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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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7 novembre 2008

Un petit bilan provisoire...

...de mon palmares ELLE, au terme de ces lectures d'Octobre pour le Grand Prix des lectrices 2009. Mes trois gagnants personnels, à ce stade des critiques, sont :

LA_BALLADE_DE_BABY    le_ch_teau_de_verre heart                       jusqu___ce_que_mort_s_ensuive

Roman              Document                                    Policier

Déjà deux grands coups de coeur dans cette sélection ELLE, avec La Ballade de Baby et Le château de verre (j'ai également beaucoup aimé l'affaire de road hill house qui reste pourtant en second, pour moi, dans sa catégorie). Me reste à trouver un coup de coeur parmi la sélection policière, n'étant pas très fan du genre, la tâche risque de s'avérer bien rude... A suivre donc, le mois prochain.

(En cliquant sur les couvertures, vous retrouverez mes commentaires !!!)

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6 novembre 2008

L'affaire de road hill house, Kate Summerscale

ROADHILLHOUSEDans la nuit du 29 au 30 juin 1860, chez les Kent, à Road Hill House, grande maison bourgeoise du Wilthshire, Saville Kent, trois ans, disparaît de la nursery. Il est retrouvé, un peu plus tard, égorgé de manière atroce, dans les latrines qui jouxtent la demeure.
L'affaire passionne les médias de l'époque, la rumeur. Un détective de Scotland Yard, Jack Whicher, est dépêché sur les lieux. Il s'avère vite que le criminel ne peut être qu'un habitant de la bâtisse, les volets ayant été ouverts de l'intérieur, oui mais lequel ? Les hypothèses et fausses pistes vont bon train tandis qu'on décortique les indices et questionne les domestiques.

Kate Summerscale ne se contente pas dans son essai de dépecer le crime qui suscita autant de passion et d'effervescence à l'époque, en Angleterre, elle met en lumière et en perspective sa place importante dans l'histoire de la criminalité. Elle évoque la création de Scotland Yard, des brigades de détectives, la mise en place de tout un système d'enquête, qui nous semble si évident aujourd'hui, acquis. L'affaire de Road Hill House est, avec d'autres affaires, à l'origine d'une autre vision du foyer bourgeois, autrefois impénétrable, secrète. Elle est également le fondement, en quelque sorte, des premières intrigues policières, et de cette littérature à énigme qui remportera ensuite de plus en plus de succès.
L'affaire de road hill house brosse par le biais d'un crime domestique tout un pan de l'histoire d'Angleterre, et c'est terriblement passionnant. J'ai plongé avec délectation dans ce pavé foisonnant et riche, avide de connaître le dénouement, intéressée par ces portraits très fouillés des protagonistes proches ou lointains du crime, conquise par l'excellente technique de Kate Summerscale qui sait rendre chaque détail captivant. Ce livre est une réussite.

Un petit extrait...instructif
"Le mot clue [indice] vient de clew, qui désigne une pelote de fil. Il en est venu à signifier "ce qui indique le chemin" en raison du mythe grec dans lequel Thésée utilise, pour ressortir du labyrinthe du Minotaure, une pelote de fil que lui a remise Ariane. Les auteurs du milieu du dix-neuvième siècle avaient encore cette image à l'esprit lorsqu'ils employaient le mot. "C'est toujours un plaisir que de débrouiller un mystère, de saisir ce fil [clue] ténu qui conduira à la certitude", note Elizabeth Gaskell en 1848. "Je crus voir le bout d'un fil rouge", déclare le narrateur dans The Female Detective d'Andrew Forrester (1864). William Wills, adjoint de Dickens, rendit hommage en 1850 à la grande intelligence de Whicher en faisant observer que ce détective trouvait la voie même quand "chaque fil conducteur semble coupé". "Je croyais avoir le fil en main, dit le narrateur de La Dame en blanc dans un épisode publié en juin 1860. Combien j'étais ignorant, alors, des tours et détours du dédale où j'allais encore me fourvoyer !" Une intrigue était une sorte de noeud et une histoire s'achevait par un dénouement."

bouton3 Note de lecture : 4.5/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Document

ISBN 978-2-267-01981-0 - 25€ - 05/2008

Lu par Loutarwen, Clochette et Amanda, qui l'ont trouvé passionnant, aussi.
Enna a eu l'impression que se logeaient trop d'éléments dans ce livre, malgré tout intéressant

5 novembre 2008

Dans de la lecture

Cliquez sur l'image ci-contre et entrez dans un monde où règne la poésie...un monde sans fin. dansdelalecture

Le site de la bibliothèque de St-Herblain (44) abrite un drôle d'objet, qui permet de lire des poèmes de manière aléatoire, de naviguer de l'un à l'autre au gré de ses envies, d'en imprimer certains.

Bonne découverte, et bon voyage !

4 novembre 2008

Zulu, Caryl Férey

ZULULa fille d'un ancien champion du monde de rugby, Nicole Wiese, est retrouvée dans un parc, sauvagement assassinée. Ali Neuman, chef de la police de Cape Town, et accessoirement zoulou, enquête. Nous sommes en Afrique du Sud. Malgré la fin de l'apartheid, tout n'est pas rose dans ce pays, où la violence et le Sida font rage. On suspecte une drogue au cocktail étonnant, on guette les faits et gestes d'une danseuse tribale, on surveille les plages sur lesquelles des orphelins désoeuvrés jouent ou crèvent. Neuman, aidé de ses deux bras droits, Brian Epkeen et Dan Fletcher, vont remuer la boue des townships, des gangs, et découvrir des enjeux secrets, à leurs risques et périls.

Voilà un thriller bien sanglant, écrit sur un rythme saccadé, qui tient en haleine son lecteur et ne le laisse pas en paix.
Parmi quelques images apocalyptiques, j'ai pu apprécier les fausses pistes aménagées, les personnages secondaires fouillés (Claire, Zina, Maia, Ruby...), cette énigme qui s'amplifie et s'envenime. J'ai également souri aux trouvailles verbales de l'auteur, ces adjectifs incongrus, glissés ça et là, qui donnent de la couleur au récit, j'ai aimé l'audace de son écriture. Pourtant, il m'a été difficile d'adhérer complètement au récit tant la violence y tient une place importante. Malgré sa qualité, ce roman m'a peut-être un peu trop malmené, j'ai achevé ma lecture, fourbue, pas très certaine d'avoir envie de retenter le voyage, de sitôt.

Un extrait...
"Le Jardin Botanique était vide à cette heure, l'aube encore un souvenir. Neuman marcha sur la pelouse taillée à l'anglaise, ses chaussures à la main. L'herbe était tendre et fraîche sous ses pieds. Les feuillages des acacias frémissaient dans l'oscurité. Neuman rabattit les pans de sa veste et s'agenouilla près des fleurs.
"Wilde iris (
Dictes grandiflora)", disait l'affichette. Il y avait encore les rubans de la police, qui battaient dans la brise...
On n'avait pas retrouvé le sac de Nicole sur les lieux du crime. Le tueur l'avait emporté. Pourquoi ? L'argent ? Qu'est-ce qu'une étudiante pouvait avoir dans son sac à main ? Il leva les yeux vers les nuages affolés qui filaient sous la lune. Le pressentiment était toujours là, omniprésent, qui lui comprimait la poitrine."

bouton3 Note de lecture : 3.5/5

Un titre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices BOOKPAGES 2009
Catégorie Policiers

ISBN 978 2 07 012092 05 - 19.50 € - Mars 2008

La lecture d'Amanda : haletant, étouffant, impressionnant...
La lecture d'Enna

3 novembre 2008

Vous aimez les origamis ?

Oui ? Alors je vous propose aujourd'hui un petit pliage-découpage-assemblage, juste pour le plaisir !!CRIM0005

Je me suis amusée à mettre quelques uns de mes derniers textes en forme et cela donne ceci...

Télécharger le modèle à imprimer en cliquant  ci contre Je_Tu_Nous.
Toutes les explications du pliage sont à consulter sur cette page , sur laquelle j'ai largement chipée l'idée, c'est évident (ne pas hésiter à couper un peu sur le côté si nécessaire) .

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2 novembre 2008

La Ballade de Baby, Heather O'Neill

LA_BALLADE_DE_BABYheart Elle s'appelle Baby. Elle n'a que douze ans. Un père, Jules, encore adolescent et junky, et des chambres meublées miteuses, lui tiennent lieu de foyer. Intelligente et sensible, bonne élève, Baby connaît les pièges des quartiers sombres de Montréal dans lesquels elle traîne. Elle porte un regard tendre et réaliste sur les bandes de gamins qui l'entourent, aime ces adultes en dérive qu'elle contemple tanguer, où ceux plus doux qui l'hébergent un moment. Baby accroche son bonheur aux murs de sa solitude, sait grapiller ici et là des instants de grâce. Elle tombera pourtant, en toute innocence, dans les bras de la "rue"...

J'ai eu un véritable coup de foudre pour ce livre ! Je suis étonnée d'ailleurs qu'il ne s'agisse ici que d'un premier roman tant est maîtrisé, et riche, chez Heather O'Neill, le style, la description et psychologie des personnages, l'univers dans lequel baigne notre jeune héroïne.

Sans trop vouloir m'avancer, voici un auteur de talent qui peut cotoyer sans rougir les plus grands. J'avais envie que cette ballade là ne cesse jamais... Je suis toute disposée à la relire, encore et encore.

Un extrait...
"J'ai couché avec un mec pour cinquante dollars. Ma cousine et moi, on a fait ça dans la rue Ontario. Rien de plus facile. Elle a récolté deux cent dollars en une nuit."
Ne sachant si elle plaisantait ou non, j'ai lâché un bref rire sonore. Ca ne faisait pas le même bruit que d'habitude, on aurait dit que je riais dans une pièce complètement vide. J'étais encore mal à l'aise à l'idée des relations sexuelles. Quand j'ai entendu parler pour la première fois de rouler une pelle, j'ai cru que c'était une chose réservée aux malades mentaux ou, tout au moins, aux gosses qui n'avaient pas réussi à passer au cours moyen.
"Tu veux des détails ?"
Elle a approché son visage du mien, presque à le toucher. Son haleine sentait le tabac et la mort. Soudain, j'ai trouvé quelque chose d'inhumain à cette fille, je me suis dit que, si elle ouvrait la bouche et penchait la tête en arrière, j'apercevrais les rouages du mécanisme interne, un poids suspendu là, par exemple, au lieu des amygdales. Et si elle toussait, en regardant son Kleenex, on verrait des clous et des vis. C'était sûrement pour ça qu'il lui manquait un doigt. Elle avait dû tomber, et le doigt s'était détaché. Tout à coup, je me suis sentie aussi seule que si j'étais le dernier être humain sur toute la planète.
J'ai murmuré que je devais rentrer à la maison, j'ai tourné les talons et je me suis éloignée."

bouton3 Note de lecture : 5/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Roman

ISBN 978-2-264-04514-0 - 13 € - 03/2008

Une lecture, trouvée par hasard, chez Pause toujours, auquelle j'adhère complètement. Une autre chez Métro france. Pour ceux qui lisent en anglais, un portrait à lire ici.

heatheroneill

Photo de Kate Hutchinson

Annie a beaucoup aimé aussi
Pour enna, c'est un coup de coeur

1 novembre 2008

Brooklyn follies, Paul Auster

brooklyn_folliesNathan Glass emménage à Brooklyn. Après une carrière dans les assurances, un cancer (aujourd'hui en rémission), un divorce, il s'apprête à vivre une nouvelle page de sa vie, mais il ne le sait pas encore. Il tombe un jour sur son neveu Tom, dans une bouquinerie. Ce dernier ne ressemble plus tellement au jeune homme prometteur qu'il avait connu autrefois, et pourtant... cette rencontre marquera le début d'une kyrielle d'autres rencontres étonnantes et chaleureuses, et la naissance d'un rêve, celui de "l'hôtel Existence".

J'ai commencé ce roman de Paul Auster avec le sentiment "étrange" de l'avoir déjà lu, quelques bribes retrouvées de "Brooklyn Boogie" sans doute, et puis j'ai vite oublié ce sentiment car non je n'avais jamais lu "Brooklyn follies".
J'ai aimé les personnages de ce récit, de bien jolis caractères que l'auteur sait brosser avec sa tendresse et son respect habituels, j'ai aimé l'ambiance de ce quartier, qu'il décrit comme un "village", j'ai aimé son héros, ce soixantenaire de Nathan Glass bousculé par des péripéties qui l'aident à revivre, j'ai aimé les belles rencontres, hasards et heureux dénouements du récit.
Pourtant, mon avis reste mitigé sur ce livre, car il me semble avoir lu du bien meilleur chez Paul Auster, le style adopté ici peut-être. Le narrateur ne cesse de nous dire "vous allez voir ce qui va se passer, après" et j'ai eu le sentiment que l'écrivain n'avait lui même aucune idée de ce qui allait se passer après, que le roman s'écrivait au fur et à mesure des pages, sans fil conducteur, au hasard des idées, sans plan préconçu et que les évènements annoncés n'étaient en général pas si fantastiques que l'on voulait bien nous le faire croire. Je crois, en fait, détester prodigieusement ce procédé d'écriture là !!
Sans faire ma fine bouche, voici tout de même de l'agréable Paul Auster, et si vous avez aimé "Brooklyn boogie" et "Smoke", vous serez ravis d'y retrouver toute l'ambiance de ces excellents opus.

Un titre lu dans le cadre du blogoclub

bouton3 Note de lecture : 4/5

Un extrait...un monologue de Tom (là où le projet prend forme)
"Je voudrais vivre autrement, c'est tout. Si je ne peux changer le monde, je voudrais au moins essayer de me changer, moi. Mais je n'ai pas envie de faire ça seul. Je suis déjà bien assez seul comme ça et, que ce soit de ma faute ou non, Nathan a raison, j'ai le cafard. Depuis que nous avons parlé d'Aurora l'autre jour, je n'ai pas arrêté de penser à elle. Elle me manque. Ma mère me manque. Tous ceux que j'ai perdus me manquent. Je suis d'une telle tristesse parfois, qu'il me paraît incroyable de ne pas mourir écrasé sous tout ce poids. Mon hôtel Existence à moi, Harry ? Je ne sais pas ce que c'est, ça aurait sans doute à voir avec le fait de vivre avec d'autres, de foutre le camp de cette saleté de ville et de partager la vie de gens que j'aime et que je respecte."

Pour le plaisir...le trailer de Smoke.

Les autres avis du Blogoclub : Papillon a lu Mr Vertigo (de même que Chimère), Sylire a lu La nuit de l'oracle (et nous parle aussi de Brooklyn follies), Katell s'est retrouvée dans son Scriptorium,
Anjelica s'est plongée dans Broolyn follies, ainsi que Alice, Clochette, Florinette, Karine, GSM et Cathe,
Amanda, pour sa part, s'est perdue avec bonheur dans les méandres de Moon Palace.

31 octobre 2008

Pour une fin

PourunefinAlors voilà,
C'est ce que tu seras

Ma muse
Mon énergie créatrice
Un tendre secret

C'est décidé

Un cercle pour chacun de nous
Infranchissable
Autour de nos corps

La chute
Pour celui qui transgresse
Qui effleure du bout des doigts
L'impossible

Du mensonge
Invité à nos tables
De l'amertume
Glissé sur nos sourires

Mais peu importe
N'est-ce pas ?
Il faut figer ce qui peut l'être

Pas le choix

Notre inconscience est à ce prix

30 octobre 2008

I comme...

...John Irving et particulièrement son recueil de nouvelles Les rêves des autres.

LESREVESDESAUTRES

            J'ai choisi cet auteur car il fut une découverte joyeuse dans ma vie de lectrice adolescente. Comme beaucoup d'autres, j'ai plongé avec enthousiasme dans l'univers foisonnant de ses romans, Le monde selon Garp, Une prière pour Owen, etc... J'ai aimé son burlesque et l'imagination débridée dont il faisait preuve.
J'ai une préférence particulière pour ce recueil de nouvelles, plus littéraire peut-être, plus ciselé, plus profond... Je vous le recommande.

Un extrait (début de la nouvelle qui donne son titre au recueil)...
"Fred n'avait pas souvenir d'avoir jamais rêvé la nuit, avant que sa femme le quitte. Et puis il se rappela quelques vagues cauchemars d'enfant, ainsi que certains rêves voluptueux bien spécifiques qu'il avait faits pendant la période, à ses yeux ridiculement courte, allant de la puberté à son mariage avec Gail (il s'était marié jeune). La blessure de ces dix années conjugales sans rêves était encore trop fräîche pour qu'il la sonde profondément, mais il savait en tout cas que de son côté Gail avait rêvé comme une forcenée, toute une série d'aventures, et qu'il s'était réveillé chaque matin intrigué par ce visage mobile et nerveux où il traquait avec un sentiment d'échec la trace de ses secrets nocturnes. Elle ne lui racontait jamais ses rêves ; elle se contentait de lui dire qu'elle en faisait, et qu'elle trouvait bien curieux qu'il n'en fasse pas."

lettre_i

A votre tour, quel auteur vous évoque cette lettre I ? Je parie que vous viennent à l'esprit quelques auteurs asiatiques, non ?
Les réponses ci-dessous en images et en commentaires, comme d'habitude !!! Merci !!

      

  ...

29 octobre 2008

Réflexions sur le livre numérique

160livresJe viens de recevoir cette publicité, via ma boîte mail, et je ne peux m'empêcher de mettre le doigt sur le malaise que provoque chez moi la version dématérialisée des romans...
Est-ce donc cela l'avenir du livre ? Oui, sans doute, puisqu'on nous le dit.
Alors, pourquoi ce malaise ?
Suis-je prête à me débarrasser de l'odeur du papier, du froissement des pages, de la douceur des couvertures brillantes ? Pour des essais, des ouvrages de références, oui, peut-être. Pour des romans, non, non je ne crois pas.
Et pourtant, je tiens un blog, sur lequel j'écris, donc je dématérialise moi aussi. Alors, pourquoi ce malaise ? Suis-je donc si pleine de contradictions ?

J'aimerais beaucoup connaître votre avis de lecteurs et de lectrices sur le sujet. Pour votre part, avez-vous déjà succombé à l'idée ?

(image fnac.com) Pour accéder au site,et au coeur du problème, cliquer sur l'image.

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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