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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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31 octobre 2014

On s'est juste embrassés, Isabelle Pandazopoulos

onsestjusteembrasses"J'ai gardé un souvenir très confus de toute cette période. Comme une douleur diffuse et continue. Il me semble que tout est arrivé en même temps, dans la même journée. Il me semble aussi parfois que ça dure encore aujourd'hui. Comme si le temps n'avait pas passé. Comme si j'avais grandi avec cette peur-là qui ne me quittera jamais.
Parce que c'est arrivé. En vrai. Je ne l'ai pas rêvé.
On m'a abandonné.
J'ai failli en crever."

Aïcha, jeune collégienne de quinze ans, vit seule avec sa mère, en banlieue parisienne. Elle passe beaucoup de temps chez sa copine Sabrina, et est fascinée par le frère de celle-ci, Walid. Un jour, Walid l'embrasse, et tout le collège la traite soudain de traînée, Sabrina en tête. Aïcha ne comprend plus rien, s'isole, sèche les cours, et la dépression qui atteint soudainement sa mère lui semble juste une tuile de plus dans un quotidien de plus en plus désespéré. Koto, son amoureux depuis la maternelle, son meilleur ami, la rattrape alors au vol, avant qu'elle ne s'écrase et sombre. Vigilant, attentif, il préfère être à ses côtés lorsqu'elle recherche la famille perdue de sa mère et tente de renouer des liens...

Ce petit livre, noté depuis un moment déjà, est une bien jolie découverte en matière de lectures pour ados... J'ai aimé son ton assez juste, son rythme, le personnage d'Aïcha, perdu et frondeur, la note d'espoir de la fin. Il est recommandé pour les plus de quatorze ans, je ne sais pas effectivement si ma fille de treize ans peut adhérer à cette histoire, elle a envie de l'essayer. Il traite assez bien, je trouve, de la solitude adolescente, de la perte de repères, des secrets de famille, mais aussi de cette énergie que l'on peut trouver en soi pour s'en sortir et atteindre d'autres repères, plus bienveillants. Une belle pioche de bibliothèque !

Gallimard jeunesse - Scripto - 8.90€ - juin 2009 - merci ma bibli !!

Un livre authentique, pudique et positif pour Clarabel [clic] - Karine a eu du mal [clic] - Une très belle lecture pour ados pour Théoma [clic] - Une belle découverte pour Cathulu également [clic] - ...

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30 octobre 2014

We walk in the Mud... ou quand la blogo se met en mode live

[Une énergie qui me plaît bien chez ce groupe découvert il y a peu, Elephanz] J'ai l'habitude de vous mettre régulièrement un peu de musique sur ce blog. Aujourd'hui, je réponds à l'appel de Leiloona qui souhaite créer pour sa Radio des blogueurs une playlist en live. N'hésitez pas à aller poser votre petite contribution [ici], plus on est de fous, etc... Ce que j'ai déjà écouté sur son blog (les premières contributions) regorgent de découvertes. Sinon, pendant ce temps, et du côté des lectures, après avoir passé un moment inattendu et assez précieux finalement avec Debout-payé de Gauz [clic], je ne sais que lire. J'ai pourtant quelques emprunts de bibli sous le coude, des prêts d'amis, une PAL urgente qui stagne, une PAL plus vieille qui prend définitivement la poussière, deux livres qui viennent d'arriver dans ma BAL... rien ne manque donc. A suivre !!

29 octobre 2014

Debout-payé, Gauz ~ Rentré littéraire 2014

deboutpaye

 "FORMATION DE VIGILE. Pour exercer, tout vigile doit avoir une autorisation de la préfecture. Et il existe désormais une indispensable formation de vigile. Un diplôme pour gagner le droit de rester debout 12 heures payées au SMIC horaire, dans un Franprix ou un Ed miteux de banlieue, avec pour mission d'empêcher les enfants de chaparder des canettes de Cola..."

Debout-Payé explore la condition de vigile à Paris, apparemement exclusivement noire, parce que le Noir fait peur, qu'il impressionne, particulièrement la voleuse à sac à main qui traîne dans les rayons de chez Camaïeu ou les petites frappes qui cherchent à dissimuler dans leurs poches des parfums coûteux de chez Sephora. Comme beaucoup d'autres ressortissants de la communauté africaine qu'il fréquente, Ossiri est sans-papiers, il loge dans une maison pour étudiants sur un matelas posé au sol près d'un autre sans-papier, dans neuf mètres carrés. Depuis des générations, sa famille vient chercher le paradis en France et se retrouve finalement debout à l'entrée d'un magasin ou dans une guérite à garder un entrepôt. Les dangers de retours à la frontière sont multiples, les conditions de vie limitées au sacro saint sésame du travail qui lui permettra de conserver un logement, même miteux, et de pouvoir envoyer de l'argent au pays.

Gauz porte un regard mi-amusé mi-perplexe sur nos habitudes occidentales et sur la foule qui fréquente Les Champs-Elysées. Et j'ai aimé son récit, la forme du cataloguage qui alterne avec un aperçu plus large de la condition africaine en France, via des parties plus romancées, la volonté de partir, la naïveté et les pièges, les cercles vicieux, l'obtention tant attendue des papiers. Ce livre, avec son texte d'une grande qualité, dont j'ai apprécié à plusieurs reprises la langue, arrive en complément parfait de mon visionnage au cinéma de Samba [clic], apporte une autre lumière, également très moderne, sur nos hypocrisies modernes. Un très bon titre de rentrée !

Editions Le Nouvel Attila - 17€ - 28 août 2014

challengerl2014

Je participe au challenge 1% rentrée littéraire de Hérisson... qui consiste à lire au moins 6 livres de la rentrée littéraire [clic ici pour plus de détails] - et je suis en partance vers le 2% - n°9/12

Un coup de coeur pour Cathulu !! [clic] - Un auteur à la plume singulière qui mérite vraiment que l'on s'attarde sur son cas pour Jérome [clic]

26 octobre 2014

Samba

Parce que (scoop) il paraît que j'ai la même voix que Charlotte... et parce qu'il me tentait depuis un moment déjà ce film, je suis allée le voir aujourd'hui au ciné. J'ai vu ici et là quelques réticences, des bémols, quelques reproches vis à vis de son rythme, de son ton, moi j'ai aimé que l'on passe ainsi du rire à la douceur, j'ai aimé son tempo, les acteurs, le regard de Charlotte, celui d'Omar Sy aussi, pour une fois perdu. Samba, le film, c'était bien. Un moment de cinéma adapté du roman éponyme (Samba pour la France) de Delphine Coulin, disponible chez Points [clic ici]. Et vous, l'avez-vous vu ?

L'avis de Géraldine, tout aussi enthousiaste [clic] - En commentaire [ci-dessous], celui d'Aifelle, déçue 

25 octobre 2014

Profanes, Jeanne Benameur

profanes "Les mots de l'amour il faudrait se contenter de les dire au-dessus de l'eau qui coule, dans le vent au bord de la mer. Qu'ils soient portés loin. L'amour on ne devrait jamais l'enfermer, ni dans les bouches, ni dans les coeurs. C'est trop vaste."

Octave Lassalle, ancien chirurgien, a décidé de composer une équipe qui veillera sur lui nuits et jours. Il a quatre-vingt-dix ans et pour lui le moment est venu, que l'on s'occupe un peu plus de lui, mais également de mettre de l'ordre dans sa vie et dans sa grande maison. Ils sont quatre, un homme et trois femmes, choisis scrupuleusement, ressentis avec force. Ils ont comme lien commun de ne pas croire en Dieu mais ont en eux cet espace vide qui laisse supposer le doute. C'est ce qui intéresse le vieil homme au plus haut point, cet espace vide, mais aussi ce que ces présences pourraient chambouler en lui et chez lui, les interactions qui vont pouvoir se créer ainsi, pudiquement. Octave est un être curieux et sensible, attentif. Il souffre encore du décès de sa fille unique, Claire, du départ de sa mère, bouleversée qu'il ne se soit pas décidé à sauver leur enfant de ses propres mains. Comment Marc, Hélène, Yolande et Béatrice vont-ils trouver leur place auprès de cet homme ?

C'est un titre d'une grande sensibilité et d'une grande poésie que Jeanne Benameur a écrit là. Tout est dans l'effleurement, l'attention silencieuse à l'autre, dans les méandres de la pensée, la torture vigilante des souvenirs. Il faudrait être de bois pour ne ressentir aucune émotion à lire ce livre. J'ai donc été émue, touchée, troublée et emportée par la beauté des instants créés et des phrases, bien sûr. Il m'aurait cependant fallu un peu moins de bons sentiments et un peu plus d'acidité pour m'en faire un véritable coup de coeur, certainement. Mais je suis difficile, je chipote. Jeanne Benameur m'a permis, avec ses mots qui s'adressent directement à l'âme, de reprendre le chemin soudain perdu de la lecture, et ça ce n'est pas rien. J'ai retrouvé avec plaisir sa plume, sa voix, sa profondeur et ses intentions. Et bien oui, j'ai été prise, j'ai aimé. Ce roman est un très bon titre de l'auteure.

Editions Babel - 7.80€ - Mai 2014 - Merci ma bibli !!

Grand Prix RTL Lire 2013

Un livre d'une intensité rare pour Clara [clic] - Delphine ne savait pas comment en parler tellement il lui a parlé à elle [clic] - Noukette était à la maison [clic] - Beaucoup d'émotions chez Géraldine [clic] - Un livre comme elle les aime pour "un autre endroit pour lire"  [clic] - A lire absolument pour Aifelle [clic] - Un coup de coeur pour Sylire [clic] - ... [Tout Jeanne Benameur sur ce blog]

 

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23 octobre 2014

Do what you want, do what you will Don't tell me it's not our time

[Parce que c'est neuf et désuet, et que j'y retrouve presque l'ambiance de la série House of Cards dont je regarde en ce moment avec gourmandise la première saison] Sinon, pendant ce temps, je lis Profanes de Jeanne Benameur, tandis que le dernier Geneviève Brisac peine à trouver sa place dans mes lectures (commencé puis posé)... Une panne de lecture semble s'ammorcer doucement après tellement de bonnes surprises, tant pis ça passera... Il faut en général laisser faire, et attendre. Allez, je suis enfin un peu en vacances, enjoy !!

22 octobre 2014

L'océan au bout du chemin, Neil Gaiman

loceanauboutduchemin

 "Où était-elle partie ? En Amérique ? Non, en Australie. Voilà. Quelque part très, très loin.
Et ce n'était pas la mer. C'était l'océan.
L'océan de Lettie Hempstock.
Je me suis souvenu de ça et, me souvenant de ça, je me suis souvenu de tout."

De retour dans les lieux de son enfance pour un enterrement, un homme se rappelle tout à coup enfin ses sept ans, son amitié avec Lettie, une jeune-fille du voisinage, et de tout ce qu'il leur était arrivé d'extraordinaire ensemble cet été-là. Mais qu'est-elle donc devenue ? Tout avait commencé avec le suicide d'un locataire de ses parents, d'un rêve duquel le garçon s'était réveillé muni d'une pièce étrange coincée au fond de sa gorge, de son idée d'en parler à la famille Hempstock si douce et accueillante, de la promenade des deux enfants à travers bois, et puis aussi d'une main lâchée... Défier ce quelque chose qui fait des histoires, donne de l'argent aux gens dans leur rêves, les rend fous, était à la portée de Lettie, même à seulement treize ans, mais emmener un si jeune-garçon avec elle, était sans doute l'erreur à ne pas commettre...

Ce roman - que je vais passer ensuite à ma fille - est un beau roman fantastique, qui a su assez subtilement et étonnamment me provoquer beaucoup d'émotions. Vous rentrez en tant que lecteur dans un univers dont il faut accepter d'emblée l'étrangeté, la violence supposée, mais également la douceur, et l'ambiance enfantine et candide. Le mélange est plutôt détonnant, déroutant et bourré de charme. Les scènes sont très visuelles et parfois impressionnantes. Je ne suis pas très familière de ce type de lectures mais j'ai vraiment apprécié le voyage, j'en redemande. Voilà, j'ai aimé avec ce titre découvrir Neil Gaiman, et vais m'empresser de le lire de nouveau, c'était bien. De plus, je trouve la couverture sublime, ce qui ne gâche rien. 

Editions du Diable Vauvert - 18€ - 22 octobre 2014

Pour blablablamia ce n'est pas son meilleur et elle se demande s'il est destiné aux ados (pour moi oui) [clic ici]

21 octobre 2014

Quand je me perds

riviere

Que le doute est là, la fragilité,

A chaque seconde je sais
Pouvoir revenir à celle que je suis

Il suffit d'un frôlement de paumes
Il suffit d'un rayon de soleil sur mes bras
Il suffit que tu me regardes

© Les écrits d'Antigone - 2014

19 octobre 2014

Le Mois du documentaire

moisdudoc

A la maison, nous sommes très documentaires, je suis donc heureuse de relayer cette année sur mon blog des informations concernant cette manifestation particulière qui ouvre le regard. A partir du 1er novembre et pendant tout le mois, médiathèques, cinémas, associations, universités, instituts français et autres lieux culturels, sociaux et éducatifs se mobiliseront pour mettre en lumière la richesse du cinéma documentaire.

Les spectateurs pourront découvrir une diversité d’œuvres, récentes et de patrimoine à travers des programmations originales et éclectiques. 1 500 films qui rendent compte d’une grande diversité de formes et de regards seront proposés lors de plus de 3000 projections.

(Madagascar, carnet de voyage, extrait... from bastiendubois on Vimeo.)

À l’occasion des 15 ans de cette manifestation, plusieurs événements phares sont à noter : une tournée de réalisateurs dans toute la France autour de la thématique Figures de migrants, de nombreuses séances jeunes publics et la projection de films documentaires animés inédits en France. Un hommage sera rendu à Jean Rouch autour de films peu connus qu’il a tournés en France. De nombreux films sur 14-18 illustreront la rencontre du cinéma documentaire avec la Grande guerreLe printemps des cinémas arabes seront explorées d’après le regard de cinéastes arabes. De nombreux autres événements seront à découvrir ! 

Découvrez les séances de votre région [en cliquant ici]. A la maison, nous avons eu un gros coup de coeur pour la programmation jeunesse de Découvrir l'ailleurs [clic ici]. Dans ma ville, place sera faite aux Histoires de famille [clic ici].

Bonne séances !

(Lampions - Film annonce 2014 du Mois du film documentaire from Images en bibliothèques on Vimeo.)

18 octobre 2014

Le Jour où la guerre s'arrêta, Pierre Bordage ~ Rentrée littéraire 2014

lejouroulaguerresarreta

 Un jeune-homme sans mémoire, armé du seul don de clairvoyance, lisant dans les pensées des hommes, arrive sur terre, et tente d'apporter de la lumière là où la violence règne, d'aider son prochain. Habillé seulement d'un drap, on le prend pour un pauvre type à qui il serait arrivé malheur mais le camp des bourreaux s'agite devant les paroles de cet étranger censées être apaisantes...

Voici un livre de rentrée qui est une très grosse déception. Je n'ai pas été du tout séduite par le conte philosophique que Pierre Bordage a voulu rendre ici. J'ai même été à plusieurs reprises gênée par les histoires qu'il racontait, le style, la naïveté du personnage (qui ressemblerait à celle du Petit Prince de St Exupéry). Ce titre m'est malheureusement assez vite tombé des mains... dommage, il n'était sans doute pas fait pour moi.

Editions Au Diable Vauvert - 18€ - 4 septembre 2014

challengerl2014

Je participe au challenge 1% rentrée littéraire de Hérisson... qui consiste à lire au moins 6 livres de la rentrée littéraire [clic ici pour plus de détails] - et je suis en partance vers le 2% - n°8/12

Une critique, bien plus positive, de Coeur de Chêne sur le site du Biblioblog [par ici] - D'autres avis enthousiastes sur Babelio [par ici]

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