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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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17 mars 2009

Sage danse Mars

dadala glace casse une lampe fuit et la trompette jaune est
    ton poumon et carré les dents de l'étoile timbre poste
    de jésus-fleur-chemise la montre tournez pierres noires.
dans l'âme froide je suis seul et je le sais je suis seul et
    danse seigneur tu sais que je l'aime vert et mince car
    je l'aime grandes roues broyant l'or fort voilà celui
    qui gèle toujours
marche sur les bouts de mes pieds
vide tes yeux et mords l'étoile
que j'ai posée entre tes dents
siffle
prince violon siffle blanc d'oiseaux

Vingt-cinq poèmes - Tristan Tzara

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16 mars 2009

Stage d'écriture (suiteetfin)

cabane_oiseauxAllez, après une petite pause bien méritée, terminons en avec notre fil conducteur de la semaine précédente, toujours sur le thème des animaux.

Après nous avoir lu un extrait de Le Terrier de Kafka, Olivia Rosenthal nous a demandé de travailler sur cette question Où habitez-vous ?, en se mettant toujours dans la peau d'un animal...j'ai choisi, pour ma part, d'habiter une cabane à oiseaux.

"Cabane à oiseaux perchée sur une colline, mon abri est aussi un refuge, entouré d'autre refuges semblables, colonie d'habitations serrées les unes contre les autres. Je m'y sens bien. Je profite du jardin et des plantes qui l'entourent, du calme et de la lumière. Je sais qu'une fois glissé à l'intérieur, personne ne me voit. Mais moi, je vois tout. Mon abri est beau, coloré, fait de bois et de clous neufs. Il est élégant. C'est ce que j'aime aussi dans mon refuge, qu'on le regarde, qu'on le trouve beau, mais qu'il m'appartienne. J'aime qu'il sache me préserver, préserver ma nichée. De mon abri, parfois je m'envole, certaine d'y revenir, le plus souvent possible, sûre de le retrouver là, à sa place, parmi ses congénères."

© Les écrits d'Antigone - 2009
Un texte écrit dans le cadre d'un stage d'écriture animé par Olivia Rosenthal.

(photographie http://www.espritcabane.com/recup/maison-oiseaux.php)

Merci pour votre patience, votre gentillesse et vos lectures ! Comme vous l'avez sans doute remarqué, mes textes ont été de plus en plus courts...et de moins en moins inspirés, ouf tout cela n'était pas facile, je suis ressortie de cet atelier rincée !!

15 mars 2009

Le film va faire un malheur, Georges Flipo

LEFILMVAFAIREUNMALHEURAlexis a réalisé un film dont il peut être fier, intitulé Zoubeida l'Africaine. Lors d'un festival, son oeuvre est en lice pour l'obtention d'un prix. Orgueilleux, ambitieux, sûr de lui, un peu naïf aussi, le cinéaste accepte au dernier moment de le présenter lors d'une avant-première, à l'intérieur d'une prison. L'un des détenus, Sammy, malfrat notoire, rempli d'admiration, le coince en fin de séance et le presse de faire un film sur sa propre vie. Alexis esquive mais le truand n'aura de cesse de le harceler. Alexis deviendra alors, malgré lui, le coach et la victime d'un scénario dont il ne maîtrise plus rien.

Afin de rassurer Georges Flipo en préambule, je dois dire que son livre m'a beaucoup plu. Effectivement, le héros du roman - ou plutôt anti-héros -, Alexis, n'est pas très sympathique et ses complices non plus (si l'on en croît ce récit, le monde du cinéma et de la publicité semblent abriter en son sein de drôles d'égos et d'ambitions pas vraiment glamour). Ceci étant dit, j'ai retrouvé avec bonheur, la verve, l'humour, la qualité et la maîtrise d'une écriture déjà rencontrée chez Ulysse. L'évolution du personnage de Sammy est intéressante, sa relation avec l'ex-amie d'Alexis aussi, le scénario est original. Alors effectivement le désenchantement de l'histoire peut bien paraître un brin familier mais j'ai passé un bon moment avec elle, et il me semble, tenez, que ce livre ferait un très bon film !

Un extrait...
"- Et qu'est-ce qu'il me veut, le juge ?
- La même chose que nous : il veut savoir ce que vous êtes pour Sammy Raggi. Il est curieux, le juge. Nous aussi, excusez-nous.
En disant cela, Viard avait balayé de son petit bras le désordre répandu.
Alexis, lui faisait l'inventaire de tous les mensonges et de toutes les omissions possibles. Il était innocent, donc en position de faiblesse : il allait mal s'expliquer. Il se demandait donc jusqu'où aller dans l'aveu. Sur quel palier de vérité fallait-il tenir position ? Il y en avait tant, une échelle infinie qui lui semblait descendre jusqu'aux enfers. Il s'arrêterait au premier barreau, cela suffirait.
- Monsieur Pirief, reprit Viard, avez-vous déjà entendu parler de la PNL, la programmation neuro-linguistique ? Quand vous préparez un mensonge, évitez de bouger vos mains, ne faites pas de grimaces, elles vous trahissent. Ne serait-il pas plus simple de dire la vérité ?
De la PNL ! Le type avait dû lire un
Que sais-je ? ou un article dans Ca m'intéresse. Alexis n'allait pas se laisser impressionner. Mais soudain, il ne savait plus comment poser ses bras, ses mains. Il fut tenté de se gratter l'oreille avec le genou, juste pour embêter le flic : ça signifiait peut-être quelque chose.
- Nous allons vous aider en posant des questions faciles, continua Viard. Et d'abord, comment avez-vous connu Sammy Raggi ?"

bouton3  Note de lecture : 3.5/5

Le blog de Georges Flipo - La lecture de Florinette - Celle de cathulu - L'avis de Lily - Liliba l'a lu aussi - Pour finir, vous trouverez ici un article de Georges Flipo qui renvoie vers d'autres avis...

14 mars 2009

Actrices - DVD

actrices1

"Comédienne hantée par son rôle de Nathalia Petrovna, l'héroïne de la pièce de Tourguéniev Un Mois à la campagne qu'elle répète difficilement, Marcelline tente de noyer ses angoisses dans une piscine sur un air de Glenn Miller. Mais rien n'y fait. Rien n'empêche le temps de courir et de lui imposer ses quarante ans et toujours pas d'enfant. Perpétuellement étonnée par le monde qu'elle regarde comme si elle n'en trouvait pas la clé, Marcelline cherche sans relâche à communiquer avec tous ceux qui l'entourent...
Mais qu'est-ce qui pourra réellement aider Marcelline à comprendre ce qu'elle fait sur terre ? La Sainte-Vierge avec laquelle elle négocie, le fantôme magnifique de son père assis sur un joli canapé, le regard toqué de sa mère qui aime se promener en barque ou tout simplement un baiser reçu un soir du plus jeune des jeunes premiers ?..." (résumé par allociné)

actricesJe voulais voir ce film de Valeria Bruni Tedeschi depuis longtemps, sans en soupçonner du tout la fragile folie... Vous le conseiller ? Je ne sais pas vraiment. Il m'a semblé en fait presque pas assez abouti, ou alors pas assez plongé - il l'est pourtant beaucoup - dans le délire artistique. J'en ai aimé des points, cette immersion par exemple dans le monde du théâtre, dans l'investissement des rôles, dans ce que la passion - qu'elle soit amoureuse ou professionnelle - peut avoir de destructrice et d'égoïste. J'ai aimé aussi suivre la vie de cette femme, connaître ses attentes et ses déceptions. Certaines scènes burlesques ou iréelles m'ont par contre laissée totalement de marbre. Actrices est un film inattendu, bourré d'acteurs excellents, à voir dans un "certain" état d'esprit, un peu décalé.

La bande-annonce...


Actrices

13 mars 2009

Stage d'écriture (suite4)

le_vilain_petit_canard_2Aujourd'hui, avant dernier volet du fil déroulé depuis dimanche, relatant mon stage d'écriture en compagnie d'Olivia Rosenthal, sur le thème des animaux et des hommes...

Après avoir lu cette fois-ci un passage de l'Histoire Naturelle de Buffon, il s'agissait pour nous d'établir notre Autoportrait zoologique, en s'inspirant de l'humour et des méthodes d'écriture de ce naturaliste du XVIIIème siècle. Si j'avais été un animal...

Le résultat est à prendre bien entendu au second degré, et c'est toujours en vingt minutes :

"La petite tête ébouriffée de l'animal attire d'abord le regard. On s'étonne de ses plumes grises, de son bec inélégant, de son cou trop long et de son regard noir. Et puis, voici qu'il se met à se dandiner et que la gaucherie de son allure surprend. Comme si les pattes palmées qu'il remuait l'une après l'autre n'étaient pas les siennes, et qu'un peu joueur, il avait enfilé les bottes de son frère aîné.
Nul n'est capable d'imaginer alors, ainsi accoutré d'une telle démarche de guingois, la filiation qui le lie à cet autre animal, d'une élégance souveraine, d'un blanc immaculé, qu'il deviendra sans doute un jour, plus tard, une fois que ses plumes grises se seront envolées, et que glissant enfin sur une eau paisible et claire, il aura révélé une grâce, inimaginable sur la terre ferme."

© Les écrits d'Antigone - 2009
Un texte écrit dans le cadre d'un stage d'écriture animé par Olivia Rosenthal.

Suite et fin lundi prochain !

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12 mars 2009

Stage d'écriture (suite3)

exercice3Allez, continuons notre petit jeu de piste...interrompu mardi.

Après avoir établi une liste d'animaux, écris un texte d'après cette énumération, sorti une phrase de son contexte pour écrire un extrait d'essai...nous avons lu un passage d'une réflexion de Derrida sur les animaux, les hommes et la pudeur.

Il s'agissait ensuite d'écrire, en vingt minutes chrono, un texte commençant par cette phrase : "L'animal me regarde".

Voici le résultat :
"L'animal me regarde, l'oeil fixe et les moustaches figées. Tout son corps est en attente, prêt à bondir. D'évidence, je l'ai dérangé. Ses muscles tremblent et attendent mon pas de plus, celui qui guidera son prochain mouvement.
Il me semble avoir entendu quelque part que regarder un chat dans les yeux gagnait sa confiance. Je plante avec conviction mon regard dans le jaune de ses pupilles. Mais pourquoi ai-je donc si peur ? Sans doute parce que l'animal me surplombe ainsi perché sur les tuiles du porche que je voulais franchir - s'il s'était tenu à terre, je l'aurais ignoré, comme je le fais d'ordinaire avec ses congénères - sans doute parce qu'une image terrible me traverse, celle d'un envol iréel fait de griffes et de poils, un envol qui trouverait forcément sa chute sur le sommet de mon crâne."

© Les écrits d'Antigone - 2009
Un texte écrit dans le cadre d'un stage d'écriture animé par Olivia Rosenthal.

A demain !

11 mars 2009

Mademoiselle sauve-qui-peut, Philippe Corentin

mademoisellesauvequipeutJe fais une petite pause en plein milieu de mes séances d'écriture pour vous présenter l'album de mars du programme Kilimax.

Cette fois-ci, ma grande fille était plus enjouée, et petit dernier est venu se greffer au duo pour mettre son grain de sel dans notre lecture. J'ai donc questionné ma lectrice junior :

De quoi ça parle ? C'est l'histoire d'une petite fille qui s'appelle Mademoiselle-sauve-qui-peut. Elle va chez sa grand-mère, trouve un loup dans son lit. La petite fille ressemble au chaperon rouge mais elle n'a pas de capuche. Ce n'est pas le même loup et c'est la petite fille qui fait peur.

As-tu aimé ? emmalitC'est bien. Les blagues que la petite fille fait aux animaux sont très drôles.

Mon avis de grande personne : Mademoiselle-sauve-qui-peut passe son temps à jouer des tours à son entourage mais il est bien connu que les blagues les plus courtes sont les meilleures. Sa mère, excédée, l'envoie faire un tour chez sa mère-grand, avec son petit panier. Arrivée chez cette dernière, la petite fille trouve un loup dans la place mais toute ressemblance avec le conte que vous connaissez s'arrête là. Loup et grand-mère, complices, respirent, heureux, lorsque la petite fille décide de leur fausser compagnie en fin d'album, ouf !! Ce conte, pris à l'envers a fait le bonheur de mes enfants. Ils ont cherché les ressemblances et les dissemblances entre cette enfant aux cheveux rouges et l'autre personnage connu. Mademoiselle sauve-qui-peut est un petit chaperon rouge moderne bien excité. Un album joyeux et haut en couleurs !

10 mars 2009

Stage d'écriture (suite2)

exercice2Vous vous souvenez de mes élucubrations d'hier ? Bien, voici donc la suite de l'exercice... Il s'agissait de piocher dans le résultat précédent de son voisin, une phrase, et d'écrire ensuite un texte de caractère scientifique ou mimant un essai de sciences humaines.

J'ai choisi la phrase de ma voisine "C'est si beau une libellule !" et je suis partie dans une forme rencontrée parfois lors de mes lectures, celle d'essais psychologiques et compte-rendus d'entretiens. Nous avions vingt minutes.

Le texte :
"C'est si beau une libellule ! C'est ce que disent les enfants en général. Ils grattent du bout de l'ongle le relief des ailes peintes sur l'album usé et finissent par lisser l'image du plat de la main, tout en levant les yeux vers moi. Ils ressortiront plus tard du cabinet des paillettes plein les doigts.
Louis est un cas à part. Son regard ne s'arrête sur rien, pas même sur sa mère qui, à chaque rendez-vous, esquisse un pas vers moi, hésite toujours à rentrer dans mon bureau et finit immanquablement par refermer la porte sans un bruit, dans un lumineux sourire. Elle patientera dans la salle d'attente, un tricot sur les genoux, nous laissant seuls l'enfant et moi, lui avec ses yeux qui ne regardent rien, et moi avec mon livre, mes lunettes carrées et ma libellule. Comme à chaque fois, je la lui présente, et comme à chaque fois, il l'ignore. Des tests ont été faits. Louis ne souffre ni de déficits mentaux neurologiques ni de déficits occulaires. Il est simplement ailleurs. Mon travail est d'aller le chercher là où il se trouve, de capter son attention, de le ramener parmi nous.
Ma libellule est mise de côté , dans toute sa beauté inutile et colorée. Je sors de mes tiroirs mon attirail habituel. Louis le connaît bien. Il sursaute parfois, à l'écoute de quelques bruits, mais juste après, juste un peu tard, comme s'il me faisait une faveur.
Je ne sais pas encore ce qu'il me cache, ni dans quel chemin il s'est perdu. Pour l'instant, nous en restons là. Je lui présente des objets, son regard traîne ailleurs et ne s'accroche à rien."

© Les écrits d'Antigone - 2009
Un texte écrit dans le cadre d'un stage d'écriture animé par Olivia Rosenthal.

La suite, jeudi !

9 mars 2009

Stage d'écriture (suite)

Hier, je vous parlais du stage d'écritureexercice1 auquel j'ai participé la semaine dernière...

Je vous présente aujourd'hui le résultat du premier exercice que nous avons fait ensemble. Il s'agissait de, très vite, sans réfléchir, établir une liste d'animaux... (mais pourquoi commençons nous tous par les animaux de la ferme ?) puis d'écrire dans l'ordre et pour chaque animal cité une phrase, en décidant ainsi, sous l'impulsion, d'en faire un texte, ou pas. Une porte ouverte à de drôles de phrases et à des expressions toutes faites entrées dans le langage commun. Une franche partie de rigolade aussi !!

Vous trouverez ci-dessous ce que j'en ai fait - nous avions très peu de temps - je vous préviens c'est du grand n'importe quoi ! Les autres textes ne seront pas du même acabit...

"Le chat pelote. Les chiens aboient. Les poules picorent tandis que les cochons paissent. Les chèvres broutent et les serpents sifflent...sur nos têtes. Dindons et coqs s'entremêlent. Les pintades font la fête aux canards. Les truies ruminent dans leur coin. Les singes grimpent et l'ours n'en fait qu'à sa tête. Les lions sont ce qu'ils sont. Les dindes aussi. Les arraignées tissent des toiles imaginaires que les pies défient. Tout est histoire de faisans, de scorpions ou peut-être de loups. Les renards piègent. Les rats tricotent. Les souris sourient. Il n'y a que ça à faire, disent les mouches. Les ânes sont là qui guettent. On ne sait jamais, et si les libellules annonçaient le printemps ? Tigres en furie, léopards en guinguette, les autruches font leurs autruches et les vaches s'indiffèrent. Coccinelle, où seras-tu lorsque l'hiver sera venu ? Des tortues plein les champs, les rhinocéros se marrent."

Chaque participant, malgré des listes très approchantes, a lu un résultat bien différent... La suite demain !

© Les écrits d'Antigone - 2009
Un texte écrit dans le cadre d'un stage d'écriture animé par Olivia Rosenthal.

8 mars 2009

Je vous en parle enfin

de ce fameux stage d'écriture ?!!

olivia_rosenthal

Cette fois-ci, le week-end dernier, nous étions donc en compagnie d'Olivia Rosenthal.
D'elle, je connaissais déjà "On n'est pas là pour disparaître" et une pièce auquelle j'avais assisté, interprêtée par Denis Lavant, "Des cochons et des hommes" (j'en parlais ici).

Nous sommes restés sur le thème des animaux tout au long du week-end, dans une quête d'écriture loin de nos idées toutes faites et loin de nos habitudes d'écriture aussi. Le but de tout cela, écrire autrement, par le biais de petits exercices et de textes courts produits en vingt minutes.

Mon bilan ? beatrix
J'ai eu le sentiment de nager quelques heures dans un univers où les animaux ont pris le pouvoir...un monde inventé par Beatrix Potter à la sauce Kafka, Buffon ou Derrida. Je suis un peu difficile à comprendre sous ce biais là, j'en ai conscience, mais lorsque nous étions dedans, le mélange semblait tout à fait cohérent.
Nous avons beaucoup ri. La bonne humeur était de la partie. Olivia Rosenthal est très conviviale et agréable.
Mis à part cela, je me suis rendue compte de oh combien j'étais peu productive en vingt minutes, de oh combien c'était rapide et de oh combien parler d'animaux n'était pas si évident.
Après un débat houleux avec moi-même, j'ai décidé de vous livrer quelques extraits de mes productions cette semaine, malgré leur qualité littéraire très médiocre...car le fil conducteur que nous avons suivi peut vous intéresser et il n'est pas défendu de s'amuser un petit peu, non ?

(photo O.R. www.linternaute.com)

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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