Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les lectures d'Antigone ...
Publicité
Ardoise magique

Ce blog a dorénavant une page Facebook...
https://www.facebook.com
/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

Newsletter
90 abonnés
13 février 2010

Mademoiselle Christina, Mircea Eliade

mirceaeliade"C'était au-delà de ses forces d'endurer ce feu pareil à nulle flamme, cette sensation de serrer dans ses mains quelque chose d'impossible à apréhender... Il sentit soudain la bouche de Christina à la recherche de la sienne. Ses lèvres étaient si ardentes qu'Egor ne perçut, au premier abord, qu'une fulgurante douleur dans tout son corps. Puis la douleur vénéneuse se coula dans son sang. Il ne pouvait plus résister. Son souffle passa dans le souffle de Christina, et ses lèvres se laissèrent happer, incendiées par sa bouche délicieuse comme une maladie inimaginable. La caresse était si sauvage que les yeux d'Egor s'embuèrent, et il sentit s'ouvrir sa voûte cranienne, ses os s'amollir ; toute sa chair tressaillit en un spasme suprême."

Je connaissais de Mircea Eliade son Aspects du mythe et sa notoriété en matière de décryptage des symboles en général, et de tout ce qui a trait au religieux en particulier. Je connaissais moins ses écrits romanesques. Voilà qui est fait avec ce roman à la couverture rouge flamboyante, un peu intimidante.

Ce titre est un roman de jeunesse, écrit en 1935 et réédité aujourd'hui, sans aucun doute pour l'attrait de son thème très en vogue depuis la vague Twillight. En effet, Mademoiselle Christina nous conte l'histoire d'une femme morte depuis plus de vingt ans et devenue vampire.
Le héros, Egor, est un jeune homme séduisant, en visite au château des Mosco. Après le départ du groupe d'invités avec lequel il était venu, il se retrouve en cercle restreint auprès de celle qu'il aime, l'aînée de la famille de ses hôtes, Sanda. Des bruits, des frôlements, l'attitude de la cadette, tout effraye le jeune homme et en même temps l'attire étrangement...jusqu'à ce qu'un fantôme lui avoue un amour indéfectible d'au-delà de la mort.

Que vous dire ? Et bien que malgré la répétition lancinante de scènes glaciales, inquiétantes, malgré toutes ces fenêtres mal fermées, ces ombres "terrifiantes", "inexpliquées", ces odeurs de violette que l'on suit à la trace, ces jeunes filles pâles évanouies...j'ai aimé ce livre, son atmosphère si stéréotypée, si attendue.
Une lecture à prendre pour un opus du genre, fantastique, dont elle suit les règles à la lettre, s'inspirant du folklore roumain et de ses légendes.

bouton3 Note de lecture : 4/5

Editions de l'herne- 15€ - novembre 2009

Un livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de...

Mon profil sur Babelio.com

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Liliba : non ici rien de gnangnan juste quelques jeunes filles en fleur qui s'évanouissent , oui, quand même. J'ai bien aimé, mais je ne lisais pas d'histoires de vampires à l'adolescence... ;o))
L
Je crois que nous sommes nombreuses à retomber en adolescence, en lisant ce genre de livres... souvent gnangnans à souhait mais que l'on dévore !!!
A
Tristale : rien à voir je pense, plus classique, mais je ne suis pas à même de faire la comparaison, n'ayant pas lu l'autre !! ;o)
T
je lirai bien celui la ,contrairement au twilight en vogue .
A
Mélopée : ...et permet de ressortir de vieux textes oubliés !<br /> Kathel : tout à fait ! ;o)<br /> Anne : moi non plus, je ne l'ai pas lu...;o) mais cela ne gêne en rien la lecture de ce roman là. Cet atelier de lecture était une première pour moi mais j'ai aimé faire ça.
Les lectures d'Antigone ...
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 696 442
Publicité
Derniers commentaires
Publicité