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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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21 juin 2013

Valérie Rouzeau

 

bottes


Si j'avais les jours à compter je marquerais soir après
soir mes petites croix de récompense
Je tiendrais des mois des saisons mon calendrier de
forçat mon agenda de pénélope
Ca me ferait ni chaud ni froid juillet janvier en
solitaire je traverserais les années
Si grand d'amour était en vue ou à revenir quel beau jour
je l'appellerais mon cher Ulysse et puis je choisirais
la danse plutôt que la tapisserie
Je bouserais les mauvais génies en faisant jazzer mon
seul coeur
Je mettrais le chagrin en boîte avec un jeu de mots facile
Je trangerais l'éternité pour en découdre avec les nuits
tchatchatchatcherais jusqu'au matin dans une autre
histoire aussi vrai si j'avais de quoi de l'espoir

Extrait de Va où, Le Temps qu’il fait, 2002 [pioché ici]

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18 juin 2013

Les Espaces et Les Sentiments

17 juin 2013

Poussez-vous, les moches ! ~ Mr Tan et Miss Prickly (collection Mortelle Adèle)

poussezvouslesmoches"Je sais pas vous, mais moi, j'en ai marre de me laisser faire ! Cette fois, Jade et ses copines ont de quoi avoir peur : j'ai réuni tous les enfants laissés pour compte de l'école pour former le club des bizarres, et on est bien décidés à leur mener la vie dure !"

Adèle a réuni les trop petits, les trop gros ou les trop intellos pour former le club des bizarres. L'objectif est de mettre des bâtons dans les roues au groupe de pestes qui sévit dans son école, Jade et Miranda. Elles passent leur temps à se prendre pour des top-modèles.

Vous êtes quelques unes à avoir déjà testé les numéros précédents de Mortelle Adèle. Cet opus là est le cinquième de la série. Grande fille (presque 12 ans) était enthousiaste à l'idée de faire enfin connaissance avec cette chipie aux cheveux rouges, et puis le titre évocateur nous avait fait sourire, à la proposition de Tourbillon nous avons donc dit oui.

Et bien, il s'avère que le contenu est encore plus drôle que ce que nous imaginions. Des planches courtes. Des gags percutants. Tout tombe juste et est assez fin. Grande fille a adoré et a validé cette lecture de son "trop bien" habituel.

Pourtant, cette petite-fille fait enrager ses parents, veut se débarrasser de son adorable chaton Ajax, maltraite son hamster Fizz et prend son amoureux transi Geoffroy pour une andouille.

C'est un fait à présent, Mortelle Adèle, on aime !

Editions Tourbillon - 8.95€ - 6 juin 2013

16 juin 2013

La Singulière tristesse du gâteau au citron, Aimée Bender

lasingulieretristesse"Voir arriver quelqu'un que l'on aime, les jours où tout va mal, est l'un des grands baromètres de la gratitude."

Rose fête ses neuf ans et elle s'apprête à croquer avec enthousiasme dans son gâteau préféré, au citron, préparé par sa mère pour l'occasion. Sa première bouchée a un goût atroce, étonnant et complètement bouleversant, celui du désespoir. Peu à peu, la petite fille va découvrir qu'elle possède un don surprenant et désagréable, celui de connaître les émotions de ceux qui cuisinent ce qu'elle mange, ainsi que les lieux où ces aliments ont été conçus et préparés.
Elle va tenter de fuir ce pouvoir, ou même d'en parler, notamment au meilleur ami de son frère, Georges, qui l'écoute avec patience et tendresse. Cependant, Rose s'apercevra vite qu'il faudra non seulement vivre avec ce don embarrassant, le dissimuler, mais aussi veiller sur son frère qui semble atteint lui d'un mal bien plus puissant.

Comme je vous le disais dans un billet précédent, j'ai été prise à la gorge par les premières pages de ce roman tant l'émotion de cette première bouchée avalée par une petite fille est surprenante et chargée d'affects. L'effet s'est un peu dissipé au cours de ma lecture, avec une impression constante de tourner autour du pot. L'attention du lecteur est en effet dirigée assez rapidement vers le frère de Rose, Joseph, qui semble vivre lui quelque chose de bien plus difficile et de douloureux, mais aucune hypothèse n'étant avancée clairement l'intérêt s'émousse rapidement. Heureusement, le dernier tiers du récit reprend du rythme et de l'énergie et je suis ressortie assez satisfaite de ma lecture, m'interrogeant encore une fois sur ce que l'on sait, ce que l'on voit et ce qui est caché.
Un roman déstabilisant où l'imagination et le fantastique ont la part belle et sensible.

Editions de l'Olivier - 22.50€ - Février 2013

Cathulu a mis ce roman sur son étagère des indispensables - Pour Clara c'est un roman d'une beauté singulière qui l'a touchée et fait vibrer !

15 juin 2013

Des plantes et de la lecture !

En ce moment, ma ville est doucement envahie par un certain esprit nantais... (je vous en avais déjà touché deux mots ici), esprit qui peine un peu, soyons honnêtes, à trouver son chemin dans le coeur d'une citée fondée par Napoléon et dessinée à coup de grandes avenues perpendiculaires. Cependant, chez les Antigone, et comme on est en général pour ce qui ne sert à rien qu'à faire vibrer d'émotion, on a décidé de ne pas bouder notre plaisir... et nous sommes allés rencontrer l'Aéroflorale qui fait escale actuellement sur le chantier de la nouvelle place Napoléon (nous l'avions déjà vue en 2010 ici). Au centre de l'attraction, des plantes, des machines bizarres et aussi du grand n'importe quoi bien amusant.

juin 2013 014

montage

Saviez-vous que les plantes aimaient qu'on leur fasse la lecture ? Avec grand sérieux, l'animateur présent nous a expliqué qu'entre tous les textes qu'ils avaient essayé c'est un roman d'amour qui semble avoir eu leur préférence (collection Harlequin pour ne pas la citer). Petit dernier a testé l'appareil sophistiqué.

Le résultat des travaux promet d'être vraiment chouette. Les vacanciers pourront bientôt quitter les plages une journée et venir se promener parmi les bassins, actionner des manettes qui font bouger les animaux. En attendant, il n'est pas défendu de réécrire l'histoire... ;)

juin 2013 011

Bientôt, c'est promis, à nouveau des billets de lecture sur ce blog !

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12 juin 2013

Ce qui distrait de la lecture et des blogs ?

MAISON 042

MAISON 043

MAISON 045

... par exemple un petit garçon qui fête ses huit ans !

Sinon, j'ai commencé hier soir La singulière tristesse du gâteau au citron de Aimée Bender (avec sa couverture de circonstance) et je suis déjà... non pas accrochée (ce n'est pas ça)... plutôt littéralement saisie à la gorge.

Edit du 13/06 pour les curieuses : la photo du gâteau !

MAISON 046

11 juin 2013

Un parfum d'herbe coupée, Nicolas Delesalle

Un parfum d'herbe coupée

Les éditions StoryLab proposent des fictions et des documents d’actualité à lire en moins d’une heure sur tablettes, liseuses et smartphones. (http://www.storylab.fr ), et voici un concept qu'il me plaisait beaucoup de tester. Je crois beaucoup en effet à l'éclosion d'une littérature parallèle, numérique, où les textes courts auraient la part belle.

Merci donc aux éditions Storylab pour leur proposition !


Cependant, cette découverte là a un léger goût de déception. Je me fais doucement à ma liseuse, que j'utilise de temps en temps. Pour être honnête, j'ai mis pour autant bien plus d'une heure à lire ce texte, qui est par ailleurs composé de courts moments en forme de souvenirs d'enfance.
L'écriture de Nicolas Delesalle est alerte, ironique, un peu gouailleuse, plutôt agréable. J'ai adhéré au style de l'auteur. Il est seulement parfois difficile d'être touché par les souvenirs des autres et ici quelque chose n'a pas fonctionné pour moi malgré la sincérité évidente de l'ensemble. Dommage.

 

Nicolas Delesalle est grand reporter à Télérama. Un parfum d'herbe coupée est son premier écrit littéraire. Dans la même collection, vous trouverez des titres d'Arnaud Dudek, Christophe Esnault, Grégoire Polet, et également une anthologie de 8 nouvelles parues précédemment dans plusieurs numéros de la revue Décapage.

 

 

Cet eBook est disponible sur les plateformes de téléchargement (iBookstore, Amazon, Fnac.com, Kobo, etc.) à 3,99 €
 
 
8 juin 2013

Dis quand reviendras-tu ?

J'ai La Grande Sophie en ce moment dans mes oreilles... et puis j'aime tellement cette chanson (pour une fois ici en version plus légère). Sinon, c'est l'album Et si c'était moi... qui tourne en boucle dans ma voiture. Parce que, contrairement à vous toutes, aucune chance que je puisse y lire des livres audio avec mes zouzous, mais chanter à tue-tête ça si ! ;)

7 juin 2013

En Vieillissant les hommes pleurent, Jean-Luc Seigle

envieillissantleshommespleurent"Aimer. C'était le seul mot qui le faisait encore respirer. Albert n'avait plus d'autre désir que de vouloir sauver son fils Henri, comme s'il avait gardé en lui ce sentiment en attendant le jour idéal pour le reconnaître lui-même bien plus que pour l'exprimer. Ce jour était arrivé. Ce fut une découverte, en même temps qu'un soulagement."

Nous sommes en 1961. Albert partage son temps entre l'usine Michelin où il travaille et ses terres. Marié à Suzanne, il a eu deux fils. L'aîné a été envoyé en Algérie, le second est passionné par la lecture, notamment par ce roman de Balzac, Eugénie Grandet, qu'il vient de commencer.
Ce jour de grosse chaleur où la télévision fait son entrée dans la maison est le théâtre de grands changements. Gilles est présenté à Monsieur Antoine, ancien maître d'école, avec qui il va pouvoir échanger sur les livres. Henri apparaît dans un reportage à la télévision, maladroit, bien éloigné de l'être sûr de lui qu'il était avant son départ. Suzanne succombe au désir. La grand mère Madeleine serre plusieurs doigts perdus dans ses mains frippées ; et même Albert, derrière le masque de sa carrure imposante, se transforme...

Vous vous en doutiez déjà je pense... ce titre s'avère un énorme coup de coeur ! Malgré une fin qui est ce qu'elle est, mais je ne vous en dis pas plus...
Dans ce petit roman, il y a effectivement une poésie de l'instant, et des petites choses, si rare en littérature et si précieuse que En vieillissant les hommes pleurent est de ces livres dont on fait durer sciemment le plaisir de lecture. On y parle du toucher, de la peau, des sentiments, de ce qui remue à l'intérieur, tout profond, de ce qu'on est capable de transformer en nous, ou pas, et de l'amour des livres. Il a reçu le Prix RTL-LIRE en 2012.
Une lecture qui réconcilie avec le genre humain (et parfois on en a bien besoin).
Petit bonus, l'Antigone de Sophocle est citée p 24 !

Editions J'ai lu - 6.40€ - 15 mai 2013

Gambadou n'a pas aimé du tout l'écriture - Jack a adoré   

5 juin 2013

En cours de lecture...

garconlecture"Comme Albert l'avait fait, le père Grandet aussi organisait tout dans sa maison, il définissait les contours, le cadre, l'organisation et, soudain, cela ne fit aucun doute pour Gilles : le comportement du père d'Eugénie était une preuve d'amour et de protection. Gilles comprit alors que chaque roman qu'il lirait l'aiderait à comprendre la vie, lui-même, les siens, les autres, le monde, le passé et le présent, une expérience similaire à celle de la peau ; et chaque évènement de sa vie lui permettrait de la même manière d'éclairer chacune de ses lectures. En découvrant cette circulation continue entre la vie et les livres, il trouva la clé qui donnait un sens à la littérature ; mais il eut, dans le même temps, le pressentiment, après la vivacité de la conversation, l'avalanche des reproches, les basculements de situations qu'il n'aurait jamais imaginés quelques minutes auparavant, que la vie, comme les livres, était une source infinie de rebondissements, d'imprévus, de choses secrètes entérrées sous les mots, que rien n'était immuable et que tout se transformait sans cesse."

In En vieillissant les hommes pleurent de Jean-Luc Seigle

Pour l'instant, une merveilleuse lecture... mais patience, je n'en suis qu'à la moitié !

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Les lectures d'Antigone ...
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Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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