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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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1 mai 2009

Une petite pause...

femmelivre_t_...se révèle nécessaire en ce début de mois de mai. Il n'y aura pas de billet ici pour le blogoclub aujourd'hui. Je n'ai pas réussi à me procurer le Carlos Fuentes, et je n'étais pas certaine finalement d'avoir réellement envie de le lire.

J'éprouve aussi parfois le besoin de me recentrer, d'éviter l'overdose du net, de prendre mon temps, de laisser filer mes rêves et ma vie, à son rythme naturel.

Ce ne sera affaire que de quelques jours (je reste disponible sur ma messagerie)...à très bientôt !!

Et bon 1er mai à tous !!!

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30 avril 2009

BURQA!

burqa"Essayez de boire, de manger, de marcher, d'embrasser ou même simplement de vous faire reconnaître de vos enfants ou de votre mari. Essayez de vivre avec une burqa..."
(quatrième de couverture)

(Les illustrations de l'album sont de Simona Bassano di Tufillo et le texte "Ma vie à Kaboul" de Jamila Mujahed. Cette dernière est journaliste, impliquée dans le combat des femmes afghanes, combat pour lequel elle a reçu de nombreux prix internationaux.)

Cette bande-dessinée particulière ne se raconte pas réellement, elle se parcourt en silence, avec un brin d'effroi. Elle est pleine d'humour, de décalage entre le manque de sérieux des dessins à droite et la gravité du texte sur la page de gauche, elle est pleine d'émotion contenue.

J'en avais entendu parler, je voulais la lire, voilà qui est fait !
Bien entendu, je vous la conseille vivement.

"J'entrepris donc de m'habituer à marcher en Burqa, et fis de multiples séances d'essais chez moi. Il m'est impossible de dire ce que j'ai ressenti, mais je peux affirmer que ce fut une expérience terrible. Le grillage qui constituait mon seul accès au monde extérieur était si petit, si odieux ! Je me sentais propulsée magré moi dans des temps nouveaux : les temps du malheur, de la discrimination, de l'ignominie et de l'opression, de l'abus de pouvoir et de la violence." (Un extrait)

Une autre lecture ici - Et un article sur sceneario

ISBN 9782732437729 - 12€ - Mars 2008

29 avril 2009

Le goût des abricots secs, Gilles D. Perez

lego_tdesabricotssecsC'est bien la première fois qu'un livre m'ennuie un peu, et que je ne suis pourtant pas loin de lui trouver un charme certain. Pour vous, j'ai tenté de décortiquer mes impressions de lecture...

Tout d'abord, essayons de résumer l'intrigue du Goût des abricots secs...
Dans une résidence, abandonnée par ses autres habitants, un vieil homme et un homme plus jeune ont décidé d'ignorer les demandes d'expulsion qui fleurissent dans leur boîte aux lettres. Ils se tiennent compagnie, s'entraident, chacun dans leur appartement respectif, se souviennent du passé, de leur femmes...de ce qui les a amené ici.

Dans le roman de Gilles D.Perez, il y a une atmosphère bien définie, des personnages plutôt attachants et une histoire qui se tient finalement cahin-caha d'un bout à l'autre du roman sans trop quitter sa ligne de récit... Mais pourquoi ai-je donc trouvé à l'intrigue si peu d'intérêt ? Peut-être parce que chaque tableau d'écriture m'a semblé nimbé d'un brouillard dense, bien difficile à percer... Peut-être parce que chaque tranche d'histoire se succédant l'une à l'autre dans un flou apparent, je n'ai plus su à un moment donné qui était qui, et où, et que le jeu de piste entre le présent et le passé du narrateur a fini par me lasser...c'est possible. Et pourtant, pourtant, de bien jolis moments ont retenu mon attention, des douceurs, des pauses rêveuses, des morceaux de musique, des étreintes amoureuses pudiques... Alors ?Voilà donc au final un roman que je qualifierais de poétique, d'un peu étrange, mais de subtil...à lire avec une curiosité soutenue !!

"C'était un rituel quotidien, celui des fruits secs, qui se déroulait aux alentours de cinq heures de l'après-midi, juste avant sa partie de rami, devant la porte d'entrée de la maison. Jusqu'à ce qu'un soir, contrairement à ses habitudes, il me tende un abricot, sec évidemment. Je me souviens, enfin je crois me souvenir, mais peut-être ma grand-mère me l'a raconté tant de fois que tout se brouille dans mon esprit, bref, lorsque j'ai vu cet abricot, je me suis mise à pleurer, et mes pleurs ont redoublé lorsque mon gran-père en avalé un - je me suis littéralement effondrée en larmes -, et lorsqu'il a voulu que j'y goûte à mon tour, je me suis mise à hurler... Je ne sais pas d'où me venait ce dégoût des abricots secs, je n'en avais jamais vu auparavant, mais j'en ai eu une peur panique, de cette peau toute ridée, toute rabougrie, qui ressemblait si peu à quelque chose de mangeable que je ne comprenais pas comment l'on pouvait mettre ça dans sa bouche et surtout vouloir que sa petite-fille, pourtant si sage, si gentille, si polie, mette ça dans la sienne..."

bouton3 Note de lecture : 3/5

ISBN 978 2 8415 6901 4 - 10€ - 01/08

Lu dans le cadre du  prix_biblioblog_2009 - La lecture de Dda sur le site

Clarabel le décrit très bien, comme un roman d'atmosphère... - Je l'avais, comme elle, noté chez Tatiana -Les buveurs d'encre confirment, c'est un roman qui demande qu'on prenne le temps de le savourer

28 avril 2009

Mon ange...

27 avril 2009

Ca arrive !

Parfois, entre le moment où l'on nous propose un livre,bourgeon5 celui où on l'accepte et celui encore où on en lit des critiques plus ou moins mitigées, nous passe l'envie de lire l'objet de la question. Cela m'est arrivé avec Les naufragés de l'île Tromelin d'Irène Frain, que j'avais accepté de recevoir en me disant qu'après lecture, je le passerai à M Antigone, très féru d'îles, de mer et de bateaux... Qu'ai-je donc fait ? Et bien, je l'ai passé sans attendre au lecteur qui était le plus à même de l'apprécier et lui ai demandé de m'en parler, ensuite. Oui, je sais, j'ai un peu triché...mais l'important était d'en parler ici, non ?

Avant tout, de quoi est-il question dans ce livre ? En 1761, un navire français s'échoue sur un îlot perdu de l'océan Indien. Il transporte cent soixante esclaves. Pour survivre, les rescapés blancs et les esclaves noirs doivent cohabiter. Un officier se met en tâche de construire une chaloupe mais les marins refusent de l'aider. Les esclaves, eux, acceptent. Seulement, au moment du départ, on ne les embarque pas. Quinze ans plus tard, on revient les chercher. Il ne reste que sept femmes et un enfant.

irenefrain

L'avis, donc, de M antigone...
"Cet ouvrage est un très bon docu-roman, qui décrit très bien les lieux, l'île Tromelin, et l'univers marin, dont les détails cités s'avèrent très réalistes. Il permet de prendre conscience des conditions de vie des esclaves de l'époque, de la considération dans laquelle on tenait ces hommes et ces femmes, simple valeur marchande. Cependant, les matelots "de base" ne valaient guère mieux. "La compagnie des Indes" représentait déjà ce qu'on appelle aujourd'hui "la mondialisation" par sa présence active partout et sa manière de négocier tout.
Le style du texte est plutôt moyen dans l'ensemble, et la fin semble bâclée, ce qui est sans doute du aux limites du sujet et des recherches en cours. Sur la base d'un fait réel, mais présenté de manière romancé, ce récit est malgré tout très agréable à lire et permet de passer un bon moment, grâce à des descriptions réalistes et à des personnages bien campés. Mais il nécessite peut-être, chez le lecteur, d'avoir au préalable un imaginaire lié au sujet pour véritablement pouvoir en apprécier la teneur..."

ISBN 978 2 7499 0990 5 - 20€ - 02/09 - Toutes les autres lectures chez l'excellent BOB

Un Grand merci au site Chez les filles pour l'envoi !!

CRIM0108 CRIM0115

© Le dessin, tout en haut est tiré d'un album de Bourgeon, Les passagers du vent/La peinture ci-dessus, à gauche, a été produite par M Antigone, himself.
J'en profite pour vous signaler que Les passagers du vent ont été réédités chez 12Bis, avec de nouvelles couvertures. Un sixième tome est en préparation et sortira en septembre 2009, sortie que je ne manquerai pas car je suis irrémédiablement adepte de cet auteur de BD là !!

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26 avril 2009

Tu t'en vas, Magali Thuillier

tutenvas"Autour de la maladie d'Alzheimer, cette douloureuse absence, Magali Thuillier tisse un écrit d'amour. Ces brèves proses poétiques disent, au plus juste des mots, les désespoirs présents et les échos de bonheurs passés." (quatrième de couverture)

Tu perds ton sac, ton manteau, tes lunettes, tes bagues, tes boucles d'oreilles, tes colliers, ton pantalon, ton dentier, ta culotte. Tu te perds.

Je venais d'arriver. Aussitôt, tu ouvrais la porte du placard à balais. Je m'y adossais. Tu inscrivais d'un trait noir ma taille avec la date à côté.
Un jour, tu m'annonças que je dépassais la porte. Je faisais partie des "grands".

Tu marches sans fin. Tu marches. Tu marches. Tu marches jusqu'à ce que tu rencontres une voisine qui te ramène chez toi.

Pour une fois, je m'étais levée la première. J'entrai dans la salle de bain sur la pointe des pieds pour ne pas te réveiller. Je restai interdite devant tes dents posées sur le rebord de l'évier.

Une étrangère s'est glissée dans ton corps. Elle prend ta voix. Elle vit chez toi. Elle me vouvoie. Je ne lui réponds pas. J'attends que tu reviennes. Reviens.

Le site éditeur - La lecture du Matricule des Anges - Des extraits des oeuvres de Magali Thuillier, et d'autres liens à poursuivre...

ISBN 2 84031 187 9 - 11€ - 2005

25 avril 2009

Café viennois, Michèle Halberstadt

caf_viennoisClara part en voyage avec sa mère Frieda, mais pas n'importe où, à Vienne.
Leur séjour est un retour vers l'enfance de cette dernière, vers le passé, un avant-guerre enchanteur où petite fille juive elle parcourait les rues de la ville. C'est également un moment de reconstruction pour les deux femmes. Clara est venue pour ne pas laisser sa mère seule, mais on ne sait pas réellement qui est là pour soutenir l'autre, quel bras est le plus fort...
Vienne, accueillante et froide, Vienne versatile et grande, Vienne et ses cafés protecteurs...conduira chacune à la rencontre d'elle-même.

Café viennois est un roman qui chemine tout doucement entre des éclats de souvenirs... La fuite de Vienne de Frieda et des siens, l'extermination des juifs, tout est évoqué sans pathos.
Le présent panse un passé où se mêlent mélancolie et amour des siens. Le passé panse des blessures à vif, plus récentes, en les placant en perspective...
J'ai aimé l'atmosphère de ce livre, ses personnages, la manière très prosaïque de Frieda de vivre les grands moments de l'Histoire. J'ai aimé partager la douleur de Clara et la manière profonde dont elle arrive à l'annihiler, la transcender.
Michèle Halberstadt a une jolie écriture, érudite et simple, sans grands effets de style, pleine de charme. Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui, mine de rien, inscrit des traces en soi...

"Partir avec sa mère. Quelle drôle d'idée. Clara voyageait toujours seule. Une interview. Une valise. Une chambre d'hôtel. Un entretien à faire, un papier à écrire. Une journée à passer pour se sentir en vie.
Partir avec sa mère. Faire l'égoïste. Se comporter comme si elle était seule, célibataire. Oublier mari et enfant. Tenter de se défaire un instant du poids qui l'étouffe. Essayer de trouver les mots. Avoir le courage de se mettre à nu devant le seul être au monde qui ne la jugera pas."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 253 12388 0 -5.50€ - 01/08

Un grand merci à Nanne pour le prêt !! - La lecture de Sylvie - Celle de Clarabel

24 avril 2009

Peut-on se faire plaisir en achetant des timbres ?

titouan_lamazou

Définitivement...oui !

Cette collection a été créée à l'occasion de la journée de la femme, le 8 mars dernier...je ne l'avais pas encore vue. Et vous ?

http://www.titouanlamazou.com/

23 avril 2009

Le vrai cul du diable, Percy Kempt

levraiculdudiableAnna Bravo, femme politicienne à responsabilités, est certaine de connaître à la perfection l'image qu'elle donne d'elle même, et ce depuis toujours. Sa grand-mère, bigote, et son père athé, l'avaient tous deux autrefois prévenue contre le maléfice narcissique des miroirs, appelés au moyen-âge "le vrai cul du diable". Lors d'une exposition, elle acquiert pourtant, comme subjugée, un petit meuble vénitien du XVIIIème siècle qui recèle en son sein une étrange surface réfléchissante. Celle-ci lui transmet en effet, et ce grâce à un savant stratagème, une image réelle d'elle-même, et non l'image inversée que ses congénères lui renvoient d'ordinaire... La vie de la jeune femme va s'en trouver dorénavant complètement bouleversée.

Ce livre était dans ma PAL depuis quelques temps. Je savais déjà que Cuné l'avait trouvé à son goût, il m'était donc plaisant de me dire que j'allais le lire...
J'ai entamé les premières lignes pourtant bien dubitative. Le style de l'auteur m'a semblé tout d'abord peu entraînant, assez moyen, et puis, et puis...j'ai enchaîné les pages et me suis laissée subjuguée par cette histoire d'image de soi, de reflet, et de ce que le regard que l'on porte sur nous peut avoir de troublant, de destructeur et de métamophosant. Nous avons tous et toutes eu ces passages dans notre vie, à l'adolescence, ou après l'arrivée d'un enfant pour les femmes, cette conscience de perdre un peu les contours de notre image, de notre corps... Ici, Anna Bravo est entraînée dans une perte de repères plus fantastique mais dans laquelle on peut trouver quelques échos des nôtres. J'ai pensé aussi aux miroirs de Cocteau et à tous ces mythes qui animent notre imaginaire... Au final, et même si ce livre n'est pas un "grand" livre, voici une lecture bien divertissante !!

Un extrait...
"C'est donc ainsi, se dit-elle, effarée, que je suis vraiment ! C'est ainsi que Noël me perçoit ! Ce miroir, c'est l'oeil de Noël ! Ce miroir, c'est l'oeil de la caméra ! Ce miroir, c'est l'oeil du monde entier ! Les autres ne me voient pas du tout comme j'ai toujours cru qu'ils me voyaient, conclut-elle, bouleversée. Ils ne me voient pas du tout comme je me vois quand je me mire dans ma salle de bain ou devant ma commode. Ils me voient comme je me vois là ! A l'envers ! Ou plutôt à l'endroit ! Car c'est moi qui, d'ordinaire, me vois à l'envers !"

bouton3 Note de lecture : 4/5 - ISBN 978 2 7491 1359 3 - 15€ - 01/09

La lecture de Leiloona - Et merci à Solène, et aux éditions du Cherche Midi !

22 avril 2009

Ponyo sur la falaise

ponyoEncore un chef d'oeuvre du cinéma d'animation japonais à voir...et pour notre tribu un bon souvenir de Pâques, car c'était notre première sortie au cinéma en famille, à quatre.
Petit dernier, qui a presque quatre ans, peut enfin se joindre à nous...même si il a passé presque la totalité du film sur mes genoux !!

L'histoire...
"Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke..." (synopsis par allociné)

Une fable maritime, un dessin animé entièrement dessiné, des petits personnages touchants...et ce n'est pas que pour les enfants ;o)!

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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