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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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12 avril 2008

Le fils de l'épicier

le_fils_de_l_epicier_0Suite à l'infarctus de son père, Antoine quitte la ville où il habite, afin d'aider sa mère dans l'épicerie familiale. Habitué aux petits boulots sans lendemains, il se retrouve sans plaisir au volant d'une vieille camionnette à sillonner villages et hameaux isolés. Petit à petit pourtant, aidé de son amie Claire, Antoine se prend au jeu du commerce et de la douceur...

Mon avis...
Voici un film doux et tranquille, comme les habitants des hameaux que sillonne Antoine. Il a réveillé chez moi quelques souvenirs enfantins : des coups de klaxons dans ma rue, des pièces accrochées au volet, le goût craquant des baguettes fraîches... Pourtant ici, il s'agit plutôt de légumes (frais ou en boîtes), d'oeufs, de pâté, et de menus services...
J'ai aimé l'impression d'espoir que transporte ce "fils d'épicier" dans sa camionette, l'espoir d'un monde fait de compassion, de tendresse et  d'humour. Un bien joli moment !!

La bande-annonce :


Le fils de l'épicier : Bande Annonce
envoyé par cineFA

Le site du film : http://www.lefilsdelepicier-lefilm.com/

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11 avril 2008

Une fois n'est pas coutume...

brin_d_herbe...je ne vais pas répondre à vos commentaires ce soir.
Un peu de fatigue, un peu de cafard aussi, car ma vie familiale évolue au fil de certains changements de travail (M Antigone pour ne pas le citer). Certaines habitudes agréables sont remises en question pour moi (sorties littéraires et sorties tout court).
Il y a ce que je voudrais pouvoir faire toujours, et que je ne suis pas certaine de pouvoir faire encore dans les mois qui viennent... Juste un petit coup de blues (ça arrive !), mais rien de changé pour ce blog, il reste une de mes priorités personnelles. Bises et à demain (tout ira mieux) !!!

11 avril 2008

Un artiste du monde flottant, Kazuo Ishiguro

Voici un livre lu dans le cadre de l' Atelier livres en poche auquel je participe régulièrement (Maison Gueffier, La Roche sur Yon).

un_artiste_du_monde_flottantLe peintre Masugi Ono, devenu un vieil homme, songe sans déplaisir à son passé et au rôle qu'il a pu lui-même jouer, avec ses toiles, dans l'histoire du Japon, pendant la seconde guerre mondiale. Mais les temps ont changé et les idées d'autrefois n'ont plus cours. Devant marier sa plus jeune fille, Noriko, déjà âgée de 26 ans, Ono craint que ce passé vienne interférer malencontreusement dans les négociations du mariage. Il tente donc de retrouver ses anciens compagnons, adeptes comme lui du "monde flottant", métaphore sous laquelle les Japonais définissent les lieux de plaisir de la vie nocturne, afin de sécuriser l'enquête des parents du prétendant...

Mon avis...
Auteur du très connu Les Vestiges du Jour, adapté au cinéma par James Ivory en 1993, Kazuo Ishiguro signe ici un roman que j'ai trouvé de facture assez classique. Il est en effet plutôt habituel, dans les romans japonais, de suivre les tribulations et pensées d'un vieil homme intellectuel, ancien maître respecté, devenu spectateur désarmé de la modernité et de l'évolution des mentalités. Quelques petits détails et fils narratifs m'ont pourtant évité l'ennui que me procure souvent de trop longues digressions : les préparations du mariage de Noriko qui semble par moments bien compromis, les espiègleries du petit-fils du narrateur et les remises en questions du vieil homme qui imprègnent admirablement la fin du récit. A lire, pour ceux que le Japon d'après-guerre intéresse spécialement !!

Un extrait : "Gisaburo, dit-il, après un long silence, n'a pas eu la vie drôle. Son talent a complètement périclité. Ceux qu'il aimait sont morts depuis longtemps ou l'ont abandonné. Même du temps de notre jeunesse, c'était déjà un type triste, solitaire." Mori-san marqua une pause, "Mais parfois, nous buvions et nous nous amusions avec les femmes des quartiers du plaisir ; et alors, Gisaburo était heureux. Ces femmes lui disaient tout ce qu'il avait besoin d'entendre, et pour une nuit au moins, il arrivait à les croire. Une fois le matin venu, bien sûr, il était trop intelligent pour continuer de se leurrer. Mais Gisaburo ne prisait pas moins ces nuits plus que tout. Les plus belles choses, disait-il toujours, vivent une nuit et s'évanouissent avec le matin. C'est ce que les gens appellent le monde flottant : c'était un monde, Ono, dont Gisaburo connaissait toute la valeur."

bouton3 Note de lecture : 3/5 (car l'ennui pointait parfois son nez dans ma lecture)

Je n'ai pas pu assister à la séance de lecture commune prévue mercredi soir dernier, je n'ai donc pas pu connaître l'avis des autres participants !! Ce sera pour une autre fois, et pour un autre livre, j'espère...

10 avril 2008

Mauss et Charlie....Je recherche

Une petite découverte, en passant !

Attention, ça court, ça tourne, ça donne un peu le tournis...

Bonne journée !!!

9 avril 2008

L'enchanteur et l'illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson, Joëlle Tiano

joelletianoIrina, 101 ans,  somnole, tandis que sa petite fille est à son chevet... Lui reviennent en mémoire des instants de sa vie, passés dans la colonie européenne de Batenda... Lui reviennent en mémoire tous ces moments où elle fabriquait cette recette de gâteau au café qu'elle aimait tant cuisiner, sa spécialité.

De nombreux blogs ont déjà parlé de ce livre et je ne saurais mieux le faire qu'eux...
Etrangement, j'ai eu du mal à adhérer complètement à ce récit au féminin. Je me demande si mon incapacité de cuisinière y est pour quelque chose ! Sans doute, oui.
Par ailleurs, et pourtant, ce récit raconte une bien belle histoire, celle d'une jeune fille tombant amoureuse de l'homme imparfait qu'elle a été obligée d'épouser ; celle d'une femme qui connaîtra la passion dans le secret, et renonce ; celle d'une mère, à la fois tendre et entière.
Malgré ce sentiment, un peu flou, d'avoir râté une rencontre avec ce livre, j'ai eu à sa lecture une terrible envie de goûter le fameux gâteau au café décrit, la vision de biscuits trempés en étant le point d'orgue, car voilà, il faut bien l'avouer quand même, j'adore le café et les gâteaux aux biscuits !!!

Un extrait : "C'est sa cousine Lise, qui, le jour du mariage civil d'Irina, dans l'écrin de la broche - un épi de blé en or - qu'elle lui offrait, avait glissé à l'intérieur d'une petite enveloppe la recette qu'elle ne donnait à personne. Irina avait d'abord cru qu'il s'agissait de souhaits de bonheur et s'était réservé le plaisir de les lire à plus tard, lorsque avec Adriano, voguant vers Batenda, sur le paquebot qui la conduisait de l'autre côté de l'océan, elle aurait de longues heures de loisir. Le soir de la fête donnée à l'occasion du passage de l'équateur, au moment d'accrocher la broche à la robe noire que, jeune mariée, elle avait dorénavant le droit de porter, elle avait eu envie de lire les mots de Lise.

Pour un gâteau de huit convives, comptez trois paquets de biscuits Thé Brun...

Tu avais couru à la cabine d'Adriano, la lettre à la main.

Adriano ! Adriano ! C'est ma cousine, c'est Lise ! Elle me donne sa recette !"

bouton3  Note de lecture : 3/5

Ce titre est en lice pour le prix2008 !

Les avis de Sylire, de Lily, d'Anne, de Lucy, de Bellesahi, de Karine ...

Juste une petite chose, en plus, et sans importance. Je ne savais pas du tout que la collection "Les mues" était à l'initiative de Luc Besson !!

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8 avril 2008

Motivation

C'est étrange, depuis que je ne travaille plus, je me sens de plus en plus fatigué. Il faut croire que la paresse épuise, je ne vois que ça.

Lucie  me jette des coups d’oeil vaguement compatissants le matin, au petit-déjeuner, mais je sais qu’elle ne supportera pas longtemps mes joues sombres et ce jogging usé que je traîne partout depuis quelques temps.

« Tu fais quoi aujourd’hui ? », me lance-t-elle, le nez dans son bol de café. J’ai toujours aimé contempler la mobilité de ses sourcils et leur jeu expressif. Ils expriment en ce moment une inquiétude sourde, mêlée peut-être d’une pincée d’espoir.

« Rien ». Mauvaise réponse. Je remarque l’affaissement brutal desdits sourcils et le plissement profond des rides du front. Elle repose doucement son bol et glisse ses doigts dans ses cheveux.

« J’aurais aimé que tu ailles me chercher un dossier à cette adresse ! ». Elle me tend un petit bout de papier. « Je dois filer ».

L’air de la rue sur mon visage, l’odeur des gaz d’échappement, la foule, tout me prend à la gorge dès que je sors de notre immeuble. J’en veux à Lucie de m’obliger ainsi à affronter l’extérieur. Je sais que je m’enferme petit à petit. Je saisi aussi la colère qui l’habite. Cette histoire de dossier...

Le métro est clairsemé, les rames se remplissent doucement au rythme des sirènes. Je ne connaissais pas, auparavant, ces heures creuses, tranquilles, où l’effervescence des pointes d’affluence n’existe pas. La présence d’hommes de mon âge me rassure étrangement.

Une lourde porte à pousser et je pénètre dans une cour pavée. Une rangée de boîtes aux lettres m’accueille silencieusement. La note de Lucie à la main, je parviens à récupérer l’objet de ma quête auprès d’une hôtesse d’accueil au sourire dolent. Une mention inscrite en gras me saute immédiatement au visage : «Développement personnel - Stage formation - Ou comment faire preuve de courage dans ses projets. »

Lucie, et son humour discret.

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Ce texte est issu de la consigne 66 du site Paroles Plurielles. Il fallait s'inspirer de la photo ci-dessous et de l'incipit suivant : "C'est étrange, depuis que je ne travaille plus, je me sens de plus en plus fatigué.".

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quai_m_tro

7 avril 2008

Toutes choses scintillant, Véronique Ovaldé

ovaldetouteschosesscintillantNikko est née au Pôle, sur une île polluée, le jour où tous les bébés sont arrivés, bien trop tôt, dans la cabane de Kumiku, la plus chaude et la plus solide, "nés dans un grand tonnerre, perplexes d'apparaître en même temps au jour, à la glace et à l'humanité". La colère des pères fait fermer l'usine, coupable du décès des enfants contaminés. Seule, Nikko survit, au milieu d'un peuple abasourdi par l'alcoolisme, les subventions et le pouvoir des hommes "blonds"...

Mon avis...
Après Et mon coeur transparent, lu précédemment, voici un roman de Véronique Ovaldé dont le point commun avec ce dernier est de traiter également d'écologie (la femme du héros de "Et mon coeur transparent" était une fervente militante), mais d'une manière bien différente, plus largement. Ici, le récit est au coeur de la pollution, elle colle au corps et aux âmes des habitants du Pôle, au propre comme au figuré. L'usine est au centre de tout, du mystère et de la fascination, qu'elle soit fermée au départ du roman puis finalement réinvestie par les "hommes blonds", plus tard. Objet de malheur, elle pourrait tout de même être la clé du départ, pour une petite Nikko miraculée, devenue femme, départ vers un ailleurs que l'on espère meilleur.
J'ai été chamboulée par ce récit, fort et violent, voire même éprouvant, que je n'ai pu lâcher !!

Un extrait : "Elle disait - et le bruit de sa bouche était un petit bruit mouillé -, elle disait "la cabane de Kumiku nous a toutes abritées". Je regardais au dehors, la neige et son scintillement tranquille sous le soleil ; je la laissais continuer, je laissais ma mère ressasser ; elle me jetait un oeil, observant mon sourire, s'interrogeant sans doute, mais n'ignorant rien de moi, connaissant ma gentille bizarrerie, s'en accomodant finalement puisque j'étais bien la seule à écouter son histoire."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ovaldeCe titre existe également en format poche...

6 avril 2008

Une journée sur Bordeaux

CRIM0016

Récit d'une escapade

Vendredi. Je prends le train, en plein milieu de l'après-midi...
Le compartiment est rempli, mais pas bondé. Ma voisine de banquette est plus enrhumée que moi, ce qui me console bêtement de celui que je traîne depuis une semaine.

Un voyage vers Bordeaux...une ville que je connais peu... Le souvenir d'un arrêt prolongé dans sa gare, vers 5h du matin, il y a dix ans, et puis un bref passage dans ses rues vides, un jour férié d'été, quelques années auparavant...

Pendant le trajet - calme - je lis Un artiste du monde flottant de Kazuo Ishiguro, et le soleil joue sur les pages. Et puis, il y a la mer, aux environs de La Rochelle. Tous les regards tournés vers cette lumière bleue, des regards d'enfants...le silence.

En sortie de gare, je suis un peu perdue, des travaux encombrent l'esplanade, un tramway glisse entre des immeubles et flotte dans l'air ce sentiment flou d'être ailleurs, un peu plus au sud de ce dont j'ai l'habitude.
L'hôtel, pas terrible, n'a de "star" que le nom. Je pars en quête d'un dîner et aperçoit le salon du livre, très près, ses tentes blanches. Je jette un coup d'oeil, forcément attirée par les tables claires chargées de poches. Je reviendrai demain, accompagnée...

Samedi matin. J'ai rendez-vous. Vous vous en doutez certainement. Mais avec qui ? Oui car cette escapade avait son but, rencontrer en chair et en os des blogueuses bordelaires : Sylvie, Florinette, Chimère et Nanne.

Après quelques péripéties dont je ne sors pas grandie... (Ne sachant pas du tout à quoi ressemblait Sylvie-qui devait passer me chercher- j'ai abordé une personne qui s'est avérée être une des femmes de ménage de l'hôtel en lui suggérant que nous avions rendez-vous... Gloups ! Chimère est ensuite venue vers moi, souriante. Je me suis dit que Sylvie ne ressemblait décidément pas du tout à son avatar, mais après quelques mots échangés, j'ai vite compris ma méprise.)...tout est rentré dans l'ordre. Sylvie est arrivée, et nous sommes parties toutes les trois, joyeuses, en quête du Salon.

Florinette et Nanne nous ont retrouvées sur le parvis de l'église Ste Croix (voir la photo plus haut) et c'était parti pour une journée dédiée aux livres et aux auteurs...

blogueuses1 De gauche à droite : Nanne, Florinette, Sylvie et Chimère (il faut vraiment que je m'achète un APN convenable. Désolée les filles, vous êtes floues !!)

Il est difficile de tout raconter en détail. Je dirais simplement qu'il est amusant de constater à quel point le courant passe vite entre blogueuses, que finalement nous nous connaissons déjà un peu et que les passions rapprochent. Je retiendrais de cette journée, les zigzags entre les tables, les piles de livres, nos éclats de rire de collégiennes, nos déceptions  envers certains auteurs, Véronique Ovaldé et Cécile Ladjali entre autres (trop fières pour s'asseoir à leurs tables de dédicaces ?), le soleil, ma rencontre avec Sébastien venu présenter son dernier livre (ses collègues de stand éberlués à la vue de ce fan club féminin inattendu) et l'extrême gentillesse de Camille De Perreti, heureuse comme tout de me dédicacer un roman. Comme quoi !

Et puis, il a bien fallu partir, quitter cette excellente compagnie et prendre le train du retour !! (Ma fille au téléphone le matin : tu reviens ce soir, dis !!). CRIM0020

Vous pouvez admirer ci-contre ma moisson, qui aurait pu être plus grande ! Quel dommage tous ces sièges vides derrière les piles de livres !!

Je ne sais pas vous les filles, mais j'ai passé une très belle journée, je suis très heureuse de vous avoir rencontrées et je suis toute prête à recommencer !!!

Tiens, je vous dis "Merci" !!!

3 avril 2008

Demain...

...je pars pour ici ESCALE_DU_LIVRE (cliquer sur l'affiche pour connaître la programmation).

Je vous raconterai. A dimanche !

3 avril 2008

Le soir du chien, Marie-Hélène Lafon

le_soir_du_chienLaurent, la trentaine, vit avec Marlène, plus jeune, dans un petit village du Cantal. Ils se sont installés en hauteur, dans une maison isolée et y connaissent de grands moments de bonheur, doux et paisibles. La vie de la jeune femme semble seulement rythmée par ses visites régulières au bibliobus, qui stationne régulièrement sur la place. Un soir, leur chien se fait renverser par une voiture et Marlène rencontre le vétérinaire...

Ce roman à plusieurs voix est prenant. Marie-Hélène Lafon a une manière bien particulière d'utiliser les points de vue, fragments de narration, monologues, lettres et morceaux de journaux intimes, et c'est sans doute ce qui donne à ce texte une richesse certaine. Parmi les nombreux protagonistes hétéroclites de ce drame, le couple Marlène et Laurent est attachant et le lecteur regrette amèrement cette rencontre, ce fameux "soir du chien", qui brisera tout, qui éclatera cette harmonie délicieuse que l'on devine. Alors, voici de beaux personnages, une belle histoire, un style agréable, et un livre que l'on ne regrette vraiment pas d'avoir lu !!

Un extrait : "Mon frère souriait de me voir partir, aux heures les plus chaudes du jour, à pied, en vélo, ou en voiture, selon la distance mise entre elle et moi par nos déplacements. Elle était mon centre de gravité, mon nombril blanc. Richard ne m'a rien demandé quand je l'ai laissé rentrer seul à la fin de l'été. Ma mère, au téléphone, m'a dit : "Pas plus de quinze jours ; tu as du travail ici. Les gens n'attendront pas toujours ; ils iront voir ailleurs." Je suis revenu en novembre, avec elle, pour notre premier hiver. Ma mère savait qu'elle ne pouvait rien contre ça. Elle la trouvait trop jeune, et c'était tout ; elle avait un peu peur, mais elle avait trop aimé son homme pour se battre contre ce qui me tenait, moi, à plein bras, dans un vertige décuplé par le confinement de l'hiver, ma grande saison."

bouton3 Note de lecture : 4/5 (presque un coup de coeur, malgré tout !)

Ce livre, qui appartient à Anne, circule en tant que livrevoyageur.
L'avis de Bellesahi et celui de Gambadou.

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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