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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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11 décembre 2015

C'est toi c'est toi

[Mon cher] Sinon, pendant ce temps, je lis L'île d'Elle de Régis Delène Bartholdi, petit neveu du célèbre sculpteur, né dans ma ville. Son roman est bourré d'adjectifs et de phrases grandiloquentes, je persévère malgré tout, un peu... tandis que ma PAL atteint des sommets. J'essaye de conserver un rythme de lecture raisonnable mais il était compliqué de consacrer du temps à ce blog dernièrement. Bon week-end !

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8 décembre 2015

Les Gens dans l'enveloppe, Isabelle Monnin... avec Alex Beaupain

lesgensdanslenveloppe

"Depuis près de trois ans, je vis avec eux. Ils furent d'abord mes amis imaginaires, figures projetés, canaux de pensées dérivées, messagers clandestins. Puis des personnes un peu surprises à qui j'expliquais mon idée. Ils sont maintenant des êtres qui m'ont confié le récit de leur vie - et je n'aurai jamais assez de mercis pour exprimer ma gratitude.

Je les ai inventés, chantés, rencontrés et pourtant.
Je n'ai évidemment aucune idée de qui sont les Gens de l'enveloppe.
Je les connais comme on peut connaître quelqu'un.
Un peu, si peu, presque pas."

En 2012, Isabelle Monnin achète un paquet de photographies à un brocanteur. Elles n'ont rien d'extraordinaire ces photographies, ne sont même pas très bien prises, mais elles racontent en creux une vie qui fait écho à l'auteure. L'idée lui vient alors petit à petit, en même temps qu'elle trouve des prénoms à ses personnages, d'écrire un roman d'après ces photographies. Le livre qui en résultera prend forme, tout d'abord écrire cette histoire, d'une petite fille qui s'appelle Laurence, de ses grands parents, d'un père délaissé par sa femme. Et puis, ensuite, elle partira à la recherche de cette famille, pour savoir, pour connaître les véritables prénoms, et ce qu'elle découvre enfin dépasse ses espérances...

Ce roman est un drôle d'objet et je crois que c'est sa particularité qui en fait naturellement un joli coup de coeur pour moi aujourd'hui, ainsi que ce qu'il m'a fait tout à l'intérieur, de très doux ! En effet, j'ai adoré le petit roman d'Isabelle Monnin qui introduit son livre, mais surtout je pense son enquête, l'émotion et la sincérité véritables qui se dégagent de ses démarches, et puis le CD, voulu par Alex Beaupain, comme un cadeau inattendu, pas du tout anodin, très fort, délicat et précieux, et pourtant glissé comme par inadvertance dans la quatrième de couverture. Avec Les Gens dans l'enveloppe on part à la rencontre d'une famille, et on pense à la sienne, on a envie de regarder nos vieilles photographies, de s'interroger sur l'imagination qu'elles pourraient ouvrir et faire éclore. Avec Les Gens dans l'enveloppe, on aime les gens aussi, tous les gens, les rencontres, et ça fait du bien.

Editions JC Lattès - 22€ - Septembre 2015

Un vrai bonheur pour Saxaoul Un coup de foudre pour Moka - Le billet de George qui parle du manque et du fil tendu entre elle et les romans d'Isabelle Monnin - Sur le blog de blablablamia ces mots sur l'éphémère des choses a été reçu en plein coeur - Un livre piqueté de marque-pages chez Cathulu - Un très joli roman qui résonne aussi chez Leiloona - ... 

7 décembre 2015

Eux, c'est nous

euxcestnous "Ils parlent d'EXODE
Ils parlent de MASSES
Ils parlent de HORDES
Ils parlent de DEFERLEMENT
Ils parlent de MULTITUDE
Ils parlent d'INVASION
Ils répètent inlassablement ces mots :
EXODE
 MASSES
   HORDES
     DEFERLEMENT
        MULTITUDE
               INVASION [...]
Et ce sont eux, tous ces réfugiés du vingtième siècle, jugés chaque fois trop nombreux, qui font, avec nous, la France d'aujourd'hui.
Comme les réfugiés d'aujourd'hui feront, avec nous, la France de demain."

Ce petit objet littéraire n'a d'autre prétention que d'ouvrir nos yeux, notre conscience, d'éclairer le point de vue de l'accueil et de la bienveillance. Le monde change sans cesse, il est fait de mouvement, notre Histoire l'atteste. Vouloir le figer, se protéger, n'a jamais rien donné de bon. Daniel Pennac, chiffres et poésie à l'appui, nous convainc de vaincre ce vieil et terriblement humain instinct de protection qui ferme notre porte et notre coeur.

Gallimard jeunesse - 3€ - Les revenus issus de la vente de cet ouvrage sont intégralement versé à La Cimade - association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile.

Noté chez Cathulu [clic]

3 décembre 2015

Décembre

dec20154

En décembre, je change de couleur de laine, je me lance dans un poncho (Chouette Kit). En décembre, mes lectures peinent un peu, le blog est en jachère, mais je vous rassure c'est ponctuel. En décembre, j'essaye des choses, je me surprends à m'en sentir capable. Je mange aussi du gâteau au chocolat. En décembre, j'ai l'impression que la vie pourrait être légère et douce tout le temps, qu'il suffirait d'un rien. En décembre, j'apprends à rebondir.

Sinon, pour décorer votre maison, je vous conseille d'aller filer chez Zü [clic ici]. Il est un peu tard pour le calendrier de l'avent, certes, mais il y a des idées à chiper, et notamment un fond d'écran de smartphone festif et des étoiles. Chez moi, la maison n'est pas encore décorée, le sapin n'est pas encore là, mais tout cela ne saurait tarder... Bonne fin de semaine !!

(Reprise des activités normales prévue pour la fin de semaine prochaine)

30 novembre 2015

Mélo, Frédéric Ciriez

melo

"Oh que Paris était belle et terrifiante quand la ville-lumière se confondait avec la ville -musée !"

Nous sommes à la veille du 1er mai et ils sont trois à arpenter Paris, trois figures particulières, un syndicaliste désabusé à bord de sa Xantia blanche, un chauffeur de camion-poubelle sapeur congolais à ses heures perdues, et une petite marchande ambulante chinoise de briquets érotiques et babioles parisiennes. Nous les suivons à tour de rôle, en passant du désespoir solitaire aux bruits joyeux d'une fête pour finir par visiter la capitale sur des rollers infatigables.

Que Paris est multicolore et belle, différente, quand elle est regardée par les yeux de Frédéric Ciriez ! Ce livre n'est pas d'un accès immédiatement aisé, il manie une langue hachée, au départ très froide et clinique, s'adaptant à la mélancolie du personnage à la Xantia blanche, errant on le comprend dès les premières lignes vers un destin funeste. Avec le deuxième personnage, nous passons de l'ombre à la lumière, et la métamorphose se fait grâce aux vêtements, quand le chauffeur de camion poubelle quitte son vêtement de travail pour son habit de lumière. Je ne connaissais pas du tout ce phénomène de "sape", ces sortes de défis vestimentaires colorés et très codés associés à des joutes verbales. Je suis allée me renseigner sur le net, en tapant sapeur congolais et j'ai tout compris. C'est par ce biais que Mélo a commencé à bien m'accrocher... et j'ai aimé suivre en fin de roman cette petite chinoise qui sillonne Paris pour vendre son attirail. Un livre qui ne plaira pas à tout le monde, je ne sais dire vraiment à quel point il m'a plu à moi tant ma lecture a été laborieuse, pour diverses raisons extérieures, mais il était finalement là au bon moment, surtout en ces temps troublés. J'ai aimé visiter Paris à travers lui.

Editions Verticales - 20€ - janvier 2013

 

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22 novembre 2015

Madame Foresti

[Un extrait pour les mamans normales, évidemment imparfaites] J'en profite pour effectuer une petite pause. Je suis très occupée en ce moment et le blog est délaissé. Et puis, le livre que je lisais, Mélo de Frédéric Ciriez, m'a semblé très vain tout à coup, depuis les évènements du week-end dernier. Je n'ai plus lu depuis des jours, ma PAL est vertigineuse. Je récupère mon énergie, je lis deux/trois livres au passage et je serai de retour. A très bientôt ! Aujourd'hui j'ai eu 43 ans. Merci Madame Foresti ! Votre spectacle m'a permis d'embrasser cette année de plus avec bonne humeur, un spectacle au top, comme d'habitude.

15 novembre 2015

Etta et Otto (et Russell et James), Emma Hooper

ettaotto

"Tu attends et tu travailles, se murmura-t-elle. Tu attends et tu travailles. Son ventre tout retourné, suturé, frappé."

Etta est partie, simplement à pieds, pour effectuer si elle le peut plus de 3000 kilomètres à travers le Canada. Elle a 83 ans. Elle a pris quelques affaires, traversé les champs devant chez elle, puis a continué sa route, rien ne peut l'arrêter. Etta a laissé quelques instructions à Otto pour qu'il ne soit pas perdu, des recettes, quelques modes d'emploi, et surtout l'assurance qu'il ne doit pas s'inquiéter. Cette étrange voyageuse attire sur son passage la curiosité. Un reportage la met en lumière, on parle d'elle dans les journaux, tandis qu'Etta perd peu à peu la notion du réel, entre de plein pied dans un monde nébuleux, imaginaire, discute avec James, file vers la mer. Otto est à la maison, s'occupe comme il le peut, lui écrit des lettres, se souvient de leur jeunesse, quand Etta était son institutrice, et ne tente rien pour dissuader Russell, son meilleur ami, de se lancer à la poursuite de sa femme...

Voici un roman d'une grande douceur, mais également d'une grande beauté, dont j'ai pourtant eu du mal à suivre l'intrigue dans les premières pages. Alors qu'il fallait seulement s'accrocher aux personnages, comprendre ce qui nous ramenait sans cesse au passé, et se laisser porter par les pas d'Etta... Quelle femme ! Il y a beaucoup d'attente dans ce livre, de contemplation, d'amour, de partage et de bienveillance. C'est un récit avec lequel il est tendre de voyager, qui n'exclut pas l'onirisme et laisse la part belle à la créativité. Ce qu'Otto fait pour s'occuper l'esprit pendant l'absence de sa femme est assez prodigieux. Un titre lumineux, apaisant, qui personnellement m'a fait beaucoup de bien.

Editions Les Escales - 21.90€ - 22 octobre 2015 - Merci NetGalley !

Cryssilda recommande chaleureusement - Un roman magnifique, d'une douloureuse douceur pour Cuné - Un roman plein de douceur sur l'amour qui défie le temps pour Marie-Claude !

9 novembre 2015

Livre #6 (atelier d'écriture)

atelierdecriturenov15

 Je m'effondre. Je griffe mon carnet d'une grande écriture qui ne me ressemble pas. Je n'ai pas pu reporter plus longtemps mon tête à tête avec toi. Tout à l'heure, tu m'as repris le bras, tes doigts puissants serraient mon pull et ma peau. Tu m'as bloquée contre la porte, tu as approché ton visage tout contre le mien, je ne te reconnais plus. Qu'est-ce que tu fabriques Lisa ? Si Marie s'aperçoit que nous ne nous entendons plus je ne donne pas chère de notre peau à tous les deux dans ce travail. Alors je t'ai tout expliqué et j'ai hurlé je crois, mon incompréhension, et puis ta distance, ton silence, ta présence ici, ma situation, notre amitié par terre. Tu es devenu très blanc tout à coup, tu t'es éloigné. Je ne peux rien te dire Lisa. Et tu es parti. Je suis rentrée bouleversée à la maison. Tom était là. Je l'ai serré très fort contre moi, trop fort, je sentais ses petits os contre mes bras, la douceur de ses cheveux contre ma joue. Mon enfant. Il m'a dit un incompréhensible Je sais maman qui m'a bouleversée davantage. Mon enfant lumineux. Il y a des jours où il est tellement difficile d'être mère, d'être forte pour deux, où l'enfant que j'étais moi aussi, avant, cherche des bras pour pleurer, se trompe et se sent misérable. Pardonne moi mon chéri je suis épuisée. Et j'ai embrassé Tom sur le front, et j'ai repris très vite mon rôle, mes larmes séchaient durement sur ma joue tandis que je lui posais des questions sur sa journée, ses cours, l'école. Mon fils. 

Lorsque j'étais très jeune je voulais tout faire, tout essayer. Le monde s'offrait à moi comme un panel merveilleux d'activités à tester. Mes camarades s'étaient inscrites à un cour de danse classique, j'ai fait pareil. Tous les mercredis après-midi, nos petites silhouettes graciles vêtues de rose clair se tenaient côte à côte, essayant de bien faire, d'écouter la voix un peu sévère qui donnait des ordres, le corps qui tentait de suivre, un peu gourd, de reproduire, la grâce qui manquait, la lumière trop vive qui inondait la salle, le miroir absent, la barre très longue sur un seul pan du mur, la vue sur le lotissement. Tout était vétuste et sentait le à peu près. Je n'étais pas à ma place. J'ai pris ce soir après le dîner cette photo dans mes mains, celle où j'arborais ce grand col blanc, le tutu, mes cheveux tirés en chignon. Déguisée en petit rat de pacotille pour un spectacle de fin d'année, le trac au fond de l'estomac, les bras raides. Je voulais être une petite fille comme les autres. Je sais aujourd'hui que je voulais aussi être aimée, que mon père me trouve belle, qu'il me remarque. Voeu pieu. La danse ne l'intéressait pas. Les petites filles sans charme non plus. Après cette soirée, les courbatures, la déception mêlée aux grattements provoqués par la tulle enroulée autour de mon cou, j'ai changé de tactique. Je me suis intéressée à Stevenson, à L'île au trésor, aux aventures que les jeunes garçons poursuivaient dans les livres tandis que les jeunes filles restaient à la maison. J'ai voulu que ma mère coupe mes anglaises, j'allais me démarquer de mes petites soeurs, atteindre autrement le coeur sec du père, devenir un garçon. L'Histoire raconte que le coeur est resté sec et que la petite fille est devenue une femme bancale. L'Histoire raconte également que depuis je recherche quelqu'un dans l'affection que je porte aux hommes, la douleur et la déception en sont d'autant plus blessantes. J'avais confiance en toi.

T'écrire, écrire, poser des mots sur ce que sont mes journées apaise un peu la tension du quotidien. Mais je crois que je t'ai perdu. Et que tout à l'heure tu m'as fait peur.

Une photo (de Romaric Cazaux), une inspiration, beaucoup d'imagination, et au final un texte, qui commence à faire une histoire, qui commence à ressembler à un livre... tout ça pour l'atelier d'écriture de Leiloona [clic]. 


(Les épisodes précédents ici :  Livre #1 - Livre#2 - Livre#3 - Livre #4 - Livre #5)

8 novembre 2015

How could you be so heartless

[Christine] Tandis que j'écris pour l'atelier d'écriture de Leiloona, que le soleil brille et que je retombe un peu avec l'écriture dans les paradis perdus de l'enfance. Cette chanson là vient à point pour illustrer la photo et le texte de demain. Sinon, pendant ce temps, je lis aussi Etta et Otto (et Russell et James) d'Emma Hooper et je ne suis pas aussi séduite que je le voudrais. Bonne soirée !

7 novembre 2015

Parce que je ne fais pas que lire des romans #3

Récemment mis à jour2

[Récents petits bonheurs à partager... et du orange] Les dernières vacances (que je regrette déjà) ont été - comme bien souvent  - synonymes de petits achats et de plaisirs déco. J'essaye de ne pas trop surcharger mes murs, de garder l'esprit épuré qui règne dans une maison neuve. Cela dit, pourquoi ne pas rajouter une étagère pour livres dans ma cuisine ? Ils sont peu nombreux pour l'instant à siéger dessus. J'ai comme des envies de traîner à l'avenir dans un rayon que je connais peu, d'acheter moi aussi ces si beaux livres de cuisine qui sont déjà un régal pour les yeux avant de procurer un régal pour les papilles, des envies de me mettre un peu aux fourneaux pour faire des choses simples, à ma mesure... J'ai craqué aussi pour un sticker rouge, un renne gris, et deux tasses de chez Maisons du Monde. Y-a-t'il un mot dans le dictionnaire pour cette addiction étrange aux rennes ? Car j'ai failli acheter aussi une tête en plâtre à accrocher au mur, et je me suis retenue de justesse. Le vintage et le orange envahissaient les rayons chez Maisons du Monde, ma fille s'est mise à fabriquer des boules de papier. Mais rien n'a été inventé, tout était déjà sur ce merveilleux site How About Orange [clic ici], si vous aussi vous voulez vous mettre à la boule de papier ou/et au orange. Ce site est en sommeil mais on peut retrouver la créatrice sur Instagram [ici] et sur Facebook [ici].

En ce moment, elle est dans l'origami, le tuto sur youtube par ici [clic] pour ce qui semble être un chat ! ;)

origami

 

(Crédit photo page facebook How about orange)

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