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Les lectures d'Antigone ...
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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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30 novembre 2010

Objectif Pal de Novembre... Rien de grave, Justine Levy

rien_de_grave"Est-ce qu'il est temps, encore, de se blinder ? Est-ce que je pourrai aller jamais sans béquille, sans Xanax, les yeux grands ouverts, la vie en face ? [...] C'est difficile, le monde dans la gueule. C'est difficile, de bien voir, de bien entendre, de tout sentir, sans filtre. Est-ce que je pourrais vivre sans mes lentilles ? Est-ce que c'est pas elles qui me protègent ? Est-ce que je reverrai jamais le temps d'avant, le temps où je n'avais pas peur, où rien n'était si grave, où personne ne mourait, où le cancer n'arrivait que chez les écrivains, où Adrien était l'homme de ma vie, où papa arrangeait toujours tout ?"

Louise et Adrien étaient de jeunes mariés à l'amour lumineux, unique. Ils sont à présent un couple divorcé. Entre-temps, Paula est arrivée armée de son regard de tueuse, la dépendance aux médicaments a pris Louise pour cible, les désirs de carrière d'Adrien sont venus tout gâcher et puis l'incompréhension a occupé toute la place. C'est la vie, c'est celle de Louise, c'est un peu beaucoup celle de Justine Levy aussi, on le sait, ce livre a fait assez de bruit lorsque Paula est devenue première dame. Mais peu importe, malgré le décès de sa grand-mère, le cancer découvert bien trop tard de sa mère, Louise avance, rencontre Pablo, décide que peut-être elle souhaite aujourd'hui, pourquoi pas oui, avec lui ...faire un bébé.

La suite est contenue dans le roman suivant de Justine Levy, Mauvaise fille, que j'ai lu à sa sortie et beaucoup aimé. C'est donc ici à rebours que je reprends l'histoire... Les thèmes de cet opus là m'ont moins intéressée mais je suis toujours émerveillée par le talent de cette jeune-femme qui, mine de rien, mène sa barque de bout en bout sans faillir, d'une plume fluide et ferme, que je trouve très belle. Elle parle, elle nous raconte, elle est fragile, elle vomit entre deux chapitres, ne se lave pas toujours, ne se lève pas tous les jours, voit le monde à travers un brouillard dense, s'éparpille, tangue et se relève. Autofiction, ou pas, elle nous intéresse à sa vie. Avec ce deuxième roman, elle confirme tout l'intérêt que j'avais déjà eu avec ma précédente lecture pour elle. A suivre, donc...

bouton3  Note de lecture : 4/5 - Stock - Fev 2004

objectif_pal_le_retour

Objectif pal 2ème : 4/12

Comme je suis très très en retard pour tout, le bilan des lectures de PAL de Novembre ne sera en ligne que demain. Merci à vous !!

 

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29 novembre 2010

Brigitte Giraud - en lecture - avec Fabio Viscogliosi

Une autre manière de connaître Brigitte Giraud, de la lire...

"Ca commence comme ça. Les yeux du garçon dans ceux de la fille. Quelque chose est arrivé."

Voici ce que j'ai écouté il y a quelques jours, la nouvelle Baby-foot (dont vous pouvez entendre un extrait ci-dessous) accompagné de musique, musique créée en écho au texte, texte écrit dans le but d'être accompagné de musique. Il s'agit ici d'une performance autour de l'écriture, et d'affinité musicale.

J'ai aimé le récit de Brigitte Giraud qui trouve décidément toujours des mots justes et simples, évidents, pour parler du présent, j'ai été moins sensible au mélange voix et musique. J'ai très envie de découvrir le livre de Fabio Viscolgliosi (Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit, Stock 2010) dont Brigitte Giraud nous avait touché deux mots en atelier de lecture.

A l'occasion de ces deux rendez-vous j'ai pû constater à quel point l'auteure a une personnalité attachante, souriante et accessible. J'espère beaucoup la sortie d'un nouveau roman pour bientôt.

Baby-foot conte un amour d'été à hauteur d'adolescence, chaleur, regards, et passage de l'enfance à cet autre chose que l'on ne perçoit pas encore, mais qui chavire le corps et le coeur, ce quelque chose que l'on peut appeler aussi grandir.

Extrait du recueil Avec les garçons, J'ai lu, 2010. La version grand-format éditée chez Alphabet contient le CD de cette lecture.

28 novembre 2010

Edouard Bear lit Stefan Zweig

stefan_zweig...et c'est un enchantement.

Je ne sais pas vous mais déjà j'aime Edouard Baer, sa voix de dandy mielleuse, son humour caustique. J'aime les romans de Zweig aussi, dans un tout autre genre. Comment les deux allaient-ils se marier et se confondrent en une 1h et 53 minutes de temps ? Comment Edouard Baer allait-il tenir Le Joueur d' échecs à bonne distance sans lasser ? Et bien, plutôt bien, très bien même.

Constat de l'écoute ? Je connaissais l'histoire, grand avantage, mais j'en avais oublié les détails. A la lecture papier, je n'avais pas senti aussi bien la montée en puissance de l'action, grand plus de la version audio. A regarder parfois Edouard Baer s'exprimer, je n'avais pas saisi son pouvoir relaxant. J'ai d'ailleurs regretté par la suite ne pas m'être installée plus confortablement.

Pourtant, le texte est dur, il relate une confrontation inattendue entre deux joueurs de haut niveau, un rustre devenu champion du monde et un rescapé de la guerre ayant à l'époque survécu grâce à l'apprentissage de ce jeu.

Allez, cette écoute a balayé toutes mes idées reçues, un peu vieillottes, sur le format audio. Tel était le défi. Je pense cependant que le choix minutieux de la voix et du texte sont essentiels. Une voix moins intéressante, ou un texte plus long m'auraient sans doute lassée et aurait été difficile à caser dans mon emploi du temps... A suivre, donc, j'ai bien aimé l'expérience.

Voici donc un excellent moment de lecture et j'en remercie à l'occasion Audiolib !!

Durée : 1h53 - Sortie Octobre 2010

(On peut écouter un très court extrait par ici.)

Clara vient de lire le roman pour son Objectif Pal de Novembre

27 novembre 2010

Médieuse

m_dieuseLa rosée la pluie la vague la barque
La reine servante
Médieuse

La perle la terre
Perle refusée terre consentante

Le départ entre deux feux
Le voyage sans chemins
          D'un oui à un autre oui
          Le retour entre les mains
                      De la plus fine des reines
                      Que même le froid mûrit.

Poésie et vérité 1942, Paul Eluard

Parce que quelqu'un est parti en voyage et que je voudrais éclairer un peu son chemin... Parce que je suis triste et que j'ai envie de le dire, de l'avouer, parce que je me pose des questions, parce que je réfléchis. Parce que je voudrais compter. Parce qu'il a compté, que j'étais sa "petiote". Parce qu'ils comptent tous et qu'ils ne s'en doutent même pas. Parce que la vie est faite de nombreuses barrières, et que je suis accroupie tout au fond derrière. Parce que c'est un peu dur d'être légère ce soir...

26 novembre 2010

Pluie, Kirsty Gunn

PLUIE"Ni ma mère ni mon père ne sortaient plus pêcher désormais. La pluie venait frapper la tasse en émail avec un infime bruit musical ; la pluie heurtait la tasse, la pluie la remplissait. Goutte après goutte, la pluie. S'il pleuvait suffisamment longtemps la tasse se remplissait à ras bord d'une eau renouvelée. Par delà la rivière la pluie tombait, arrivant de derrière les collines, la pluie. De la pluie dans l'eau, de la pluie sur les feuilles. De la pluie dégouttant des fleurs blanches des arbres à thé, de la pluie dévalant les rigoles boueuses qui sillonnaient la berge, de la pluie sur nos corps. Nous la laissions faire, nous la laissions nous recouvrir, le ciel pouvait pleurer. Mon petit frère renversa la tête en arrière pour offrir son visage aux derniers rayons de lumière et ferma les yeux. Sous l'eau il était transparent."

heart

Pluie, c'est une histoire d'enfants, d'eau, d'été, de lac, et de parents négligents. Quand on a dit cela, on a presque tout dit sur ce roman, on oublie seulement de souligner à quel point le texte - magnifique - est fait de poésie, de matière, de sensations et de vie. Voici le genre d'ouvrage qui a tout d'une révélation inattendue, une de ces pépites que l'on garde quelques temps contre son coeur après lecture, étonnée.
Ensuite, qu'il y soit aussi question d'un petit garçon blond de cinq ans (comme le mien) et d'une grande soeur attentive (comme peut l'être ma grande fille parfois) a sans doute renforcé un certain degré personnel d'attachement, oui sans doute. Mais, en toute objectivité, Pluie, c'est beau, c'est violent (dans tout ce qui est supposé en creux, ce qui n'est qu'effleuré), et c'est écrit avec une plume délicate et forte qui m'a complètement séduite. Voilà tout.

bouton3Note de lecture : coup de coeur ! - Editions Points - 5.50€ - Nov 2005

Ce livre a été lu dans le cadre de l'Atelier Livres en Poche organisé par ma ville... Et ce roman est le choix de Brigitte Giraud, actuellement en résidence. Elle était à l'occasion une lectrice nous présentant un de ses ouvrages fétiches. La première fois qu'elle a découvert ce texte, grâce à une amie (et c'est important, nous a-t-elle dit, la manière dont les livres nous parviennent), elle l'a trouvé essentiellement lumineux, puis de plus en plus terrible à chaque nouvelle lecture. Le groupe de lecteurs rassemblé mercredi soir a été d'ailleurs plutôt enthousiaste, fasciné par la présence constante de l'eau, par la poésie de l'écriture, l'angoisse ressentie (Pluie se dénoue au fil des pages au rythme d'une tragédie) et cette perversion prégnante des adultes de l'histoire.

Il existe un film, Rain, réalisé par Christine Jeffes (2001) qui me semble assez différent du roman (Le lien vers la bande-annonce).
Du même auteur, j'ai lu Le garçon et la mer, qui m'avait bien moins plu.

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23 novembre 2010

Pause, blabla et compagnie

enfantpauseHier, j'ai eu 38 ans. Bizarrement, l'âge qui avance me rapproche de l'enfance, de ce qui m'a toujours été essentiel, il a ce pouvoir que je ne soupçonnais pas de lisser les aspérités, de ranger les priorités comme des livres dans des rayons de bibliothèque.
Demain soir et jeudi soir, je vais écouter lire Brigitte Giraud, et l'entendre parler de Pluie (Kirsty Gunn)... je savoure ma chance à l'avance.
Je mets donc ce blog en sommeil, pour deux/trois jours, mais ne vous méprenez pas, pendant ce temps je ne dors pas, je profite !!

23 novembre 2010

Je le reconnais, Ji-Won Park et Martin Jarrie...

jelereconnaisVoici une toute nouvelle collection qui s'adresse plus particulièrement aux 3-5 ans.

Je le reconnais joue sur la confusion qui existe parfois dans la nature entre règne animal et univers végétal, sur la capacité d'observation de nos petits bouts d'choux (le titre de la collection les invitent d'ailleurs à explorer le monde) et sur un effet de surprise assez courant en littérature enfantine.

"Des pics qui piquent et pointent tout partout ! Tiens, tiens, on dirait... Oh ! Un hérisson qui se cache au milieu des bogues de châtaignes !"

Pari réussi pour petit dernier (5 ans) qui n'aime rien tant que les petites bestioles et les petites choses à observer scrupuleusement. Il a adoré.
Je suis, quant à moi, un peu plus dubitative, ayant trouvé l'idée très bonne mais le résultat un peu léger (trop peu de pages et des couleurs ternes). Cependant, comme mon fils ne lâche plus son album depuis sa réception, je pense que mon avis ne reste qu'un avis d'adulte et que l'auteure, éditrice de livres pour la jeunesse, a eu raison d'écrire celui-ci avec les yeux d'un enfant.

Grand merci aux éditions du Pommier dont le catalogue recèle par ailleurs bien d'autres tentations... !! www.editions-lepommier.fr - Sorti le 16 novembre 2010 - 12€

Mes_images34

22 novembre 2010

En cours de lecture...

pluie_extrait"A présent, il court vers moi et, cette minute, je la savoure. Je me l'approprie. Le drap argenté de l'eau frémit autour de lui tandis qu'il s'approche, s'élançant vers moi dans l'air léger. Je pousse un cri - un son, pas de mots. Mon plus jeune frère, mon plus petit frère... Pendant cinq ans il a occupé ma vie, ses mouvements incessants, ses rares paroles, tout cela était à moi. La courbure ravissante de ses membres délicats, voilà ce dont je rêvais pour mon propre corps, cette légèreté et cette insouciance, cet élan perpétuel et irrépressible, libéré du poids du discours et de la pensée. Aujourd'hui encore j'ai la conviction que mon frère jaillissant de ce nuage laiteux dans son short en coton rouge formant au loin une tache indistincte, ne fait qu'un avec moi. Il dure une éternité cet instant où il revient vers moi. Son être tout entier, le mien, est contenu dans cette combinaison particulière de muscles, d'os, de peau et de cheveux. Or, chose curieuse, malgré la complexité du phénomène, malgré toute l'énergie concentrée dans sa course, j'eus, quand il me rejoignit, l'impression qu'il venait d'apparaître brusquement à mes côtés.
"Hou hou !" fit-il en me prenant la main."

Extrait de Pluie Par Kirsty Gunn, Points

21 novembre 2010

Un tag amical

Hambre m'a gentiment taguée, en me passant il y a quelques jours le relais de l'amitié. Je réponds sans hésiter à ses questions...

1) Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grand(e) ?" Je voulais surtout être institutrice, comme quelqu'un que j'admirais beaucoup à l'époque, et puis ensuite j'ai voulu très vite devenir bibliothécaire, vivre parmi les livres. Je ne le suis pas aujourd'hui mais j'ai eu la chance d'être libraire quelques années.

2) Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

J'ai toujours eu un faible pour les albums de Bourgeon, mais plus tard. Question dessins animés, comme toutes les petites filles de mon âge, j'étais en adoration devant Albator, et puis sont venues les Cités d'Or qui m'ont fait longtemps terriblement rêver.

3) Quels ont été vos jeux préférés ? Je jouais beaucoup à la poupée, et j'y ai joué longtemps, j'étais très forte pour raconter des histoires absurdes et rocambolesques à ma petite soeur, qui s'en souvient sans doute encore. Sinon, mon mot d'ordre était "toujours sur mon vélo".

4) Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ? Sans doute celui dont mes copines m'ont parlé longtemps...il avait été tout simple.

5) Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ?
Tant de choses, tant de choses...

6) Quel était votre premier sport préféré ?
Hi hi, le sport et moi ne sommes pas très amis... j'aurais aimé.

7) Quelle était votre première idole de musique ? C'est à peine racontable mais comme je l'ai déjà raconté, je le redis. J'était très JJ Goldman adolescente. ;o)

8) Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous avez reçu ? Je crois que les premiers Noël de la vie sont les plus merveilleux... Je crois que ce que j'aimais le plus, finalement, c'était retrouver mes chaussons fatigués garnis de friandises. J'aime beaucoup aussi être aujourd'hui une maman qui gâte à Noël.

CRIM0046

Je passe ce relais de l'amitié au tendre parfum d'enfance à Bel Gazou, Anne (insatiable lectrice), Véro (l'encreuse), Cathulu, Aifelle et Coumarine. Vos réponses m'intéressent ;o).

20 novembre 2010

Les Belles étrangères

belles_trang_resPour la première année, ma ville et son lieu de littérature ont reçu cette manifestation conçue et réalisée par le Centre National du Livre (CNL). Le pays invité en 2010, et plus particulièrement cette semaine dans les Pays de la Loire, est la Colombie.

A cette occasion, j'ai donc pu assister jeudi soir à une lecture publique d'extraits d'oeuvres colombiennes, et ce par les auteurs eux-mêmes : Antonio Caballero pour un Mal sans remède (Belfond 2009) et Jorge Franco pour La fille aux ciseaux (Métailié 2001).

Je m'intéresse, depuis mes études, au sentiment d'exil en littérature. Rien de tout cela dans les oeuvres présentées ici mais Antonio Caballero a du fuir sa terre dans les années 80, et la violence toujours liée à ce pays offre pour les auteurs colombiens les mêmes sentiments continuels de tiraillement entre attachement, désir de fuite et perte de repères. C'est une littérature qui ne laisse pas indifférent. Influencée à l'origine par l'occident, elle est forte aujourd'hui de son engagement et de son histoire. C'est une littérature vivante.

Voici une courte présentation des livres partiellement lus...

un_mal_sans_rem_deUn Mal sans remède est un roman de près de 588 pages dont l'action se déroule dans les années 70, à Bogota. La violence n'est ici qu'une toile de fond invisible. L'auteur a surtout voulu raconter dans ce livre l'histoire d'un homme qui tente d'écrire de la poésie et se compare à Arthur Rimbaud. On suit le mouvement de sa pensée, son réveil embrumé, ses réflexions en début de roman sur ses produits de douche, la construction de son poème en devenir. Le propos est drôle, use du principe de répétition, se fait presque chantant.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai entendu et je craquerai peut-être un jour pour ce pavé construit sur douze années.

la_fille_aux_ciseauxLa Fille aux ciseaux met en scène un autre milieu et une autre époque, les années 80/90. L'auteur voulait absolument situer l'action de ce roman à Medellin, lieu où la présence des narco-traficants est manifeste. La ville est un personnage, de la même manière que le sont ces jeunes qui se frottent les uns aux autres, riches ou marginaux. En début de roman, une jeune fille, Rosario, est emmenée à l'Hôpital atteinte d'une balle. Deux garçons sont amoureux d'elle. Nous apprendrons plus tard ce qui les liaient. Nous sommes ici dans le pathos et le dramatique, la noirceur. La langue se fait vibrante et réaliste.

Le site des Belles étrangères : http://www.belles-etrangeres.culture.fr/

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Les lectures d'Antigone ...
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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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