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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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2 janvier 2009

Tant que je serai noire, Maya Angelou

mayaangelouTant que je serai noire est le récit de vie de Maya Angelou qui s'est engagée avec conviction, son fils Guy à ses côtés, pour la cause noire, et ce dès les années 50, aux Etats-Unis...
Chanteuse, écrivaine, femme de pouvoir, elle rencontrera des figures emblématiques telles que Billie Holiday, Malcolm X ou Martin Luther King. Elle suivra également son mari, Vusumzi Make en Egypte, et deviendra journaliste.

Séduite par la couverture superbe des éditions Allusifs, je me suis précipitée sur cette autobiographie au sujet prometteur et passionnant. Et puis, j'ai été un peu déçue par son contenu. Non que le personnage de Maya Angelou ne soit attachant, loin s'en faut, mais je me suis retrouvée au milieu de l'ouvrage bien incapable d'apprécier les tenants et aboutissants, les enjeux de l'époque, bien inculte. Certains passages m'ont donné le sentiment d'avoir été invitée dans une réception où tout le monde connaît tout le monde, sauf moi. Et pourtant, comment ne pas aimer d'emblée cette femme, sensuelle, combative, mère passionnée ? Alors, j'ai survolé les passages plus politiques pour m'attacher aux luttes domestiques de Maya Angelou et j'y ai trouvé là beaucoup de force et de courage.

Un extrait... (à propos de la pièce Les Nègres, de Jean Genet)
"Genet avait raison au moins sur un plan. Les Noirs n'avaient aucun mal à jouer les Blancs. Pendant des siècles, nous avions étudié leurs visages, les angles de leurs corps, leurs intonations et même leurs odeurs. Souvent, notre survie dépendait de l'interprétation que nous faisions du rire d'un Blanc ou du geste dédaigneux de la main d'une Blanche. En revanche, les Blancs savaient depuis toujours qu'ils ne risquaient rien en comprenant mal les Noirs. Ils étaient à l'abri, isolés de nos préoccupations. Ils pouvaient s'offrir des aventures sexuelles, gonfler nos familles d'enfants mulâtres illégitimes, faire fortune en exploitant notre musique et transformer nos hommes en ennuques, puis, l'instant d'après, regagner en toute impunité leur oasis de sécurité. Le cliché selon lequel les Blancs ne savaient rien de nous était non seulement fondé mais compréhensible. Pour notre part, nous connaissions les Blancs avec la précision chirurgicale d'un scalpel."

bouton3 Note de lecture : 2.5/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Document

ISBN 978-2-922868-75-3 - 24 € - 05/2008

L'avis de Anna Blume, celui d'Enna

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1 janvier 2009

La Dame en blanc, William Wilkie Collins

la_dame_en_blancAvant tout chose...bye bye 2008 et bienvenue 2009 !!!

Allez, reprenons le cours des choses sérieuses avec cette lecture pour le Blogoclub. Je dois vous avouer que tenir les délais cette fois-ci a été une aventure bien périlleuse...Il y eut en effet mes lectures dantesques pour ELLE, des livres voyageurs qui déboulent de partout dans ma boîte aux lettres, quelques soucis oculaires...mais me voici finalement fin prête, à l'heure dite, pour vous parler de notre dame du jour.

Un petit résumé...
Walter Hartright, jeune professeur de dessin, se voit offrir une place en or. Il s'agit d'enseigner à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland, l'art de l'aquarelle. Avant de quitter Londres (avec une réticence qu'il ne s'explique pas), il fait une rencontre troublante, sur un chemin obscur, un soir, celle d'une jeune femme effrayée toute vêtue de blanc.
Devenu l'hôte de la demeure romantique de Limmeridge, le jeune homme rencontrera l'amour et l'amitié, mais aussi le désespoir. Il lui faudra percer beaucoup de mystères et faire preuve de beaucoup de courage pour que les doux sentiments et la vérité puissent finalement triompher...

Voici un roman, au charme suranné, qui débute sous les meilleurs auspices comme une jolie romance de Jane Austen : un amour contrarié, des silences, des pâleurs, des coeurs qui battent et se bouleversent, de jolies fermettes, de belles demeures. Et puis, avec l'arrivée de Sir Percival, le futur marié, celui-ci même qui empêche Walter Hartright et Laura de s'aimer, tout bascule dans le gothique. Surgissent alors des mystères effrayants, des fantômes du passé, de sombres demeures. Les époux se craignent, les machinations ont la part belle.
J'ai beaucoup aimé ce roman mystérieux qui se rapproche beaucoup de certains romans de Dumas, comme le Comte de Monte Cristo par exemple. Un bien agréable - et distrayant - moment de lecture qui m'a fait ressentir angoisse et émotion comme une adolescente...

"Vous qui me lisez, pensez à elle comme vous songeriez à la première femme qui fit battre votre coeur demeuré jusque là insensible ; laissez ses yeux bleus, candides et bons, vous regarder avec cette expression unique qu'on ne peut oublier ; écoutez sa voix résonner à votre oreille comme celle de la femme que vous avez aimée autrefois ; et laissez ses pas errer dans cette histoire comme chacun des pas qui vous étreignait le coeur en ce temps-là. Regardez-là comme la maîtresse de votre propre imagination : et elle vivra pour vous comme elle vit encore pour moi."

bouton3 Note de lecture : 4/5

Un roman lu dans le cadre du blogoclub . D'autres avis : Florinette, Sylire, Katell, les Couassous, Clochette, ChimèreGeorge, arlette ...

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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