Un été à quatre mains, Gaëlle Josse
Le dernier gardien d'Ellis Island a eu un franc succès dans ton réseau de bibliothèques l'an passé... si bien que Gaëlle Josse a été invitée à venir rencontrer ses lecteurs au mois d'octobre cette année en Vendée ! Et toi aussi tu avais beaucoup aimé cette lecture [clic ici], si bien que tu es ravie aussi de cette opportunité et que tu as décidé de lire ses autres titres avant... Un été à quatre mains vient tout juste de sortir en librairie, et imagine un épisode de la vie de Frantz Schubert, l'été qu'il a passé en compagnie de la famille Esterhazy, membre de la Haute aristocratie viennoise, en résidence estivale en Hongrie. Le compositeur, qui connaît de grandes difficultés financières, a été recruté pour donner des leçons de musique aux deux filles du couple, et distraire également les invités de passage. Mais l'amour s'en mêle. Effectivement, Marie et Caroline ont bien grandi depuis que le jeune homme les a vues la dernière fois, et c'est Caroline, discrète, sensible et plutôt douée, la cadette, qui accroche surtout le regard du musicien. Il se passe quelque chose entre eux cet été de 1824, qui changera la vie des deux protagonistes. De retour à Vienne, toute l'oeuvre de Frantz Schubert ne parlera désormais que de la jeune fille, et de cet amour impossible. Il lui dédiera au final un morceau à quatre mains, souvenir d'un moment ainsi partagé, et d'une main brièvement abandonnée... Et toi, tu as aimé plonger ainsi dans un épisode de l'Histoire, être confrontée à des amours désuètes et codifiées d'une autre époque, sensibilisée à la musique de Frantz Schubert que tu connais peu, et se rendre compte de toute la douleur de ce que l'interdit engendre, surtout lorsqu'il est vécu dans le huis clos d'une maison. Tu as eu le sentiment de rentrer dans une nouvelle à la Stefan Zweig, sans doute parce qu'ici aussi la violence des émotions se heurte à la carapace des apparences, comme souvent chez lui, et qu'elles en profitent pour fendiller douloureusement les armures...
Editions HD - mars 2017
Elle(s), Bastien Vivès
Découvrir un nouveau Bastien Vivès sur les rayons de ta bibliothèque a quelque chose de magique... surtout que tu n'avais pas repéré cette sortie là, mais plutôt celle de Une soeur, que tu espères lire bientôt également. Bastien Vivès a l'art de croquer les détails du quotidien et de la jeunesse, et tu aimes depuis le début ce regard là chez lui, très présent dans ses premiers albums... Ici, nous suivons la jeune Charlotte qui, dès les premières pages, commence à s'agacer de croiser toujours le même garçon, dans le métro, dans la rue, les magasins, souvent penché sur son livre. Elle est persuadée qu'il la suit partout... Et tu as aimé comment Bastien Vivès traite là (à sa manière) du thème du destin amoureux... Parce que à force de croiser Renaud, elle et sa copine Alice finissent par l'inviter à une soirée, puis à un week-end en Bretagne. Charlotte est empêtrée dans des liaisons insatisfaisantes, Alice craque un peu pour le jeune homme, sans succès... Mais il faut croire que le destin avait raison de jouer les entremetteurs. Et même si tu as trouvé parfois ingrats les visages aux traits anguleux et aux bouches pulpeuses de cet album, tu as aimé infiniment ce récit plein de grâce et de finesse, que tu conseilles chaudement... Et puis tu aimes aussi quand Bastien Vivès utilise la couleur. Un délicieux coup de coeur, plein de poésie, qui a le goût parfait de l'inattendu !
Casterman - mai 2017
Ceci est ta BD de la semaine. Tous les autres liens sont chez Stephie aujourd'hui !
La Fille sur la photo, Karine Reysset
Tu avais envie de revenir un peu à tes fondamentaux en matière de lecture... aux auteurs qui te font vibrer d'habitude. Et Karine Reysset fait partie du lot. D'elle, tu avais déjà beaucoup aimé Les yeux au ciel, Comme une mère et A ta place... tu étais donc très intéressée par son dernier roman. Dans La fille sur la photo, nous suivons Anna, de retour dans cette grande maison de bord de mer qu'elle a quitté il y a un an pour suivre son amant. Dans cette maison elle était alors la compagne d'un réalisateur connu, beaucoup plus âgé quelle, et déjà père de trois enfants. Pendant dix ans, elle avait servi de mère de substitution, jusqu'à ne plus vraiment savoir qui elle était et où était vraiment sa place. Elle revient pour Garance, quatorze ans, qui est hospitalisée, et qui va très mal depuis son départ, depuis cet abandon. L'occasion pour Anna de se confronter à son passé, aux raisons de son départ (de sa fuite), et à la vacuité affligeante de son présent. Que faut-il donc faire ? Recoller les morceaux ? Fuir encore ? Anna oscille et tente, parmi ceux qui forment autour d'elle un semblant de famille, de savoir qui elle est réellement, ce qu'elle veut, et de retrouver surtout le chemin de l'écriture... son gagne pain et sa planche de salut. Et toi lectrice, tu es rentrée dans ce roman à pas feutrés car il est intime, effectivement vibrant et émouvant. Il parle très bien de la perte de repères que crée le manque de stabilité parentale, de l'amour qui répare, des liens qui n'ont pas besoin du sang pour exister... Tu as aimé la personnalité d'Anna, observatrice, d'apparence si peu actrice de sa vie, d'apparence si fragile, mais en réalité forte d'une volonté farouche de devenir enfin celle qu'elle est réellement, indépendante et vraie. Une lecture que tu posais de temps en temps, comme pour respirer entre chaque chapitre l'air marin de Saint Malo, et puis que tu reprenais comme on ouvre la grille d'une maison que l'on a trop bien connue et dont on perçoit dans tout son corps chaque bruit, chaque odeur.
Editions Flammarion - janvier 2017
Printemps des poètes
Tu n'as pas vraiment eu le temps de t'intéresser beaucoup à cette nouvelle édition du Printemps des Poètes consacrée à l'Afrique cette année. Mais tu as eu le temps (quand même) de passer en coup de vent à ta bibliothèque tout à l'heure, et tu salues ici sa belle initiative de permettre aux lecteurs de repartir avec un paquet poétique surprise... Tu montres ci-dessous ton petit trésor... et quelques poèmes chipés, dont un très beau de Maya Angelou... (Pourtant je m'élève).
Les gens honnêtes tome 2, Gibrat et Durieux
Drôle d'idée sans doute que de commencer à parler d'une série BD quand tu viens de terminer le tome 2... mais il faut avouer que le tome 1 t'avait plu, sans avoir pour autant envie d'en parler ici. Dans ce premier volet, Philippe venait d'apprendre son licenciement le jour de son anniversaire. A 53 ans, retrouver un emploi, ne pas sombrer est compliqué. Et Philippe coule effectivement à pic, perdant sa femme, sa maison, sa dignité. Heureusement, son meilleur ami est là, ainsi que sa fille, qui lui apprend très vite la naissance prochaine d'un enfant. De quoi retrouver un peu d'espoir et de goût à la vie... Et toi, malgré ton enthousiasme modéré, tu avais réservé la suite... et bien t'en a pris !! Dans ce deuxième tome, Philippe est un grand-père épanoui, mais toujours au chômage. Il croise un beau jour la route d'un libraire enthousiaste, expert en grands crus, Charles. La connivence est immédiate et mutuelle, mais dangereuse pour un Philippe qui avait vécu plus tôt une grosse phase d'alcoolisme... Cependant, le quinquagénaire subit cette influence de manière plus positive que négative et entreprend avec fougue et insouciance de devenir coiffeur de train... S'ensuivent des épisodes aussi rocambolesques que jubilatoires, entre envolées littéraires et rencontres amoureuses. Pour être brève, tu as réellement adoré ce deuxième tome et tu es toute prête à continuer de suivre les aventures de Philippe... Le tome 3 est réservé et tu te retiens difficilement de ne pas lire immédiatement ce tome 4 (final) déjà emprunté... Gros coup de coeur pour le début de cette série qui semble-t-il promet mais est mystérieusement partiellement épuisée (à vérifier, il y a eu une réédition des deux premiers tomes en 2014) ?! Et sinon, à dénicher de toute urgence en bibliothèque !!
Dupuis - Aire libre - 2010
Lu dans le cadre de LA BD de la semaine - Tous les autres liens sont aujourd'hui chez Noukette !!
Shangril La, M Bablet
Tu avais déjà repéré cette couverture chez Noukette... Ayant lu son avis enthousiaste, tu étais donc plutôt disposée à choisir un jour cette BD sur les étagères de ta bibliothèque. Et justement, voici que l'occasion se présente... Chic ! Au départ, tu es un peu surprise. Malgré de très belles planches, tu trouves les visages un peu laids et les bulles indéchiffrables quand ce n'est pas les dialogues grotesques... Et puis tu changes d'avis (très vite) et tu te prends au jeu d'un univers d'anticipation étouffant et symptomatique de notre époque. Ce qu'il reste de l'humanité vit à bord d'une station spatiale dirigée par une multinationale, Tianzhu Entreprises, qui ne cesse de proposer à ses habitants de nouveaux téléphones derniers cris. Tout le monde travaille dur pour pouvoir se les offrir, et les dirigeants tiennent ainsi les travailleurs dans un calme relatif et à leur merci. Le contrôle est total et la consommation le seul idéal commun. Une race d'animaux humains (des animoïdes) a été créé à une époque dans ce sens, créer une minorité qui subira les brimades des autres, afin de canaliser les pulsions humaines et conserver la paix. Mais la révolte gronde, une résistance s'organise. Les dirigeants viennent d'annoncer qu'ils étaient en passe de créer de toutes pièces une nouvelle race, un programme qui verra le jour sur Shangri-la, la région la plus hospitalière de Titan. Deux frères, que tout oppose, vont se retrouver mêlés à une enquête pour le compte de l'entreprise, mais également à un réseau de résistance bien décidé à empêcher Thianzu Entreprise de conserver le pouvoir... Si l'album, très beau, réserve quelques petites surprises inventives (par exemple quand les personnages sont de dos, leurs visages sont représentés près des bulles), le tout est en réalité une curiosité bourrée d'émotion et de rebondissements, parfois assez terribles et violents. C'est un album qui ne t'a pas laissé indifférente, tu en fais même un coup de coeur particulier... Tu n'avais pas ressenti ce frisson là depuis longtemps... et ce que c'est chouette !
Editions Ankama - septembre 2016
Ceci est ta BD de la semaine, tous les autres liens sont aujourd'hui chez Mo' du Bar à BD
California Dreamin', Pénélope Bagieu
"Je suis intriguée. Il y a un truc très déstabilisant chez cette gosse. Elle a cette espèce d'immense corps encombrant dont elle ne sait pas quoi faire. Et puis il n'y a plus de corps. Il y a juste cette présence. Et puis cette voix. Cette voix !"
Dès son plus jeune âge, Ellen veut devenir une star. Elle a une voix incroyable, vite repérée par son professeur de chant. Mais son physique l'empêche d'être courtisée par les maisons de disque. Pour autant, la jeune femme est ambitieuse, tenace, a un caractère fantasque et attachant malgré sa boulimie et ses amours à sens unique. A 19 ans, elle devient Cass Elliot, rencontre Denny, le chanteur des Journeymen, et à force de persuasion, et de talent, va se faire une place dans le groupe The Mamas and the Papas qui lui doit beaucoup, notamment cette idée de doubler les voix sur California Dreamin'...
Gros coup de coeur pour cet album ! Décidément, en ce moment, je fais de belles pioches en matière de BD. J'avais du voir un avis mitigé sur celle-ci quelque part pour ne pas m'être précipitée pour la lire encore. Erreur heureusement enfin réparée. En effet, Pénélope Bagieu y délaisse avec bonheur le style girly qui a fait autrefois son charme et sa réputation (Joséphine, Ma vie est tout à fait fascinante,...) pour un style plus proche du roman graphique dans lequel elle exprime un talent indéniable. L'ensemble peut sembler brouillon au premier regard, le trait épais, les bulles presque un peu sales, mais tout sert le récit, et tout n'est que le fait d'une fausse désinvolture. California Dreamin' fouille avec une grande classe la vie de Cass Elliot, explique les tenants et aboutissants de la composition du groupe, les rivalités internes... donne la parole à tout le monde et à chacun, bref j'ai adoré, et voilà qui m'a donné très envie d'écouter de nouveau cette chanson !
Editions Gallimard - 24€ - Septembre 2015 - Merci ma bibli !!
Un vrai coup de coeur pour Sabine du Petit carré jaune ! - Un agréable moment avec cette BD pour Saxaoul - Un coup de coeur pour Enna (avec plein d'images) ! - Comme moi, Noukette est plus que ravie de ce changement de style - Beaucoup apprécié par Canel également - Je crois que c'est le billet de Sandrine qui m'a donné envie de l'essayer !
Kermesse au paradis, Birgit Weyhe
"J'ai un drôle de travail à faire pour ma classe, un arbre généalogique..."
A la mort de sa grand-mère, Birgit constate qu'il ne lui reste que quelques objets, des photos, et qu'elle a oublié de poser des questions sur sa famille. Comment alors pouvoir aider sa fille Paula à faire son devoir pour l'école, cet arbre généalogique qui est un véritable casse-tête ? Elle décide donc de contacter sa mère sur le sujet, les proches encore vivants, de collecter des documents et d'inventer le reste... Le résultat est foisonnant, riche et absolument passionnant. Surgissent alors des personnalités féminines hautes en couleur, des amours impossibles, des grossesses non désirées, des débâcles, des couples qui se déchirent et tout un tas de violences et traumatismes cachés, Munich, Berlin et le parcours de ses grands-parents à travers une Allemagne tourmentée. Une chronique familiale riche, intime et épique, qui balaye aussi le XXème siècle.
J'ai pris cet album sur la foi de sa couverture (je suis un peu influençable question tricot) mais l'intérieur ne correspond en rien à cette charmante réparation de laine. L'histoire que nous conte Birgit Weyhe est sombre, elle déterre les pires heures de l'histoire allemande donc, et elle ne laisse aucune place à la mièvrerie. Kermesse au Paradis est de ces romans graphiques que j'aime lire... parce qu'il regarde la vie en face avec ses défauts et ses saletés, sans tabous, et qu'il nous fait grandir. De plus, j'apprécie toujours l'inventivité graphique, le jeu des images, la force de la mise en page au service de l'histoire qu'elle raconte. Ici, j'ai été servie, car le noir bave allègrement sur les pages, alterne finesse du trait et désordre, pour suivre les émotions de l'auteure et des personnages. C'est un album très réussi.
Editions Cambourakis - 22€ - Octobre 2013 - Merci ma bibli !!
Un bref billet BD
Lors de mes passages en bibliothèque, je prends quelquefois un petit tas d'albums... sachant pertinemment que je ne vous parlerai pas de tout. J'adore piocher comme ça au hasard, au vu d'un titre, d'un auteur reconnu ou d'une couverture. Lire des BD, c'est ma petite méthode pour éviter les pannes de lecture et avoir l'impression de faire un joli pas de côté, une manière de me laver de l'atmosphère du roman précédent. Voici, ci dessous, le petit tas pris dernièrement. Il se dégage de cette pile au final deux BD, dont je vous parle brièvement aujourd'hui... même si les autres n'étaient pas inintéressantes hein, loin s'en faut.
Tonight de Nine Antico (image en haut à droite)... D'elle, j'avais déjà lu Girls don't cry [clic] qui évoquait l'adolescence, la futilité, la drague et les garçons. Ici, nous sommes à la veille du 1er de l'an et Pauline s'inquiète, se pose dix mille questions, s'apprête à passer le réveillon seule, alors qu'elle a officiellement un petit ami. Et puis, elle imagine des scènes, se voit en rêve aller à des soirées, repartir avec un autre, rêvasse à ce qu'elle ressentirait alors... J'ai aimé retrouver dans cet album le regard particulier de Nine Antico. Malgré le fouillis des dessins, de la narration, ressort de cet opus une étrange mélancolie, assez liée aux périodes des fêtes... difficiles à vivre pour les solitaires. Mais heureusement, il y a les copines, heureusement...
Glénat - 13.90€ - Avril 2012
Dans Fun home [clic], Alison Bechdel avait exploré son enfance particulière, et sa relation avec son père. Dans C'est toi ma maman ? (les deux images du bas) nous suivons plutôt ses aventures de jeune femme, l'élaboration de son premier album à succès et ses relations présentes avec sa mère. J'avais fait un coup de coeur de Fun home, cet opus là est aussi très réussi, bien que différent, très documenté. Alison Bechdel essaie de comprendre sa mère, et loin de l'accuser, cherche surtout à savoir l'impact qu'elle a pu avoir sur sa vie, s'interroge aussi sur les effet de l'analyse qu'elle a entrepris, en s'appuyant sur le journal de Virginia Woolf, les écrits de Winnicot et ceux d'Alice Miller. J'ai beaucoup aimé tout cela, son cheminement, ses réflexions sur l'acte autobiographique et ses conséquences, mais j'ai aimé également l'attitude de sa mère, au final très touchante. Loin d'approuver tout ce que sa fille fait ou est, elle la laisse utiliser leur vie comme matière, tente de lui expliquer qui elle était, reste dans les parages... n'abandonne rien, et ne cherche pas non plus à excuser ses actes. Un album très optimiste qui prend en compte les points de vue et envisage la réparation.
Editions Denoël - 24€ - Octobre 2013
Un vent de cendres, Sandrine Collette
"Ni laisser éclater sa rage, ni geindre en s'excusant."
Malo et sa soeur Camille débarquent au Domaine de Vaux pour aider aux vendanges. Camille a la chevelure d'un blond éclatant, presque blanc, et cette chevelure semble hypnotiser le maitre des lieux, Octave. Mais la jeune fille est également fascinée par lui, malgré sa claudication, sa balafre sur le visage, et son comportement étrange et réservé, au grand dam de Malo qui regarde cette attirance d'un mauvais oeil. Après une altercation entre Malo et Octave, le frère de Camille disparaît. Camille s'inquiète, continue pourtant de travailler avec acharnement, habituée au caractère ombrageux du jeune homme, et entrainée par le groupe à rester confiante. Elle cherche pourtant à entrer en contact avec le mystérieux Andreas, cet homme qui se cache à l'étage dans la maison du maître. Peut-il vraiment l'aider ?
Un vent de Cendres m'a tout de suite embarquée dans son ambiance très lourde de fin d'été, de sueur qui coule et de travail pénible et répétitif. Le drame est omniprésent dans cette histoire, dès les premières pages avec un accident terrible, et l'atmopshère tend très vite vers une autre catastrophe annoncée, ici la disparition de Malo. Je n'ai pas été très surprise par le dénouement, je m'y attendais, ni très emballée par l'écriture ou le portrait des personnages de cette histoire, mis à part celui du contremaitre Lubin, homme rassurant et serein. Pour autant, la peur était là, pendant la scène finale, et le dégoût aussi, au terme des dernières pages. Un thriller, pour moi un peu convenu, mais relativement efficace.
Editions Denoel - 18€ - Février 2014 (sorti en poche en janv 2015) - Merci ma bibli !!
Aifelle a été happée - Une ambiance opressante qui va crescendo pour Sandrine - Un peu lent mais quand même prenant pour l'autre Sandrine - Un roman noir captivant pour Canel -