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Les lectures d'Antigone ...
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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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30 mars 2016

Un petit tag pour en savoir plus

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Taguée par Clara je réponds à ses questions...

Que penses-tu des adaptations cinéma ? 
Je n'en pense pas grand chose. Certaines sont parfois très réussies d'autres non. Je suis toujours heureuse pour un auteur dont j'ai aimé le livre que son roman soit adapté. C'est souvent une consécration pour lui ou pour elle je trouve, une marque de reconnaissance. Il y a également de très bonnes adaptations BD de romans, comme par exemple Au revoir là-haut, lu dernièrement... 

Quel marque-page utilises-tu ? 
A la maison, nous avons un pot à marque-pages dans lequel toute la famille pioche. Ce n'est donc jamais vraiment le même... Pour tout vous avouer, je récolte des marque-pages Médiathèques partout dans la maison, laissés en général par monsieur, signe qu'il vient de terminer un livre, ou d'en abandonner un. Bref, le livre est aussitôt rangé dans le sac retour de médiathèque, mais pas son marque-page, qui traîne. Cependant, ils sont très utiles pour connaître les horaires de notre lieu préféré, horaires que nous oublions toujours, donc je les amasse soigneusement.

Quel est ton coup de cœur 2015 ? 
En 2015, j'ai eu un gros coup de coeur pour la BD Glenn Gould de Sandrine Revel et puis j'ai été bouleversée par Diane dans le miroir de Sandrine Roudeix.

Comment classes-tu tes livres ? 
Je ne classe pas vraiment mes livres mais ils sont posés dans ma bibliothèque, en général en fonction de leur genre et de leur maison d'édition. Pour bien faire, il faudrait reprendre le rangement effectué lors de notre emménagement il y a quelques années... J'ai toujours le sentiment de ne plus rien retrouver dans mes étagères. Cet été peut-être ? Je pense à ce moment là privilégier le classement par maison d'édition, parce que visuellement c'est assez joli.

Quels sont tes blogs de lecture préférés ? 
Mes blogs préférés sont en liens sur le blog à droite et à gauche, dans mes colonnes. Je suis certains blogs depuis presque déjà dix ans. Je crois que mes préférés savent qu'ils sont mes préférés, mais cela reste toujours amusant et enrichissant de faire de nouvelles découvertes.

Des petites habitudes inavouables quand tu lis ? 
Je lis généralement sous ma couette, même en pleine journée. L'été, c'est chaise longue dans le jardin (sans la couette).

Un auteur contemporain que tu aimerais rencontrer et pourquoi ? 
J'ai déjà rencontré des auteurs que j'aime, c'est une chance, et bien sûr il y a les rencontres au hasard des salons, des apéros littéraires de ma bibliothèque. C'est bien aussi de ne pas prévoir les rencontres.

Où achètes-tu tes livres (neufs et occasion) ? 
En librairie.

En ce moment, quel genre de littérature lis-tu le plus ? 
Je lis beaucoup d'auto-fiction mais ce n'est pas réellement volontaire, c'est le moment qui veut ça. Depuis quelques temps, j'ai le sentiment de laisser les livres venir à moi, d'être moins dans la contrainte, et c'est drôlement bien, la meilleure manière de lire finalement.

Un livre à la fois ou plusieurs ? 
Toujours un seul livre à la fois.

Quelle est ta lecture en cours ? 
La chaise numéro 14 de Fabienne Juhel.

Sur quel site communautaire en rapport avec la lecture aimes-tu aller ? 
J'ai abandonné les sites communautaires depuis longtemps, copier mes avis sur un autre site était trop chronophage. Je préfère me contenter du blog, et de facebook.

Livre papier ou numérique ? 
Surtout papier. Mais je lis de temps en temps des titres enregistrés sur ma liseuse.

Quel est ton endroit préféré pour lire ? 
Dans mon lit, ou sinon au dehors dès qu'il fait beau, vivement qu'il fasse beau tout le temps d'ailleurs !

Invite cinq amis à y répondre : 
Je laisse ce tag à qui veut le prendre.

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28 mars 2016

En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut

enattendantbojangles

"Heureusement, Maman reprit les choses en main."

C'est l'amour fou, le coup-de-foudre de la fantaisie au premier regard. Tout de suite, entre eux, les mensonges ont été le lien. Depuis, il dansent sur Mr Bojangles de Nina Simone dans leur appartement parisien. Leur fils sait qu'il ne faut pas raconter tout ce qui se passe à la maison à l'école, et inversement. La vie quotidienne est une fête perpétuelle, les amis viennent boire des cocktails, danser, à peine dérangés par le grand oiseau exotique qui se balade parmi eux avec des colliers de perle, Mademoiselle Superfétatoire. Tout serait merveilleux si tout pouvait continuer ainsi, l'amour se vivre, la légèreté se poursuivre. Mais un beau jour la réalité rattrape cette famille qui entasse son courrier sans jamais l'ouvrir. Les impôts réclament beaucoup d'argent. La mère s'inquiète, exagérément, et montre de plus en plus des signes d'un dérangement plus profond, jusqu'à mettre le feu à leurs souvenirs, frôlant ainsi gravement un danger plus grand. Elle est alors internée. Le fils suit son père dans un appartement moins faste. Comment faire pour que la fantaisie, le rire, la joie, continuent malgré tout... ? Il suffit peut-être simplement d'y croire encore, et de continuer à danser.

Ce petit livre était sur ma PAL depuis la rentrée de janvier et attendait bien sagement mon bon vouloir, ou du moins une opportunité. Il aborde depuis fièrement un tas de bandeaux rouges qui démontrent oh combien ce titre a beaucoup séduit. Mais en fait c'est le sourire d'Olivier Bourdeaut, sa grâce discrète face au truculent Luchini dans La Grande Librairie, qui m'ont convaincue d'ouvrir enfin ce livre. J'étais curieuse de connaître cette histoire inventée, presque avec nonchalance, par cet écrivain là. Et je dois dire que j'ai été moi aussi séduite. J'ai beaucoup pensé en lisant ce titre à la folie de Gatsby le Magnifique de Scott Fitzgerald, une folie similaire, qui cherche à montrer son amour, qui cherche à envelopper l'être aimé dans l'illusion et la possibilité d'une fête perpétuelle. J'ai également été émue, touchée. Ce livre est un ovni littéraire d'une grande finesse, d'une grande classe, et il est tellement décalé qu'il interroge et étonne. C'est une très belle surprise.

Editions Finitude - 15.50€ - Janvier 2016

Une histoire d'écriture toute aussi rocambolesque racontée sur l'Express - Addictif, frais, drôle et bien rythmé pour Leiloona - Coup de coeur pour A l'ombre du noyer - Une belle invitation à la fête malgré les obstacles pour blablablamia - Tendre, émouvant, drôle et fou à la fois pour Noukette - Une très belle découverte pour Gwenaelle - Un roman qui fait du bien mais qui sait aussi être grave sans perdre sa légèreté pour George - La lecture de Keisha - C'est beau et triste comme la vie pour Jérome qui y a trouvé du Boris Vian aussi (suis d'accord) - Une très jolie surprise de cette rentrée de janvier pour Aifelle !! - Une petite pépite pour Sylire !

26 mars 2016

The perfect place to be

[Cocoon j'adore ! Attention, un nouvel album devrait sortir tout bientôt.] Sinon, pendant ce temps, je lis En attendant Bojangles d'Olvier Bourdeaut. Et puis je ressors d'une semaine aux émotions contrastées. La rencontre avec Jeanne Benameur attendue depuis des mois a été annulée au dernier moment mercredi. Je décide alors d'aller à cette soirée jeudi soir, celle qui réunit Brigitte Giraud et Albin de la Simone... et je passe un super moment. L'écriture de Brigitte Giraud, bien entendu... mais également la voix, l'inventivité, la grâce d'Albin de la Simone. Bref, c'était vraiment bien. Je pense vous mettre quelques unes de ses chansons très bientôt. Si le programme passe dans votre ville, allez-y, foncez. En attendant bon week-end !!

pingpong

23 mars 2016

Les Amis du Paradis, Caroline Vermalle

lesamisduparadis

 "Camille sourit d'un petit sourire fatigué. Et quand la rampe d'ampoules s'illumina peu à peu, en balbutiements de lumière, sur ses pupilles de vieux fantôme se dessina le reflet somptueux de l'amour d'Odette."

Rose vient de quitter Hong-Kong, sa carrière de violoncelliste, pour ce petit village de Vendée, Villerude, et cette maison de famille où elle a passé ses vacances d'enfance. Quelque chose s'est brisé en elle depuis longtemps, la musique ne lui apporte plus rien, elle veut retrouver sa liberté et vendre son précieux violoncelle. Antoine, lui, végète, passe d'un petit boulot à un autre, bricole, entretient une relation assez superficielle avec Lalie, l'antiquaire. Mais il y a aussi le Paradis, ce cinéma un peu décrépi qui rassemble le dimanche quelques passionnés et désoeuvrés, dont Rose, dont Antoine qui vient parfois porter main forte au projectionniste Camille. Cependant, un soir d'hiver et de tempête, Camille est retrouvé mort. Antoine est promu projectionniste de remplacement par l'assiociation Les Amis du Paradis, mais cela n'empêche pas le maire de vouloir vendre les lieux, les promoteurs de lorgner sur l'emplacement, le cinéma d'être en danger. Il faudra tout le poids des souvenirs d'enfance, des fantômes bienveillants, et de l'amour pour lutter contre ce qui semble inéluctable.

Les romans de Caroline Vermalle sont toujours de petites choses douces et généreuses, de ces livres qui font du bien, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Il s'inscrit dans un coin de Vendée que je connais bien, dont la vue de la plage donnerait sur l'Ile de Noirmoutier. Villerude reste cependant un lieu imaginaire et l'intrigue permet assez vite d'oublier le sable, le vent, les embruns, pour se concentrer sur le cinéma et les personnages qui le hantent. Un bien joli moment de lecture, léger et positif, tout simple, bourré de bons sentiments, de gentils et de méchants, de fantastique assumé et fantaisiste. Bref, je n'ai pas boudé mon plaisir avec cette parenthèse là.

Editions Belfond - 18€ - Octobre 2015

Un très bon fell good novel mignon comme tout pour Caroline - Géraldine a été un peu déçue - Keisha est toujours bon public ! - Il fait du bien au moral confirme Saxaoul - Sandrine a été déçue - Stephie est restée pantoise sur certains ressorts de l'intrigue - 

Camille Vermalle sera présente au Printemps du Livre de Montaigu (85) le 23/24 Avril. 

D'autres lectures sur ce blog... L'île des beaux lendemains - Une collection de trésors minuscules - Nouvelles contemporaines

22 mars 2016

Bruxelles

bruxelles

 

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20 mars 2016

La Splendeur dans l'herbe, Patrick Lapeyre

lasplendeurdanslherbe

 "Homer, qui s'était mis torse nu, prétendit que lorsqu'ils marchaient ainsi, dans les herbes hautes, tout seuls dans la campagne, ils avaient de faux airs de Maureen O'Sullivan et de Johnny Weissmuller éclairés par le soleil d'un paradis perdu."

Homer et Sybil se rencontrent régulièrement depuis que leurs conjoints sont partis ensemble. Entre eux, il y a l'humiliation commune d'avoir été quittés, et puis ce quelque chose de doux et d'évident qui les rapproche. Mais la pudeur est là qui les empêche de céder à l'attirance qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Alors, ils se voient, de plus en plus, parfois à l'improviste, partagent une intimité faite de silences prolongés, de siestes et de lectures, d'activités de plus en plus conjugales. Entre eux, pourtant, plane toujours l'ombre du couple qui, là-bas, s'aiment sans eux...

Il est difficile de décrire l'atmosphère subtile de ce roman à l'ambiance très printanière. J'ai beaucoup aimé m'immiscer dans le duo très étrange que forme au départ Sybil et Homer, et puis avancer avec eux dans une histoire d'amour faite d'hésitations et de moments suspendus. S'intercalent dans le récit l'histoire de la mère d'Homer, Ana, ses errances, son ennui, ses maladresses de plus en plus grandes. Et j'ai trouvé ce personnage absolument touchant, apportant un éclairage particulier sur la personnalité craintive d'Homer. Lire La Splendeur dans l'herbe c'est plonger dans un univers très doux, une parenthèse ouatée, mais c'est aussi se poser la question de la place des êtres sensibles dans un monde rude et exigeant. Ici, nous assistons à la rencontre improbable de deux êtres faits indubitablement l'un pour l'autre, attentionnés et lumineux, et comme c'est rafraichissant.

Editions POL - 19.80€ - Janvier 2016 - Merci ma bibli !!

Trop d'immobilisme pour Joelle - « La splendeur dans l’herbe » est un roman à contre-courant de notre époque actuelle, saturée d’activités et de liaisons éphémères, pour Gwenaelle qui a été conquise !

17 mars 2016

Méditer pour avoir confiance

flowmediter

12 méditations guidées pour surmonter peur, angoisse et découragement... par Fabrice Midal

Alors que le dernier Flow sort tout juste des presses et se retouve comme par magie sur ma table de salon le jour de sa sortie, me vient à l'idée de vous parler enfin de l'ouvrage qu'Audiolib a eu la gentillesse de me faire parvenir, en lieu et place d'un roman (romans que je n'arrive toujours pas à écouter en version audio). 

J'avais déjà testé chez Audiolib des séances de sophrologie [Explorer vos cinq sens pour vous relaxer intensément]  qui m'aident toujours régulièrement à dissiper crispations et maux de dos. Et j'avais déjà l'impression avec ce CD d'être dans l'extrêmité du lâcher prise. Je ne connaissais pas encore la méditation. 
Et puis dernièrement, j'ai eu besoin de m'apaiser, de faire taire mes émotions, ou du moins de les amadouer un peu, de dissiper toute tension, j'ai donc décidé d'écouter enfin la voix de Fabrice Midal, un casque sur les oreilles. A la première écoute, il m'a fallu une bonne demi-heure pour que le procédé fasse effet, et puis j'ai multiplié les écoutes (surtout depuis quelques jours), j'ai même fait des infidélités à Fabrice Midal avec les quelques séances que Christophe André propose sur Youtube (celles que je préfère durent à peine 1/4 d'heure). Et j'ai eu le sentiment que cela me procurait quelque chose, de l'ordre du bien-être, de la sérénité, du souffle et de l'éveil au présent retrouvé... et que la méditation, que je ne pensais pas pour moi, au final fonctionnait réellement. 

Je vous conseille donc tout cela vivement, la revue Flow, la sophrologie, la méditation... être dans le moment présent, être bienveillant avec vous-même, profiter de ce qui est beau, doux, lumineux, gentiment pétillant et réconfortant.

Méditer pour avoir confiance - Editions Audiolib - 21.90€ // Flow - n° 8 - Mars Avril 2016 - 6.95€

16 mars 2016

La Fille seule dans le vestiaire des garçons, Hubert Ben Kemoun

lafilleseuledanslevestiairedesgarcons "Je m'étais jetée dans les bras de n'importe qui pour m'inventer une histoire d'amour."

Marion est une collégienne plutôt discrète. A la maison, tout n'est pas si rose depuis que son père est parti refaire sa vie à l'étranger, en Amérique du Sud, la laissant elle, sa mère et son petit frère comme orphelins. La collégienne voit sa mère se perdre dans la consultation de sites de rencontres. Barnabé, son petit frère, cache sa tristesse sous une exubérance, une sensibilité exacerbée et une mémoire sans failles. Alors Marion note tout sur son petit carnet noir, les chansons qu'elle compose, ses envies, ses idées sombres, ses colères et ses espoirs. Mais elle perd ce carnet lors d'une bousculade avec des garçons de sa classe, Enzo en tête, qui lui réclame un baiser qu'elle refuse. Marion est persuadée que ce dernier a retrouvé son carnet et lui réclame. Enzo avoue avoir l'objet, promet à la jeune fille de le lui rendre, et devient en face à face d'une douceur étonnante qui met soudain Marion sur un petit nuage, elle qui se pensait si malhabile en ce qui concerne les garçons, la matière dans laquelle elle excelle le moins, avec l'espagnol...

J'ai commencé ce petit roman pour adolescents dans le train samedi dernier, encore forte du souvenir de cette rencontre amusante et pleine de verve avec l'auteur. Et j'ai été surprise en commençant le livre de constater combien cet auteur là justement avait su se glisser dans la peau d'une jeune fille, pleine de rage et de désespoir. Quel tour de force ! Et quel talent. L'histoire que nous conte Hubert Ben Kemoun est moderne et prenante, parfois assez rude, celle d'une adolescente d'aujourd'hui, confrontée aux réseaux sociaux, aux pièges d'internet, à la méchanceté gratuite et bête, à la vengeance. J'ai beaucoup aimé lire ce livre, avoir pour quelques pages 14 ans, apprécié l'espoir qui est distillé en fin de roman. Un livre que je vais conseiller sans soucis à ma fille, d'ailleurs l'exemplaire lui est déjà dédicacé, ça tombe bien.

Editions Flammarion - 13€ - Mai 2013

Une lecture en famille chez Liliba - George l'a lu d'une traite - C'est Canel qui a été la tentatrice !!

En cherchant des liens je me rends compte que l'auteur est beaucoup lu sur nos blogs. Il sera présent à Montaigu lors du Printemps du Livre (23-24 avril), parions que je vais craquer sur un autre titre.

15 mars 2016

Je sais que tu ne répondras pas

[Parce que j'adore cette chanson] Sinon, pendant ce temps je lis La fille seule dans le vestiaire des garçons de Hubert Ben Kemoun et je garde près de moi la bulle de bonheur que fut mon voyage sur Rennes. Fatiguée mais heureuse, je suis.

14 mars 2016

Après le silence, Didier Castino

apreslesilence "Il n'y a plus de règles, plus aucun ordre. Plus personne ne travaille, on se masse autour de l'accident, les ouvriers, les bureaux, les patrons, il y a du sang, il y a la mort."

Louis Catella se raconte à son fils, l'usine, le syndicat, la brutalité du quotidien, le combat, les vacances en famille, ce qui le lie à Rose, aux autres, à lui-même, à ses enfants. La vie est rude, mais sincère. Et puis le 16 juillet 1974, il y a l'accident, et l'arrêt violent d'une vie d'ouvrier qui laisse tout le monde sidéré, et met en lumière l'insécurité qui règne dans ces entreprises là à cette époque là. Le décès de Louis fera exemple, son souvenir sera érigé en légende, Rose restera inconsolable. Alors le plus jeune de ses fils, celui qui a décidé de raconter son père, de le faire parler en inventant sans doute beaucoup, continue le dialogue, s'interroge sur l'héritage qu'il a conservé de ce passé, sur son deuil impossible et sur ses trahisons.

Je n'ai pas continué mon cycle de lectures par un livre très joyeux. Cependant, j'ai beaucoup aimé avec celui-ci rentrer dans l'histoire d'une famille, ouvrière et communiste, militante. Ce roman donne réellement le sentiment d'être convié dans une intimité, comme si nous étions assis nous aussi dans la cuisine des personnages. Nous parcourons sous la plume inventive de Didier Castino plusieurs décennies. Il y a des pages très fortes qui font chavirer le coeur, et d'autres qui interrogent sur l'engagement politique, la croyance, l'utilité des combats. J'ai aimé l'écriture de l'auteur, même si il utilise à foison un tu assez troublant qui ne permet pas toujours de situer le narrateur réel de l'histoire, brouillant sans doute intentionnellement le lecteur, mais troublant aussi un peu la lecture. C'est un livre qui se lit lentement, très riche, à la fois émouvant et détaché, humble et orgueilleux. Un bien intéressant premier roman.

Editions Liana Levi - 18€ - Août 2015 - Merci ma bibli !!

Un billet, beaucoup plus long et complet que le mien, chez Le bruit des livres [clic] 

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