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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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18 mai 2008

Quel bruit ça fait la lecture ? (suite)

quelbruit_afaitlalectureSamedi après-midi (hier)...

Alberto Manguel est souffrant, il ne sera pas là mais, peu importe, en route pour le marathon de la lecture (ou plutôt Demi-fond, comme noté dans le programme) dans le jardin des Lattitudes...

Un moment ponctué par une musique sonore divine, et par des citations d'auteurs célèbres, lues par Eric Pessan, sur le thème de "Pourquoi écrivez-vous ?".

Eric Pessan

Des lecteurs/invités ont donc lu des textes, à tour de rôle, pour eux essentiels ou anecdotiques.

Bernard Bretonnière

Un après-midi agréable sous un soleil providentiel à rire, à écouter, à rêver...

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17 mai 2008

Oui, Thomas Bernhard

CRIM0022Que vous dire de cette lecture à part que je ne l'ai pas aimée du tout, qu'elle m'a été pénible, que je me suis même un peu forcée à la terminer (ce qu'il ne faut jamais faire, je sais !).
C'est bien la première fois que je ferme un livre en me demandant si ce que je viens de lire ressemble à quelque chose, si on m'a réellement raconté une histoire.

Oui est un "non-roman", voilà, et je ne sais comment le dire autrement. Quelle déception !

L'histoire...
Le narrateur, qui nous prend à la gorge dès les premières pages, pour un long monologue halluciné, est heureux de rencontrer chez son hôte favori, en fait son agent immobilier, un couple qu'il nomme immédiatement "Les Suisses". Il s'attache particulièrement à l'épouse, nommée par lui "La Persanne", qui accepte de parcourir avec lui les forêts de Mélèzes et qui lui révèle, petit à petit, le pourquoi de leur installation dans cette contrée inhospitalière.

bouton3 Note de lecture :1/5

Quelques petites choses sur cet auteur ici.

Un livre lu dans le cadre de l'Atelier livres en poche  

16 mai 2008

Quel bruit ça fait la lecture ?

afficheDemain après-midi, si tout se déroule comme prévu, je fais un petit tour par ici.

Car, du 16 au 21 mai, ma ville se met au rythme de la lecture.

Et je suis ravie de rencontrer, en particulier, l'auteur de Une histoire de la lecture

16 mai 2008

Valéry Larbaud

mainsCueille ce triste jour d"hiver sur la mer grise,
Et laisse-moi cacher mes yeux dans tes mains fraîches ;
J'ai besoin de douceur et de paix, ô ma soeur.
Sois mon jeune héros, ma Pallas protectrice,
Sois mon certain refuge et ma petite ville ;
Ce soir, mi Sicorro, je suis une humble femme
Qui ne sait plus quêtre inquiète et être aimée.

...extrait du poème Carpe Diem.

15 mai 2008

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Recommandé par des Influenceurs

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15 mai 2008

Le portrait, Iain Pears

pears

Un étrange invité se présente un beau jour dans la modeste demeure de Henry MacAlpine, sur l'île de Houat, décidé  à faire réaliser son portrait par le peintre de talent qu'il fut, retiré volontairement à présent depuis plus de quatre ans de la scène artistique londonienne. Il s'agit de l'ancien mentor de l'artiste, et critique tout-puissant, William Nasmyth. Au fil des séances de pose, Henry déroule un impitoyable monologue, qui fait ressurgir leur passé commun, sa rencontre avec la rebelle et insaisissable Evelyn, et les turpitudes du monde de l'art. La vérité éclatera enfin dans les tourments des tempêtes bretonnes...

L'éditeur, en quatrième de couverture, affuble ce roman du qualificatif de "thriller psychologique aussi cruel que subtil", je n'irai pas jusque là... Effectivement, le mystère de l'exil de Henry est un point à éclaircir en début de récit mais l'élément fort de ce "portrait" réside ailleurs. En effet, j'ai trouvé très intéressante cette histoire de la peinture londonienne et européenne du début du XXème siècle que Iain Pears dresse ici au fil du monologue du narrateur : la ringardise progressive du classicisme, la montée en puissance de l'impressionnisme français... Enfin, le parallèle entre la rudesse bretonne et la vacuité du clinquant londonien donne un relief certain à cette histoire, et procure un moment de lecture vraiment très agréable ! A essayer, pour les amoureux de la peinture, entre autres !!

Un extrait...
"Je pensais trouver un moyen de contourner la règle que j'ai moi-même établie. Je n'ai pas l'intention de te laisser voir le tableau que je suis en train de peindre, parce que je sais ce qui te retient ici. Mon plus grand espoir est de te garder jusqu'au bout, de te faire boire la coupe jusqu'à la lie. Un homme qui déteste être dans l'ignorance ne partira jamais avant d'avoir vu quelque chose d'aussi personnel que son portrait. Je suis surpris que tu aies réussi à te maîtriser jusque là. Je n'aurais pas été étonné que tu traverses la pièce en trombe pour t'emparer de la toile. Je ne te le conseille pas."

bouton3  Note de lecture : 3/5

Grand merci à ma prêteuse !!

Une autre critique positive sur Biblioblog

14 mai 2008

Chanson douce

NarB 

Ce matin, pour la première fois depuis longtemps, je me suis surprise à chanter, tu sais cet air que tu fredonnais lorsque j’étais petite, celui qui donnait envie de tourner sur soi, très vite, et puis de tomber, essoufflée, les jambes en l’air, dans les coussins du sofa.

Ce matin, pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai pensé à toi.

Les rideaux ont pris tout à coup une teinte plus grise.

Les ombres des bibelots se sont arrangées pour se faire plus discrètes, plus pâles.

Peine perdue. Tu étais là au milieu du salon, invisible et présente, colorée et inquiétante, toute pleine de paradoxes, telle que je te connais.

Les notes de ta chanson se sont égarées quelques minutes sur les miettes de mon petit-déjeuner, je les ai contemplées puis balayées, d’un grand coup sec, du plat de la main.

Je n’ai jamais eu besoin de te voir pour connaître l’abîme dans lequel tu me perds.

Ton souvenir suffit bien à troubler les secondes tranquilles, l’équilibre des heures.

Voilà pourquoi, j’accroche aux murs de ma maison, des gris-gris innocents, censés préserver mes lieux de funestes pensées.

Ce matin, pour la première fois depuis longtemps, je me suis surprise à chanter.

Tu sais. Comme lorsque j’étais petite.

Quand la vie ressemblait à une danse tournoyante.

Quand tu étais les bras...qui m’empêchaient de tomber.

Un texte émis suite à la consigne 69 du site Paroles Plurielles. Il fallait s'inspirer de la photo tout en haut et de l'incipit suivant : "Ce matin, pour la première fois depuis longtemps..."

13 mai 2008

Gaëlle Boissonnard

collage56

Ayant craqué pour quelques cartes ce jour-là...je cherche depuis, en vain, un site consacré à cette illustratrice, qui se nomme Gaëlle Boissonnard, mais apparemment il n'en existe pas.

Alors, j'ai chipé les illustrations ci-dessus par ici.

Décidément, je l'aime beaucoup.

(Le colis reçu par Gawou m'a donné envie de déposer ici ces quelques images.)

Une autre adresse trouvée par Bel Gazou.

Le site éditeur de Gaëlle Boissonnard

12 mai 2008

Les oreilles du loup, Antonio Ungar

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Du haut de ses arbres et de ses cinq ans, un garçon farouchement libre, crinière rousse au vent et ses chaussettes jaunes bien remontées sur son pantalon rouge, guette les ombres du monde des adultes et le fantôme fou de son père. Bringuebalés dans la tourmente de la séparation de leurs parents, sa petite soeur et lui entament avec leur mère une errance entre la savane et la ville, la jungle et les plateaux de la cordillère des Andes, en quête de survie, d'une éclaircie. Les sensations et images isolées qu'il perçoit avec ses yeux de tigre, la force de la violence et du malheur, mais surtout celle de l'amour et de la beauté, composent le portrait impressionniste d'une Colombie sensuelle et meurtrie. (quatrième de couverture)

La présentation éditeur, ci-dessus, résume au mieux la teneur du roman, composé de réminiscences, celles d'un petit garçon attentif et imaginatif qui vit les évènements de son enfance comme un jeu dans lequel il serait tigre et le monde une savane.
J'ai aimé cette lecture, ce style, sans doute bien rendu par la traduction, qui m'a fait penser à de très bons auteurs américains lus autrefois, Faulkner par exemple. Les personnages sont attachants, l'amour du petit garçon pour les membres de sa famille (sa mère, sa soeur, sa si belle cousine) très touchante et la vision partielle d'un enfant particulièrement bien retranscrite.
A travers les yeux du jeune narrateur, on suit surtout le parcours d'une mère en quête de bonheur, traînant dans son sillage deux enfants en bas âge. On l'imagine avoir quitté un homme brûlé par l'alcool, avoir fui une mère froide et autoritaire, et chercher dans son errance un lieu où se poser avec ses petits, et un amour doux sur lequel simplement se reposer. Un très beau roman écrit par un auteur de grand talent !!!

Un extrait...
"Avant de sombrer exténué, avant de m'endormir sur le plateau métallique du camion, aux pieds de maman, je comprends que nous pouvons être heureux. Malgré tout ce qui est arrivé. Malgré le fantôme de papa qui rôde dans la savane. Heureux. Le noyau dur de la bande. Les survivants. Maman, brune, verticale, intouchable, qui chante à la nuit, riant mais toujours prête à tout faire pour nous, ses enfants. Ma soeur, complète, redevenue chat, comme le chat qu'elle avait été auparavant, mais à présent un chat sauvage, un chat de montagne maigre, électrique et trempé, les griffes cachées, qui regarde les étudiants sans cesser de rire. Moi, allongé par terre, riant aussi, les poumons plus grands et les mains plus ouvertes, ouvert en entier à la pluie. Comme un tigre nouveau, vivant, heureux."

[Ecrivain et journaliste, Antonio Ungar figure dans la liste "Bogotà 39" réunissant les trente-neufs meilleurs auteurs latino-américains de moins de trente-neuf ans.]

bouton3  Note de lecture : 4.5/5

Un immense merci à Marie-Anne !!

La lecture, très enthousiaste aussi, de lily.
Celle d'Alice, qui a assisté à une rencontre avec l'auteur.

11 mai 2008

Le retour du livre voyageur

cochon_d_allemand

Après un joli voyage, Cochon d'allemand est rentré au bercail, fort de riches lectures...

livrevoyageur

...Gambadou, Kloelle (pas de billet), Elfe, Loutarwenn, Lucy, Wunschtraum (billet à venir)

Toutes ont été très touchées par ce roman, même si sa construction, par vagues successives de souvenirs, en a dérouté quelques unes.

Elles m'ont laissé une trace de leur lectures. Merci !! d_dicaces

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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