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Les lectures d'Antigone ...
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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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3 octobre 2008

La graine et le mulet

lagraineetlemuletSlimane vit une situation précaire. Licencié du chantier où il travaillait depuis 35 ans et séparé de sa femme, il vivote dans une chambre meublée. La responsable de l'hôtel, sa compagne depuis quelques années, ne semble pas pouvoir combler sa solitude. Encouragé par sa belle-fille, et aidé par ses enfants, il finira par s'attacher à un rêve, créer son restaurant flottant, proposant pour plat principal un couscous au poisson (le mulet). Mais les démarches administratives ne s'avèrent pas si simples...

Que dire de ce film ? Qu'il mérite ses césars, oui. Que les acteurs sont excellents, oui. Qu'il est original et assez proche d'un documentaire, à la façon de l'émission strip-tease, oui. Que vous allez stresser, et que vous n'avez jamais attendu avec autant de ferveur des graines de couscous, oui. Que la fin nous laisse un peu sur notre faim (au propre, comme au figuré, pour une fois), mais que finalement c'est bien, oui. Alors ? Alors, il ne vous reste plus qu'à le voir, puisque il est enfin sorti en DVD !! Je vous prédis un moment intime, original, un peu stressant (si si), et émouvant...


La graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche

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26 septembre 2008

L'amour au temps du choléra

amour_aux_temps_du_cholera_cinefr

Nous sommes à la fin du XIXe siècle à Cartagena en Colombie. Un jeune télégraphiste pauvre et poète, Florentino, tombe amoureux fou de Fermina, une jeune fille, orpheline de mère, élevée d'une main de fer par son père. Sous les amandiers d'un parc, il lui jure un amour éternel et elle promet de l'épouser. Mais le père de Fermina, furieux, sépare les jeunes amants.
Quelques années plus tard, devenue une jeune femme, elle épouse Juvenal Urbino, un jeune et riche médecin, l'homme qui a réussi à endiguer l'épidémie de choléra de la ville, et  part s'installer avec son époux à Paris. Lorsqu'ils reviennent à Cartagena plusieurs années après, Fermina a tout oublié de son premier amour et attend son premier enfant...
Florentino, lui, ne l'a pas oubliée. Devenu un riche armateur, il collectionne les liaisons féminines mais brûle toujours d'amour pour la belle Fermina...

Adapté du roman éponyme de Gabriel Garcia Marquez , ce film se regarde avec plaisir. Pourtant, ayant déjà lu le roman auparavant, j'ai eu quelques déceptions... Il m'a manqué la force du récit. La beauté de Fermina m'a semblée un peu fade pour provoquer tant d'ardeurs (le choix du casting est étrange !), et Florentino est joué sur un registre benet étonnant (l'acteur excellent, là, par contre !). Alors, si vous devez faire un choix, comme souvent, privilégiez le livre, un émouvant souvenir de lecture !

Quelques images, et la chanson du film Hay Amores, interprêtée par Shakira...


Shakira - Hay Amores [New - Official Video]

19 septembre 2008

Into the wild

into_the_wild

"Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature." (Allociné)

J'ai donc enfin pu voir ce film, réalisé par Sean Penn, sorti en DVD courant Août, et très emprunté dans mon vidéo club.
Le scénario est inspiré d'une histoire réelle, et du livre éponyme de Jon Krakaeur, celle d'un jeune homme cultivé ayant décidé de quitter la société de consommation, une famille qu'il rejette, pour faire corps avec la nature au milieu de l'Alaska.
Les images sont magnifiques, dures, Emile Hirsch très crédible, les autres acteurs excellents. Un petit bémol cependant, j'aurais peut-être aimé ressentir plus d'empathie pour le personnage de Christopher, qui se fait appeler ironiquement Alexander Supertramp (super vagabond). Il est en effet par moments difficile de comprendre le cheminement du jeune homme et son idéal. Voici, tout de même, une histoire tragique, digne des meilleurs romans de Jack London, à ne pas rater !!

La bande-annonce...


Bande annonce Into The Wild

12 septembre 2008

Reviens...Reviens-moi

reviens_moiAu milieu des années 30, dans une grande demeure victorienne d'Angleterre, la famille Tallis chasse l'ennui et la canicule comme elle peut. Briony, 13 ans, un peu sauvage, s'essaie avec passion à l'écriture, tandis que sa soeur aînée succombe aux charmes de Robbie, le fils d'une de leurs domestiques. Mais un soir, alors que tous partent à la recherche de deux enfants en fugue, une jeune fille subit un viol dont Briony, désorientée et seule témoin, accusera formellement Robbie, marquant pour toujours le destin du jeune homme et celui de sa soeur...

Ce film, sorti en DVD courant août, et adapté du roman Expiation de Ian McEwan est magnifique !! Il me tardait de le voir. Je ne suis pas déçue. En effet, outre l'aspect mélodramatique du thème (kleenex obligatoires), chaque plan est d'une qualité rare et chaque scène une broderie délicate, aussi belle à l'envers qu'à l'endroit. Je m'explique. Joe Wright (le réalisateur) a eu la belle idée de jouer avec le spectateur, de nous planifier des aller-retours, quelques pièges et des scènes imaginaires. A voir absolument, si ce n'est déjà fait !!

La bande-annonce en VOST...


Ba : Reviens-MoiReviens-Moi

Emjy l'a vu sur grand écran.

28 juin 2008

Le coeur des hommes 2

le_coeur_des_hommesJ'ai hésité un moment...Etait-il nécessaire que je vous parle de ce film ? Encore une infime déception, comme beaucoup de DVD empruntés dernièrement. Les sorties de ce printemps sont assez peu enthousiasmantes, il faut bien le dire...

Que vous dire donc ? Et bien, que cet opus est franchement moins drôle et fin que le premier. Les quatre amis sont de retour, quatre ans après. Bien entendu, les situations ont évoluées, les enfants ont grandi, des changements sont en cours. La femme d'Alex demande le divorce, Jeff décide de changer de vie, Antoine est à nouveau un coeur à prendre et Manu hésite entre deux femmes. Pourquoi pas ? Malheureusement, tout cela nous est servi de manière assez lourde malgré les talents d'acteurs évidents de nos quatre compères.

Alors pour quelle raison vous en parler ? Juste pour une scène ou deux, en fait...allez seulement une : celle dans laquelle Jean-Pierre Daroussin court à perdre haleine, les larmes aux yeux, pour fuir un amour impossible. J'en suis encore toute chamboulée. Je crois que c'est un des seuls acteurs capable aujourd'hui de m'émouvoir de la sorte à chacune de ses prestations...

Malheureusement, cette scène n'est pas présente dans la bande-annonce ci-dessous. 


Bande annonce coeur des hommes 2

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10 mai 2008

Deux vies plus une

deux_vies_plus_une_imagesfilmEmmanuelle Devos incarne dans "Deux vies plus une" une femme encore jeune, institutrice, mariée et mère d'une grande fille adolescente. Elle étouffe entre les siens et sa mère, très possessive, qui l'appelle sans cesse au téléphone. Et puis, il y a les déjeuners familiaux, les obligations, son métier qui ne la passionne plus, ce sentiment de ne jamais pouvoir être tranquille, seule, même un moment, pour pouvoir écrire ou rêver. Elle note depuis toujours des petites choses insignifiantes, des histoires, dans des carnets ; elle décide un beau jour de s'acheter un  ordinateur, et de les mettre au propre. Sa rencontre avec un jeune éditeur et une auteure qu'elle admire l'encourage à changer de vie...

Voici un DVD, choisi bien au hasard, sans doute un peu pour Emmanuelle Devos, dont j'apprécie souvent la présence... Et bien, je n'ai pas été déçue car voici un film qui parle de nous, enfin de moi, en bref je crois que vous allez vous y retrouver également... Il s'agit donc de l'histoire d'une jeune femme, enfermée dans une vie d'habitude, qui décide un beau jour de penser un peu plus à elle-même, et qui passe tout à coup beaucoup de temps sur son ordinateur à tapoter, devant un mari (Darmon étonnament excellent) bien éberlué par sa transformation et sa soudaine confiance en elle !! Beaucoup de scènes sont très drôles et tendres, presque cultes (j'adore particulièrement la scène de la découverte de l'objet ordinateur - comment ça marche ce truc là ? On appuie sur un bouton et rien ne se passe. ) !!! Un film à voir ! Vous allez aimer ! Une véritable belle surprise.

cinéma image_imagesphoto.jpg Pour voir une bande-annonce, cliquez ici.

25 avril 2008

Demande à la poussière

demande___la_poussi_reLos Angeles est la ville de tous les espoirs pour Arturo Bandini, fils d'immigrants italiens, qui rêve de devenir un romancier célèbre et de séduire les femmes blondes qu'il croise et qui lui semblent inaccessibles. Nous sommes dans les années trente, alors que les Etats-Unis sombrent dans la grande Dépression. Chacun se presse dans cette ville, venu de tous les horizons, en espérant y saisir une chance de bonheur ou de fortune. Tel est le cas de la très belle Camilla Lopez, pour qui le seul moyen d'échapper à sa condition est d'épouser un riche américain. Sa rencontre avec Arturo Bandini va tout compliquer...

Tiré du célèbre roman éponyme de John Fante, ce film - de facture relativement classique - se regarde avec plaisir. Tous les ingrédients sont présents pour passer un moment agréable : une chambre d'hôtel en désordre, un écrivain en mal d'inspiration qui tape sans relâche sur sa machine à écrire noire, de la poussière, des cafés sombres, de l'amour, des femmes un peu folles, des doutes, de la mer et de l'espoir !

Je n'avais gardé que peu de souvenirs du roman, que j'ai pourtant dans ma bibliothèque. Je pense tout de même qu'il est essentiel d'en privilégier la lecture, surtout pour celles et ceux qui aiment particulièrement les histoires d'écrivains...

                                                                                       Demande à la poussière

Une bande-annonce (en anglais, je n'ai trouvé que cette version là, désolée) :

20 avril 2008

Jindabyne

jindabyne

Jindabyne est le nom d'une petite ville au fin fond de l'Australie, là où la pauvreté de la vie se mélange à la rudesse du climat.
Parti avec son groupe d'ami pour une randonnée de pêche, un homme découvre le cadavre d'une jeune femme aborigène flottant dans une rivière. Les randonneurs sont sous le choc mais décident pourtant, étrangement, de ne pas rentrer tout de suite et de poursuivre leur partie de pêche. Une attitude qui met le feu aux poudres dans la communauté aborigène et attise les conflits de couple au sein des familles. Ne restera plus aux coupables qu'à rechercher le pardon...

Adapté de la nouvelle de Raymond Carver, "Tans d'eau si près de la maison", ce film plonge le spectateur dans une ambiance tendue. Les paysages filmés en plan large, magnifiques et rudes, contrastent avec les personnages tourmentés qui vivent ce drame, refermés sur eux-mêmes, ruminant chacun à leur tour douleurs et secrets, entre culpabilité et désir de bien faire. Il y a la communauté aborigène et ses rites funéraires particuliers, touchants, et ces enfants, également, aux rêves trop grands et trop sérieux, qui tentent d’apprivoiser la mort et ne cessent de la  frôler... Un moment de qualité, qui mêle images sublimes, thriller psychologique, intimité et respect. A découvrir !

 

Vous pouvez retrouver la nouvelle de Raymond Carver qui a inspiré le film ci-dessus dans ce recueil-ci Parlez moi d'amour.
Et j'en
profite pour vous recommander chaudement la lecture de ce poche et de cet auteur que j'aime particulièrement !!

12 avril 2008

Le fils de l'épicier

le_fils_de_l_epicier_0Suite à l'infarctus de son père, Antoine quitte la ville où il habite, afin d'aider sa mère dans l'épicerie familiale. Habitué aux petits boulots sans lendemains, il se retrouve sans plaisir au volant d'une vieille camionnette à sillonner villages et hameaux isolés. Petit à petit pourtant, aidé de son amie Claire, Antoine se prend au jeu du commerce et de la douceur...

Mon avis...
Voici un film doux et tranquille, comme les habitants des hameaux que sillonne Antoine. Il a réveillé chez moi quelques souvenirs enfantins : des coups de klaxons dans ma rue, des pièces accrochées au volet, le goût craquant des baguettes fraîches... Pourtant ici, il s'agit plutôt de légumes (frais ou en boîtes), d'oeufs, de pâté, et de menus services...
J'ai aimé l'impression d'espoir que transporte ce "fils d'épicier" dans sa camionette, l'espoir d'un monde fait de compassion, de tendresse et  d'humour. Un bien joli moment !!

La bande-annonce :


Le fils de l'épicier : Bande Annonce
envoyé par cineFA

Le site du film : http://www.lefilsdelepicier-lefilm.com/

29 mars 2008

Ceux qui restent

ceux_qui_restent_Affiche_1_Bertrand et Lorraine se croisent dans un couloir d'hôpital, se retrouvent à la cafétaria près du marchand de journaux, sympathisent, s'entraident. Ils sont "ceux qui restent", ceux qui ne sont pas malades. Bertrand vient tous les jours depuis cinq ans voir sa femme, atteinte d'un cancer du sein, Lorraine, elle, est nouvelle dans ce lieu dans lequel elle ne se sent pas à l'aise, trop pétillante peut-être, trop légère, son ami est hospitalisé pour un cancer du colon. Ils prennent l'habitude de s'attendre - Lorraine accompagne Bertrand en voiture jusqu'à son RER - ils prennent l'habitude d'être ensemble, entre culpabilité et attirance...

Mon avis...
D'une manière sobre et émouvante, sans en faire de trop, ce film nous parle de ceux qui restent, de ceux qui arpentent les couloirs, viennent à heure fixe, connaissent par coeur les mécanismes de ce microcosme qu'est un hôpital, de ceux qui restent en dehors, continuent de vivre, parce qu'il le faut bien. Nous ne pénétrons jamais dans les chambres, nous ne voyons pas les malades, leur présence est symbolisée par une porte numérotée, derrière laquelle on ne fait que deviner une présence. J'ai beaucoup aimé ce film, doux, triste et gai malgré tout, d'une écriture presque littéraire. A voir !

La bande-annonce :

ceux qui restent bande annonce

Une très belle critique ici et un très beau site à visiter par la même occasion !!

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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