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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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26 novembre 2011

Bientôt Noël !

bricolage_no_l_002Jour J- 1 mois. Et alors que je me traîne un peu côté lectures, je fais des pauses bricolage.
Ou comment recycler ses vieux papiers, catalogues d'éditeurs périmés ou autres...

C'est facile comme tout, il ne s'agit que de bien s'appliquer à découper. J'avais déjà un petit stock de jolis rubans, vous savez ceux que l'on trouve sur les pulls et chemisiers depuis quelques années et qui ne cessent de sortir inélégamment (hop découpés et agrafés !). Nul besoin de Scotch ou de colle. Un peu de patience, c'est tout.

Le petit tuto, comme ils disent, est par ici [lien]. J'ai pris le modèle Small ball. Si vous vous y mettez à votre tour, amusez-vous bien !!
Le résultat est surprenant.

 

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22 novembre 2011

Book Club by Luli Bunny

Luli Bunny, originaire d'Argentine, a créé six poupées, passionnées de littérature, pour Momiji... et l'on m'en a offert une tout à l'heure pour mes 39 ans. Quelle bonne idée !!
Rien de mieux pour ne pas sentir trop durement ce fameux temps qui passe, et retrouver son âme de petite fille.

2011-11-22

La mienne se prénomme Danielle, elle me permet également de porter fièrement en badge sur mon sac mes préférences. Pour en savoir plus sur ses copines, c'est par ici [lien]. Ne sont-elles pas mignonnes ?

momiji2

Chez Momiji, on trouve tout un tas d'autres poupées telles que celles-ci, à message. A l'intérieur d'elles, on peut glisser une minuscule petite carte, ou un rêve, un espoir.
Je les avais reperé pour ma part dans un magasin de BD parmi d'autres figurines. J'adore !

http://lovemomiji.com/shop/EUROWEB/dolls

20 novembre 2011

Les enfants de la veuve, Paula Fox

lesenfantsdelaveuve"Laura lança un sourire radieux à sa fille, et elles étaient alors si près l'une de l'autre que, derrière les lèvres pleines de sa mère, Clara distingua non seulement ses grandes dents légèrement jaunes, mais la salive qui tremblotait sur sa langue. Cette vision intime du corps maternel la stupéfia à tel point qu'elle en oublia une seconde de qui Laura riait."

Laura et Desmond ont décidé de réunir leur proches avant leur départ pour l'Afrique. C'est une tradition, avant chaque départ, ils les réunissent. Il y a là le tendre frère de Laura et excentrique homosexuel Carlos, Peter l'ami éditeur et Clara, la fille de Laura. Le temps d'une soirée, chaque personnalité se jauge et évite de se dévoiler, parlant de tout et de rien, riant sans raison, cherchant le sujet de conversation qui vexera le moins Laura, comme toujours promue reine de la soirée. Desmond se saoule lentement, Laura pérore, Carlos a hâte de partir, Peter est amer et Clara est pleine de terreur... Plane sur l'assistance réunie l'ombre culpabilisante d'Alma, la mère et grand-mère, la veuve, logée dans une maison de retraite dans laquelle elle devient peu à peu un fantôme. Demain, c'est promis, ils lui rendront visite, demain.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui exploite avec talent l'art de la confrontation familiale. En 24 heures et à peine trois lieux, on en apprend énormément sur ce qui lient ces gens réunis ici artificiellement. Rancoeurs et jalousies ont la part belle et c'est tant mieux, car on s'en amuse, on attend l'explosion, l'accident, le mot de trop, la faille qui déchirera tous les faux-semblants.  
Une lecture qui a la dimension d'un classique et dont la qualité évidente m'a bluffée.
Parions que ce n'est pas ma dernière lecture de Paula Fox.

Editions Folio - 6.20€ - Avril 2011 - Merci ma bibli !!

Un billet tentateur chez Enfin Livre

19 novembre 2011

Même Au pays des Merveilles...

...on se demande parfois, mais qui est derrière le miroir ? Taguée, cette fois-ci, par Emmyne (à qui je ne peux rien refuser), je réponds à d'autres questions... tiens, et si j'étais ?

alice

(crédit photo Elena Kalis)

1- une oeuvre d'art, je serais un tableau, lumineux, foisonnant, coloré, un qui amène le sourire aux lèvres irrésistiblement, qui intrigue, ah oui j'aimerais... un de ceux du Douanier Rousseau, pourquoi pas ?
2- une légende, je serais l'Atlantide.
3- un paysage, je serais la mer un après-midi d'automne ensoleillé.
4- une devise, je serais celle de Nantes, inscrite sur notre médaille de mariage, "Neptune encourage ceux qui osent".
5- un son, je serais un éclat de rire.
6- un cocktail, je serais sans doute sans alcool, parce que le reste me monte trop vite à la tête.
7- un signe de ponctuation, je serais point virgule.
8- un oiseau, ah ça facile je serais un héron ;))
9- un fleuve, je serais La Loire, forcément.
10- un adverbe, je serais certainement lentement, sûrement et tranquillement .

Allez, pour ne pas être en reste, je tague Alice, Kathel, Véronique La Pyrénéenne, Annie, Un autre endroit et Tristale (tu peux répondre en commentaire)... si cela vous chante, exclusivement !!
Et si vous étiez...
1/ un conte, 2/un jouet, 3/un sentiment, 4/un moyen de transport, 5/un dessert, 6/un adjectif, 7/un CD, 8/une ville, 9/un mois, 10/une habitude.

Sinon, je suis peu présente depuis quelques temps ici, mes enfants ont des emploi du temps de ministres et qui fait le taxi, hein qui ?

16 novembre 2011

Un lac immense et blanc, Michèle Lesbre

UN LAC IMMENSE ET BLANC"Je ne suis pas sûre d'avoir envie de savoir pourquoi l'Italien n'était pas au train de 8h15, ce qui me plaisait c'était l'élan qui m'avait portée sur le quai pour l'attendre, la ville que je voulais partager avec lui, d'une autre façon, avec d'autres repères que ceux qui semblent le lier au serveur. C'était sans doute une idée stupide, le hasard m'a peut-être protégée d'un échec."

Je voulais depuis longtemps partir à la découverte de l'écriture de Michèle Lesbre. Rien de mieux que ce petit roman, pioché par hasard en bibliothèque, pour enfin sauter le pas.

Dans Un lac immense et blanc, une femme décide d'attendre un beau jour dans une gare cet homme qu'elle croise si souvent au Café Lunaire, un étranger. Elle l'entend à chaque fois parler de Ferrare au serveur, et voudrait aujourd'hui visiter cette ville en sa compagnie. Elle a pris sa journée, il neige, mais l'homme ne vient pas. C'est le souvenir d'Antoine qui fait son apparition, à sa place...

J'ai fait avec ce petit livre un joli voyage, nébuleux et poétique. Assez iréaliste cependant, il faut le reconnaître, mais peu importe... Dans le choix des mots, dans la limpidité des phrases, il y a une fluidité qui mène à l'envoûtement. C'est une première rencontre assez réussie avec une auteure dont il me tarde à présent de lire autre chose. Merci ma bibli !

Editions Sabine Wespieser - 13€ - Avril 2011

 Bellesahi en avait parlé aussi... "J'aime son écriture intime. Et là c'est particulièrement et encore le cas. Pas d'émotion violente avec cette auteure et pourtant quelque chose d'intense. Peut-être parce que cela touche. Peut-être parce que les mots sont beaux. Peut-être parce que les sensations sont belles. Peut-être parce que cela fait écho en moi. Et sûrement pour tout cela et le reste."

Et ouf, voici le billet d'Anne, un billet qui se cachait bien...

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13 novembre 2011

Et si aujourd'hui on jouait au tag pour une fois ?

origami1Et si j'étais...

1/une artiste, je serais certainement quelqu'un d'autre et malgré des envies d'écriture tenaces, peut-être finalement une musicienne, une qui en aurait dans le ventre comme dans La leçon de piano, la musique chevillée au corps. Dommage que, pour de vrai, je ne sache jouer de rien.

2/une matière, je serais du sable. Parfois compacte et dure après des orages de chagrin, puis fuyante et libre entre les doigts, fine et imprévisible, dès l'approche des beaux jours. J'aime que l'on ne sache pas toujours de quel bois je suis faite... enfin de quelle "matière".

3/un événement, je serais un festival. Je n'ai paraît-il pas mon pareil pour confectionner des programmes de réjouissance pour ma petite famille, il arrive même que l'on me le reproche... Un petit manque de spontanéité dans le caractère, hum oui aussi, sans doute. Ben quoi je suis organisée, ben oui c'est un trait visible de mon caractère.

4/un film, je serais l'héroïne de Out Of Africa mais la place est déjà prise... Aifelle postule pour le rôle.

5/un mot, je serais Antigone, mon pseudo. Etrange à quel point un nom choisi en cinq secondes peut devenir à la longue une autre soi-même.

6/une émotion, je serais gêne, ou timidité... tout ce qui m'embarasse, ce qui est en trop.

7/une sculpture, je serais sans doute un homme qui marche de Giacometti, d'apparence fragile, d'apparence seulement.

8/un peintre, je serais un de ceux qui ont collé des post-it sur les vitres des tours de La Défense l'été dernier. Cette "guerre des post-it" était une vraie bonne idée que j'ai trouvé sublime, gratuite, farfelue et généreuse. [une sélection à voir par ici] Mais ce n'est pas vraiment de la peinture, je sais.

9/piquante, je serais une aiguille. Avant les enfants, avant que je n'éloigne de leurs petites mains ces objets dangereux, je n'étais pas si mauvaise en petits travaux de couture, pas experte non, mais j'y prenais plaisir. Un jour, peut-être...

10/énervante !, je serais toujours sur l'ordi... (ah bon, j'y suis déjà ?)

Allez, je te dis quand même... Merci Cathulu !!

13 novembre 2011

Encore une belle journée, Annie Saumont

encoreunebellejournée"Ca commence comme d'habitude. On croit que le soleil qui vient de se lever ne se couchera plus. Va monter va tourner, se fixer au sud et n'en plus bouger, énorme et féroce. On enfile les vêtements propres qu'on trouve par miracle posés sur la commode. A la cuisine on boit un verre de lait."

J'avais conservé un souvenir assez ébloui de Gammes, lu en 2009, voilà pourquoi le nom d'Annie Saumont m'a sauté aux yeux dernièrement alors que je furetais dans les nouveautés poches. (Les croissants du dimanche sont eux toujours notés sur ma liste de lecture d'ailleurs, longue comme dix bras...)
Cependant, Encore une belle journée, recueil de 14 nouvelles, n'a pas été la rencontre attendue. Annie Saumont maîtrise l'art de la nouvelle, c'est un fait, mais le mystère qui entoure chaque court récit (pour mieux en préserver la chute, sans doute) n'a souvent été pour moi qu'un long brouillard que la dernière phrase (la chute, donc) n'a pas véritablement à chaque fois éclairci. Quel dommage, car l'écriture d'Annie Saumont est très belle, intelligente, fine et perspicace, pleine de promesses...
J'ai pour autant beaucoup aimé quelques pépites comme Tais-toi ou Pourquoi t'es jamais venu ?  qui ne relèvent malheureusement pas l'ensemble à elles seules.
Allez, malgré cette légère déception, je n'en resterai sans doute pas là avec cette auteure, j'ai repéré quelques autres titres en bibliothèque.

 Editions Pocket - 5.10€ - Juillet 2011

J'ai trouvé un billet sur "Encres vagabondes" qui précise que la plupart des nouvelles présentes dans ce recueil sont des reprises provenant de recueils aujourd'hui introuvables. Il semble que j'ai curieusement préféré les inédites. [Le lien

11 novembre 2011

Entre deux lectures

... rêver d'océan, et de bateaux à quai.

novembre_2011_001   novembre_2011_006

10 novembre 2011

Famille modèle, Eric Puchner

famille modèle"Il en tremblait encore rien que d'y penser. L'amour, ce n'était donc que ça ? Les ténèbres vaincues, une main sur votre front. Dans l'intervalle, vous ne pouviez qu'attendre - épuisé, solitaire, les minutes aussi longues ou aussi brèves qu'une vie entière - qu'apparaisse le visage de vos rêves."

Aujourd'hui, je vous présente ce livre, épais et foisonnant, qui m'a tenu quelques jours éloigné des blogs... Alors, tient-il donc toutes ses promesses ? Oui, en fait, plutôt, mais attention Famille modèle n'a rien d'un roman lisse. Car en effet, en tant que lecteur, vous assistez impuissant à la chute d'un rêve et voilà qui est souvent assez rocailleux, tragique et terrible.

Warren, le père, certain de sa bonne étoile a un jour emmené sa femme et ses trois enfants très loin du Wisconsin où il avait fait son nid paisible. Au début du récit, on sait déjà que cette aventure est un échec, et que la vie de cette famille n'est qu'un château de carte qu'une pichenette va détruire. M Ziller a investi toutes les économies d'une vie dans un projet immobilier désastreux. Tandis que chacun vaque à ses activités habituelles, on attend seulement que vienne la tragédie. Oserais-je dire qu'on l'espère presque, tant une certaine tension pèse sur les premiers chapitres... Les membres de ce clan transplanté sont pourtant loin d'être des anges, ni des personnes toujours aimables, ou des êtres affectueux. En fait, on pourrait très bien trouver qu'ils méritent ce qui leur arrive, si seulement ils n'étaient si humainement imparfaits, semblables finalement à tout à chacun.

Une lecture brillante, originale et véritablement bien menée.

Editions Albin Michel - 24€ - Août 2011

Pour Clara, c'est un énorme coup de coeur - Quelques longueurs pour Laure Un roman caustique pour Cathulu, dont les personnages sont secoués dans le shaker du destin - Drôle et désespéré pour Keisha - Cuné a dévoré à pleines dents - Merci ma bibli !! 

6 novembre 2011

Les clés du Paradis

Photo numérique ocotbre 2011 246

Une photo qui date de fin septembre, prise au coeur du Mont St Michel, mais vous vous en doutiez un peu... je pense. Aujourd'hui, chez moi, la terre est mouillée, gorgée de pluie, l'herbe est verte et tendre, le vent fait bruisser les feuilles des arbres, celles qui ne sont pas encore devenues jaune d'or ou rouge flamboyant. Cela dit, chaque saison a son charme... J'aime plutôt quand j'entends, en novembre, tintinnabuler au loin les clochettes des rennes du père noël...

Bon dimanche !

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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