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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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8 décembre 2007

Julia Margaret Cameron (1815-1979)

Dans le cadre de la semaine sur Virginia Woolf, organisée par le Grand R, j'ai assistée à une lecture d'un choix de pages de son journal, jeudi dernier (voir ici). Dans l'attente d'un compte-rendu, qui se fait attendre, voici deux photographies semblables à celles de l'exposition qui se tient en ce moment à la maison Gueffier (La Roche sur Yon). (Les photographies présentées dans ce lieu ne sont pas disponibles sur le net).

    cameron_julia_jackson_1_ 

Expostion du 5 au 22 décembre 2007

Ce n'est qu'à 48 ans, alors que sa fille lui offre un appareil photo pour son anniversaire que Julia Cameron démarre sa carrière artistique. Elle maîtrise rapidement l'art de la photographie alors naissante et en devient l'une des pionnières, avec sa capacité à utiliser des lumières tamisées et des temps de pose très longs. Elle reste connue pour ses portraits d'hommes célèbres et de femmes romantiques. Son modèle préféré est sa nièce, Julia Jackson, la mère de Virginia Woolf (portraits ci-dessus). La ressemblance est effectivement frappante.

Pour plus de renseignements cliquer ici

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7 décembre 2007

Les voisines, Renan Luce

Débordée, occupée, parfois pré-occupée, en retard pour les articles, pour vous répondre, ouh là là...

Je vous laisse donc avec Renan Luce et ses voisines, le temps de récupérer mon temps, bientôt, tout de suite, après, promis.

Il ne vous rappelle rien ce clip ?

Si ? Et bien, je dois dire que c'est un de mes films préférés !!

Bonne soirée !

7 décembre 2007

Plaire

Je cherche à leur plaire.plaire

Voilà.

Et puis c’est tout.

Espoir déçu.

Ils ne me regardent pas.

Leurs yeux me traversent.

Pourquoi ?

Je cherche à leur plaire.

Je prends mon étendard.

Je le secoue énergiquement.

Il s’envole gentiment dans les airs.

Hep ! Hep ! Hep !

Rien.

Espoir déçu.

Je cherche à leur plaire.

Voilà.

Et puis rien du tout.

Du vide.

Du rien.

Du pas du tout.

Est-ce que je passe ma vie à ça ?

Je cherche à leur plaire.

Ils ne me regardent pas.

Quoi ?

Je n’ai pas mis les bonnes chaussures ?

Mon vêtement ne leur sied pas ?

Non.

Alors ?

Non, je ne sais pas.

Ils ne me regardent pas.

Je cherche à leur plaire.

Ma vie ne leur plait pas.

Tant pis.

Rien à faire.

Et puis.

Voilà.

Je cherche à leur plaire.

Espoir déçu.

6 décembre 2007

Ce soir...

Virginia_20Woolf_02

...je suis avec Virginia Woolf, enfin avec ses textes et ses lecteurs (Geneviève Brisac, Arnaud Cathrine...). Je vous raconterai !

Cela se passe au Grand R.

6 décembre 2007

Pluie

Deux amants courent sous la pluie battante, enlacés.

On s’attend à ce qu’ils s’embrassent, sous un porche voisin, bien abrités, comme dans ces vieux films romantiques, à l’image lente et épurée.

Deux fragiles silhouettes courent sur les pavés luisants.

Ils pourraient tomber. La femme s’accroche au bras de l’homme. Ses talons hauts glissent. Ils s’arrêtent un instant. Elle se penche, tout le corps plié, et enlève ses chaussures, qu’elle tient à présent par la bride croisée.

Et la pluie, toujours, qui ne cesse de se déverser sur eux, sur nous, et sur la ville, sombre et embuée.

Deux imperméables foncés, serrés l’un contre l’autre, courent dans les ruelles obscures, bien mal éclairées.

Les escarpins brillent, par intermittence, au bout du bras de la jeune femme, en rythme,  balancés.

Un néon clignote dans la nuit, éclairant les façades des immeubles accolés.

Le couple ralentit, il semble épuisé. Derrière une lucarne vitrée, une femme entre deux âges leur tend deux tickets carrés, jetant un regard méprisant sur leurs deux visages ravagés.

Ils sont en retard. La séance est commencée.

pluie

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5 décembre 2007

Décorons...décorons...

collage30

5 décembre 2007

Secrets de famille, Louisa May Alcott

Secrets de famille

Résumé : Louisa May Alcott nous introduit ici dans une famille déchirée par des secrets inavouables. La narratrice, Kate Snow, est une nouvelle venue chez les Carruth, engagée comme garde malade, au service de leur fille, Elinor, atteinte d'une maladie mentale, elle sera prise rapidement dans un imbroglio de tromperies et de manigances. Son intelligence fera triompher la vérité, mais à quel prix !

Avis d'Antigone : L'auteur des Quatre filles du Dr March nous plonge avec ce roman dans un univers tourmenté. Dans le huis clos d'une demeure familiale les gestes, les soupirs et les secrets sont analysés, retenus ou cachés. Le style d'écriture est sans conteste daté, cela donne un air charmant à cette histoire où les personnages rougissent ou blêmissent sans cesse. J'ai été happée par cette intrigue à la morale ambigüe. A découvrir !

Extrait : "Elle [Mme Carruth] me déposa les clés dans la main et me précéda dans l'escalier. Nous traversâmes des pièces spacieuses dont le goût raffiné me charma et laissait présager de luxueux appartements pour la pauvre demoiselle de compagnie quand elle quitterait son petit coin mesquin, à la modeste pension de famille. Ouvrant une porte qui donnait sur une aile isolée, Mme Carruth me montra un nid douillet en me disant qu'il était mien. Après que nous eûmes longé une galerie et pénétré dans une antichambre, où deux femmes de charge d'âge mûr étaient à leur ouvrage, elle s'arrêta sur le seuil d'une porte qu'elle n'osa franchir et, avec un regard que je ne suis pas près d'oublier, elle dit solennellement :

- Mademoiselle Snow, dans cette maison vous allez voir beaucoup de choses qui vous serreront le coeur, qui éprouveront votre patience et votre compassion. Je n'ai nul besoin de vous demander le silence, qui s'ajoutera à toutes les obligations dont nous vous serons redevables, je compte sur votre loyauté. Puisse la prière d'une mère infortunée valoir à la plus infortunée des filles votre tendre compassion."

Clarabel a lu Louisa May Alcott

4 décembre 2007

Rêves, Vittorio Mattéo

r_ves_vittorio_matteo_corcos

3 décembre 2007

Parfum d'ailleurs

Je suis reine d’un royaume, merveilleux de beauté,

mon palais est de papier.

asie

Derrière les murs éphémères de ma fragile maison,

déambulent les ombres de suivantes affairées, graciles et muettes.

Dans un coin de ma mémoire, chante une musique d’enfance,

de rires partagés, de clochettes agitées, de claquements de semelles.

C’est une boite de Pandore que j’aime à ouvrir, à l’occasion, dans le secret de mon âme.

Nul ne peut s’en douter.

Je suis reine d’un royaume, que je ne connais pas.

Entourée de soieries, de parfums précieux, comblée de lourde féminité,

j’aime quand mon époux, le roi, me conte ses exploits, ses épopées du dehors.

Hier au soir, j’ai dérobé, sur son manteau, accroché,

le délicat feuillage d’une brindille pâle,

et l’ai enfoui, précipitamment, parmi mes écharpes soyeuses.

Un jour, sans aucun doute, glisseront ensemble

les multiples panneaux de cette prison dorée.

Le vent du matin, surpris de cette opportunité, s’engouffrera,

les prendra à revers, les soulèvera d’un simple souffle d’air,

pour les faire s’envoler, gracieusement,

tels des pétales légers,

de fleurs de cerisiers.

2 décembre 2007

Angel

Résumé : Nous sommes en Angleterre, en 1905. Angel Deverell, jeune écrivain prodige connaît une ascension fulgurante. Elle réalise alors tous ses désirs d'enfant : succès, gloire et amour. Elle apprendra finalement, malgré elle, que la vie n'est pas un rêve...

Avis d'Antigone : Que ce film est étrange, décalé et kitsh ! Et pourtant, malgré quelques longueurs, ce fut un réel plaisir que de le visionner. Il est à prendre absolument au second degré, il a indubitablement des faux airs d'Autant en emporte le vent, et vous laissera quelques impressions de déjà-vu, souvenirs de grandes sagas passées en boucle lors d'anciennes vacances de Noël, depuis longtemps oubliées. A voir, comme une curiosité ! Mais ne vous y trompez pas, voici du grand n'importe-quoi agrémenté d'une bonne dose d'humour.

La bande annonce :


Angel (de Francois Ozon) bande-annonce
envoyé par CommeDesAnges

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