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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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rencontres
18 mai 2008

Quel bruit ça fait la lecture ? (suite)

quelbruit_afaitlalectureSamedi après-midi (hier)...

Alberto Manguel est souffrant, il ne sera pas là mais, peu importe, en route pour le marathon de la lecture (ou plutôt Demi-fond, comme noté dans le programme) dans le jardin des Lattitudes...

Un moment ponctué par une musique sonore divine, et par des citations d'auteurs célèbres, lues par Eric Pessan, sur le thème de "Pourquoi écrivez-vous ?".

Eric Pessan

Des lecteurs/invités ont donc lu des textes, à tour de rôle, pour eux essentiels ou anecdotiques.

Bernard Bretonnière

Un après-midi agréable sous un soleil providentiel à rire, à écouter, à rêver...

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16 mai 2008

Quel bruit ça fait la lecture ?

afficheDemain après-midi, si tout se déroule comme prévu, je fais un petit tour par ici.

Car, du 16 au 21 mai, ma ville se met au rythme de la lecture.

Et je suis ravie de rencontrer, en particulier, l'auteur de Une histoire de la lecture

27 avril 2008

Avril, le mois des rencontres !

Après avoir fait mon petit voyage sur Bordeaux en début de mois, où j'ai pu rencontrer Florinette, Sylvie, Nanne et Chimère,
me voici partie hier matin à la rencontre de Bel Gazou et Anne sur Nantes !

BELGAZOUANNE

Malgré ma certitude que tout allait se passer comme sur des roulettes, j'ai tout de même eu une petite apréhension en descendant du train en fin de matinée...

Bel Gazou et Anne m'attendaient, gare du Nord, en haut des escaliers, souriantes.

Bien entendu, nous nous sommes mises à papoter tout de suite. Bien entendu, il faisait un temps magnifique. Bien entendu, nous sommes toutes rentrées chez nous avec des livres !! CRIM0003

Bel Gazou nous a offert à chacune un poche, quelle gentille attention (encore merci !!) !! Elle m'a offert Ma soeur, mon amour, dont la description m'avait bien plu sur son blog, et que je vais certainement beaucoup aimer.
Un petit tour en bouquinerie, à la suite de Anne qui la fréquente assiduement, et je me suis achetée Le pianiste de Trieste, vu chez Clarabel, et un album pour enfants avec des loups (car mes enfants sont dans leur période "loups").
Nantes regorge également de boutiques vendant de magnifiques cartes postales et reproductions. Nous sommes rentrées un peu partout avec des "Ah" et des "Oh regarde" !! Il était difficile de résister...

Voici donc encore une belle journée où le temps passe à une allure bien vertigineuse !! Nous avons discuté de nous, de vous, de livres...et de ce bol d'air que nous apportait la blogosphère !!

Merci encore les filles pour ce délicieux moment - qui a bien failli ne pas avoir lieu - mais la fée des blogs était avec nous !!

18 avril 2008

Claude Esteban

Hier au soir, j'ai pu, in extremis (merci M Antigone !), me rendre à une lecture organisée par la maison Gueffier. Il s'agissait de découvrir Claude Esteban, poète, essayiste, universitaire, éditeur de poésie, traducteur et critique d'art, décédé en 2006, et très inspiré dans ses écrits par la peinture, la mort, la terre, la lumière, les langues en général et particulièrement la langue castillanne...

Voici un petit extrait de "Le jour à peine écrit" (Gall. 2006), trouvé ici, parmi d'autres extraits :

Donnez-moi ce matin, ces heures
encore du petit matin
quand tout commence, donnez-moi, je vous prie,
ce mouvement léger des branches,
un souffle, rien de plus,
et que je sois comme quelqu'un
qui se réveille dans le monde et qui ne sait
ni ce qui vient ni ce qui va
mourir, donnez-moi
juste un peu de cieI, ou ce caillou.

(Le jour à peine écrit, éditions Gallimard)

Les textes en prose qui nous ont été lus m'ont plu, peut-être plus que sa poésie, car ils m'ont semblés plus incisifs et plus abordables. J'espère les trouver un jour en bibliothèque afin de les savourer tranquillement, et de pouvoir ainsi vous en livrer quelques passages. Voici, en attendant, quelques couvertures, en vrac...

La mort a distance   Le jour à peine écrit    Morceaux de ciel, presque rien 

Trajet d'une blessure   Etranger devant la porte    L'ordre donné à la nuit etc...

Pour celles et ceux qui aiment particulièrement Edward Hopper (et je sais qu'ils sont nombreux), existe également ce livre, "Soleil dans une pièce vide", qui parle de ses tableaux.

Soleil du matin, 1952

"Quelqu'un regarde un tableau. Il aime tellement ce tableau qu'il voudrait, Dieu sait pourquoi, ne plus le contempler seulement, mais se trouver à l'intérieur de la scène, comme un personnage, comme un livre posé sur une table. Il n'y parvient pas. Alors il se met à regarder tous les autres tableaux de ce peintre, un par un, dans les musées - et le même phénomène se produit.
Le peintre s'appelle Edward Hopper. Il a représenté des rues désertes, des femmes dans une chambre d'hôtel, des bureaux, des gares où pas un train ne passe.
L'homme qui regarde comprend qu'il ne pourra jamais habiter chacune de ces images, qu'elles sont là et qu'elles lui échappent. Il décide donc de vivre à côté d'elles avec des mots, des mots qui, peu à peu, se, transforment en une histoire, celle du peintre peut-être, la sienne aussi, bien que l'Amérique lui soit presque étrangère.
À la fin, il lui semble avoir vécu tout cela, et lorsque le soleil, un après-midi d'été, traverse une pièce vide, il devine que le peintre va mourir et qu'il lui faut, tel Bartleby le copiste, écrire, lui, la dernière phrase du livre, poser la plume et s'effacer." C. Esteban


6 avril 2008

Une journée sur Bordeaux

CRIM0016

Récit d'une escapade

Vendredi. Je prends le train, en plein milieu de l'après-midi...
Le compartiment est rempli, mais pas bondé. Ma voisine de banquette est plus enrhumée que moi, ce qui me console bêtement de celui que je traîne depuis une semaine.

Un voyage vers Bordeaux...une ville que je connais peu... Le souvenir d'un arrêt prolongé dans sa gare, vers 5h du matin, il y a dix ans, et puis un bref passage dans ses rues vides, un jour férié d'été, quelques années auparavant...

Pendant le trajet - calme - je lis Un artiste du monde flottant de Kazuo Ishiguro, et le soleil joue sur les pages. Et puis, il y a la mer, aux environs de La Rochelle. Tous les regards tournés vers cette lumière bleue, des regards d'enfants...le silence.

En sortie de gare, je suis un peu perdue, des travaux encombrent l'esplanade, un tramway glisse entre des immeubles et flotte dans l'air ce sentiment flou d'être ailleurs, un peu plus au sud de ce dont j'ai l'habitude.
L'hôtel, pas terrible, n'a de "star" que le nom. Je pars en quête d'un dîner et aperçoit le salon du livre, très près, ses tentes blanches. Je jette un coup d'oeil, forcément attirée par les tables claires chargées de poches. Je reviendrai demain, accompagnée...

Samedi matin. J'ai rendez-vous. Vous vous en doutez certainement. Mais avec qui ? Oui car cette escapade avait son but, rencontrer en chair et en os des blogueuses bordelaires : Sylvie, Florinette, Chimère et Nanne.

Après quelques péripéties dont je ne sors pas grandie... (Ne sachant pas du tout à quoi ressemblait Sylvie-qui devait passer me chercher- j'ai abordé une personne qui s'est avérée être une des femmes de ménage de l'hôtel en lui suggérant que nous avions rendez-vous... Gloups ! Chimère est ensuite venue vers moi, souriante. Je me suis dit que Sylvie ne ressemblait décidément pas du tout à son avatar, mais après quelques mots échangés, j'ai vite compris ma méprise.)...tout est rentré dans l'ordre. Sylvie est arrivée, et nous sommes parties toutes les trois, joyeuses, en quête du Salon.

Florinette et Nanne nous ont retrouvées sur le parvis de l'église Ste Croix (voir la photo plus haut) et c'était parti pour une journée dédiée aux livres et aux auteurs...

blogueuses1 De gauche à droite : Nanne, Florinette, Sylvie et Chimère (il faut vraiment que je m'achète un APN convenable. Désolée les filles, vous êtes floues !!)

Il est difficile de tout raconter en détail. Je dirais simplement qu'il est amusant de constater à quel point le courant passe vite entre blogueuses, que finalement nous nous connaissons déjà un peu et que les passions rapprochent. Je retiendrais de cette journée, les zigzags entre les tables, les piles de livres, nos éclats de rire de collégiennes, nos déceptions  envers certains auteurs, Véronique Ovaldé et Cécile Ladjali entre autres (trop fières pour s'asseoir à leurs tables de dédicaces ?), le soleil, ma rencontre avec Sébastien venu présenter son dernier livre (ses collègues de stand éberlués à la vue de ce fan club féminin inattendu) et l'extrême gentillesse de Camille De Perreti, heureuse comme tout de me dédicacer un roman. Comme quoi !

Et puis, il a bien fallu partir, quitter cette excellente compagnie et prendre le train du retour !! (Ma fille au téléphone le matin : tu reviens ce soir, dis !!). CRIM0020

Vous pouvez admirer ci-contre ma moisson, qui aurait pu être plus grande ! Quel dommage tous ces sièges vides derrière les piles de livres !!

Je ne sais pas vous les filles, mais j'ai passé une très belle journée, je suis très heureuse de vous avoir rencontrées et je suis toute prête à recommencer !!!

Tiens, je vous dis "Merci" !!!

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9 mars 2008

Concours de Nouvelles

Hier matin, je suis allée à une remise de prix...à Mortagne sur Sèvre, petite commune en frontière vendéenne. mortagne

marques_pagesLa-bas, la bibliothèque "Le marque page" organise depuis quelques années déjà un concours de nouvelles.
Ayant trouvé l'annonce dans un journal local, j'avais décidé cette année d'y participer. Tout est bon pour trouver de l'inspiration et s'entraîner !!

Le thème était "Cela n'arrivera jamais" (titre du dernier livre d'Eric Pessan, président du Jury).

Je ne vais pas garder le suspens plus longtemps, je n'ai pas gagné !!! Je dois avouer que je suis un peu déçue parce que j'y croyais presque un petit peu... Ah là là, cet égo mal placé. Mais rien de grave, l'accueil était chaleureux et simple, et nous avons tout de même eu un petit cadeau pour le déplacement...

collage45

...une dédicace de Eric Pessan sur un petit livret/souvenir de félicitations !!
"Il n'y a pas de plus grande récompense pour un poète, que d'écrire un poème. DYLAN THOMAS"

J'ai, pour la bonne cause, commencé son roman, qui me demande un effort de lecture important. Je vais essayer de le terminer tout de même, car d'autres lectures enthousiasmantes m'attendent !!pessan

En cliquant [ici], vous pourrez lire les "nouvelles gagnantes" et, peut-être bientôt, voir les photos prises à l'occasion de cet évènement.
Attention...je suis sans doute dessus !! Etant peu photogénique, je m'inquiète un peu du résultat.

Je mettrai en ligne très très bientôt, voire juste après, ma nouvelle, nommée "Justine".

6 mars 2008

Jean-Loup Trassard

Tout à l'heure j'ai assisté à la lecture de quelques extraits des oeuvres de Jean-Loup Trassard...par l'auteur lui même, à la Maison Gueffier (La Roche sur Yon).
J'aime particulièrement ses photographies que je ne connaissais pas auparavant. Ici, il s'agit de la mise en scène d'objets ayant autrefois appartenus à sa mère...

      trassard

Ecrivain et photographe de l'agriculture, Trassard publie depuis 1961 chez Gallimard des textes courts, des récits, et aux éditions Le temps qu'il fait, des photographies et des textes.

              trassard2         trassard3

Pour voir le site sur lequel j'ai puisé ces quelques très belles photographies, pour lire le très beau texte qui les accompagne, et afin d'en voir éventuellement d'autres cliquez ici.

Sa fiche auteur sur le site des Editions du Temps qu'il fait.

Exposition de photographies du 5 au 29 mars à la Maison Gueffier (La Roche sur Yon).

Bonne soirée à tous !!

20 janvier 2008

Pitiés, Philippe Raulet

Hier au soir, je suis allée ici, au Grand R, à une soirée "hommage" à Philippe Raulet, décédé le 22 mai 2006.

      

(fiche auteur sur le site Verticales)

La soirée a commencé avec une conversation entre Dominique Bondu (un des fondateurs du site remue.net) et Gérard Potier (acteur et conteur né en Vendée), au sujet de la personnalité de cet auteur, que je ne connaissais pas, et dont la vie tournait autour de l'écriture, et de la liberté de l'écriture (beaucoup d'éléments à retenir et de conseils à suivre...).

Puis, elle s'est enchaînée avec la lecture complète de Pitiés, édité aux éditions Verticales en 2003, lecture effectuée par quatre acteurs/lecteurs.

Début du roman : "Une femme rêvait de voir la mer, pas n'importe où, et c'est le drame, ou presque, on va comprendre

elle est mariée, ils manquent d'argent, ça se paie cher, pitié, c'est déjà commencé

à cette heure-ci on ne trouvera chez eux que l'homme, prénom Louis, assis en bout de table et immobile - le temps peut s'égoutter - on croit voir une image

cuisine peinte en jaune, murs et plafond que barre un long néon, mais éteint pour l'instant, l'après-midi débute à peine..."

L'histoire : Une famille, modeste, deux enfants adolescents, un désir de voyage, une affiche sur le frigo, un désir de mer de la mère, de la désespérance, du désir d'ailleurs, de l'amour, de l'espoir...

Je vous l'avoue d'emblée, je ne suis pas restée jusqu'à la fin de la lecture, pourtant elle était de qualité et le texte de Pitiés est intéressant (je pense que je vais le lire), très théâtral finalement...mais la soirée avait commencé à 18h et se terminait à 23h30... Malgré les pauses, c'était un peu long pour moi, et je m'étais levée bien tôt (les enfants !) et la journée avait été fatigante (euh, encore les enfants...!).

En bref, voici un auteur, peu connu, dont l'écriture est à découvrir !

9 décembre 2007

Le journal de Virginia Woolf (Arnaud Cathrine et Geneviève Brisac)

Le jeudi 6 décembre, à la Maison Gueffier (La Roche sur Yon), vous le savez, j'ai eu la chance d'assister à deux lectures : premièrement celle de fragments du "Journal de Virginia Woolf" par Geneviève Brisac et Arnaud Cathrine, et ensuite celle d'extraits de "V. W." par Geneviève Brisac (livre écrit en collaboration avec Agnes Desarthe).

                  Journal d'un écrivain         V.W. ou Le mélange des genres

Il ressort de ce moment, passé en compagnie de la mémoire de Virginia Woolf, le portrait d'une femme de génie, souvent en proie au doute, humaine, dense et légère, qui passe de futiles mondanités aux interrogations littéraires les plus sérieuses. Je ne peux vous résumer ici la totalité des propos échangés. J'ai aimé l'évocation de ses doutes, son amour pour l'objet livre, sa peur de voir son journal ou ses lettres happer son flux fictionnel. J'ai aimé sa manière de décrire le style, comme une vague, comme un rythme qui prend le pas sur les mots. J'ai aimé son ironie et son recul, sa féminité, sa sincérité, sa force de travail.

Geneviève Brisac et Arnaud Cathrine ont été des médiateurs parfaits, intelligents et sobres. Un peu avant de me rendre à cette lecture, je me suis rendue compte que j'avais acheté ce journal, un été, il y a quelques temps, qu'il trônait dans ma bibliothèque, et que je ne l'avais jamais lu...

    Arnaud Cathrine                     

J'ai lu La Disparition de Richard Taylor et Les Vies de Luka      Geneviève Brisac (dont je n'ai encore rien lu, mais cela ne saurait tarder !)

Biographie : "Romancière et essayiste, Virginia Woolf est née à Londres le 25 Janvier 1882. Fille d'un des titans malheureux du victorianisme - Sir Leslie Stephen -, elle côtoie dès l'enfance la fleur de l'intelligentsia mondiale et devient l'égérie redoutée du groupe de Bloomsbury. En 1912, Virginia épouse Léonard Woolf et, en 1917, il fondent une maison d'édition, la Hogarth Press, et font découvrir Katherine Mansfield, TS Eliot, Freud, des romanciers français et russes... [...] Victime de dépression chronique, elle met fin à ses jours le 28 mars 1941. Elle laisse [outre ses oeuvres] un nombre considérable d'essais inédits, une correspondance, un Journal, qui paraît après sa mort à l'initiative de son mari."

Léonard Woolf : "J'ai lu attentivement les vingt six volumes du Journal de Virginia Woolf et j'en ai extrait, pour ce volume, tout ce qui relève de son travail d'écrivain. J'y ai incorporé en outre trois autres genres d'extraits : d'abord les passages dans lesquels elle se sert très nettement de son Journal comme d'un instrument lui permettant d'exercer ou de mettre à l'épreuve l'art d'écrire : ensuite des passages qui, sans avoir trait directement ou indirectement à son travail, m'ont paru s'imposer dans ce choix parce qu'ils donnent au lecteur une idée de l'impression immédiate qu'exerçaient sur son esprit telles scènes ou telles personnes ; enfin un certain nombre de passages dans lesquels elle commente les livres qu'elle est en train d'écrire."

Un extrait : "Rodmell, lendemain de Noël

Je trouve qu'une quinzaine de solitude  est incroyablement reposante, et que c'est un luxe presque impossible à s'offrir. Nous avons impitoyablement repoussé toutes visites. "Cette fois-ci, nous serons seuls !" avions nous décidé, et réellement, je commence à y croire. Et puis Annie est très compréhensive. Mon pain cuit bien. Tout serait plutôt enivrant, simple, coulant, efficace, n'étaient mes tâtonnements autour des Vagues. Après beaucoup d'efforts, j'écris deux pages totalement ineptes. J'écris des variantes pour chaque phrase ; je fais des compromis, je lance des balles perdues, je tâtonne, et mon manuscrit finit par ressembler à un rêve de fou. Puis je me dis qu'une seconde lecture me donnera de l'inspiration et je rends au texte un peu de son sens commun. Mais cela ne me satisfait pas. Je trouve qu'il y manque quelque chose. je ne fais aucune concession. Je me concentre sur le noyau. Cela m'est égal si tout est raturé. Et je crois qu'il y a quelque chose là. Je suis tentée maintenant par de plus grandes audaces : par Londres ; les conversations. Une voie frayée plus impitoyablement. S'il n'en sort rien, j'aurai du moins envisagé toutes les possibilités. Mais j'aurais voulu y prendre plus de plaisir. Cela ne me trotte pas dans la tête comme La promenade au phare ou Orlando."

Extraits de l'édition du "Journal d'un écrivain", chez 10/18.

6 décembre 2007

Ce soir...

Virginia_20Woolf_02

...je suis avec Virginia Woolf, enfin avec ses textes et ses lecteurs (Geneviève Brisac, Arnaud Cathrine...). Je vous raconterai !

Cela se passe au Grand R.

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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