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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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4 mai 2017

Hollywool

Hollywool

Allez, tu as envie de parler bricolage et tricot aujourd'hui... Tu dois dire avant tout que la vie te réserve bien des surprises et des clins d'oeil ces derniers temps. Merci à elle ! Toi qui parle tricot sur ces pages depuis quelques années maintenant, et surtout des kits We are knittersque tu as grand plaisir à monter, tu découvres soudain l'ouverture d'une boutique, à deux pas de ton travail, vendant cette laine que tu adores, et d'un lieu - convivial - pour venir papoter, tricoter, échanger, soit le jeudi midi, soit via des ateliers. Tu t'y es rendue ce midi, gentiment accompagnée. Vous êtes restées longuement assises sur un joli canapé vert à boire du thé et à rêver tout haut laine et projets. Tu as craqué sur trois pelotes, ce sera donc ton prochain ouvrage, à nouveau un Juliet Tee, ce petit haut que tu avais assez réussi la dernière fois, en bleu. Et tu reviendras... cette fois-ci sans doute avec tes aiguilles. Merci pour l'accueil !! 

Hollywool
8 rue des Halles
85000 La Roche sur Yon

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h

http://hollywool.fr/

  hollywool2      Hollywool3

hollywool1      hollywool4

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1 mai 2017

Bon 1er mai à tous !

muguet

Bon 1er mai à tous !! Pour vous occuper aujourd'hui, il y a de la lecture chez Leiloona pour son atelier d'écriture (pas de texte de ta part cette fois-ci) et des cadeaux à gagner (des livres hein - merci La Kube) en jouant par ici [clic]. Tandis que tu peines à te replonger dans une lecture depuis Avec mon corps qui était décidément très très fort... pfiou.

30 avril 2017

Objectif pal d'avril

Hello ! C'est le jour du bilan. Et comme d'habitude, tu es ravie de la diversité des lectures de PAL (Pile A Lire) de ce mois-ci. N'hésitez pas à cliquer sur les couvertures ci-dessous. Tu promets aux curieux de bien tumultueux voyages... Et grand merci aux participantes pour cette très belle cuvée !! Les PALs se vident peu à peu (si si).

alagracedeshommes      badgirl      lesapparences
          Aifelle                          Chantal                          Eimelle

netirezpassurloiseaumoqueur      monsieurorigami      lideeridiculedeneplusjamaisterevoir
        Géraldine                 Reading bibliophile                     Enna

ecoutemoi     labatailledulabyrinthe     laspectaculairehistoire
         Antigone                      Alexielle                         Ptitlapin

grace     disclamer     memoiredefille

           Edyta                            Enna                           Jostein

entrecieletterre     cequilsnontpaspunousprendre      laporte

          Hélène                          Chantal                          Jostein

thedoor     lolabensky       chroniquesdeloccidentnomade

The readingbibliophile              Tiphanie                             Aifelle

 objectif pal

29 avril 2017

Avec mon corps, Nikki Gemmel

"Vous savez maintenant quel est le plus grand gouffre qui puisse exister entre deux personnes, de tous les gouffres qui s'élargissent, vous aspirent et vous submergent.
C'est la retenue de l'amour, chez un parent.
Si vous voulez faire souffrir quelqu'un au plus haut point, l'abîmer en profondeur, c'est ce qu'il faut faire. Si vous voulez le voir guérir comme par miracle, essayez le contraire. Retenir son amour peut bloquer une vie. Saborder la confiance, l'estime, la force."

avecmoncorps

Te voilà bien embêtée au moment d'écrire un billet coup de coeur pour ce titre... car tu as rarement ressenti autant de sentiments différents à propos d'un livre. Oui, mais, avant tout, tu as été chamboulée. Tout d'abord, situons un peu les choses, il faut que tu avoues connaître Nikki Gemmel depuis très longtemps, bien avant son succès de librairie La mariée mise à nu [clic]. En effet, tu avais adoré déjà lire étudiante ses Noces sauvages [clic] et son Love song. En ouvrant les premières pages de ce titre là, aujourd'hui, tu te retrouves plongée avec la narratrice dans une vie de famille un peu sclérosée. Atteignant la quarantaine, elle ne s'épanouit pas dans le tourbillon d'occupations vides de sens que requiert le fait d'avoir un mari médecin et trois garçons, malgré l'affection évidente. Son corps lui semble mort. Et puis, habitante étrangère d'une petite ville d'Angleterre, elle regrette la lumière de son Australie natale. Et tout à coup, Nikki Gemmel nous propulse dans l'enfance de cette narratrice, dans la chaleur de son Bush et tu découvres une autre personne, à la sensualité sauvage, qui cherche à vivre et à répondre à ses envies. Elle fait la connaissance d'un écrivain, solitaire, en mal d'écriture, qui va l'initier aux plaisirs les plus divers, ouvrir son corps, tout en la maintenant en retrait. Et tu as pensé à l'Amant de Marguerite Duras, et tu as été gênée par le jeune âge de l'héroïne, cette inconscience de présenter ainsi des relations sexuelles non protégées... Ton toi adulte a d'abord été un peu choqué par ça. Ce roman est sorti en version poche dans une catégorie érotique, et il est vrai que les scènes de ce roman sont à la fois explicites, presque brutales et très sensuelles. Mais tu as, personnellement, surtout été intéressée par la quête de cette jeune fille délaissée par son père, son désir d'être aimée entièrement, sa soif d'apprendre, son intérêt pour les mots et l'écriture. Et comme tu as aimé aussi retrouver la Nikki Gemmel australienne, sentir sous ses phrases la rudesse du Bush. C'est un roman qui ramène à l'adolescence, au temps de l'innocence et du passage à l'âge adulte. Et tu as aimé retrouver un peu de tes genoux écorchés d'enfant dans cette enfant perdue qui fuit la maison en appuyant fermement sur les pédales de sa bicyclette. Tu as aimé les dernières pages de ce roman à la fois dérangeant et plein d'espoir. Il montre qu'à tout âge la vie peut reprendre son sens. Lire Avec mon corps t'a procuré une palette d'émotions très diverses et tu apposes avec prudence, mais conviction, un coup de coeur sur ce roman dont certaines phrases vont sans doute rester gravées dans ta mémoire.

Editions Au diable vauvert - janvier 2015

Un avis assez équivalent sur le blog de Blablablamia

28 avril 2017

Week-end !

comitedelecture

Un week-end de trois jours s'annonce, tandis que tu termines Avec mon corps de Nikki Gemmel et que tu restes estomaquée par cette lecture, et assez bouleversée (un billet bientôt)... Et puis tu voulais parler aussi de cette bibliothèque, celle de ta ville, dans laquelle tu passes énormément de temps depuis trois ans, et dans laquelle tu as fais d'importantes rencontres, partagé des moments conviviaux autour de la lecture (dans le groupe romans et BD). Hier soir, l'idée était de ramener un plat typique du pays de l'auteur du livre présenté (la photo ci-dessus)... Et voilà c'était tout simple, littéraire, doux, une respiration différente de ce qu'il se passe sur ton blog (mais comme un alter ego), qui t'oblige à parler, à faire entendre ta voix. Cette année, tu as intégré en supplément le groupe BD et tu ne regrettes pas, comme tu ne regrettes pas d'avoir poussé cette porte là il y a trois ans... Tout cela est de la nourriture pour ta vie, et tu es heureuse de savoir que les rendez-vous vont continuer...

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26 avril 2017

Verte, Marie Desplechin et Magali Le Huche

verte1

Tu as connu diverses versions de Verte... ce texte si rafraîchissant de Marie Desplechin, édité à l'Ecole des loisirs (et notamment un dessin animé vu plusieurs fois avec tes enfants). Mais qu'il soit finalement illustré par Magali Le Huche, dont tu aimes le travail depuis longtemps, pour une version BD, cela ne pouvait être que réjouissant. Et c'est le cas. L'histoire ne change pas. Il s'agit toujours de suivre Verte dans ses premiers pas récalcitrants de petite sorcière, soutenue par sa grand-mère. Verte ne veut pas devenir comme sa mère, qui l'élève seule depuis que son père est parti, et avec laquelle elle est perpétuellement en conflit. Mais il s'avère que Verte ne peut échapper non plus à son destin, elle a aussi des dons. Il s'agira donc de les maîtriser, tout en continuant à vivre sa vie normale de petite fille... et son amitié avec Soufi. Tout dans cet album est rempli de douceur, de joie, d'amour et d'espièglerie. Et on ressort de cette lecture avec des papillons plein les yeux, et l'envie de serrer ceux que l'on aime dans ses bras. Une belle réussite ! Magali Le Huche croque avec talent les personnages de Marie Desplechin et tu as particulièrement aimé retrouver encore une fois dans cet album là son humour, sa délicatesse et la somme de petits détails dont elle aime parsemer ses illustrations, comme dans les Non-non que tes enfants adoraient plus jeunes [clic ici].

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Editions Rue de Sèvres - mars 2017

Ceci est ta BD de la semaine, tous les autres liens sont aujourd'hui chez Mo'

Sabine l'a lu aussi

24 avril 2017

Atelier d'écriture

combi

Tracer la route. C'est ce que je te propose. Le temps est idéal. Tu n'auras pas trop chaud. Ni trop froid non plus. Tracer la route et oublier, chasser ce voile gris qui assombri encore parfois ton visage. J'ai patienté tu sais, pendant les jours noirs. Et puis ton rire est revenu. Et comme j'ai aimé ça, le sentir de nouveau gronder dans ton ventre et monter jusqu'à ta gorge, puis éclater tendrement dans mon cou. Peu importe si il était là pour se moquer de moi, de ma lubie des voyages, de cet achat d'un camping car vieillot, et de cette couverture à petits carreaux verts et blancs que tu as pris au départ pour des envies de paternité. Une couverture pour bébé. Elle recouvre ton corps ce soir. J'ai eu tellement peur tu sais, ces derniers mois, toutes ces fois où tu pleurais, où tu sombrais, où j'étais incapable de t'aider. Tu pensais ne rien mériter, et surtout pas les bouées de douceur que je te tendais. Je t'ai vu te noyer, tous les jours un peu plus. Et comme je les redoutais, ces moments où je te retrouvais au milieu des draps, prostrée, le regard dans le vide, des larmes ruisselant sur tes joues, ta parole éteinte, la mâchoire bloquée. A quoi bon alors mes muscles, ma force, les efforts que je déployais. J'ai haï ceux qui t'avaient mis dans cet état, et puis j'ai haï la mort qui rodait près de toi et qui voulait t'emporter, toi et notre bonheur. Et tu as été la plus forte. Tu as lutté plus durement que ce que tu montrais. Tu n'as cessé de fixer ce point au-delà de moi, qui te ramenait à chaque fois la tête hors de l'eau. Je pouvais presque voir tes phalanges bleuies agripper le bord carrelé de la piscine. La vague est passée, ça ira mon chéri. Ces mots qui ne rassuraient pas. Le retour probable de la vague, le rythme des marées. ma volonté de te sortir de là. J'ai vu d'un bon oeil ceux qui, peu à peu, t'ont dit en écho à ma vigilance que tu valais la peine. Parce que tu valais la peine ma chérie. Je n'ai jamais compris comment tu avais pu en douter, comment le mécanisme avait fonctionné, sournoisement, fendillant tout à l'intérieur de toi, brisant ta confiance fragile. Quelqu'un avait posé le doigt sur le point qui tenait tout en toi, et tu étais tombée, comme une marionnette cassée. Le bonheur est revenu avec tes mots, le rire, l'envie de marcher, de sortir, le soleil sur ta peau, tes bras autour de mon cou et l'espièglerie. J'ai envie de croire aussi que chaque baiser donné t'a forgé peu à peu une solide carapace, que tu promènes ainsi mon amour avec toi, inscrit sur ton épiderme. Car chacun de tes sourires est à présent une fête. Je veux t'emmener, sans tarder davantage, sur les chemins caillouteux, serrer ton corps à chaque halte, ne plus avoir peur de te perdre. Et je sais que la route sera belle, puisque tu es là, puisque nous sommes deux. 

Un texte rédigé pour l'atelier d'écriture de Leiloona... une photo quelques mots [clic ici]

22 avril 2017

Après l'incendie, Robert Goolrick

apreslincendie

Il faut le dire, et la photo ci-dessus l'atteste, tu as passé tes vacances de Pâques à manger du sucré en famille... ce qui ne va certainement pas te préparer au mieux pour la plage cet été. Mais tant pis. Car tu as aussi beaucoup lu, et c'est finalement tout ce qui t'intéresse... Bref, après quelques lectures plutôt douces, et quelques oeufs en chocolat très très bons, c'est ce Robert Goolrick là qui t'a tendu les bras... Tu te souvenais en effet du captivant et terrible La chute des princes, et tu avais envie de retrouver ça, ce New York des années 80, violent et clinquant. Tu t'attendais à une ambiance similaire. Et re-bref, car il s'avère que tu ne lis jamais vraiment les quatrièmes de couverture, ou tu les oublies très vite, et tu t'es retrouvée bien surprise, parachutée ainsi dans les décors de Autant en emporte le vent... Quel dépaysement ! Au début du siècle dernier, Diana vit en effet dans une des plus belles maisons du Sud des Etats-Unis. Mais ce privilège est aussi une malédiction. La famille est criblée de dettes. Diana doit absolument trouver un mari riche pour sauver le domaine, assurer un avenir à Saratoga et perpétuer le souvenir des Cooke. Diana a été élevée pour ça, pour attirer le mari idéal. Elle le croise assez vite en la personne du Capitaine Copperton, amant idéal qui s'avèrera très rapidement un mari odieux. Mais Saratoga est sauvée... au moins pour quelques années, jusqu'à ce que le Capitaine Copperton décède, que leur fils soit enlevé à l'affection de sa mère, qu'elle soit de nouveau sans le sou, et que la décrépitude reprenne ses murs d'assaut. Et comme toi, lectrice, tu as finalement beaucoup aimé accompagner cette jeune femme à la fois pleine de caractère et fragile dans les pages de ce livre. Aimer à ce point une maison, en sacrifier autant pour elle peut sembler absurde. Mais tu as aimé dans ce roman les magnifiques descriptions, les détails des tissus, de l'ameublement, tous ces petits objets qui peuplent une vie. Tu as aimé aussi la sensualité de ce texte, que rien ne soit caché de ce qu'une femme ressent, redoute ou espère. Une lecture à la fois cruelle et très belle qui annonce dès les premières lignes sa dimension tragique. 

Une nouvelle suit le roman, Trois lamentations, qui n'a pas grand chose à voir avec le reste, et qui semble conter la jeunesse de l'auteur... Et même si elle est de bonne facture, et assez passionnante, j'ai trouvé dommage qu'elle soit ajoutée là. Le roman se suffisant largement à lui-même, de mon point de vue !

Editions Anne Carrière - Janvier 2017

21 avril 2017

Week-end

Ecrire un texte pour lundi, inspirée par cette chanson qui signifie beaucoup dans ma vie ... Les débuts d'un voyage à deux qui fête ses 18 ans dimanche. Bon week-end !

19 avril 2017

Dans l'ombre de Lena, Katarina von Bredow

danslombredelena

Tu aimes décidément beaucoup le choix éditorial des romans jeunesse de chez Magnard... et comme cette couverture est jolie, n'est-ce pas ?! Les tranches de leurs livres font également un bel arc-en-ciel dans ta bibliothèque. Tu prends décidément goût à cette littérature pour adolescents qui se dévore. Et puis, comme il est amusant d'imaginer dans ce titre ta propre fille (en seconde générale option Arts plastiques) à la place de cette jeune Elsa, également au Lycée, passionnée par la peinture et qui souffre de n'être qu'une pâle copie de sa soeur Lena, sa jumelle, plus lumineuse, plus vivante, plus populaire. Car Elsa flashe sur les yeux d'elfe d'Elliot, et pense n'avoir plus aucune chance quand sa soeur déclame en cours de théâtre que le jeune homme a des yeux trop sexy. Son sang ne fait alors qu'un tour, surtout qu'elle avait déjà fait de gros efforts pour passer une soirée entre amis contre ses cuisses, mis trois heures à rédiger un sms pour lui proposer de jouer seulement pour elle de la clarinette. Elsa est réservée, un peu coincée, et malgré les signes favorables envoyés par Elliot, elle est certaine que les garçons préfèrent Lena, plus extravertie. Peut-être est-il temps de briser cette répartition des rôles ? Elsa va choisir en une seule journée, de devenir elle-même, et de renoncer à l'amour naissant qui lui a mis depuis peu des papillons dans le ventre, puisqu'il le faut... C'est en toute conscience qu'Elsa va prendre les rênes de sa vie, surprenant sa famille, ses amis, mais se surprenant aussi elle-même... Le lycée est le moment où éclosent les personnalités des enfants. Elsa est seulement devenue celle qu'elle était depuis toujours... Un récit de naissance que tu as aimé, que tu as trouvé dynamique et vrai, et que tu vas poser ensuite entre les mains de ta fille (dont c'est la fête aujourd'hui), comme une évidence.

Editions Magnard - février 2017

Sandrine l'a lu aussi [clic]

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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