaire culturel fort, source d'apprentissage et de leçons de vie.

Ce sont les somptueux dessins en noir et blanc de Michiru MORIKAWA que j'ai aimé d'emblée dans ce livre, et puis les petits textes des bulles - qui reprennent ceux de l'oeuvre d'origine - ont trouvé peu à peu leur chemin dans mon esprit. Plus qu'une BD, cet album est un livre philosophique qui tente, par l'image, de donner vie à une philosophie qui prône au plus haut point l'ascétisme.
Les éditions Budo se sont fait une spécialité du genre et ont déjà publié plusieurs titres [clic ici pour plus de détails].

lesermon1  lesermon2  lesermon3

 

Editions Budo - 12.95€ - 21 juillet 2014

10 septembre 2014

En cours de lecture...

LEARN TO LOVE

"Si je te raconte ça, c'est parce que le plus grand péché, c'est d'aimer quelqu'un et de ne pas lui dire. Si on se tait, cette personne ne sait pas, en marchant dans la rue ou en entrant dans une pièce remplie d'inconnus, elle ne sait pas qu'elle est aimée. Tu es aimée, et ça ne pourra jamais t'être retiré. Ce n'est pas grand chose. C'est tout ce que j'ai. Peut-être que ça suffit."

Extrait de La Chute des princes de Robert Goolrick ... un roman bien plus intéressant que je ne le pensais (mon billet bientôt)

8 septembre 2014

L'Anthogrammate, Nicole Giroud

Couv_Antho_Blog

"Jamais je n'ai été aussi vivante que maintenant."

Marguerite vient de prendre sa retraite. Pendant quarante ans, elle a été cette institutrice, qualifiée de sévère,  dans cette petite école de banlieue, qui en a vu passer des destins gâchés et de rares réussites. Dans sa classe, la rigueur était de mise, le français impeccable, et les histoires du samedi matin la seule plage de liberté. Pour son départ, ses collègues ont mis le paquet, anciens élèves invités, fête grandiose, discours larmoyants, lâcher de ballons et gros cadeau cher et encombrant. Pourtant, Marguerite reste cynique et réservée, angoissée aussi par cette nouvelle vie qui l'attend, faite immanquablement d'une solitude sans fin. Marguerite n'a pas d'amis, et encore moins de famille à contacter. Un accident cardiaque l'emmène soudain à l'hôpital. Dans sa chambre, une vieille femme, qui reçoit beaucoup de visites, l'invite à se confier. Ce sera pour Marguerite les premiers pas vers une vie transformée, peu en importe les moyens, - même si elle doit pour cela faire du stop au bord de la route - loin des souvenirs d'une mère belle, rebelle et cruelle, et forte de sa connaissance du langage des fleurs.

Nicole Giroud a su trouver les mots pour éveiller mon intérêt pour son livre au cours de l'été. Un petit clic sur son blog (http://n.giroud.free.fr) vous laissera aisément supposer que son sourire a fait le reste. Allez, j'allais essayer ce roman au titre limite imprononçable, c'était acté, dès que mes lectures de rentrée seraient bien avancées. Il faut tout d'abord que vous sachiez qu'être anthogrammate signifie connaître et surtout comprendre le langage des fleurs, tous les codes subtils et compliqués de la carte du tendre et de l'amour courtois. Ensuite, il faut que vous sachiez que Nicole Giroud sait raconter des histoires, autant que son personnage, et que celle-ci n'est pas banale, parfois incongrue, et surtout infiniment tendre. J'ai aimé cotoyer Marguerite, la suivre avec son gros sac à la recherche d'inconnus avec lesquels discuter et s'offrir quelques moments d'humanité. J'ai aimé la place que les fleurs prennent dans ce roman et en apprendre beaucoup sur le sujet. Un bien agréable moment de lecture et une aventure à réellement tenter.

Vous pouvez vous procurer ce titre en cliquant [ici] - 16.49€ en broché et 4.99€ en version Kindle

7 septembre 2014

La Langue des oiseaux, Claude Hunzinger - Rentrée littéraire 2014

LALANGUEDESOISEAUX

 "J'ai imprimé l'annonce tant elle semblait s'adresser à moi. Chaque samedi soir, il m'en arrivait une nouvelle. Cela en faisait déjà trois. Je me souviens de ma stupeur : il y avait quelqu'un, au loin, dans le Grand Vrac du consumérisme. Vivant."

Lorsque notre narratrice entre en contact avec Kat-Epadô sur internet, via son compte e-bay, elle est seule depuis quelques temps, dans une baraque isolée, au milieu d'une forêt. Elle a quitté Thomas, la ville, pris ses distances avec la sortie de son premier livre, et emporté avec elle des traductions à faire. Bien décidée par ailleurs à étudier la langue des oiseaux, elle s'est donnée une année pour vivre loin de tout. Elle ne s'attendait pas en cherchant un blouson d'occasion sur son écran, à tomber sur cette japonaise, maladroite et fascinante, dont les commentaires poétiques captivent la romancière. Un échange de mails s'installe, un danger semble rôder... Quand la réalité va-t-elle rejoindre le fragile refuge de ZsaZsa ?

J'ai commencé ce titre très enthousiaste, séduite par l'écriture de Claude Hunzinger, l'ambiance de retraite du personnage, et envoutée par un roman qui semblait avoir été écrit sous l'influence de la poésie d'Emily Dickinson. Le personnage de ZsaZsa est attachant, et on s'imagine très bien faire le même choix qu'elle, se retrancher quelques temps au calme, loin de tout, pour réfléchir et décider de son avenir. Cependant, très vite, la relation que la narratrice entretient avec sa jeune correspondante semble étrange, incompréhensible, moins captivante que dans les premières pages, et mon intérêt s'est distillé. Je suis cependant heureuse d'avoir rencontré par le biais de ce livre une auteure que je n'avais pas encore lue, car j'ai trouvé à ce roman malgré mes bémols un charme certain.

Editions Grasset - 18€ - 27 août 2014

challengerl2014

Je participe au challenge 1% rentrée littéraire de Hérisson... qui consiste à lire au moins 6 livres de la rentrée littéraire [clic ici pour plus de détails] - n° 5/6

La lecture d'Aifelle [clic]

Publicité
5 septembre 2014

A bouche que veux-tu

[Parce qu'elles reviennent et que c'est toujours bien] Sinon, pendant ce temps, je lis sur ma liseuse L'Anthogrammate de Nicole Giroud, et j'aime ce que j'y trouve de particulier, de dépaysant et d'inattendu (mon billet bientôt et certainement un lien vers un blog à découvrir). Il y aura certainement prochainement aussi sur ce blog, un billet sur ma lecture de La langue des oiseaux de Claudie Hunzinger et sans doute aussi sur un manga qui reprend avec beaucoup de charme un classique de la littérature japonaise Le Sermon du Tengu sur les arts martiaux. Bon week-end !

3 septembre 2014

Un jeune homme prometteur, Gautier Battistella - Rentrée littéraire 2014

unjeunehommeprometteur"Elle m'a expliqué que pour faire naître un livre, on n'avait pas besoin d'être deux, que ce n'était pas comme dans la vie, où il faut que l'homme marie la femme pour avoir des gosses."

Notre narrateur a débarqué un beau jour chez Mémé dans son petit village des Pyrénées, orphelin adopté, avec son frère Jeff, par cette vieille femme au regard tendre et apaisant. La vie est tranquille, seulement troublée par la chasse aux limaces. Bien sûr, les deux garçons sont tentés par les bêtises et c'est le petit dernier, le plus sage, le plus prometteur, qui est sommé de se repentir pour la fratrie. Il est confié à la voisine, celle que les enfants prennent pour une sorcière, et qui lui apprend le goût de la lecture et de l'écriture. Plus tard, le jeune garçon tombera amoureux de Marie, la fille du docteur, mais la déception réveillera en lui la jalousie, la colère et le besoin de s'emparer de Paris. Conscient des démons qui l'habitent, loin de tous, le jeune homme trouvera-t-il dans la capitale l'apaisement, une notoriété littéraire souhaitée, ou une plus grande rage ?

Ouah. Ce roman est étonnant. Et autant vous le dire d'emblée, je l'ai adoré. Il n'a rien de paisible ou de champêtre, comme pourrait le suggérer mon résumé. Attention ! Il est bien plus que cela, dérangeant, cruel,  faussement simple, et pour moi d'une grande habileté littéraire. J'en ai aimé les fulgurances de phrases, aiguisées comme des couperets. J'ai aimé que l'auteur sache piocher dans la modernité juste ce qu'il faut de références, notamment dans le milieu littéraire parisien, sans perdre le fil de son récit. J'ai aimé être désorientée, rencontrer des personnages troublants, que la narration prenne parfois le temps de faire des pauses, pour nous plaquer quelques pages plus loin violemment contre le mur. Il y a beaucoup d'audace et de force dans ce roman, et une grande maîtrise sous des apparences modestes. On sent que l'auteur s'amuse avec son lecteur. Même si j'ai deviné assez vite quelques ressorts, j'ai aimé aussi que l'on cherche à me promener et que l'on m'achève efficacement sur les dernières pages. Un coup de coeur surprenant, qui a le goût merveilleux de l'inattendu ! Merci Monsieur Batistella, c'était bien.

Editions Grasset - 20€ - 27 août 2014

 

challengerl2014

Je participe au challenge 1% rentrée littéraire de Hérisson... qui consiste à lire au moins 6 livres de la rentrée littéraire [clic ici pour plus de détails] - n° 4/6

Publicité
<< < 1 2
Les lectures d'Antigone ...
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 694 601
Derniers commentaires
Publicité