La Dame en blanc, William Wilkie Collins
Avant tout chose...bye bye 2008 et bienvenue 2009 !!!
Allez, reprenons le cours des choses sérieuses avec cette lecture pour le Blogoclub. Je dois vous avouer que tenir les délais cette fois-ci a été une aventure bien périlleuse...Il y eut en effet mes lectures dantesques pour ELLE, des livres voyageurs qui déboulent de partout dans ma boîte aux lettres, quelques soucis oculaires...mais me voici finalement fin prête, à l'heure dite, pour vous parler de notre dame du jour.
Un petit résumé...
Walter Hartright, jeune professeur de dessin, se voit offrir une place en or. Il s'agit d'enseigner à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland, l'art de l'aquarelle. Avant de quitter Londres (avec une réticence qu'il ne s'explique pas), il fait une rencontre troublante, sur un chemin obscur, un soir, celle d'une jeune femme effrayée toute vêtue de blanc.
Devenu l'hôte de la demeure romantique de Limmeridge, le jeune homme rencontrera l'amour et l'amitié, mais aussi le désespoir. Il lui faudra percer beaucoup de mystères et faire preuve de beaucoup de courage pour que les doux sentiments et la vérité puissent finalement triompher...
Voici un roman, au charme suranné, qui débute sous les meilleurs auspices comme une jolie romance de Jane Austen : un amour contrarié, des silences, des pâleurs, des coeurs qui battent et se bouleversent, de jolies fermettes, de belles demeures. Et puis, avec l'arrivée de Sir Percival, le futur marié, celui-ci même qui empêche Walter Hartright et Laura de s'aimer, tout bascule dans le gothique. Surgissent alors des mystères effrayants, des fantômes du passé, de sombres demeures. Les époux se craignent, les machinations ont la part belle.
J'ai beaucoup aimé ce roman mystérieux qui se rapproche beaucoup de certains romans de Dumas, comme le Comte de Monte Cristo par exemple. Un bien agréable - et distrayant - moment de lecture qui m'a fait ressentir angoisse et émotion comme une adolescente...
"Vous qui me lisez, pensez à elle comme vous songeriez à la première femme qui fit battre votre coeur demeuré jusque là insensible ; laissez ses yeux bleus, candides et bons, vous regarder avec cette expression unique qu'on ne peut oublier ; écoutez sa voix résonner à votre oreille comme celle de la femme que vous avez aimée autrefois ; et laissez ses pas errer dans cette histoire comme chacun des pas qui vous étreignait le coeur en ce temps-là. Regardez-là comme la maîtresse de votre propre imagination : et elle vivra pour vous comme elle vit encore pour moi."
Un roman lu dans le cadre du . D'autres avis : Florinette, Sylire, Katell, les Couassous, Clochette, Chimère, George, arlette ...