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Les lectures d'Antigone ...
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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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30 décembre 2015

Acquanera, Valentina d'Urbano

acquanera

 "Elsa avait souhaité de tout son être que sa fille ne lui ressemble pas. Mais en vain : Onda était victime de la même malédiction qu'elle."

Il y a tout d'abord ce lac, qui semble attirer la mort au fond de ses eaux profondes. Et puis ces femmes, elles sont quatre et forment quatre générations de médiums aux pouvoirs mystérieux et troublants. Enfin, il y a ce village, Roccachiara, qui a vu naître Fortuna, la dernière de la lignée, celle qui fera tout pour le quitter, ainsi que sa mère, Onda, qui ne l'aime pas. Mais partir de Roccachiara, c'est également abandonner Luce, sa meilleure amie, sa soeur, la seule qui n'a pas eu peur des dons de sa famille. Alors quand après dix ans d'absence, elle apprend que le corps de Luce, disparue depuis son départ, a sans doute été découvert, elle revient. Elle retrouve alors Onda, leur maison inchangée, ses souvenirs...

De l'auteure, j'avais lu Le Bruit de tes pas, qui est tout à fait différent, dur, citadin, et plus contemporain. Ici, nous sommes dans un univers villageois italien et mystérieux, sombre, où le brouillard généré par la présence du lac voisin encombre le paysage et l'esprit des habitants. Je ne suis pas dérangée par les ambiances un peu mystiques. Dans ce roman, il s'agit d'adhérer aux dons des protagonistes, c'est le parti pris. Ainsi, on peut rentrer dans cette histoire, aussi bizarre qu'étrangement agréable à lire, assez macabre, mais féminine. 

Editions Philippe Rey - 20€ - Février 2015

Le blog de blablablamia parle de tout ce qui hante dans ce roman, comme dans un conte - Jérome reconnaît la plume mais est moins séduit par le côté surnaturel - Trop de tristesse et de lenteur pour Clara - Un bon moment de lecture pour Sylire - Ce n'est pas la tasse de thé de MicMélo !

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7 septembre 2015

La Maladroite, Alexandre Seurat... Rentrée littéraire 2015

lamaladroite

 "Entre eux et moi, il y aura toujours elle. J'aimerais pouvoir dire que je l'aimais comme une soeur - mais elle n'en était pas une pour moi, puisqu'elle n'était rien, puisqu'on ne la voyait pas, qu'on n'avait pas le droit de jouer avec elle, qu'elle passait des journées entières dans sa chambre, et si elle pleurait c'était pire, parce qu'elle était punie, et elle était punie si elle se levait la nuit pour manger quand ils l'avaient privée de dîner, ou si elle faisait pipi au lit, parce qu'on ne lui permettait pas de se lever pour aller aux toilettes."

La Maladroite est tiré d'un fait divers réel, le décès suite à maltraitance de Marina Sabatier à l'âge de huit ans. Dans cette affaire, les parents ont été jugés, mais ce sont également les institutions qui ont été mises en cause, car elles ont à plusieurs reprises été contactées sans que rien n'aboutisse, soit par la grand-mère, l'institutrice ou la directrice d'une école. Marina Sabatier porte ici le nom de Diana, mais l'histoire reste la même, terriblement tragique. Une petite fille est maltraitée, mais elle se tait et garde le sourire pour protéger ses parents, qui eux trouvent toujours des explications et déménagent régulièrement. Chacun, dans le récit d'Alexandre Seurat, parle de Diana, du rôle qu'ils ont joué dans cette vie là, une vie de petite fille, de ce qu'ils ont tenté de faire, de leur tristesse, et de leurs regrets.

J'ai eu du mal, je vous l'avoue, à me décider enfin à écrire ce billet. En fait, je ne suis pas très enthousiaste au sujet de ce livre. Comment l'être ? Partagée entre dégoût et tristesse. Et puis, je trouve que le style de l'auteur, l'enchaînement des témoignages, ne permet jamais de croire à la fiction, ou de se préserver derrière le rempart de la narration. La gêne est là, l'impossibilité du recul, le malaise d'assister à l'inévitable, comme une tragédie (parce qu'évidemment on connaît la fin de l'histoire), la colère. Et pourtant, je suis contente de l'avoir lu, d'avoir regardé vivre un peu cette petite Diane/Marina, d'avoir fait sa connaissance, appris son histoire intime, su qu'elle était regardée, malgré tout aimée, d'avoir compris que certaines personnes n'étaient pas dupes des faux-semblants, avaient réellement voulu la protéger. Notre système ne permet pas toujours de sauver ces enfants, empêtré qu'il est à protéger les parents, les règles, à ne pas vouloir intervenir mal à propos (et il a raison, quel parent ne serait pas anéanti d'être accusé à tort ?). Cependant, le fameux "bien de l'enfant" est trop souvent une grande supercherie. A se demander si parfois, il ne faut tout simplement pas hésiter à s'occuper des affaires des autres, quand même.

Editions Le Rouergue - 13.80€ - Août 2015

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Une lecture clinique mais qui résonne longtemps après avoir fermé le livre pour Alex - Un roman dont on ne ressort pas indemne pour Stephie - On ressort de ce roman abasourdi, nauséeux, et profondément secoué, dit Noukette - Un coup de poing et une tragédie moderne pour Leiloona - "Tout est dans l'ambiguïté et dans la difficulté  que ressentent les différents témoins à poser des mots justes sur une situation qui se dérobe." pour Cathulu qui l'a lu la gorge serrée.

Je participe au challenge 1% rentrée littéraire qui consiste à lire au moins 6 livres de la rentrée littéraire (clic sur l'image pour plus de détails). Challenge : 4/6.

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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