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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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1 mai 2008

Antigone change de tête...

...il va falloir s'y faire.

Antigone       devient        Antigone

Cette couverture était demeurée la même depuis des lustres.
Apparemment, tout le théâtre d'Anouilh va paraître en format poche à la suite de ce titre. Et ça c'est une bonne nouvelle !

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1 mai 2008

Pauline, Alexandre Dumas

paulineCe récit commence par l'évocation d'une anecdote : Alexandre Dumas effectue un voyage en Suisse et rencontre un ami, Alfred de Nerval, accompagné d'une mystérieuse jeune femme voilée. De fil en aiguille, nous apprenons l'histoire de cette femme, son mariage malheureux avec un homme cachant un secret terrible et cet amour unique, pudique, qui prend racine dans la fuite et s'épanouit dans la confiance.

J'ai tout d'abord cru, dès les premières pages, qu'on nous parlait ici de Gérard de Nerval, mais le personnage de ce roman est bien entendu fictif, et se prénomme Alfred (je suis heureuse d'avoir pour cela choisi la version annotée très intéressante). Une fois dirigée dans la bonne direction, ma lecture a été très plaisante, heureuse finalement, de retrouver, le temps d'un roman, ce style un peu désuet souvent lu auparavant.
Nous connaissons dès les premiers paragraphes l'épilogue de l'histoire : Pauline est morte et Alfred de Nerval souffre encore de la perte de cet amour.
Les différents récits (Alexandre, Alfred de Nerval, Pauline) ménagent tout de même un suspens évident car plusieurs énigmes irrésolues trouvent leur éclaircissement au fur et à mesure des chapitres.
Plusieurs thèmes et situations de Pauline rappellent inmanquablements quelques traits du futur chef-d'oeuvre de l'auteur : Le comte de Monte-Cristo, un de mes romans préférés. On pâlit beaucoup, on s'échange des billets, on parle d'honneur, de vengeance, de secrets, d'amour et de crimes.
Je qualifierai ce roman, considéré comme un roman gothique (mystères, meurtres et châteaux en ruines oblige), et première véritable oeuvre romanesque de l'auteur, de petit régal délicieux et je vous invite à le  découvrir à votre tour !!

Extrait : "Tous deux avions le coeur si plein de nos pensées, que nous demeurâmes ainsi sans nous adresser la parole. J'avais laissé retomber ma tête sur ma poitrine, et je songeais avec étonnement à cette suite d'aventures étranges qui venaient de commencer pour moi, et dont la chaîne allait probablement s'étendre dans l'avenir. Je brûlais de savoir par quelle suite d'évènements la comtesse de Beuzeval, jeune, riche, aimée en apparence de son mari, en était arrivée à attendre, dans un des caveaux d'une abbaye en ruine, la mort à laquelle je l'avais arrachée. Dans quel but et pour quel résultat son mari avait-il fait courir le bruit de sa mort et exposé sur le lit mortuaire une étrangère à sa place ?"

bouton3    Note de lecture : 3/5 (parce que ce n'est tout de même pas Le Comte de Monte-Christo)

Un texte lu dans le cadre du  blogoclub

Les autres avis : Sylire, Lisa (vous y trouverez des liens vers les autres avis de lecture du blogoclub), Karine, Gambadou, Cathe, Jumy, Arlette, Florinette, ...

28 avril 2008

Pause lecture...

book9...et "écriture" (ce serait bien),

pour quelques jours.

A très bientôt !

Je ne suis pas loin...

27 avril 2008

Avril, le mois des rencontres !

Après avoir fait mon petit voyage sur Bordeaux en début de mois, où j'ai pu rencontrer Florinette, Sylvie, Nanne et Chimère,
me voici partie hier matin à la rencontre de Bel Gazou et Anne sur Nantes !

BELGAZOUANNE

Malgré ma certitude que tout allait se passer comme sur des roulettes, j'ai tout de même eu une petite apréhension en descendant du train en fin de matinée...

Bel Gazou et Anne m'attendaient, gare du Nord, en haut des escaliers, souriantes.

Bien entendu, nous nous sommes mises à papoter tout de suite. Bien entendu, il faisait un temps magnifique. Bien entendu, nous sommes toutes rentrées chez nous avec des livres !! CRIM0003

Bel Gazou nous a offert à chacune un poche, quelle gentille attention (encore merci !!) !! Elle m'a offert Ma soeur, mon amour, dont la description m'avait bien plu sur son blog, et que je vais certainement beaucoup aimer.
Un petit tour en bouquinerie, à la suite de Anne qui la fréquente assiduement, et je me suis achetée Le pianiste de Trieste, vu chez Clarabel, et un album pour enfants avec des loups (car mes enfants sont dans leur période "loups").
Nantes regorge également de boutiques vendant de magnifiques cartes postales et reproductions. Nous sommes rentrées un peu partout avec des "Ah" et des "Oh regarde" !! Il était difficile de résister...

Voici donc encore une belle journée où le temps passe à une allure bien vertigineuse !! Nous avons discuté de nous, de vous, de livres...et de ce bol d'air que nous apportait la blogosphère !!

Merci encore les filles pour ce délicieux moment - qui a bien failli ne pas avoir lieu - mais la fée des blogs était avec nous !!

25 avril 2008

Fête des librairies indépendantes...

... demain, 26 avril.

Fête de la librairie

La Journée de la librairie, par les librairies indépendantes, fête ses dix ans cette année.     Environ 400 librairies participeront à cet évènement partout en France ce jour. Elles offriront à leurs lecteurs une rose ainsi que le "Guide insolite de la librairie avec libraires" que l'association Verbes vient d'éditer en partenariat avec Livres Hebdo, Le Conseil régional Ile de France, Actes Sud, les Editions Thierry Magnier...

Ce guide doit permettre de faire le lien entre les librairies des différentes régions françaises. Le public est invité à se rendre dans chaque librairie  participant à l'opération pour aller chercher ce guide, une rose...et pourquoi pas, un livre !!

Un article expliquant l'opération sur Fluctua.net.

.... Et moi, demain, je suis sur Nantes, en bien charmante compagnie (des explications ici et là aussi) !!! Quelle chance !

Bonne journée à vous ! Je vous raconte tout cela dimanche...

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25 avril 2008

Demande à la poussière

demande___la_poussi_reLos Angeles est la ville de tous les espoirs pour Arturo Bandini, fils d'immigrants italiens, qui rêve de devenir un romancier célèbre et de séduire les femmes blondes qu'il croise et qui lui semblent inaccessibles. Nous sommes dans les années trente, alors que les Etats-Unis sombrent dans la grande Dépression. Chacun se presse dans cette ville, venu de tous les horizons, en espérant y saisir une chance de bonheur ou de fortune. Tel est le cas de la très belle Camilla Lopez, pour qui le seul moyen d'échapper à sa condition est d'épouser un riche américain. Sa rencontre avec Arturo Bandini va tout compliquer...

Tiré du célèbre roman éponyme de John Fante, ce film - de facture relativement classique - se regarde avec plaisir. Tous les ingrédients sont présents pour passer un moment agréable : une chambre d'hôtel en désordre, un écrivain en mal d'inspiration qui tape sans relâche sur sa machine à écrire noire, de la poussière, des cafés sombres, de l'amour, des femmes un peu folles, des doutes, de la mer et de l'espoir !

Je n'avais gardé que peu de souvenirs du roman, que j'ai pourtant dans ma bibliothèque. Je pense tout de même qu'il est essentiel d'en privilégier la lecture, surtout pour celles et ceux qui aiment particulièrement les histoires d'écrivains...

                                                                                       Demande à la poussière

Une bande-annonce (en anglais, je n'ai trouvé que cette version là, désolée) :

24 avril 2008

La cité des fleurs fanées, Eric Dejaeger

CFFVoici un livre pour adolescents que m'a prêté Co Errante.

Il est amusant que je sois rentrée dans cette lecture juste après avoir refermé Nous sommes cruels de Camille de Peretti. En effet, même s'il n'est aucunement question ici de Liaisons dangereuses, le livre part du même principe : échanges de mails, chats, extraits de journaux, SMS, conversations entre étudiants (ici collégiens en classe de troisième)...
La cité des fleurs fanées nous raconte une année scolaire dans un collège de Belgique, entre bagarres, amour, religion, liberté et adolescence. Personne ne sort indemne des évènements qui vont surgir brutalement dans la vie des protagonistes, profs compris. Malgré les désirs de "bien faire", il sera difficile d'empêcher Faktorye de suivre son destin, les exclusions de se produire et les amours d'être contrariées...

"Hermeline fait la bise à Fausto, Ishak et Bert. Comme chaque jour d'école, ils se retrouvent au carrefour de la rue des Roses et de la rue des Dahlias. De là, ils partent ensemble vers l'arrêt de bus de la rue des Géraniums. Fausto, qui a fait du latin, l'appelle la rue des Gérania. Quant à Bert qui se passionne pour les jeux de mots, il parle de la rue des Géranifemmes. Parce que "fleur" est du genre féminin, se justifie-t-il. Les quatre forment un groupe soudé depuis l'école primaire. Monsieur Daniel, leur instituteur de quatrième année, leur disait souvent : "Il ne vous manque qu'un chien pour devenir le nouveau Club des Cinq !" L'an dernier, le groupe a éclaté à cause des choix d'option : Hermeline et Bert en Art, Fausto en Latin et Ishak en Sciences Economiques. Mais en dehors des heures de cours, ils restent inséparables."

J'ai fait la connaissance de l'auteur, Eric Dejaeger, lors de la grand heure du feu site "Fulgures.com" et j'avais déjà lu de lui Contes de la poésie ordinaire. Moi qui ne lit jamais de romans pour adolescents, j'ai été heureusement surprise par la qualité de celui-ci, je n'en ai d'ailleurs fait qu'une bouchée. Je l'ai terminé tout en préparant le repas pour mes enfants, ce qui est hautement risqué (piètre cuisinière que je suis !!)

La lecture de Cuné (qui l'a lu dans l'ancienne édition).

Les éditions Mijade

Ce titre convient aux plus de 13 ans.

23 avril 2008

Djinn

angel

Il faut absolument que je pense à changer de lieu…

Le café-restaurant, dans lequel je me rends, chaque jour, aux environs de midi, devient de plus en plus bruyant, et ELLE ne vient plus.

Peu m’importe alors d’observer tous ces gens, leurs assiettes, leurs tasses fumantes, leurs sacs qui bâillent et leurs sales habitudes, si ELLE ne vient plus.

Bien sûr, il me reste encore des détails à chiper ici et là, des petits bonheurs discrets, des incongruités dont je tapisserai les cloisons de ma solitude ce soir. Bien sûr.

Mais je la voudrais, près de moi, telle que je l’ai aperçue la première fois.

Ses ailes brillaient dans la lumière du jour.

Et ELLE était si belle,

avec son sourire d’ange, sa grâce juvénile et sa manière bien à elle de darder sur les amoureux maladroits son regard de feu.

Si j’étais resté silencieux, attentif et patient, ELLE serait toujours présente, à mes côtés, flamboyante.

J’ai tout détruit.

Pour LA séduire, j’ai fait le pitre, l’inspiré, semant dans mon sillage des graines de folie.

Je ne savais pas.

ELLE voulait simplement qu’ils s’embrassent.

ELLE avait tant travaillé pour cela.

Et moi, j’ai tout gâché.
Oh, ELLE a bien eu le loisir de me le reprocher, plus tard. Mais, le mal était fait.

Ils se sont disputés. Les chaises ont grincé bruyamment en traînant sur le parquet…

ELLE, elle voulait qu’ils s’aiment.

Devant leur table vide, dévastée, ELLE a fulminé. Ses yeux ont lancé sur moi des éclairs durs, définitifs, et ELLE est partie dans un grand froissement délicat de plumes et de soie, sans un mot pour ma présence misérable.

Il faut absolument que je pense à changer, aussi, je crois.

24226616

Ce texte a été émis sous l'inspiration de la consigne 67 du site Paroles Plurielles. Il fallait s'inspirer de la photo de café ci-dessus, et de l'incipit suivant : "Il faut absolument que je pense à..."

22 avril 2008

Chris Garneau, Music for Tourists

chris_garneauVoici un CD emprunté par hasard à la médiathèque de ma ville, et également une belle découverte à partager avec vous...

Un piano, une voix, et tout simplement, du charme...

N'est-ce pas magnifique ?

Une biographie succinte et d'autres extraits à écouter sur fluctuat.net.

21 avril 2008

Nous sommes cruels, Camille de Peretti

nous_sommes_cruelsJulien et Camille sont faits pour s'entendre. Fascinés par la littérature du XVIIIème siècle, élèves brillants, orgueilleux, cyniques et prétentieux, ils ont tous deux la conviction de s'être trompés d'époque. Et surtout une dévorante envie de s'amuser et d'affirmer leur toute-puissance. Alors quoi de plus idéal pour combler leurs aspirations que de se prendre pour la vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil ? Quelques règles, de nombreuses "proies" à séduire, un maximum de "trophées"... Les voilà "partenaires de crime", maîtres d'un jeu cruel dont ils tirent les ficelles en redoutables manipulateurs. Marie, Stanislas, William, Emilie, Hadrien, Diane... autant de victimes de leur association diabolique.
Mais quand les deux adolescents se laissent rattraper par leurs modèles, les nouveaux enjeux les dépassent. Piqués dans leur amour-propre, ils sont incapables de mettre le terme qui s'impose à leur entreprise. Le jeu s'annonce de plus en plus périlleux ; et risque bien de les mener à ce qu'ils redoutent par-dessus tout : devenir des adultes. (quatrième de couverture chez Stock)

Camille de Peretti, avec ce roman épistolaire, réussit le tour de force de nous faire ressentir des émotions comparables à celles éprouvées lors de la lecture des Liaisons dangereuses, un sentiment déroutant de fébrilité et de tension. Que va-t-il arriver aux personnages ? Vont-ils être démasqués, se perdre, souffrir, regretter ? Les innocents vont-ils passer au travers des odieux complots fomentés à leur insu ? La trame narrative suit celle du roman "maître" et j'ai retrouvé avec plaisir quelques moments similaires qui donnent à ce récit à plusieurs voix un charme désuet, tout en restant très inscrit dans une réelle modernité, celle bien particulière des grandes écoles et des études supérieures, celle aussi plus populaire des mails et des SMS, remplacant ici avantageusement les billets doux glissés dans les mancherons d'alors...
Un roman qui se dévore, et qui vient justement de sortir en version poche !! Vous allez adorer.

Un extrait : "LETTRE 113 - Jointe à la LETTRE 111 - Camille à Julien - A Saint-Cyr
Petit malin, si vous saviez à quel point votre dernière lettre m'a énervée. Sachez que je ne saurais être jalouse de votre Prude, non pas qu'elle soit niaise ou encore "mal mise" (la jolie formule pour qualifier son inégalable ploucquerie), mais elle m'a simplement déçue. Je m'attendais à une sensualité débordante, à une candeur digne de votre enthousiasme, je l'ai trouvée pâlotte et d'un mortel ennui. Vous vouliez mon avis, admirez ma franchise. Cela étant dit, tout est de ma faute, et il n'est pas de proie actuellement en rayonnage qui soit digne de vous. Quant à vos indécentes propositions à mon égard, je pense que nous avons fait le tour de la question. Temporairement du moins. Je suis déjà lasse du poète anglais que vous m'avez désigné, et j'ai décidé de le martyriser jusqu'à ce que vous ayez la bonté de me fournir de la chair fraîche. Ci-joint le dernier trophée en date, plein d'amertume et d'espoirs infondés. C'est de cela, mon cher Julien, dont je voulais vous parler. Malgré le ton de persiflage du début de cette lettre, je souhaiterais qu'à l'avenir nous ne tombions pas dans le reproche. Nous ne nous devons rien, notre amitié s'est fondée sur une association diabolique, certes, mais écrire doit rester un plaisir avant toute chose et il serait dommage de le gâcher par des chamailleries d'orgueil. Unis, soyons-le véritablement, vous tromperez vos amis et je n'aurai de cesse de vous plaire. Vicomte, je n'aime que vous.
De Paris, ce 6 mars 19**"

bouton3  Note de lecture : 4/5

J'ai acheté ce livre, en version grand-format, lors de mon périple sur Bordeaux. Camille de Peretti me l'a gentiment dédicacé avec un grand sourire, très agréable, et je l'en remercie. Elle m'a signalé par ailleurs que certains personnages se retrouvaient dans chacun de ses romans. J'ai hâte de les retrouver de nouveau. Vous pouvez rendre visite à l'auteur sur son site.

La lecture de Florinette (qui m'a conseillé particulièrement ce titre).

Et un extrait du film Les Liaisons dangereuses, pour le plaisir, exclusivement.


Les liaisons dangereuses

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