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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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emotion
29 mai 2009

The Visitor - DVD

thevisitor

Une petite curiosité pour vous aujourd'hui...
The Visitor raconte la rencontre improbable, en plein coeur de New York, entre un professeur d'université morose, Walter, et un joueur de Djembé enthousiaste, Tarek.
Ce film à l'esthétique réaliste et aux personnages attachants traite un thème fort et actuel - celui de l'immigration et des conditions d'expulsion des "illégaux" - qui ne m'a pas laissée indifférente. Un moment de cinéma très touchant, et plein d'espoir...un grand moment d'humanité à partager aussi. Cette histoire particulière montre également combien les visages de l'immigration sont individuels, loin des stéréotypes médiatisés. A voir, vraiment !!

Le synopsis par allociné..."Professeur d'économie dans une université du Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l'enseignement et mène désormais une vie routinière. Il tente de combler le vide de son existence en apprenant le piano, mais sans grand succès... Lorsque l'Université l'envoie à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu'un jeune couple s'est installé dans l'appartement qu'il possède là-bas : victimes d'une escroquerie immobilière, Tarek, d'origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise Zainab n'ont nulle part ailleurs où aller. D'abord un rien réticent, Walter accepte de laisser les deux jeunes gens habiter avec lui.the_visitor
Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien doué, insiste pour lui apprendre à jouer du djembe. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre et découvre le milieu des clubs de jazz et des passionnés de percussions. Tandis que les deux hommes deviennent amis, les différences d'âge, de culture et de caractère s'estompent.
Mais lorsque Tarek, immigré clandestin, est arrêté par la police dans le métro, puis menacé d'expulsion, Walter n'a d'autre choix que de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son ami..."

La bande-annonce :

Plus d'infos sur ce film

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27 mai 2009

Je craque...

...pour cette chanson, une chanson à faire pleurer, encore une fois.
Décidément, je suis incorrigible. Il revient, c'est une bonne nouvelle, non ?

Au bord de l'eau
Il y a cette fille qui m'appelle
Elle me trouve beau

Au bord de l'eau
Je passe des heures avec elle
Sans dire un mot

23 mai 2009

Je l'aimais

je_l_aimais Je l'aimais

Je vous parle enfin de ce film, vu il y a quelques temps déjà...
Ah là là, comme j'ai pleuré... La salle étant presque vide, première séance de l'après-midi oblige, ce n'était pas trop grave. Ah là là, comme cette histoire m'a émue...et Marie-Josée Croze aussi (déjà remarquée dans 2 jours à tuer) et Daniel Auteuil, jouant au plus juste, à un point frôlant "presque" la perfection...(en ce sens mon impression diffère beaucoup de celle d'Anne...)! Et justement Anne, dans ses commentaires, me demandait ce qui m'avait ému, sans doute - comme toujours - ces amours qui ne se vivent pas...

Adapté du livre homonyme d'Anna Gavalda (lu il y a bien longtemps, et dont il ne me restait pas grand souvenir, ce qui est étrange !), ce film relate la nuit que vont passer Chloé, effondrée après la rupture avec son mari, et son beau-père dans un chalet de montagne, une nuit à discuter. Pierre va raconter à sa belle-fille son secret, cet amour qu'il a caché à tous...ses manquements, ses renoncements. Etrangement, l'évocation de la perte de Mathilde, le grand amour de la vie de Pierre, va redonner à Chloé le goût de vivre, le courage de s'éloigner d'une relation où elle n'aurait été forcément que "mal aimée".

Un grand moment de passion amoureuse, à savourer, sans modération !

Plus d'infos sur ce film

19 mai 2009

L'arbre d'ébène, Fadélà Hebbadj

l_arbre_d__b_neNasser, petit garçon malien de 10 ans, raconte. Il raconte le Mali, le bateau qui les a emmenés un jour vers la France, fausse terre d'asile, la violence, le squat, les marabouts, l'amour imparfait des blancs. Nasser raconte aussi sa découverte de la lecture, des livres, la solitude peuplée de cauchemar, la construction difficile d'un jeune esprit livré à lui-même, abondonné des adultes. Nasser raconte la peur.

J'ai étrangement beaucoup aimé lire ce récit, pourtant très dur, peuplé de visions difficiles et de terreurs d'enfants. Malgré quelques petits détails pratiques qui m'ont semblé parfois invraisemblables, ce roman où retentit la voix d'un jeune garçon est très fort, lumineux, et donne pour une fois la parole à ceux qui arrivent vers nous, remplis d'espoir. Quelques reportages vus sur le sujet me sont revenus en mémoire, et leurs images se sont alors interposées entre le texte et ma lecture... Notamment, ces coups distribués par des passeurs cruels sur des corps fatigués et hébétés, ces "sans papiers" assis dans une église, ou encore de grosses larmes d'enfant glissant sur une joue...
Un texte à découvrir, il me semble, malgré ses imperfections...

Un extrait...
"J'ai pleuré sur le sable. Il m'a caressé le corps toute la nuit. Le sable chaud du Sénégal... Le sable chaud et le bruit des vagues consolaient mes pieds. J'ai pleuré sur le sable mouillé et sur ce matelas moelleux je me suis endormi.
J'avais six ans sur le sable et la pirogue, six ans dans les odeurs qui font pleuvoir des images à déchirer les souvenirs. J'avais six ans sur le sable froid de Marseille où les hommes se sont séparés pour quitter leur village, six ans dans une tunique tâchée de sang que Mama portait sur son dos. J'avais six ans aussi quand j'ai connu Yvonne, après le maudit voyage sur le cayuco."

bouton3 Note de lecture : 3,5/5

ISBN 978 2 283 02352 5 - 14€ - Juin 08

Lu dans le cadre du  prix_biblioblog_2009 et ce grâce à Amanda, qui a eu une lecture moins convaincue que la mienne pourtant, merci pour le prêt !!

La lecture "coup de coeur" de Laurence sur Biblioblog - L'avis de Cuné, enthousiaste...

16 mai 2009

Valse avec Bachir - DVD

Un homme, vingt ans plus tard, se rend compte qu'il a tout oublié des années de guerre, de cette nuit du massacre de Sabra et Chatila, du rôle qu'il a pû tenir dans cet évènement là... Seul lui reste en mémoire son corps immergé dans la mer, la présence de deux camarades, comme une image...obsédante. Il décide de partir à la recherche de témoins, de survivants, afin de reconstituer un passé enfoui au plus profond de lui-même.

Valse avec Bachir

Je redoutais un peu de voir ce film... Je suis heureuse d'avoir attendu que mes lectures pour ELLE (parfois assez violentes dans leurs thèmes) se soient légèrement dissipées pour l'apprécier réellement à sa juste valeur. Dans Valse avec Bachir il est en effet question de guerre, mais surtout de mémoire et de traumatisme...
Ce film peut-être considéré comme un pendant visuel assez réussi du document Sans blessures apparentes de Jean-Paul Mari, lu pour ELLE, et un plaidoyer efficace pour la paix, contre les absurdités et les violences inutiles des conflits du monde.

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15 mai 2009

Chârulatâ, Rabindranath Tagore

Chârulatâ est une épouse délaissée. Son époux, Bhupati, consacre tout son temps à la survie du journal qu'il a fondé, mais soucieux tout de même de distraire sa femme il confie à son jeune cousin Amal, étudiant, l'éducation de la jeune femme et les encourage à discuter littérature. Ceux-ci se rapprochent, s'amusent à des jeux affectifs innocents. Leurs rapports prennent très vite un caractère exclusif qui effraie le jeune homme. Ce dernier acceptera en hâte un mariage arrangé qui l'éloignera finalement du pays et le fera émigrer vers l'angleterre...

"charulataTagore a 39 ans quand il écrit Chârulatâ. Plusieurs de ses biographes ont vu dans ce court roman le souvenir des relations que le jeune Rabindranath entretenait avec la femme d'un de ses frères aînés. Elle n'avait que sept ans de plus que son beau-frère dont elle partageait les goûts littéraires. Elle se suicida à l'âge de 25 ans, quelques mois seulement après le mariage du poète." (quatrième de couverture)

Ce petit livre est le deuxième roman inédit de Tagore édité chez Zulma.
Il est plus profond qu'il n'y paraît au préalable. On en commence les premières pages en se demandant où les jeux d'écriture des deux personnages désoeuvrés vont les mener et on en referme les derniers feuillets avec l'impression d'avoir lu un petit bijou littéraire.
J'ai surtout aimé ces passages très forts pendant lesquels Chârulatâ se questionne, ne comprend pas cette peine qui la submerge suite au départ d'Amal. Son désespoir quand elle réalise, un peu tard, les sentiments qu'elle ressentait pour le jeune étudiant est ce qui m'a semblé de mieux rendu par l'auteur. Me sont revenus étrangement en mémoire quelques passages de La chartreuse de parme de Stendhal...sans doute à cause de cette manière un peu excessive qu'à l'héroïne d'exprimer sa souffrance.
Un roman que je vous conseille chaudement, surtout si vous êtes adeptes de drames amoureux - vous serez servis !!

Un extrait...
"Châru était elle-même stupéfaite du caractère insupportable de sa douleur et de son agitation intérieure. Elle craignit une maladie mentale incurable. Elle n'arrêtait pas de se demander pourquoi elle avait tant de peine. (Qu'est-il pour moi, cet Amal, qu'il me faille tant souffrir à cause de lui ? Que m'est-il arrivé ? Que m'est-il arrivé après si longtemps ? Les servantes, les serviteurs, les porteurs, tous circulent dans la rue sans soucis, pourquoi, moi, ai-je subi cette épreuve ? O Seigneur Hari, pourquoi m'avoir exposé à un danger pareil ?) Elle ne cessait de se poser des questions et de s'étonner. Sa douleur n'admettait pas de répit. Le souvenir d'Amal occupait tant de place à l'intérieur comme à l'extérieur qu'elle ne voyait pas où s'enfuir."

bouton3 Note de lecture : 4.5/5

ISBN 978 2 84304 441 0 - 15€ - Février 2009

Satyajit Ray en a fait un film en 1964... L'extrait a un petit côté kitsch assez éloigné du roman, mais très rafraichissant !

13 mai 2009

Qui touche à mon corps je le tue, Valentine Goby

QUITOUCHEAMONCORPSJELETUEMarie G. attend dans sa cellule l'heure de son exécution. Elle est une "faiseuse d'anges", une des dernières femmes guillotinées.

Lucie L. attend que son enfant sorte d'elle car rien ne doit toucher son corps. Elle procède à son deuxième avortement clandestin, loin d'un mari qui l'aime...sans doute, loin de l'amour de sa mère. Nous sommes en 1943.

Henri D., lui, est le guillotineur, celui qui va tuer la femme fautive, celui qui pense avoir déjà tué sa propre mère...par trop de fatigue et dépuisement. "Vous faites tellement de bruit les enfants. Tu m'épuises, Jules-Henri, tu me tues."

Chaque protagoniste du récit de Valentine Goby suivra le fil de son destin jusqu'au terme d'une histoire qui ne dure que 24 heures et qui oscille sans cesse entre la vie et la mort...

heart Difficile de mettre un coup de coeur sur cette lecture au thème si dur, et pourtant je le fais, avec conviction.
Je dois avouer que j'ai aimé ce livre, son écriture très belle, son thème aussi. Ce récit regorge d'histoires de mères et de désirs d'amour. En suivant les pensées de Lucie L., j'ai songé à April des
Noces rebelles (pour ceux qui l'auraient vu). Il y a chez Lucie ce même désir de vivre sa vie, de maîtriser son corps, ce que les femmes avaient si peu l'opportunité de faire à l'époque. Que de chemin parcouru, mais que de chemin à parcourir encore !
Difficile d'adhérer aux émotions d'Henri D., l'exécuteur !! Et pourtant Valentine Goby parvient à nous faire éprouver de la tendresse pour cet homme, victime d'une hérédité auquelle il n'a pas tenté d'échapper, vicitime de son rôle, et prisonnier de ses sentiments pour les victimes. On imagine très bien les traumatismes qui jalonnent son esprit et qui ont infiltré sa vie.
Difficile de ne pas vouloir en savoir plus sur Marie G., sur ses convictions, mais on la laisse avec l'amour qu'elle porte à ses enfants, et sur cette image de bord de mer avec laquelle tout finit.
Qui touche à mon corps je le tue est réellement un très beau roman.

Un extrait (monologue de Lucie) qui me touche, et que je trouve magnifiquement écrit...
"Est-ce que j'ai eu tort, qui a eu tort de ma mère ou de moi, de mon père, de mon mari, qui n'a pas vu n'a pas su qui j'étais avant que je n'en vienne à ça, risquer ma mort pour survivre, qui n'a pas eu les yeux pour voir, pour me voir, pour ne pas se mirer en moi, qui aurait pu balayer son reflet et me chercher en dessous, me trouver, est-ce que j'ai aimé qu'on me dessine, était-ce plus facile ; ai-je voulu ce rapt de moi-même, ai-je le droit d'être en colère, triste, contre qui, contre quoi ? Est-ce ma faute ? Suis-je victime, bourreau, les deux à la fois, quelle est ma part de consentement, de libre arbitre, où est "je", où est-ce qu'il commence, quand aurait-il dû naître et s'ancrer et dire non refuser repousser tout ce qui n'est pas lui ? Quand devrais-je être quelqu'un et qui pouvait m'aider, ai-je été faible ou juste pas avertie, le temps est-il rattrapable, est-ce que je peux espérer l'homme qui me tiendra au bout de son sexe, dois-je sangloter sur un fantasme, existe-t-il des réponses à mes questions, en moi, hors de moi, faut-il cesser de penser, de sentir, ou bien cette torture en vaut la peine parce qu'à la fin, peut-être, il y a une promesse de bonheur, ce que j'entrevois du bonheur, une sorte de plénitude où coexistent mon corps ma voix ma tête dans une seule enveloppe palpitante, et tout bat en même temps ? Ai-je raison de vouloir ? D'espérer ?"

Valentine Goby parle ici de son livre...

bouton3 Note de lecture : 5/5

ISBN 978 2 07 012057 4 -13.90€ - 09/08

La très belle lecture de Clarabel - Celle plus réservée de Chiffonnette - La pyrénéenne l'a trouvé froid - Je partage l'avis de Elfe, bouleversée - Les autres lectures sont chez BOB...

8 mai 2009

La vie devant ses yeux - DVD

laviedevantsesyeux

"Briar Hill, une paisible banlieue du Connecticut, fut autrefois bouleversée par un terrible drame : un étudiant perdit la raison et tua une quinzaine de ses camarades de classe... Quinze ans plus tard, Diana semble avoir surmonté cette tragédie. Son mari Paul, qu'elle a connu au lycée, est devenu professeur de beaux-arts à l'université. Sa fille Emma n'en finit pas de grandir et semble avoir hérité du caractère marqué de sa mère. Diana a théoriquement tout pour être heureuse. Sa vie semble épanouie et seule l'ombre de la tragédie l'obsède encore. En ce temps-là, elle était amie avec Maureen. Elles étaient ensemble lorsque le drame s'est produit, elles étaient sur place lorsque leur camarade est devenu fou. La tragédie avait fait la une des journaux. Pourtant, tout n'a pas été dit... Derrière cette affaire se cache un secret qui depuis ronge sa vie..." (allociné)

Ne vous laissez surtout pas influencer par le thème de ce film qui peut paraître un peu sanglant. Ce serait passer à côté d'un scénario efficace où le drame qui se joue et se rejoue sans cesse dans l'esprit de Diana, n'est que le prétexte. On nous parle ici de l'adolescence, de l'amitié, des choix de vie, de la culpabilité, de ce que l'on transmet à ses enfants, de ce que l'on peut changer - ou pas - dans le destin d'une vie. Ce n'est pas un thriller, un drame psychologique oui peut-être, mais surtout une fresque onirique très belle qui m'a personnellement beaucoup marquée !

La Vie devant ses yeux est adapté du livre homonyme de Laura Kasischke.

Plus d'infos sur ce film

6 mai 2009

De retour par ici...

...avec le DVD de Séraphine, que m'a gentiment prêté Aifelle. Merci !

On a déjà tellement parlé de ce film un peu partout, sur vos blogs, de cette peintre, que je me demande ce que je pourrai en dire de plus aujourd'hui ? J'ai ressenti en regardant cet opus, justement primé, beaucoup d'émotions, des envies de retour vers ce qu'il y a d'essentiel dans la vie, des envies d'écrire plus, d'y mettre plus de temps et d'énergie...car peindre je ne sais pas !
Les acteurs, les photographies, tout est beau dans ce moment de cinéma là... La fin tragique de Séraphine est édulcorée - ce qui m'a surprise - mais c'est sans doute mieux ainsi...cette chaise, sous cet arbre.
A voir, oui, bien-sûr, si ce n'est pas déjà fait !

Un extrait...

Plus d'infos sur ce film

Ma lecture du livre de Françoise Cloarec

(Merci à vous, pour tous vos petits mots laissés en mon absence !
Lorsque la fatigue se fait sentir, le manque d'attention récurrent, le plaisir moins évident, je préfère m'éclipser quelques temps... Mais ce n'est que pour mieux revenir...!
Heureuse de vous retrouver ;o).)

30 avril 2009

BURQA!

burqa"Essayez de boire, de manger, de marcher, d'embrasser ou même simplement de vous faire reconnaître de vos enfants ou de votre mari. Essayez de vivre avec une burqa..."
(quatrième de couverture)

(Les illustrations de l'album sont de Simona Bassano di Tufillo et le texte "Ma vie à Kaboul" de Jamila Mujahed. Cette dernière est journaliste, impliquée dans le combat des femmes afghanes, combat pour lequel elle a reçu de nombreux prix internationaux.)

Cette bande-dessinée particulière ne se raconte pas réellement, elle se parcourt en silence, avec un brin d'effroi. Elle est pleine d'humour, de décalage entre le manque de sérieux des dessins à droite et la gravité du texte sur la page de gauche, elle est pleine d'émotion contenue.

J'en avais entendu parler, je voulais la lire, voilà qui est fait !
Bien entendu, je vous la conseille vivement.

"J'entrepris donc de m'habituer à marcher en Burqa, et fis de multiples séances d'essais chez moi. Il m'est impossible de dire ce que j'ai ressenti, mais je peux affirmer que ce fut une expérience terrible. Le grillage qui constituait mon seul accès au monde extérieur était si petit, si odieux ! Je me sentais propulsée magré moi dans des temps nouveaux : les temps du malheur, de la discrimination, de l'ignominie et de l'opression, de l'abus de pouvoir et de la violence." (Un extrait)

Une autre lecture ici - Et un article sur sceneario

ISBN 9782732437729 - 12€ - Mars 2008

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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