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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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22 février 2014

Et si on dansait ? Erik Orsenna ... Objectif Pal de Février

 

etsiondansait

 "Qu'est-ce que des points suspensifs ?
"Signes qui indiquent une interruption de l'histoire."
(Et donc qu'elle pourra, peut-être, un jour reprendre.)
Il suffit à un point d'en ajouter deux autres pour que le final devienne suspensif et que l'espoir renaisse."

Jeanne raconte dans ce petit roman fantaisiste son amour des mots et de la grammaire. Devenu orpheline, elle doit subvenir à ses besoins et à ceux de son frère Tom, musicien. Elle est nègre, c'est à dire qu'elle écrit pour les autres, monnaye ses services et puis disparaît. Elle a commencé son métier en rédigeant les rédactions d'élèves en mal de bonnes notes, puis sont venues les lettres d'amoureux, puis assez vite des autobiographies et des discours politiques. Ecrire est pour elle affaire de rythme  - donc de ponctuation -, mais aussi de choix de mots, et de musique. Elle est persuadée que quelques points de suspension peuvent tout changer à une histoire, qu'une virgule raconte très bien l'enchaînement des conquêtes amoureuses de son frère et que si le président pouvait l'écouter un peu on arriverait à sauver tous ces mots perdus agglutinés sur la plage.

Ce titre est une suite de La Grammaire est une chanson douce (que je n'ai pas lu). Et je dois dire que je partage cela avec Erik Orsenna, l'amour de la ponctuation (même si je l'utilise bien souvent comme elle me chante et abuse des virgules et des parenthèses). Cependant, et malgré toutes les bonnes idées qui parcourent ce titre, je suis restée très dubitative sur son ton. L'absurde y côtoie l'amour, qui lui même côtoie de près la grammaire, qui finalement côtoie l'écologie. Le tout m'a semblé partir dans tous les sens et ne s'arrêter nulle part, distiller ici et là quelques vérités essentielles, et puis en oublier de nous raconter simplement une belle histoire.
Bref, me voici un peu déçue.

Editions du livre de poche - 5.60€ - Août 2010

 

Astrid l'a lu également :"Après 'La grammaire est une chanson douce', après 'Les Chevaliers du subjonctif, après 'La Révolte des accents', Erik Orsenna poursuit les aventures grammaticales de son héroïne Jeanne et de son frère Tom. Ou comment vont-ils découvrir cette fois l'art de ponctuer leur vie..." [clic ici]

objectif pal

 

Objectif Pal 2014 : 2/12 (#objectifpal2014)

Février s'avère d'ores et déjà moins prolixe en matière de lectures de Pal (comme je vous comprends). Vous pouvez encore déposer votre lien mensuel sur le billet du mois de février qui se trouve [par là] !!

 

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15 février 2014

Juste après la pluie, Thomas Vinau

 

justeapreslapluie

  "Le poème est ce pain qui se coupe à la main lorsque l'on a très faim. Je vous donne mon gâteau de miettes." "Ma poésie n'est pas grand chose. Elle est militante du minuscule, insignifiante, et je l'écris au quotidien, à la mine de rien." "Je défends une poésie sans chichis, sans lyrisme excessif, une poésie du présent. Je ne tords pas la langue, je l'élague.  Je ne chante pas le monde, je le chuchote. Je veux qu'elle dise cet au-delà de nous, qu'elle écope cet essentiel, ce qu'il nous reste après la tempête et les mensonges, mais sans grands gestes. Je travaille beaucoup sa simplicité. Elle doit sentir l'odeur de chaque matin."

Je suis très en phase avec l'idée que Thomas Vinau se fait de la poésie. J'aime, moi aussi, qu'elle nous parle du quotidien et - comme il le fait si bien - de la pluie, du ciel, des matins la mine brouillée au réveil, des oiseaux qui s'envolent, de ce qui nous échappe, des rêves, de cet infinie attente et de ce qui reste d'essentiel le soir et la solitude venus, comme des petits cailloux sur le chemin de la vie...

Dans ce recueil (un petit pavé), vous retrouverez la voix qui traverse son blog (http://etc-iste.blogspot.fr), pour moi toujours un peu en contre-jour, mêlant insolence et tendresse, impertinence et détermination. J'ai passé un excellent moment en compagnie de ce livre.

La forêt déchirée

Tous ces obstacles
ces bâtons dans les roues
ces caillasses dans les jambes
et le noeud dans ton ventre
qui est comme une famille
tous ces obstacles
dans lesquels tu navigues
dans lesquels tu habites
n'aie pas peur
ma douceur
la forêt déchirée
de ton coeur
s'ouvre sur un sourire
puisque nous sommes 
le propre paysage
de notre amour

Editions Alma Editeur - 17€ - 30 janvier 2014

12 février 2014

Du Sang sur Abbey Road, William Shaw

 

dusangsurabbeyroad

"Breen se demanda s'il aurait le temps d'aller chez le coiffeur avant samedi soir. Quoique... en y repensant, ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de se laisser un peu pousser les cheveux."

Dans le Londres des années 60, quartier Abbey Road, une jeune-fille est retrouvée morte dans un coin de rue, sous un matelas. Elle est complètement nue, et la première difficulté est de savoir qui elle est. Breen est chargé de l'affaire. Et pourtant, il est mal vu dans son service, surtout depuis qu'il a laissé tomber un de ses collègues lors d'une échauffourée. Et puis, il vient de perdre son père. Mais on lui adjoint quand même une jeune inspectrice stagiaire,Tozer, pour l'assister. L'enquête emmènera tout d'abord le duo vers le studio où enregistrent parfois les Beatles, à deux pas du lieu de meurtre. Et si la victime était une de leurs fans ? 

Du sang sur Abbey Road est un roman policier très séduisant. Les premières pages sont en effet pleines de vivacité, et le rythme ne faiblit pas au cours de la lecture. Le duo Breen/Tozer fonctionne bien. De plus, il est plutôt excitant de s'imaginer croiser un des Beatles au détour d'une page et de connaître mieux cette époque. Dommage, peut-être que l'intrigue soit peu originale - bien que ferrant intelligemment le lecteur, et que les dialogues soient parfois incompréhensibles. Allez, malgré mes quelques bémols, je n'ai tout de même pas boudé mon plaisir avec cette lecture légère et à l'ambiance pop.

Editions Les Escales - 21.90€ - 23 janvier 2014

Val est contente de l'avoir lu  - La lecture de Keisha

4 février 2014

La Piste de Chajnantor, Alain Keralenn

 

lapistedechajnantor

"Avec une fierté à peine dissimulée, Vincent contemplait le spectacle. Pour mener à bien ce chantier, il avait fallu combiner le meilleur des talents humains et les avancées technologiques les plus novatrices."

Vincent est responsable d'un projet de grande envergure, appelé ALMA. Près de la frontière bolivienne, s'édifie en effet le plus grand observatoire d'astrophysique jamais réalisé et l'enjeu est important. Les travaux sont presque terminés. A quelques jours de l'inauguration, l'homme se voit cependant affublé d'une stagiaire chinoise, Julia, qu'on lui recommande d'emmener partout avec lui. Il est débordé mais ne peut refuser ce service à la directrice générale. Il ne lui faudra que quelques heures pour tomber sous le charme de la jeune-fille, enthousiaste et curieuse. Pendant ce temps, Fidel, son fidèle et fiable contremaître indien aymara, semble nerveux et est très pris par un militantisme délirant qui flirte dangereusement avec des groupuscules extrémistes. Vincent saura-t-il démêler le vrai du faux, reconnaître ses véritables amis, et comprendre les stratégies qui entourent le lithium, minerai abondant dans la région ?

J'avais beaucoup aimé le précédent ouvrage d'Alain Keralenn, La croisière d'ultime espérance. Et même si, encore une fois, je me suis heurtée à une écriture qui manque (pour moi) de fluidité, j'ai été peu à peu prise par l'histoire que nous raconte l'auteur, et finalement séduite par ce livre. Car, comme dans son précédent opus, l'écrivain sait nous planter un décor, asseoir ses personnages - attachants - et nous emporter dans un tourbillon de rebondissements dignes des plus grands romans d'espionnage. Il suffit simplement de se laisser porter sans a-priori par le vent du désert d'Atacama...

Un grand merci à l'auteur pour cet intéressant voyage !

Editions Beaurepaire - 16€ - Janvier 2014

2 février 2014

Les quatre soeurs T1 Enid ~ Cati Baur et Malika Ferdjoukh

 

enid

"Au bout du bout" comme dit Hortense... juste avant le bord, avant la falaise et la mer, à l'aplomb du vide, il y a... la Vill'Hervé."

Enid (9 ans) a quatre soeurs : Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie. L'aînée qui a à peine 23 ans gère la demeure et veille sur ses benjamines. Les parents des soeurs Verdelaine sont décédés il y a peu. D'ailleurs, leurs fantômes apparaissent quotidiennement aux filles leur apportant conseils, soutien mais aussi espièglerie. Enid, l'héroïne de ce premier tome, est à la recherche de sa chauve-souris qui a disparu lors d'une violente tempête, celle-là même qui a définitivement déraciné le sycomore et l'a jeté sur le puits. Depuis, d'étranges hurlements troublent les nuits de la Vill'Hervé...

Je lis la série à l'envers. Ayant déjà beaucoup aimé le second tome [clic ici], il me tardait de découvrir le premier, sorti en 2011 chez Delcourt, et réédité en janvier chez Rue de Sèvres. Même si j'ai été moins séduite par ce premier tome, j'ai retrouvé avec plaisir la maisonnée et ses cinq habitantes. J'ai par contre été très gênée par la taille des caractères et la typo des bulles de mon exemplaire édité chez Delcourt, mais je pense que la réédition résoud ce problème car le tome 2 est dans un format plus large. Bon, on peut le dire, ça y est, j'ai développé une affection démesurée pour les soeurs Verdelaine, et il me tarde donc de lire le tome 3 à présent... (hâte !)

Editions Rue de Sèvres - 15€ - Janvier 2014 - Merci ma bibli !!

George a aussi lu ce premier tome - Enna a été émue et amusée 

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28 janvier 2014

Londres par hasard, Eva Rice

londresparhasard "La seule personne à laquelle je n'avais pas pensé une seule seconde, c'était Tara Jupp. Maintenant, j'étais Cherry Merrywell. Il fallait que j'apporte la preuve qu'elle était digne de tout ce tintouin."

Tara adore chanter. Ses proches disent même qu'elle a un don pour ça et la poussent activement à en faire "quelque chose". Mais dans son enfance, ce que la jeune-fille aimait surtout c'était monter en cachette sur les chevaux du château proche du presbytère où son père officiait. Avec sa soeur Lucy, elles s'étaient d'ailleurs prises d'amitié pour la fille de la châtelaine, Mathilda. Mais même les amitiés les plus fortes survivent difficilement à la jalousie amoureuse. Alors, lorsqu'après des années de silence, Mathilda revient en Cornouailles pour son mariage, Lucy qui a épousé le prétendant convoité reste sur ses gardes. Cependant, le bouleversement s'avère tout autre. Le futur mari, un producteur, remarque la voix de Tara et propose aux deux jeunes soeurs de partir pour Londres afin, pour l'une, d'enregistrer un disque et, pour l'autre, de s'adonner à loisir à sa passion des vieilles pierres... l'occasion aussi de se perdre dans divers imbroglios amoureux, toujours très glamours.

Eva Rice nous fait la surprise de convoquer dans ce roman quelques personnages de son roman précédent L'amour comme par hasard [ma lecture ici - clic]... Enchaîner ainsi ces deux lectures m'a semblé une opportunité à ne pas manquer, et une occasion rare. J'ai eu malgré tout un peu de mal à passer d'un livre à l'autre, comme le sentiment de descendre une marche, en matière de qualité d'écriture et de densité narrative. Pour autant, lire Eva Rice reste assez addictif. Et même si je me suis enlisée malgré moi dans quelques longueurs, je n'ai jamais perdu d'intérêt pour cette histoire qui met sur le devant de la scène le Londres des Swinging sixties. A tenter, pour celles qui auraient déjà succombé au premier tome !

Editions Baker Street - 22€ - Octobre 2013

D'autres lectures chez Babelio [clic]

19 janvier 2014

Objectif PAL de janvier... L'amour comme par hasard, Eva Rice

lamourcommeparhasard"Les garçons ne valent pas tous les soucis qu'ils nous causent, pensai-je. Il était bien plus sage de se contenter de lire des romans, dans lesquels on voit le héros arriver à des kilomètres."

Nous sommes en 1954, et Pénélope se laisse embarquer par une jeune-fille espiègle à un arrêt d'autobus à Londres. Il est au départ simplement question d'être invitée à prendre le thé, et d'être par sa seule présence le gage d'un après-midi agréable. Mais cette rencontre ne sera pas anodine. Pénélope se prend d'amitié pour Charlotte et sa famille, comme elle d'origine aristocratique mais désargentée, et les invitations pour le thé et autres week-end d'amusement se succèdent. Harry, le cousin de Charlotte, requiert son aide pour reconquérir une jeune actrice frivole qui doit en épouser un autre, plus riche. Pénélope est elle de son côté séduite par l'irrésistible Rocky Dakota, un riche américain. Cependant, c'est oublier que les voies de l'amour sont bien impénétrables, et qu'il est de bon ton dans les romans qui en parlent le mieux que rien ne se déroule comme prévu...

Ce gros poche à la couverture craquante végétait dans ma PAL depuis trop longtemps... Je suis heureuse de commencer mon challenge avec ce roman car j'ai passé un moment très agréable en sa compagnie. J'en avais une idée préconcue, plus moderne, et j'ai été assez étonnée dans les premiers chapitres par son ton désuet et son ambiance délicate. C'est un livre qui demande que l'on prenne le temps de se lover tout doucement dans ses pages, d'habiter dans ses maisons avec ses personnages, de prendre le train avec eux, d'attendre en leur compagnie et avec effervescence que Johnnie Ray passe en concert au Palladium, d'assister auprès d'eux à l'émergence d'une certaine insouciance d'après-guerre.
Une lecture au charme certain.

Editions du Livre de Poche - 7.19€ - février 2009

C'est un livre beaucoup lu sur la blogosphère littéraire - Vous trouverez de nombreux autres avis sur Babelio [clic]

objectif pal

Objectif Pal 2014 : 1/12 (#objectifpal2014)

L'objectif Pal 2014 rencontre un réel succès. Merci à tous pour votre enthousiasme !! J'en suis heureuse.
Pour l'instant, les inscriptions sont toujours possibles [ici]. 
Merci, par contre, de bien vouloir déposer votre lien mensuel sur le billet du mois de janvier qui se trouve [par là] !!

12 janvier 2014

Le russe aime les bouleaux, Olga Grjasnowa

 

lerusseaimelesbouleaux

"J'imaginais qu'Elischa était allongé à côté de moi. Je tendrais la main vers lui et il serait là, de son côté du lit, les genoux repliés et les cheveux ébouriffés. Je me pencherais au-dessus de lui et lui dirais bonjour. Sa barbe gratterait. Je le toucherais. Son corps serait chaud. Je le serrerais contre moi et ne le lâcherais plus. Puis il me repousserait, se lèverait, irait à la salle de bains, se recoucherait peut-être encore un petit peu avec moi. Il porterait des vêtements qui n'iraient pas ensemble et je le taquinerais. Les draps avaient encore un peu son odeur, je portais ses affaires pour dormir. Ce n'était qu'au matin que je commençais à le chercher dans le lit et que je me souvenais."

Mascha est le fruit d'une génération cosmopolite, une jeune fille juive qui vit en allemagne, et parle mieux l'arabe littéraire que l'hébreu. Sa famille a autrefois fuit l'Azerbaïdjan et les massacres. Elle conserve au creux de sa mémoire des images fortes de cette époque, qui parfois la hantent dans ses cauchemars. Pour autant, son quotidien se limite à Elias, son petit ami, et les murs de leur appartement. Alors, lorsqu'Elias meurt subitement, des suites néfastes d'une blessure mal guérie, Mascha vit de nouveau au milieu des fantômes. Elle décide de partir en Israël, en quête d'un "chez soi", d'une petite place au soleil...

Ce titre est pour moi un presque coup de coeur de lecture. J'ai aimé lire ce roman tout en délicatesse... Je me rends compte qu'une certaine sensibilité d'écriture allemande me touche beaucoup. A l'instar de ce que peut faire par exemple Katharina Hagena [clic]. Les personnages de cette histoire passent beaucoup de temps au lit, laissent traîner partout des miettes de leur petit-déjeuner, accordent une place privilégiée à la camaraderie, à l'amour, n'hésitent pas à voyager, à se donner des rendez-vous improbables, à faire confiance, à aller au bout du bout de leurs douleurs... Et puis, entre les pages de ce roman, se glisse aussi l'incompréhensible Israël. Et tant de silences, de manque et d'absences. 

Editions Les escales - 20.90€ - 9 janvier 2014

5 janvier 2014

La 37ème heure, Jodi Compton

LA 37e HEURE - e-book (2) "Dans l'entrée, le crochet auquel Shiloh suspendait ses clés était vide. Sa veste de tous les jours avait disparu, elle aussi. Il avait joué la carte de la prudence et était parti sans m'attendre.
Sans laisser de mot."

Alors que Sarah Pribek regagne sa maison de Minneapolis, après un séjour chez une amie, elle découvre que son mari, Shiloh, ne l'a pas attendue pour partir au centre de formation du FBI en Virginie où il doit passer quelques semaines. Suite à un appel du centre, elle se rend compte qu'il n'est en fait jamais arrivé, et Sarah, inspecteur à la brigade des personnes disparues, mène tout de suite son enquête. Elle sait d'expérience qu'après trente-six heures d'absence, les chances de retrouver quelqu'un sont quasiment nulles. Elle questionne son entourage proche, ses voisins, les rares amis de son mari et se tourne enfin vers la famille de ce dernier, avec laquelle il n'a pas eu de contact depuis des années...

La 37ème heure répond avec brio aux exigences du genre auquel il appartient. C'est un véritable page turner, qui sait également conduire son lecteur vers de fausses pistes et le laisser piaffer d'impatience quand il le faut à l'aide de quelques flash back intrigants. La sympathie du lecteur pour l'inspecteur Sarah Pribek lui est immédiatement acquise, et ce dès les premières lignes, grâce à une action héroïque. Il n'est ensuite pas difficile de frémir à ses côtés pour Shiloh son mari, et de se demander avec elle, au final, qui elle vient réellement d'épouser.
Un e-book haletant lu avec déléctation sur ma liseuse, une très bonne surprise de lecture, qui pêche peut-être cependant par la taille un peu réduite de ses caractères.

Les Jeux sont faits, la deuxième enquête de l'inspecteur, vient également de sortir en format e-book.

Editions des 2 terres - 6.99 € - Format e-book - Octobre 2013

[toutes les infos sur le site de l'éditeur] - Poussif pour Laure

3 janvier 2014

Deux petites déceptions de 2013...

lasagessedesanciens

La sagesse des anciens - Un livre idéal à priori pour Monsieur Antigone, féru de ce type d'ouvrages.

On y trouve ici des grands textes de maîtres tels que Bouddha, Confucius, Lao-Tseu, Rumi, etc... Autant les textes choisis ont été appréciés pour leur poésie et leur originalité, que les anecdotes personnelles des auteurs de l'anthologie et les conseils prodigués en fin de chapitre un peu moins. Dommage.

Editions J'ai lu - 6.70€ - Août 2013

 

Les illusions d'optique - Un livre idéal encore à priori pour mes enfants...

lesillusionsdoptiqueIci, malheureusement, les miens ont trouvé très peu d'illusions d'optique à contempler, mais beaucoup d'idées de défi à faire, à l'extérieur et/ou plus tard avec du matériel. Ce type d'albums emporte très peu l'adhésion chez moi. Le fait que le concept ne soit pas à effet immédiat y est pour beaucoup. A prendre plus sans doute comme boîte de jeux (type petit scientifique) que comme livre.

Editions Tourbillon - 14.95 € - Novembre 2013

 

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