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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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31 octobre 2008

Pour une fin

PourunefinAlors voilà,
C'est ce que tu seras

Ma muse
Mon énergie créatrice
Un tendre secret

C'est décidé

Un cercle pour chacun de nous
Infranchissable
Autour de nos corps

La chute
Pour celui qui transgresse
Qui effleure du bout des doigts
L'impossible

Du mensonge
Invité à nos tables
De l'amertume
Glissé sur nos sourires

Mais peu importe
N'est-ce pas ?
Il faut figer ce qui peut l'être

Pas le choix

Notre inconscience est à ce prix

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9 octobre 2008

Au dessous, c'est l'enfer *

audessousElle devrait la raconter, l'histoire.
Ce serait plus facile, elle pourrait l'oublier, ensuite. Ce qui est dit ne revient plus. Elle le sait. Pour les souvenirs, elle a la mémoire courte, pas pour les secrets.

Elle commencerait par décrire les difficultés du moment, celles qui l'avaient amenée à faillir. La mauvaise humeur, invitée dans son couple, la dureté des jours, sa dureté à lui. Et puis cette précarité de tout qui détruit la douceur petit à petit.

Elle se souviendrait de Harry et de Sally, de ce film de midinette, du jour où elle y a pensé, du jour où elle s'est demandé qui était son meilleur ami, à elle, s'il existait une autre issue possible, dans sa vie. Du jour où le visage de l'autre s'est soudain interposé entre elle et tous les actes du quotidien.

Elle clamerait qu'elle ne s'est rendue compte de rien, que tout s'est insinué en elle, contre son gré, entre ses mots méprisants à lui, et le regard affectueux de l'autre. Elle mentirait, un peu.
Elle avouerait timidement qu'elle aimerait que tout reprenne sa place initiale, que les amis restent les amis, et les amants, les amants. Elle mentirait, encore.
Elle accrocherait sur vous des yeux perdus, en quête de réponses.

Elle ajouterait alors que maintenant tout va bien, que la paix est revenue entre lui et elle. Elle afficherait une sérénité fragile, vous assurerait qu'elle finira bien par l'oublier, l'autre, qu'il n'y a pas de raisons.

Pendant ce temps là, le plissement de ses phalanges, sur sa jupe, nieraient nerveusement, à rebours, tous ses propos un par un.

Elle se tairait, soudain.

* Titre emprunté au dernier roman de Claire Castillon.

21 septembre 2008

Serpentin

serpentinCa commence par la fin.
Et ça ne s'arrête plus, de remonter le temps, de tout embrouiller, de me montrer ce qui ne se vit pas, ce qui n'a même jamais eu la chance d'exister, encore.

Ca commence par demain, par des mots qui se taisent, des gestes empesés, maladroits, des regards qui savent.

Ca commence par des bruits de pas, précipités, dans les escaliers, par ta fuite.
Par des journées, lourdes de soleil et d'absence.

Ca commence par rien.
Et c'est reparti, ça reprend le flambeau, de l'espoir, ce sale espoir, qui guérit les attentes, et fatigue le présent.

Ca n'a pas de saveur.
Pas plus que ce plat, refroidi, laissé là sur le bord de l'évier, et que ce téléphone qui sonne, sans fin, dans une pièce vide.

Ca commence par la fin.

Ca n'a jamais commencé.

18 septembre 2008

A imprimer...

Je me suis rendue compte que je n'avais pas inséré quelques fichiers, présents dans mon ancien blog, dans ce blog-ci. Voici donc, un petit fascicule à imprimer - cadeau du site Un endroit - de quelques textes écrits il y a quelques temps... 047_Coll_Bandoneon_On_vous_ment_C_Antigone_1_ (cliquer sur le titre ci-contre).

BOOKPENCIL

Si ça vous chante !

Pour découvrir les autres bandonéons à télécharger, il s'agit de jeter un oeil par ici.

Bonne journée et bonne lecture !!

4 septembre 2008

Instant

instantLe ciel bleu, rare,
Eblouissant.

Etonnante fraîcheur de nos doigts enlacés.

Vent contre mèches de cheveux.
Goût salé de tes lèvres.

Coton, laine, Soie.
Emmaillotement de draps.

Toi près de moi.

Attente du silence.
Attente de ce qui peut se passer après.
Après quoi ?

Tiédeur pure
De ton cou offert,
Concédé.

Infinie présence.

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22 août 2008

Je Tu

rivi_re

Je te l’ai dit pour le parfum de la pluie.

Pour la douceur de l’herbe sur mes orteils.

Pour le vent dans les arbres.

Pour le calme de l’endroit.

Je te l’ai dit pour la paix.

Pour cette eau qui s’arrête,

Se rejoint et s’écoule.

Pour la rivière.

Je t’ai donné mes secrets.

Je t’ai donné plus que tu me demandais.

Je te l’ai dit pour l’enfance.

Pour les colères.

Pour mes doutes.

Tu m’as répondu par ton silence.

Je me mets à nue.

Et toi, tu te tais.

Pourtant, je le sais,

Malgré la fuite de tes regards,

Au fond,

Tu m’écoutes.

28 juillet 2008

Réciproque ?

r_ciproque

Elle le sait. C’était hier.

La regardera-t-il à nouveau aujourd’hui ?
Avec cette intensité ?

Se doute-t-il à quel point il la fait frémir ?

Ses bras frissonnent encore de la caresse de ses yeux.

Il le sait bien. C’était hier.

Elle a rougi sous son regard.

Depuis quelques mois déjà,

Il constate combien il est facile d’amener du rose à ses joues,

Combien cette fille est impressionnable.

Depuis, il faut bien l’avouer, il en joue.

Elle est décidée, c’est la fin.

Elle est tombée en amour,

Comme on dit.

Il est décidé.

Il va passer à autre chose.

Ce jeu soudain ne l’amuse plus.

Elle quitte son ami,

Elle quitte son quotidien.

Elle rêve d’y croire.

Il quitte sa veste.

Il entre dans leur bureau.

Il l’ignore de son regard.

Du rose sur ses joues pâles,

Entre doute et consternation,

Il devrait se méfier,

Ce pourrait être bientôt de la colère.

Des frissons sur ses bras.

Presque un soupçon d’émotion.

Il doit bien se l’avouer,

Il aimait la troubler.

.

.

.

Un texte écrit pour le Concours d'été de Miriam.
Le thème : la réciprocité.
Les textes peuvent être envoyés jusqu'au 10 août (délai repoussé).

11 juillet 2008

Simplement

bicyclette

Il y avait l’été, je m’en souviens,

Et le soleil sur mes jambes nues.

Tout était éphémère et rude,

Les fleurs, les grains de verdure, nos rires.

Il y avait la solitude dans les chemins déserts,

Et la sueur dans nos dos nus.

Nous étions tendus, vigilants, fragiles.

Des enfants.

17 juin 2008

Un texte à la gomme

gommeOublier tout. Effacer tout.

Reprendre là où je m'étais arrêtée.
Attraper le cahier, le crayon.
Retrouver cette place sur le canapé,
Celle qui détend mon dos,
Celle qui permet les mots.

Je n'écris pas pareil, là.

Je n'écris plus que pour une seule oreille. Moi.

Atteindre la saveur du moment,
En prendre la juste mesure,
L'enrober.

Ne pas chercher à heurter un présent,

Qui tout à coup se défile.

De quoi sera fait demain ?
Je n'en sais fichtre rien.

L'avenir a tout à coup un goût de Barbapapa.

15 juin 2008

Introspection... en féminité majeure

t_te_bras

Je voudrais que tout soit différent.

Pourtant, je le sais,
si je devais tout recommencer,
si cela était possible,
je referais tout,
exactement comme je l’ai déjà fait :
les mêmes mots, les mêmes rencontres, les mêmes choix.

Et tout serait, à nouveau, comme à présent,
figé, dans un présent inaltérable, imparfait.

Vous ici. Moi là-bas.

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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