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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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6 février 2009

Un retour

CRIM0076Les amants de Marie, le livre de Leslie Kaplan, parti il y a quelques temps en voyage, est revenu...

Il est passé par chez Lucy, Kloelle (pas de billet), Arlette, Martine et Liliba.

Je partage avec vous les petits mots amicaux glissés sous sa couverture :

"Une très belle lecture, une écriture vive et pertinente, des personnages sympathiques ! Que demander de plus !" Lucy

"De tableau en tableau, on glisse sur les pensées de Marie... Des pensées loin d'être si légères que ça. Une belle lecture." Kloelle

"Plus que l'histoire, elle même, le prêt d'un livre est une fenêtre qui s'ouvre sur l'autre. Un partage unique qui peut devenir le creuset d'une amitié." Arlette

"Merci pour cette merveilleuse lecture et pour le voyage offert à Marie." Martine

"Merci pour le prêt de ce livre, même si je n'ai pas réussi à le terminer." Liliba

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5 février 2009

Moi, Sampat Pal

Moi_Sampat_PalPetite, Sampat Pal a appris à lire, cachée derrière le pilier d'une école car dans cette région d'Inde, les familles pauvres, de basse caste et les filles n'avaient pas accès à l'instruction. Mariée à douze ans, elle se rebelle contre sa belle famille puis aide ses voisines, son village, se révolte contre l'injustice et les spoliations... Elle se rend alors compte très vite qu'en groupe, solidaires, les femmes sont plus fortes. Elle crée ainsi son Gulabi Gang dont l'insigne principal est le sari rose. Son action est principalement basée sur l'effet de masse. Ses démarches sont ponctuelles, son combat quotidien.

C'est avec une petite fille indienne que l'on fait tout d'abord connaissance en ouvrant ce document, une jeune enfant espiègle et libre qui ne s'attend pas à rencontrer si souvent l'injustice. Mariée trop jeune, avant d'être pubère, comme beaucoup des jeunes filles de son entourage, elle découvre progressivement à quel point être une femme dans son pays est difficile.
J'ai aimé parcourir l'Inde véritable à travers les mots de Sampat Pal, une Inde non romancée. Le personnage est un peu déstabilisant, son action aussi, ses batailles et son idéologie parfois bagarreuses mais le plaisir de lecture est là, véritable. Alors comment ne pas se sentir concernée, en osmose, avec cette lutte pour avoir simplement le droit de vivre dignement ? Comment ne pas respecter cette femme qui lutte essentiellement pour l'application de lois déjà votées ? Un récit de vie digne, intéressant et fier.

bouton3 Note de lecture : 3/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Document

ISBN 978-2-915056-79-2 - 18.90 € - 10/2008

4 février 2009

Audace

J’aimerais savoir si tu me lis. comme_si

Je fais comme si.

J’aimerais savoir si tu m’aimes, aussi.

Je fais comme si.

J’aimerais que mes mots te troublent.

Le font-ils ?

Claire avait décidé que plus rien n’était grave. Elle jetterai ces phrases sur la toile, vers lui. Elle cliquerai avec force sur la touche « départ ». Le sort en serai jeté, une fois pour toutes, son sort à elle, sa décision à lui.

Elle n’en pouvait plus d’avoir froid, de l’attendre, d’espérer l’éclat de ses prunelles, de grappiller des miettes de lui. Elle n’en pouvait plus du manque.

Elle n’avait pas peur. Elle se savait capable d’assumer le regard des autres, les médisances, les ennuis. Elle avait le dos solide. Il ne fallait pas se fier à ses bras frêles.

Claire avait décidé que tout valait le coup, à nouveau, et tant pis pour ce qui se fait ou ne se fait pas, tant pis pour les cris.

Elle se planterai devant lui, les jambes tendues, l’obligerai à répondre, douterai d’elle, aurai le trac. Beaucoup.

Elle n’en pouvait plus du silence, de ces moments d’intimité pressante, de ces frôlements inutiles. Elle n’en pouvait plus de la patience.

Elle n’avait pas peur. Elle se savait capable d’assumer le bonheur, la folie d’un amour partagé, l’étourdissement de sa peau. Il ne fallait pas se fier à ses mèches sages.

J’aimerais savoir si je suis celle…

Je fais comme si.

3 février 2009

Meurtres en bleu marine, CJ Box

meurtres_en_bleu_marineAnnie et William ont vu ce qu'ils ne devaient pas voir. Malheureusement, Annie et William ont également été vus.
Témoins d'un meurtre et poursuivis, les enfants fuient et se réfugient chez un rancher solitaire, Jess Rawlins, laissant Monica, leur mère, sans nouvelles et folle d'inquiétude.
Dans cette vallée où des policiers en retraite viennent chercher refuge et calme, chacun devra choisir son camp. Car les assassins, justement des anciens flics de Los Angeles, prennent sournoisement en main l'enquête menée pour les retrouver.

Et bien le voilà enfin, le roman policier que j'attendais avec impatience, celui qui devait me passionner. Ce livre est en effet pour moi un "presque coup de coeur". "Presque" car il s'en est fallu de peu pour qu'il le soit complètement, peut-être un peu moins de violence en fin d'ouvrage... Allez, ne tergiversons pas, j'ai aimé l'histoire de ces deux enfants, frère et soeur, celle de leur mère, et de tous les habitants de cette petite ville américaine au charme en déclin. De beaux personnages, courageux et intègres, des vilains très vilains, quelques acteurs saisis de remords et la lectrice que je suis s'est laissé emportée, sans complexes, dans ce thriller inquiétant et haletant, mené de main de maître par CJ Box.

"Si Annie Taylor, douze ans, n'avait pas emmené son petit frère William à la pêche ce vendredi après-midi d'un mois d'avril humide du nord de l'Idaho, elle n'aurait jamais assisté à l'exécution, ni croisé le regard des assassins. Mais elle était en colère contre sa mère. [...] La trahison avait eu lieu le matin même lorsque Tom était descendu et leur avait demandé ce qu'il y avait pour le petit déjeuner. [...] Tom leur avait posé la question comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, alors que ça ne l'était pas du tout. C'était la première fois qu'il était là pour le petit déjeuner ; il n'avait encore jamais passé la nuit chez eux."

bouton3 Note de lecture : 4.5/5

Un titre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices BOOKPAGES 2009
Catégorie Policiers

ISBN 978 2 02 094928 6 - 22 € - 09/2008

La lecture d'Amanda

2 février 2009

Les noces rebelles

NOCES_REBELLES

Alors voilà, comment vous parler au mieux de ce film ? Sans le dénaturer, sans en faire des tonnes, sans l'amoindrir non plus...
Vous dire d'aller le voir, en tout premier point, comme cela ça c'est fait. Vous dire ensuite que le couple Di Caprio et Winslet fonctionne, mais cela vous vous en doutiez un peu, je pense. Vous exprimer enfin mon émotion, mon admiration devant la qualité des images, des acteurs et du reste... (Di Caprio sublime !)
Mince, "Les noces rebelles" sont tout ce que j'attends de la littérature en général, et parfois du cinéma ! Je me suis sentie si proche d'April. On ressort de la salle les bagages plein de questionnements, de désarroi et de chagrin...mais flûte ce que c'est bien.


Les Noces rebelles - Bande-annonce FR

Le synopsis par Allociné : "Dans l'Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu'ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l'inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales.
Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu'ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d'une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions.
Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris..."

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1 février 2009

Séraphine, Françoise Cloarec

s_raphineSéraphine est née d'une famille pauvre de l'Oise, en 1864. Orpheline, elle est placée très jeune dans des familles bourgeoises, elle devient alors aide cuisinière, servante, réside quelques temps dans un couvent, puis devient femme de ménage.
Mais Séraphine porte en elle un don mystérieux, Séraphine peint en secret des natures mortes, des fleurs magnifiques, des bouquets chatoyants. Très croyante, elle dit répondre ainsi à un ordre sacré, celui de la vierge Marie.

Le destin de Séraphine bascule lorsqu'un collectionneur parisien, Wilhelm Uhde, venu s'installer à Senlis, découvre sa peinture. La gloire viendra se mêler à la guerre, puis à la folie...

heart   Françoise Cloarec, l'auteure, est psychanalyste et peintre, mais elle est peut-être aussi un peu poète.
J'ai en effet été très conquise par la beauté de son écriture, et par sa manière pudique et respectueuse de faire naître son personnage et de le faire évoluer. Lorsqu'elle était étudiante, "Séraphine de Senlis" était déjà le sujet de thèse de Françoise Cloarec, et ce en psychologie clinique. On sent aujourd'hui à quel point l'écrivain est devenue intime avec cette femme qu'elle n'a pas connu, et combien l'histoire étrange et un peu fantasque de cette artiste peintre est pour elle si dense et si réelle. Un joli livre qui, malgré des passages plus sombres, laisse des couleurs dans les yeux et un désir de plonger plus avant dans l'histoire de la peinture. Un vrai coup de coeur, tout en légèreté.s_raphine2

"Séraphine, tu dois te mettre à dessiner !

Tout a commencé par un ordre.
Impératif.
Il vient de la Sainte Vierge, ou d'un ange, la version varie.
L'aventure de la peinture a commencé comme cela.

De son enfance, presque rien.
Nous connaissons son prénom, ce prénom d'anges de la première hiérarchie, les anges les plus proches de la présence divine. Ardents."

bouton3 Note de lecture : 5/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Document

ISBN 978-2-75-290364-8 - 12 € - 10/08

La lecture de Lily

31 janvier 2009

I'm yours...

Aujourd'hui, une chanson, version accoustique, juste pour le plaisir...


Jason Mraz - I'm Yours (acoustic)

30 janvier 2009

L'homme sans lumière, Richard Andrieux

andrieux"L'homme sans lumière" a pour prénom Gilbert. Jeanne l'a quitté. Depuis, il n'attend plus rien de la vie. Enfin presque, puisqu'il écrit régulièrement à un autre homme, à un inconnu, un frère de misère rencontré par hasard dans un café, et sur lequel il a fixé son attention. Ces lettres, il ne les enverra pas, enfin pas tout de suite... Il attendra simplement que l'espoir disparaisse aussi.

On m'a gentiment envoyé ce livre de Richard Andrieux dont je ne connais pas encore le fameux José tant plébiscité (surtout chez Florinette qui le fait voyager !). Malheureusement, et je me vois contrainte de le dire pour être honnête, ce roman épistolaire est pour moi une déception de lecture. Je m'attendais peut-être à quelque chose de plus lumineux, bien que le titre ne laisse sur le sujet aucun mystère ? Oui, sans doute. Car dans la vie de Gilbert, tout est noir, et pas très intéressant non plus, ce qui donne au lecteur le sentiment de contempler un univers sans relief et sans vie. La chute, heureusement, dans un sursaut de poésie, sauve tout le reste, et nous laisse en fin de lecture avec quelques fleurs dans le coeur...
Mais ne vous laissez pas influencer par mon avis, si vous aviez prévu sa lecture, je sais parfois que nos impressions de lecture divergent...
J'ai hâte de lire d'autres critiques sur ce livre !!

Un extrait...
"Dans la famille, le malheur, c'est une manie que l'on se refile de génération en génération. Les médecins appellent ça l'hérédité ; moi j'appelle ça de l'habitude.
D'après ce que j'ai pu comprendre, chez vous, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre...
Aujourd'hui, tous les deux, nous apprivoisons le malheur comme d'autres collectionnent les tickets de bus usagés. Ca ne nous coûte pas grand-chose, c'est juste de la routine, estampillée ancêtres.
Vous et moi, nous ne sommes plus que deux petits vieux, fidèles à la pénombre, et nous allons bientôt mourir.
Songez que personne ne se souviendra de nous."

bouton3 Note de lecture : 1.5/5

Un grand merci aux éditions Héloïse d'Ormesson et à Ecatérina !!
J'ai bien l'intention de lire José, afin de ne pas rester ainsi sur une impression en demi teinte !

Un avis différent chez Clarabel

29 janvier 2009

Par suite d'un arrêt de travail

parsuite

Une grève du service public et des transports paralyse la France entière.
Paris, gare de Lyon : Marc Roux, un cadre ambitieux s'énerve en l'absence de train pour Rome où il doit signer, le lendemain matin, un contrat décisif pour sa carrière. Sur le quai, son chemin croise celui de Vincent Disse, personnage déroutant et imperturbable malgré le chaos.
Pour tenter d'arriver à temps à destination, les deux inconnus partagent le volant et la conversation dans un covoiturage improvisé.
Marc et Vincent ne partagent d'ailleurs que ça : l'un est tout acquis aux thèses de l'économie libérale et l'autre considère la grève comme un droit fondamental...
(allociné.fr)

parsuite2

Encore une fois, me voici aujourd'hui avec une belle surprise dans ma hotte, en matière de DVD, et en plus je suis super synchro avec l'actualité, vous avez vu ça ?!
Bon, pour tout vous avouer, je suis déjà conquise d'emblée lorsqu'il s'agit de Charles Berling ou de Dominique Blanc. Mais pas forcément de Patrick Timsit... Et là, il faut bien le dire, je m'attendais évidemment à visionner une comédie balourde, râlant de plus belle que mon vidéo club privilégie de plus en plus les grosses productions, me privant ainsi de pépites très attendues. Et bien non !! Ce petit film n'est pas balourd du tout. Bien sûr, il surfe sur le principe éculé du duo improbable jeté sur les routes. Oui mais voilà il y a de la finesse dans ce road movie là, surtout lorsque nos deux hommes se retrouvent paumés en pleine campagne avec un portable pour toute fortune. Les personnages ne sont pas taillés à coup de serpe, et contiennent  juste ce qu'il faut de mystère pour nous intriguer, ce qui est franchement fort agréable.
La problématique du jour : mais après quoi courrons nous donc sans cesse ?

Un teaser, des interviews et des extraits...

28 janvier 2009

Le géant de Zéralda, Tomi Ungerer

Que faire pour qu'un ogre cesse de dévorer les enfants ? Lui préparer des repas délicieux chaque jour, bien sûr ! C'est ce que fait la petite Zéralda du haut de ses six ans...

leg_antdez_raldaVoici l'album de janvier du programme Kilimax, auquel nous sommes abonnés cette année.

J'ai encore une fois questionné ma grande fille sur ses impressions de lecture.

De quoi parle cet album ?
D'un ogre et d'une petite fille qui s'appelle Zéralda. L'ogre voulait manger la petite fille mais il n'a pas réussi car Zéralda sait faire la cuisine.

As-tu aimé ?
L'histoire est difficile à lire mais elle est bien. Ca fait un petit peu peur au début avec le couteau plein de sang. Je croyais que c'était l'histoire d'un ogre mais c'est marqué "géant". Ce qui m'a marqué, ce sont les enfants qui sont cachés et une petite fille dans une boîte.emmalit

Mon avis de grande personne : Ce conte de Tomi Ungerer est digne des plus grands contes traditionnels. Seule sa fin est un peu surprenante et moderne, amusante même. Un ogre qui se transforme en prince charmant, ce n'est pas si courant !! Mes petits lecteurs ont été impressionnés par les images des villageois effrayés et de leurs enfants cachés sous terre. Encore une fois, une bien belle découverte !

"Si j'ai conçu des livres d'enfants, c'était d'une part pour amuser l'enfant que je suis, et d'autre part pour choquer, pour faire sauter à la dynamique les tabous, mettre les normes à l'envers : brigands et ogres convertis, animaux de réputation contestable réhabilités... Ce sont des livres subversifs, néammoins positifs." Tomi Ungerer

Le site de Tomi Ungerer

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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