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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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21 avril 2009

Demain, à l'affiche...

lesecretdesabeillesle_secret_de_Lily_Owens...la version cinéma d'un de mes coups de coeur de lecture de 2007, Le Secret des abeilles, qui sort sous le titre Le Secret de Lily Owens.

heart L'histoire ?
En 1964, Lily a quatorze ans et vit en Caroline-du-Sud avec son père, un homme brutal, et Rosaleen, sa nourrice noire. Le décès de sa mère dans d'obscures conditions la hante. Lorsque Rosaleen se fait molester par des Blancs, Lily décide de fuir avec elle cette vie de douleurs et de mensonges. Elles trouvent refuge chez les sœurs Boatwright, trois apicultrices tendres et généreuses dont l'emblème est une Vierge noire. À leurs côtés, Lily va être initiée à la pratique quasi mystique de l'apiculture, à l'affection, à l'amour et à la tolérance. (allociné)

Mon avis de l'époque sur le livre...
"Dans ce roman, Lily, la narratrice, fascinée par les abeilles, nous raconte son histoire avec le langage de ses quatorze ans : la dureté de son père, sa solitude d'orpheline et sa fuite, à la recherche de l'amour d'une mère, pourtant disparue. J'ai aimé cette héroïne, malhabile et forte, et tous ces personnages aux caractères singuliers, qui m'ont beaucoup fait penser au film "la couleur pourpre", en plus généreux et moins durs peut-être ! Je n'en dirai pas plus, à part que ce roman vous donnera envie de déguster du miel à grandes louchées. Une lecture à ne pas rater ! "

La bande-annonce du film...

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20 avril 2009

Le coeur cousu, Carole Martinez

le_coeur_cousuheart "Ce qui n'a jamais été écrit est féminin"

Frasquita Carasco a reçu, à l'adolescence, et de sa mère, une boîte en bois magique qui la fit couturière et des prières qui la firent un peu sorcière.
Ses dons transmettent aux tissus qu'elle touche une vie particulière. Marié à un homme sans cervelle qui la joue un beau soir pour un combat de coq, elle partira sur les routes avec à sa suite ses filles et son garçon aux cheveux rouges. Fuyant toujours plus au sud, semant derrière elle l'amour et la folie des hommes, elle s'arrêtera finalement dans un village d'Afrique du Nord. Là, son talent de couturière et les sortilèges qui entourent sa famille, trouveront en la dernière née, Soledad, une narratrice, et la main de l'apaisement...

Têtue comme je peux l'être parfois, j'ai lutté bêtement dans les premières pages contre l'envoûtement de ce roman. Je suis quelquefois comme cela, décidée à ne pas me laisser avoir par un livre qui a déjà fait l'unanimité. Mais, peine perdue, ce récit là m'a prise par les sentiments, les émotions et tout le reste. Aucun risque d'y échapper.
Alors oui, Le coeur cousu est un conte dans tout ce que ce genre peut avoir d'irréaliste et de lyrique ; mais non, rien de trop ici, que de la féminité, des corps qui aiment, désirent et souffrent, et de la vie qui avance cahin-caha, sans fioritures ni enjolivements, dans la lutte. Ce livre fait battre le coeur et ne demande au lecteur qu'à se taire, devant tant de simplicité apparente dans le style et devant tant de délicatesse dans la broderie du texte.
Et puis, et puis, j'ai trouvé un peu de l'
Antigone de Bauchau dans l'errance de cette femme, ce qui me l'a rendue encore plus particulière...

Un extrait du cahier de Soledad...
"Il me faut t'écrire pour que tu disparaisses, pour que tout puisse se fondre au désert, pour que nous dormions enfin, immobiles et sereins, sans craindre de perdre de vue ta silhouette déchirée par le vent, le soleil et les pierres du chemin.
O mère, il me faut ramener des profondeurs un monde enseveli pour y glisser ton nom, ton visage, ton parfum, pour y perdre l'aiguille et oublier ce baiser, tant espéré, que jamais tu ne m'as donné !
Il me faut te tuer pour parvenir à mourir...enfin.
Mon lumineux cahier sera la grande fenêtre par où s'échapperont un à un les monstres qui nous hantent.
Au désert !"

bouton3 Note de lecture : 5/5

ISBN 978 2 07 078305 2 -23€ - 02/07

broderie

Ce titre voyage en grand format grâce à Florinette, merci !! - La lecture de Sylvie - Celle de Dda chez Biblioblog - Celle de Clarabel - Ici, l'auteure reçoit avec surprise et émotion un prix pour ce roman - Pour Sylire c'est un coup de coeur - Leiloona crie au génie - Bellesahi l'a dégusté - Pour Amanda, il est juste superbe - La fiche de lecture du CNL - Pour Gambadou, c'est un coup au coeur aussi - Bel Gazou a ressenti un peu d'effroi - Et Aifelle a salué cet hommage aux femmes... (désolée pour les avis que j'oublie !)

19 avril 2009

L'obligation du sentiment

l_obligation_du_sentimentTout est gris et froid. Tout ne ressemble à rien. Tout me rappelle toi.

...Hélène appuya son front moite contre la vitre fraîche du troquet. Celui-là même dans lequel elle s'était réfugiée tout à l'heure, fuyant les bourrasques et la pluie. Le temps du dehors collait parfaitement à sa météo intérieure, grand vent et pleurs en rafales.
Elle s'était commandé un café. Le patron le lui avait apporté sans un mot, sans un sourire. Et pourtant, elle s'était sentie bien, à son aise, instantanément. L'odeur doucereuse et enveloppante du breuvage l'enrobait d'un châle protecteur.
Elle se découvrait toujours un peu chez elle dans ces bistrots vides. Elle se découvrait tellement si peu chez elle partout ailleurs.
Elle n'irait plus là-bas, chez lui. Elle avait enfin compris quel était le remède. Ne plus le voir, ignorer jusqu'à son existence, espérer que l'absence comble peu à peu les vides que cet amour insensé laisserait en elle en disparaissant. Pleurer tout ce qu'il faut pleurer, tant et tant. Et simplement souhaiter qu'avec la dernière marée de chagrin s'éloignent les sentiments.
Elle n'irait plus là-bas. Elle tournait vivement la cuillère dans sa tasse, au rythme du flot de ses pensées, écrasant du tranchant de l'ustensile les grains de sucre qui tardaient à fondre. Un dernier mouvement sec fit déborder le liquide brunâtre dans la soucoupe blanche. Le patron, qui l'observait sans doute, émit un grognement réprobateur. Hélène sourit, et au même instant, un rayon de soleil inattendu perça les nuages. Elle prit cela pour un signe, elle en avait besoin.
Elle n'irait plus chez lui. Hier avait été la fois de trop. Elle ne se reconnaissait pas dans cette fille idiote qui cherchait l'attention d'un homme indifférent. Ils étaient bons amis. Cela ne lui suffisait plus. Elle reprennait à présent le cours de sa vie...

© Les écrits d'Antigone - 2009

18 avril 2009

Vicky Cristina Barcelona - DVD

vicky_cristina_barcelona1

Vicky et Cristina sont d'excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l'amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une jeune femme instinctive, perpétuellement en recherche de nouvelles expériences passionnelles.
Lorsque Judy et Mark, deux lointains parents de Vicky, offrent de les accueillir pour l'été à Barcelone, les deux amies acceptent avec joie : Vicky pour y consacrer les derniers mois de son célibat à la poursuite d'un master ; Cristina pour goûter un changement de décor et surmonter le traumatisme de sa dernière rupture.
Un soir, dans une galerie d'art, Cristina tombe sous le charme du peintre Juan Antonio, bel homme à la sensualité provocante. Son intérêt redouble lorsque Judy lui murmure que Juan Antonio entretient une relation orageuse avec son ex-femme, Maria Elena...
(synopsis "légèrement modifié" d'allociné)

vicky_cristina_barcelonaUne ambiance toute sensuelle pour ce dernier Woody Allen...l'espagne, l'art, le bon vin et l'amour.
J'ai apprécié ce voyage particulier au milieu d'un quartette amoureux qui se cherche et ne se trouve pas. Des questions se posent, sur le destin, sur le temps, sur les choix, sur les renoncements...et les réponses qui nous sont données en fin de film ne sont pas forcément celles que l'on aimerait entendre.
Du "grand" Woody Allen, je n'en suis pas certaine, mais un bon moment de cinéma, oui.

Plus d'infos sur ce film

17 avril 2009

Marina Dieul

Encore une découverte de Ptitlapin...que je répercute ici.

Copie_de_chaussettes__8X10

Marina Dieul est avant tout portraitiste mais j'aime bien le tableau ci-dessus. Ces chaussettes me font fondre de tendresse...je sais, c'est un peu bizarre.

Son blog

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16 avril 2009

La Reconstruction, Eugène Green

LA_RECONSTRUCTIONDans La reconstruction, il est question de mémoire...
Nous sommes à Paris, en 2003. Jérôme Lafargue, professeur de littérature française à la Sorbonne, est contacté par un inconnu à son domicile, un Allemand, lui-même professeur d'histoire. Ce dernier a découvert des documents chez son père qui remettent en cause son identité, le déclarant mort peu après sa naissance. Au milieu de ces papiers intimes, se trouvait également la photo de Jérôme et de sa femme Jana, prise trente-cinq ans plus tôt alors qu'ils venaient tout juste de se rencontrer. Jérôme se souvient avoir effectivement été hébergé quelques nuit par un dénommé Wenzel Launer, à Munich, en 1968. Pressé par ce fils en plein questionnement de découvrir dans sa mémoire le lien qui le lierait à eux, Jérôme mène une enquête au fond de ses souvenirs. Devenu père aujourd'hui d'un grand garçon indépendant et le fils d'un homme dont la mémoire est de plus en plus emmêlée, il constate très vite combien ce cheminement l'aide à mieux comprendre et apprécier son présent...

Eugène Green est habituellement metteur en scène et cinéaste, La Reconstruction est son premier roman. Et on reconnaît facilement cette patte là, indéniable, dans la focalisation choisie par le narrateur, distante et exterieure aux pensées des personnages. Cela aurait pû donner au texte beaucoup de froideur mais ce n'est pas le cas, juste un sentiment particulier d'étrangeté. Ce sentiment dépassé, et grâce aux morceaux du journal que Jérôme tient, on entre assez vite dans un récit bourré d'émotions. Il faut aller au bout de ce court roman pour en apprécier toute la richesse, mystique et romanesque. Un bien joli moment de lecture.

Un extrait...
"Jeudi 10 avril
Je pense au sonnet grincheux d'Alvaro de Campos.
Si aujourd'hui j'existe, c'est par le souvenir de sensations que j'emmagasine depuis cinquante quatre ans, voire, car j'ai parfois cette impression, depuis bien plus longtemps encore. Les sensations qui ne contribuent pas à mon sentiment actuel d'existence, je les ai abandonnées en route. Ma mémoire active n'est pas ma réalité, mais la métaphore que j'ai construite pour me faire voir ce que je pense être.
Hier matin un homme m'a prié de lui construire, à partir de ce même fond, une métaphore de ce qu'il est. Sa demande nous met tous les deux devant un abîme effroyable."

bouton3 Note de lecture : 4.5/5

ISBN 978 2 7427 7688 7 - 18€ - Août 2008

Laurence, sur Biblioblog, a un avis plus réservé - tandis qu'Ariane a écrit sur ce livre un billet tout en émotion, que je partage (voir la deuxième partie de son article)

15 avril 2009

Luli dans le désert blanc, Benoît Broyart et Magalie Garcia

luliAu salon du livre de Montaigu, j'ai craqué pour ce superbe album, que l'auteur m'a gentiment dédicacé... L'éditeur est nantais, spécialiste par ailleurs d'images et d'imaginaire maritime, ce qui est pour moi un petit plus non négligeable.

L'histoire ?
"Une nuit, Luli ouvre la porte de chez elle et s'aperçoit que tout a disparu. Dehors, tout est devenu blanc. Du paysage qui lui était familier, il ne reste rien. Luli a peur mais décide de partir explorer les alentours de sa maison. Elle marche dans le vide. La voilà partie pour un long voyage. le temps d'une nuit. Le temps d'un rêve, à la découverte du désert blanc."

Ce que nous en avons pensé ?
Mes zouzous ont beaucoup aimé les images de ce livre sur lesquelles ils ont eu l'envie irrésistible de passer la main. La couverture, d'ailleurs, a ce relief qu'ont souvent aujourd'hui les albums pour enfants, et qui en font des objets vraiment magnifiques. Outre les images, le texte est également d'une très grande qualité, ce qui m'a surprise et enchantée. Nous naviguons avec Luli dans un rêve très étrange, un peu angoissant, mais pas trop...et ce qu'il est bon, au retour, de se retrouver dans son lit, auprès de la chambre de ses parents, endormis.

ISBN 978 2 35488 029 3 - 19.50€ - 10/08 - Collection "Même plus peur !"

La fiche du livre sur le site de l'éditeur - Le blog de l'éditeur - Le blog de Benoit Broyart

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14 avril 2009

Une simple affaire de famille, Rohinton Mistry

unesimpleaffairedefamilleTrimbalé entre deux appartements, Nariman, ancien professeur, devenu âgé et impotent suite à une chute, est un poids pour sa famille, mais également un enjeu, un devoir. S'extrayant d'un corps aujourd'hui douloureux, le vieil homme laisse régulièrement ses pensées errer tranquillement vers son passé et goûte au quotidien, au milieu des siens - principalement chez sa fille chez qui il passe sa convalescence - à la douceur et à l'acidité d'une vie de famille, toute en promiscuité, tendresse et coups d'éclats.

Ce roman indien est un régal. Les personnages sont attachants. On suit avec intérêt et plaisir les membres de cette famille - parents, enfants et grands-parents sous le même toit - régler leurs détails journaliers, s'occuper du Pappa, se serrer dans un appartement forcément trop étroit et au confort rudimentaire. Les incursions dans le passé donnent du relief et de l'émotion à un récit qui aborde par ailleurs, l'air de rien, les traditionalismes d'une société indienne en bute à la modernité. Un très bon livre avec Bombay en toile de fond, et en fond sonore...

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 253 11710 0 - 7.50€ - 2006

Un grand merci à BoB et aux éditions du livre de poche !! - Un billet plus détaillé ici - et un autre par là

Lorsque j'ai accepté de recevoir ce livre...je n'ai pas fait de recherches (j'ai répondu un peu précipitamment sans aller visualiser la couverture sur un site marchand), ce titre me disait "quelque chose". En fait, je l'avais "déjà lu" en 2006, un billet était présent sur mon ancien blog !!! Je m'en suis rendue compte dès le livre entre mes mains. Je me suis tout de même replongée dans ce volume pour vous en reparler aujourd'hui... Voilà aussi une occasion toute trouvée pour vous le remettre en mémoire car c'est un très bon souvenir de lecture !! Et cela va me permettre de faire un cadeau à quelqu'un ;o) !!
Je présente mes excuses à BoB...cela devait m'arriver un jour, tête de linotte que je suis parfois...;o)

13 avril 2009

Effleurés - Isabelle Bathian et Sylvain Limousi

effleur_sComment se sent une Antigone qui a terminé ses lectures pour un prix bien connu ? Et bien, outre de parler d'elle à la troisième personne, elle déborde d'envies de toutes sortes : envie d'explorer des genres laissés pour compte depuis de nombreux mois (BD, poésie, nouvelles), envie de ne plus lire de policiers sanglants, ni de gros romans joufflus, envie de recommencer à écrire un peu...mais là bon voilà, c'est plus difficile.

Je vous parle donc aujourd'hui de Bande Dessinée... effleur_s1
J'avais repéré cet album chez Clarabel. Aussitôt vu, aussitôt emprunté, aussitôt lu.
Je m'étais un peu fourvoyée, il faut bien le dire, dans ma compréhension du sujet, j'avais compris à tort qu'il était question d'une histoire d'adultère entre Christophe, l'organisé, et Fleur, la hippie. Mais non, pas du tout.
Christophe, l'organisé donc, célibataire, tombe amoureux d'une petite secrétaire originale et drôle, qui travaille dans un service voisin. Il tombe amoureux d'elle, mais la prend tout de même, un peu, pour une idiote. Comment une trentenaire peut-elle en être arrivée là, à faire ce travail minable, sinon en ayant eu une vie dissolue auparavant ? Selon les proches du jeune homme, cette fille est jugée à peine fréquentable... Elle passe ses week-end dans des associations caritatives, répond effrontément aux parents de Christophe et ne semble pas avoir d'ambition professionnelle. Des vacances d'été passées séparément auront raison de leur relation sentimentale...

J'ai bien aimé la chute de cette histoire, dont je vous tairais le dénouement, qui remet avec finesse quelques a-priori en place. Les poils de mes bras se sont un peu hérissés à certains passages...mais c'est bien parfois aussi de se mettre un peu en colère, non ?

Les première pages chez Dargaud - Le blog d'Isabelle Bauthian

12 avril 2009

El ultimo lector, David Toscana

el_ultimo_lector

Une sécheresse de plomb plane sur Icamole, petit village du Nord du Mexique. Rémigio, un des habitants du lieu, pense avoir atteint le fond de son puits, mais c'est en fait le cadavre d'une jeune fille qui en encombre le fond. Décontenancé, il décide de remonter le corps et requiert auprès de son père, bibliothécaire fantasque sans lecteurs, une solution à son problème.
Ce dernier cherchera dans la littérature des explications. Puis ils décideront ensemble de cacher la jeune fille sous l'avocatier de Rémigio comme le suggère un des romans préférés du lecteur assidu.
Seulement voilà, une adolescente est déclarée disparue, une enquête est mise en place et Lucio, le père de Rémigio, interrogé, désignera sans vergogne Melquisedec, le porteur d'eau, comme un coupable potentiel...

Le roman  de David Toscana est un peu difficile à résumer car le personnage principal en est plus certainement la bibliothèque de Lucio plutôt que tous les personnages qui y passent où s'y arrêtent. On cotoie dans ce livre une atmosphère particulière, plutôt agréable, un peu Borgésienne. J'ai aimé que la littérature y tienne la première place, qu'elle soit le lieu de toutes les explications et de toutes les histoires possibles. J'ai aimé ce travail de sélection inutile que Lucio entreprend, ces livres censurés sur des critères burlesques, et leur passage "en enfer", éventuel.
Un roman original, qui pour moi a la dimension d'un classique, et qui donne sans conteste une image forte à la littérature mexicaine. Mais sa narration peut également paraître au lecteur un peu froide et détachée...c'est ici une question de goût.

Une petite réflexion sur la lecture, parmi d'autres, puisée dans ce livre...
"Savez-vous que, sur vingt-huit pages publiées, on n'en lit qu'une ? Car il y a des livres qu'on offre à des gens qui ne lisent pas, d'autres échouent dans une bibliothèque sans lecteurs, on en achète pour remplir des étagères, certains sont offerts pour l'achat d'un autre produit, le lecteur se lasse dès le premier chapitre, ils ne sortent jamais de l'entrepôt de l'éditeur, ou bien les livres sont achetés sur un coup de tête. Je viens de me défaire de l'Automne à Madrid, dit Lucio, j'en étais à la page 63, il en restait 208 à lire. Moi, je n'ai pas dépassé la ligne 20, dit-elle. Pour qu'un roman aussi rébarbatif que celui-là arrive à Icamole, il faut la complicité de l'auteur, des correcteurs, des éditeurs, des imprimeurs, des libraires et même des lecteurs, sans compter celle de la femme de l'auteur qui lui dit : Oui, mon chéri, ce que tu écris est vraiment très beau. Délinquance organisée, ajoute-t-il."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 84304 467 0 -18€ -01/2009

Ce titre est un livre voyageur en provenance de chez Kathel (lettres expres) livrevoyageur merci !! - La lecture de Keisha - Celle de Manu

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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