Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

Ce blog a dorénavant une page Facebook...
https://www.facebook.com
/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

Newsletter
90 abonnés
9 mai 2016

Embarqué et L'essai

Deux BD lues dernièrement...

embarque1           lessai

 

Embarqué de Christian Cailleaux - Futuropolis - 24€ - Mai 2015 - Christian Cailleaux, fasciné comme tout à chacun par la mer, et ce depuis toujours, se questionne sur ce qu'elle évoque pour lui, et questionne également les jeunes engagés du centre d'instruction naval de Brest. Il recueille leurs histoires et leurs motivations pour rentrer à l'école des Mousses, mais aussi en mer à bord de la frégate Floréal et même sous la mer dans un sous-marin à propulsion nucléaire. Mais c'est un questionnement plus large sur la place de la mer en France, sur son histoire, qui nous est contée en parallèle. Un album que j'ai trouvé absolument passionnant, pas lassant du tout, passant astucieusement d'un style graphique à l'autre, magnifique, instructif et abouti. 

embarqué    embarque2

L'essai de Nicolas Debon - Dargaud - 16.45€ - Mai 2015 - Nicolas Debon retrace dans cet album l'histoire à la fois imaginée et réelle d'une communauté anarchiste qui s'était installée dans les Ardennes en 1903. Il s'est aidé des documents de l'époque, et surtout des photographies. La communauté de L'Essai incarnait l'espoir d'un modèle de société utopique et égalitaire. Cet album est passionnant, car il décrit un épisode largement inconnu, dont il ne reste presque aucune trace, et fascinant car sa qualité graphique est à la fois précise et trouble. En effet, le personnage à l'origine du petit village, celui qui en a creusé les premières fondations, Henry Jean-Charles Fortuné, reste tout du long entouré d'un mystère que Nicolas Debon sait judicieusement entretenir. 
J'ai lu ce titre dans le cadre du Prix Cezam. 

nicolas-debon-lessai-dargaud-construction

Publicité
8 mai 2016

Dimanche

stmalo

... quand tu as passé une partie de ton week-end dans un Saint-Malo bondé mais toujours aussi fascinant ! 

Sinon, pendant ce temps, je suis prise d'une frénésie de lecture, mais les billets ici ne suivent pas. Alors je commence une petite pile à chroniquer (une PAC ?). Il faudrait que je vous parle d'une ou deux BD, d'un livre jeunesse, etc... Je continue à lire pour le Prix Cezam (les romans et les BD) et également pour le challenge/groupe des 68 premières fois !! Et puis, depuis que je vais au cinéma plus régulièrement, je vois des films intéressants... A suivre donc. Et bon dimanche !!

7 mai 2016

Ahlam, Marc Trevidic

marctrevidic

"Farhat, avec sa chemise à fleurs, droit comme un i sur le pont de son bateau. Farhat toujours là, inchangé, dans un monde qui s'écroule."

Paul débarque un beau jour sur l'archipel de Kerkennah en Tunisie. Il est venu y chercher une paix perdue à Paris. Et le lieu qu'il découvre est un paradis. Cette découverte est un véritable soulagement. Le peintre, très célèbre, a d'ailleurs envie de s'établir quelques temps dans ce lieu qui l'inspire. De plus, il s'est pris d'affection pour un pêcheur, Farhat, et sa famille. A la mort de Nora, l'épouse, très belle femme que Paul aimait en secret, le jeune homme s'occupe de l'éducation des enfants du couple, Issam et Ahlam, doués tous les deux, l'un pour la peinture et l'autre pour la musique. Un rêve émerge, alors que les enfants grandissent, l'idée d'un spectacle qui pourrait leur amener la célébrité et l'aisance financière, la liberté que Nora souhaitait pour les siens. Mais rien ne se passe comme prévu. L'islamisme gagne du terrain en Tunisie. Issam se laisse séduire par le discours radicaliste de Nourdine. Ben Ali est chassé du pouvoir. Ahlam, devenue une belle jeune fille, regarde avec colère et désespoir son frère devenir un fanatique. Elle s'engage avec beaucoup de ferveur pour la démocratie dans la révolution du jasmin. L'affrontement entre l'univers d'Assim et d'Alham sera brutal.

Ahlam commence comme un joli conte, presque un peu candide. Et puis tout à coup tout change, et l'on retrouve ce que le juge Marc Trevidic connaît bien et a déjà beaucoup observé, le terrorisme et ses mécanismes souterrains. Autant j'ai été séduite en début de lecture par l'histoire imaginée par l'auteur, affective et artistique, autant cette deuxième partie, qui coïncide avec la radicalisation d'Issam m'a profondément intéressée, ainsi que tout le contexte de la révolution du jasmin, largement évoquée. Ce premier roman a peut-être quelques défauts, il n'est pas parfait, il pêche parfois par quelques longueurs explicatives et quelques candeurs sentimentales, mais c'est un roman fort, généreux, original, qui donne et promet beaucoup. J'ai aimé la place de l'art dans ce récit, et que la violence n'y soit pas édulcorée mais abordée de manière réaliste. Une lecture très utile, pour savoir et comprendre.

Editions JC Lattès - 19€ - Janvier 2016

Lu dans le cadre du challenge des 68 premières fois... qui met en avant des premiers romans sortis en ce début d'année 2016

68premieresfois

Les autres lectures de la fine équipe... Nicole à moitié convaincue - Instructif et nécessaire pour Joelle - Un coup de coeur pour Céline ! - Instructif et poétique pour Dominique - Agréable à lire pour Anita - Une belle histoire pour Gloria (pas de blog) - Violaine a été surprise - Saisissant pour Nathalie - Plutôt réussi pour Bénédicte !

5 mai 2016

Je lis dehors

embarqué

Et je suis en mer grâce à Embarqué de Christian Cailleaux. Tu m'avais manqué, cher soleil.

3 mai 2016

Nous dînerons en français, Albena Dimitrova

nousdineronsenfrancais

"Nous vacillons, tous radars coupés."

Alba est admise à l'hôpital du gouvernement bulgare pour une paralysie de la jambe. Là-bas, elle rencontre Guéo, cinquante cinq ans, alors qu'elle n'est encore qu'une adolescente. La complicité est tout de suite évidente, l'attirance physique également, mais guère facile à vivre au grand jour. Alors, Alba emménage avec le fils de Guéo, un compagnon plus conforme, de son âge. Guéo est un membre important du Polituburo. Il doit rendre un rapport que tout le monde attend. il a une femme, une maîtresse officielle, des enfants un peu partout. Mais l'attirance entre les deux amants est trop forte, peu importe les risques encourus, les dommages collatéraux... ils ne peuvent faire autrement que de la vivre passionnément.

Ce premier roman est un récit, écrit en français, qui possède une langue réellement suave et poétique, mais qui peut sembler étrange. En effet, j'ai buté à plusieurs reprises en début de lecture sur quelques phrases incongrues avant de comprendre que c'était là sans doute l'effet de la langue avec accent évoquée en quatrième de couverture, et puis je me suis faite à l'enchevêtrement des mots, et de la chronologie, pour apprécier la sensualité du texte. Il n'est pas si aisé de rentrer dans ce roman, il faut accepter sans préjugés la différence d'âge des protagonistes, ne coller qu'à l'amour improbable qui les rapproche et va accélérer leur perte. Il faut accepter de ne pas toujours savoir à quelle date nous sommes, quelle époque, se laisser porter par un récit désordonné. Mais, ce qui est certain est qu'en toile de fond le communisme vit ses derniers instants, et Alba, réfugiée à Paris, compare le capitalisme faussement libérateur au communisme empêtré dans les contradictions de ses élites. Quelles leçons en tirera donc l'histoire ? Pour les destins particuliers, la vie se charge de faire le tri. Un livre que j'ai refermé encore pleine de cette ambiance, amoureuse et particulière, et au final assez charmée par ma lecture. 

Editions Galaade - 18€ - Septembre 2015 - Merci ma bibli !!

Un roman bouleversant à l'aura politique pour Choco - Un premier roman d'une force incroyable pour Leiloona 

Publicité
2 mai 2016

Le reste de leur vie, Jean-Paul Didierlaurent

lerestedeleurvie

"Mettez-nous encore quatre Dragibus, six Schtroumpfs, deux Cocobat, un Acidofilo cola et... deux Oeufs au plat. Non, attendez, non, mettez un seul Oeuf et ajoutez plutôt un Dentier Dracula."

Manelle est aide à domicile. Elle reste à peine une heure chaque jour chez les personnes âgées chez qui elle travaille, et entretient avec eux des relations plus ou moins amicales. Avec Samuel, c'est différent, lui elle l'embrasse, malgré les interdictions du règlement, et reste une fois par mois déjeuner avec lui. Au dessert, il y a toujours une forêt noire, elle ne sait pas vraiment pourquoi, c'est comme ça. Elle ne connaît pas encore Ambroise, thanatopracteur de son état, qui vit chez sa grand-mère et a du mal, à cause de son métier, à trouver l'amour. Il est également fâché avec son père, le grand ponte, spécialiste du cancer, prix Nobel, mais ça c'est une autre histoire. En attendant, un voyage vers la suisse va rassembler tout ce petit monde, un voyage à l'objectif pas très gai, mais aux conséquences assez inattendues...

Jean-Paul Didierlaurent nous conte là une bien jolie histoire. Et j'ai aimé retrouver dans ce nouveau roman les rares petites piques de fantaisie et d'ironie qui m'avaient séduites dans Le liseur de 6h27. Pour autant, je dois être honnête, malgré les qualités évidentes de ce roman, la déception est un peu au rendez-vous. Il m'a semblé en effet que ce récit là était un peu convenu, moins ambitieux que le précédent, moins original dans les détails, trop plein de bons sentiments. L'auteur a cependant un certain talent pour croquer la vie de son aide à domicile, et les détails justement y sont assez justes et précis. Il en est de même pour le métier qu'exerce avec passion Ambroise, très documenté. Je ne sais pas, je crois que j'ai du mal, sans doute parfois, avec les trop jolies histoires. J'aurais aimé que ce livre soit un peu plus corrosif, ... oui voilà qui m'aurait plu davantage.

Editions Au Diable Vauvert - 17.50€ - Mai 2016

J'ai beaucoup pensé en lisant ce livre au film de Stéphane Brizé sorti en 2012 Quelques heures de printemps... vu en octobre dernier, peut-être donc alors une histoire de comparaison...  

1 mai 2016

Presque du muguet

presquemuguet

Je vous souhaite à tous un joli mois de mai !
Que c'était doux, bon et apaisant, ce retour du soleil et de la chaleur aujourd'hui, de pouvoir lire dehors... les gambettes à l'air.

Publicité
<< < 1 2
Les lectures d'Antigone ...
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 694 804
Derniers commentaires
Publicité