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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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9 février 2008

J'ai reçu mon colis swap !

Ce matin, le camion jaune de la poste s'est arrêté devant notre maison... Nous nous sommes tous interrompus dans nos activités, en attente. Est-ce que cette fois-ci serait la bonne ? Il faut dire qu'un de nos voisins semble être atteint de "commandonnite" aigüe et nous donne depuis plusieurs jours de bien faux espoirs...

Mais ce matin, c'était mon tour et c'était bien mon colis swap qui avait amené la camionnette jaune devant notre porte.

Swap Noir c\

J'ai été gâtée par La Liseuse. Merci beaucoup !!!! Plusieurs petites mains se sont précipitées pour ouvrir les paquets. Mon APN n'a pas enregistré la photo avant déballage (bizarre) alors voilà le résultat final :

CRIM0046

- Du chocolat 70% (idéal avec le café) et du praliné. Il y a eu des Humm du chocolat autour de moi !!!!

- Du café, justement, nommé "Bahia" !

- Deux marques pages, des catalogues (pour se donner des envies) et un petit calendrier en forme de livre (je vais lui chercher une petite place de choix à celui-ci).

- Deux policiers : un de Martha Grimes, que je ne connais pas du tout et qui me semble tout à fait sympathique et "L'évangile selon Satan" que M Antigone reluque dangeureusement.

Un grand merci aux parfaites organisatrices de ce swap !!

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9 février 2008

Si

cadenas

J’ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac, l’ai déposé bien en évidence sur le bureau.

Il faudra bien que je les écrive un jour, ces mots qui ne viennent plus, qui se tassent en moi.

Il faudra bien qu’il surgisse cet apaisement libérateur, ce déluge verbal qui me fait peur.

Je connais le pouvoir de mon écriture, je le redoute aussi.

Les larmes. Les palpitations du cœur. Les cris.

Je regarde un instant par la fenêtre, l’agitation de la rue, la lueur des réverbères, la beauté des pierres. J’ai déposé ce matin sur chaque touche de couleur un salut amical. Elles me le renvoient ce soir. Je serai bien ici.

Je suis arrivée hier au soir, je me suis enfuie, j’ai besoin de silence.

J’ai laissé là-bas pour un temps le trop-plein de mouvance, les paroles inutiles, son corps. J’ai récupéré le mien, j’ai pris de la distance.

J’ai choisi cette ville pour refaire le plein, m’absoudre de moi-même.

Et puis il y a cette clé qu’Anton m’a laissée, mon ami.

« Vas-y m’a-t-il dit,  c’est un peu plus loin, sur ta droite, après l’hôtel, fais moi confiance, tu seras surprise. »

J’y suis allée tout à l’heure, un enchevêtrement de chaînes, deux cadenas, une grille inamicale et au détour d’un mur, un jardin merveilleux de douceur, des herbes folles, des fleurs mauves, un cours d’eau, inattendu.

« Il appartient à mes parents, m’a-t-il précisé ensuite au téléphone, le sourire dans ses syllabes. Tu possèdes la clé des évènements, Anna, en toi. Tu sais très bien de quoi je veux parler, même si l’abord te paraît rude, il est peut-être temps de t’en servir. »

J’ai acheté un stylo à l’épicerie qui jouxte la mairie, en sortant du jardin.

Demain, je dessinerai sur le cahier à la couverture rouge la clé qui mène à mon chemin.

(Un texte émis suite à la consigne 63 du site Paroles Plurielles)

8 février 2008

Virginia Woolf

snow

Chacun recèle en lui une forêt vierge, une étendue de neige ou nul oiseau n'a laissé son empreinte.

8 février 2008

Belle-mère, Claude Pujade-Renaud

Je suis de retour, et je vous rassure, tout le monde va beaucoup mieux !!

livrevoyageur

Alors que Cochon d'allemand a été lu par Gambadou et qu'il poursuit son voyage chez Kloelle, je me suis plongée dans la lecture d'un autre livre voyageur (transmis par Gambadou et prêté par Florinette) :

belle_m_re

L'histoire (extrait de la quatrième de couverture) : "A quarante sept ans, Eudoxie épouse Armand, sexagénaire et veuf, père de Lucien - Trente ans passés, taciturne, sauvage, peut-être à moitié fou. Elle s'installe donc dans le modeste pavillon de Meudon Val-Fleury où habitent les deux hommes... pour se retrouver peu de temps après - la guerre qui survient est fatale à Armand - seule en compagnie de ce nouveau beau fils avec lequel il faut bien tenter de vivre."

Mon avis : J'ai aimé retrouver de nouveau dans ce roman cette écriture de Pujade-Renaud que j'admire, ce talent qu'elle a de rendre les gestes du quotidien primordiaux. J'avais déjà lu d'elle ses nouvelles Vous êtes toute seule ? Cette histoire-ci est très troublante celle d'une femme toute simple, couturière, deux fois veuve, qui se retrouve en cohabitation avec un homme plus jeune qu'elle, son beau-fils, un homme hanté par des fantômes et à l'attitude parfois très étrange. Eudoxie nous raconte sa vie, l'âge qui rend les pas et les mouvements plus lourds, la difficulté de parfois joindre les deux bouts, mais aussi l'amitié, l'importance qu'une tarte aux pommes peut prendre dans une réconciliation, le bonheur et la simplicité d'être. Entre les narrations d'Eudoxie se glissent quelques phrases, celles de Lucien, qui parle de ses fantômes et nous fait souvent craindre le pire... Toute la force du roman tient dans ces phrases là, et dans le trouble qui naît parfois entre ces deux êtres, trouble qui ressemblerait presque à de l'amour, limite incestueux. A découvrir !

Extrait : "Je n'aurais pas dû toucher à cette tarte. Elle était bonne, certes, mais c'était un piège. Cette femme a les yeux bleus, moi aussi, je n'aime pas cette ressemblance. Elle m'a eu, je me suis fait avoir tel un gosse. Comme toi, Nonotte. Depuis qu'elle est arrivée, tu as engraissé."

bouton3 Note de lecture : 4/5

La lecture de Florinette, Gambadou, ...

4 février 2008

Blog en pause...

...je prends soin de mon petit garçon.

Je répondrai à tous vos messages/commentaires dès que possible.

(PS : Elfe et Loutarwen, j'ai eu vos coordonnées !! Merci. 

KLoelle, tu vas te retrouver avec deux livres voyageurs, prends ton temps pour les lire, et préviens moi, si tu veux bien, dès que tu les auras lu...)

Bises à tous ! A très bientôt !

(5/02/08 - 18h22 - Merci pour tous vos petits mots. Petit dernier a une mauvaise gastro. Il est à l'hôpital depuis hier au soir. M Antigone veille sur lui cette nuit. Il est entre de bonnes mains... Grande fille et moi sommes pressées de les voir rentrer bien vite tous les deux !!)

(7/02/08 - 11h02 - Des nouvelles !! Petit dernier est rentré hier au soir. Il va mieux, ouf !! C'est à mon tour et à celui de ma grande d'être atteintes. Heureusement, le mal semble être moindre... Allez, je prédis un retour à la normalité pour ce week-end !

Merci pour vos petits mots et passages ! Bises.)

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4 février 2008

Ligne 1

Mauvaise surprise, le quai du métro est noir de monde !

Moi qui espérais tant finir ce petit livre, commencé hier au soir, si poétique et bien écrit. Pour l’instant, il déforme la poche droite de mon manteau, je sens son poids intime et alléchant contre ma cuisse. Il me faudra attendre. Cette foule promet un compartiment plein à craquer, et un voyage désagréable, le nez collé sur les portes coulissantes. Aucun moyen de lire, c’est certain, juste une demi-heure pour penser, moi qui ne voulais penser à rien, justement, ce matin.

Une sonnerie stridente annonce la venue d’une nouvelle rame, la foule se presse dans un mouvement unique et s’engouffre en silence dans le wagon qui lui fait face. Les visages impassibles se frôlent et s’ignorent tandis que je laisse mon regard s’attarder sur les néons qui filent à tout allure derrière les vitres sales. Il est huit heures, et je sais que je vais le retrouver tout à l’heure, lui.

Depuis que je vis ici, dans Paris, il m’a fallu apprendre à éviter les regards, à marcher vite, à me fondre dans la foule et à vivre seule, du moins au début. Puis j’ai rencontré Paul, nous nous sommes plu et tout est allé très vite. Nous avons loué un petit appartement confortable. Nos livres et nos babioles se sont serrés les uns contre les autres, une certaine idée du bonheur, quotidien.

Et voilà que je pense, à cet autre, au plaisir que j’ai d’aller travailler, depuis qu’il est là, à son sourire amical, à tout ce que je sais de lui, à tout ce qu’il ignore, à l’absurdité de tout cela, de ma vie.

La rame du métro, en partie désertée, s’arrête au terminus. Je suis arrivée. La foule pressée s’éparpille aux quatre coins du parvis de la Défense. J’aperçois, au loin, l’immeuble où je travaille. Dans quelques minutes, lorsque je franchirai le seuil du bureau que nous partageons, il m’embrassera, sur les deux joues. Sa femme et ses enfants me souriront gentiment dans leur cadre photo.

Et je retiendrai ce mouvement, interdit, de mes mains vers les siennes.

3 février 2008

Quelques nouvelles de la blogosphère !

Vous vous souvenez de ça ?

CRIM0020

Delphine a reçu le colis swap "Noir c'est noir" que je lui ai envoyé. Comme elle n'a pas de blog, elle en parle [ici]. Merci à elle pour son billet si enthousiaste ! Il me tarde de recevoir le mien, à présent... forcément. Quel bonheur, le swap !!

Par ailleurs, Ptitlapin a lu Un siècle de Novembre qui circule en livre voyageur ! Elle a été bouleversée par celivrevoyageur roman. Je n'en suis pas surprise... Il est réellement excellent. Si vous voulez le découvrir à votre tour, n'hésitez pas à vous inscire, c'est toujours possible ici.

Quel début de journée ce dimanche ! A la maison, petit dernier a la gastro...serviettes éponges, machines qui tournent, etc... Je vous épargne le tableau !

Bon dimanche à vous tous !

3 février 2008

Je pense à toi depuis mille ans...

...dit Raphaël !

Une envie, comme ça, d'entendre cette voix là, en attendant la sortie de son nouvel album "Je sais que la terre est plate" le 17 mars.

Bon dimanche à tous !

2 février 2008

Ill(us)ion

illusion

J'aimerais t'aimer hors saison
Lorsque la plage se vide

Et que les valises se font.


T'aimer tel que tu es
,
Exempt de vieillesse

Toi et moi, immortels.


Dans une maison vide

Tu me tiendrais la main,

Ma nuque sur ton épaule.


Le vent s'engouffrerait doucement

Entre les volets crochetés.

Annonçant un hiver

Qui durerait longtemps.


J'aimerais t'aimer

Hors de nous

Dans un temps

Qui nous appartiendrait

Figé, préservé.

2 février 2008

Le sablier, Sofia Guellaty

sablierRésumé (quatrième de couverture) : "L'héroïne de cette histoire déambule dans les rues. Désoeuvrée, sans réels projets d'avenir, elle se rend chaque soir dans un café où elle peut observer à loisir un écrivain. Son rêve : l'approcher. Elle espère qu'au travers d'un signe, d'une discussion, celui-ci indiquera comment aimer et vivre. Chaque jour, il lui dépose un billet sur lequel est libellé une phrase, métaphore ou incitation à la rêverie."

Mon avis : Ce récit a un charme nébuleux. L'héroïne déambule dans les rues de sa ville, comme dans sa vie, sans savoir où s'arrêter, à qui parler, à qui faire confiance. Elle s'accroche à cet écrivain dont elle a lu quelques livres et qui s'assoit chaque soir, dans ce café près d'elle, et lui laisse un mot dont le sens laisse à réfléchir, et semble recéler une énigme insoluble. On craint qu'elle fasse de mauvaises rencontres, on est soulagé de la savoir finalement plus forte qu'on ne le pensait, on lui souhaite de trouver l'amour... Le Sablier est le premier roman de Sofia Guellaty, qui a seulement 22 ans lorsqu'il est édité en 2006. Une écriture prometteuse !

Quelques mots : "Jouer à la secrétaire est amusant un temps. Je préfère penser que ce statut est éphémère, comme une sorte de thérapie pour ne pas buller.

Je suis maintenant une professionnelle du fax et de la photocopieuse. En ce qui concerne le téléphone, les subtilités de son fonctionnement me sont encore peu connues. Je me dis que je devrais rester jusqu'à en maîtriser le mécanisme. Ensuite, je pourrais m'épanouir dans des tâches un peu plus intéressantes, si quelqu'un un jour pouvait m'en donner l'occasion.

J'ai obtenu mon job grâce à une chemise échancrée, je pourrais peut-être avoir une promotion avec la jupe qui va avec. Les gens disent que ce n'est pas si simple. Les gens disent que rien n'est simple."

La lecture de Laurence et celle de Clarabel

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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