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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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27 janvier 2008

Hors saison

collage43

Ce matin...

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27 janvier 2008

La passion selon Juette, Clara Dupont-Monod

juette heart

L'histoire : Juette est née au XIIème siècle, à Huy, une petite ville de l'actuelle Belgique. Elle est une enfant solitaire et rêveuse, que les travaux de couture n'intéressent pas, et qui se raconte des histoires de chevaliers et de belles dames en robes blanches. Son seul ami et confident est Hugues de Floreffe, un prêtre. Il l'écoute, tente de répondre à ses interrogations de jeune fille et reste sous le charme de cette vive intelligence, pure et différente. Pour faire taire cette enfant insoumise, ses riches parents la marie dès 13 ans, à un homme de leur condition. Juette vit ce mariage comme un viol quotidien de son être. Elle sera mère, puis veuve, cinq ans plus tard. Juette deviendra alors cette femme qui dit non, au mariage, aux hommes, au clergé corrompu.

Mon avis :  Je ne savais pas si cette histoire me plairait. Je ne suis pas très friande, d'ordinaire, des romans historiques et voilà que je me suis laissée happer par ce roman, à deux voix (celle de Juette puis celle de Hugues, alternativement) et par ce personnage, on ne peut plus extraordinaire, qui a de grandes ressemblances avec le personnage d'Antigone (interprétation toute personnelle). Ce roman là est moderne par son ton, très fort par l'intensité des émotions ressenties, très empreint de liberté. Dans un contexte historique compliqué, alors que l'église "des gros ventres" assoie par la violence sa suprématie face aux idées nouvelles des Cathares, cette jeune fille insoumise sait trouver une force singulière dans sa foi et imposer le respect. Une lecture à ne pas rater !

Extrait : "C'est l'histoire du chevalier à la Rose..." Je la récite en caressant les pierres. Mes histoires sont revenues. Elles sont intactes. Majesté des mots, plus grands que l'obscurité. Je n'ai pas besoin de bibliothèque. Mes histoires attendaient, simplement. Il ne faut pas être inquiet. Les choses qu'on aime finissent toujours par nous appartenir. J'espère qu'Hugues le sait."

Les lectures de Clarabel, Valérianne, Gambadou, Florinette

Une vidéo

 

26 janvier 2008

Deux livres voyageurs !

livrevoyageur

Cela me trotte dans la tête depuis longtemps, j'ai très envie de partager avec vous ces deux livres !!

cochon_d_allemand  heart  un_si_cle_de_Novembre (cliquer sur les couvertures pour plus de détails - j'espère que ça marche !)

Ils sont tous les deux parmi mes coups de coeur de l'année 2007 !

Je vous les propose donc tous les deux aujourd'hui en "livre voyageur", à l'instar de Florinette, sur son blog. ( Je suis pour ma part sur la liste des futures lectrices de son livre "Belle-mère", de Pujade-Renaud.)

Si cela vous intéresse de les lire, il vous suffit de vous inscrire en commentaire, puis de m'envoyer vos coordonnées sur ma messagerie (voir à droite "contacter l'auteur"). Vous pouvez vous inscrire pour les deux livres, ou pour un seul des deux. Cette offre est réservée aux blogueurs et blogueuses (sauf exceptions, je pense à Françoise qui vient de temps en temps sur ce blog)... Le principe est d'envoyer le livre, après lecture, au blogueur suivant, dans l'ordre de la liste d'inscription qui sera mise à jour ci-dessous, au fur et à mesure. Voilà !! :

Liste des lecteurs -

Pour "Cochon d'allemand" : Gambadou, Kloelle,   

Pour "Un siècle de Novembre" : Ptitlapin, Kloelle

(Je tiendrai, bien sûr, chaque participant au courant de la progression des livres et des coordonnées du destinataire attitré.)

N'hésitez pas à vous inscrire !!   

26 janvier 2008

Testament

Voici un texte émis suite à la consigne 62 du site Paroles Plurielles.

Il fallait s'inspirer de la photo ci-dessous et de l'incipit suivant : "Mes bien chers frères..."

les_hommes__delvaux_

"Mes bien chers frères, vous vous demandez sans doute pourquoi je vous ai réuni, justement aujourd’hui, ici, tous les cinq. Vous vous en doutez certainement, l’heure est grave car rien ne pourrait me résoudre à vous éloigner de vos familles, de vos affaires si prenantes, de vos maisons, s’il n’y avait urgence et malheur, à venir.

Je suis votre aînée, et je vous ai vu naître et grandir, chacun. J’ai espéré, longtemps, qu’une sœur arrive parmi vous, vienne me tenir compagnie dans ma chambre, serre ses petits bras contre les miens. J’ai rêvé, longtemps, de douceur.

Et puis voilà qu’après avoir été fille unique et sœur, je suis devenue plus tard, bien malgré moi, votre mère.

Je ne regrette rien, lorsque je vous vois si bien installés dans la vie, si paisibles.

Je ne regrette pas ma jeunesse à veiller sur vos adolescences turbulentes. Je ne regrette pas ces soirées, vos fronts penchés, studieux. Je regrette, parfois, le silence après chacun de vos départs et cette maison à présent vide de rires et de cris, austère.

Je ne vous demanderai pas pourquoi vos enfants n’ont jamais franchi le seuil de cette porte. Je ne vous demanderai pas si ma solitude vous fait honte après vous avoir servi. Là n’est pas la question, ni l’urgence. Je n’ai plus de temps pour gémir.

Vous me voyez bien fatiguée, je le suis. Vous trouverez dans le tiroir de ce meuble – derrière toi, Arthur ! - une lettre qui explique tout, ce que l’on écrit d’ordinaire, dans ce type de situations.

Je sais que vous saurez faire ! Vous voilà si sérieux à présent.

Mes bien chers frères, soyez rassurés, il n’existe pas de secrets inavoués dans ce grand corps de femme qui vous fait face, ni dans cette maison. Je laisserai tout en ordre.

J’emporterai avec moi mes désirs, mes lectures et mes pensées…tout ce qui fait une femme, tout ce que vous ignorez."

25 janvier 2008

Femme prête à écrire

femme_prete_a_ecrire_Gravure_japonaise_sur_bois(Gravure japonaise sur bois)

...ou pas.

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24 janvier 2008

Badenheim 1939, Aharon Appelfeld

  heart

L'histoire (quatrième de couverture) : "A badenheim, l'été est un moment de transition : les ombres de la forêt battent en retraite, la lumière se répand d'une place à l'autre et les rues s'animent en prévision de la saison estivale. Mais en cette année 1939, tandis que les premiers vacanciers déposent leurs bagages à l'hôtel, que Papenheim et son orchestre arrivent pour le festival de musique, que Sally et Gertie, les prostituées locales, flânent dans l'avenue, deux inspecteurs du service sanitaire passent devant la patisserie couverte de fleurs. [...] Ainsi commence ce récit d'une sinistre métamorphose : celle d'une station thermale fréquentée par la bourgeoisie juive en antichambre de la "délocalisation" vers la Pologne."

Avis d'Antigone : Ce roman est un chef d'oeuvre !

Dès le départ, en quatrième de couverture, l'éditeur compare l'auteur à Kafka, comparaison que je ne comprenais pas au début de ma lecture, comparaison que j'ai mieux comprise alors que la transformation de la station balnéaire se met en place et que les acteurs de ce "drame" se rendent compte du piège dans lequel ils sont enfermés.

Plusieurs éléments se métamorphosent tranquillement jusqu'à donner au lecteur un sentiment de malaise attentif. Il y a notamment l'existence de ce service sanitaire, discret puis tentateur, vantant tout d'abord un voyage salvateur vers la pologne, puis obligeant chaque juif à s'inscrire sur ses registres. Et ce festival qui bat son plein, engourdissant les consciences, tandis que les estivants se gavent de patisseries et flânent au bord de la piscine, et qui se termine en pagaille désorganisée.

La ville est fermée, devient un ghetto, l'étau se resserre. L'intrigue avance doucement, sûrement, inconsciemment, inexorablement vers un wagon à bestiaux sale qui mènera certainement "où l'on sait". Et cette phrase terrible du Dr Papenheim : "Si les wagons sont aussi sales, c'est signe que nous n'irons pas loin."

Je vous recommande cette lecture, chaudement ! Doucement ennivrant, puis terriblement angoissant, ce roman là ne vous laissera certainement pas indifférent.

Extrait (début du roman) :   "Le printemps était de retour à Badenheim. On entendait carillonner les cloches de l'église du village proche de la ville. Les ombres de la forêt battaient en retraite. Le soleil dispersait les vestiges de l'obscurité et sa lumière se répandait dans la grand-rue, d'une place à l'autre. C'était un moment de transition. Les estivants se préparaient à envahir la station. Deux inspecteurs passèrent dans la ruelle pour contrôler le bon foctionnement des canalisations. La ville dont la population s'était beaucoup renouvelée au fil des ans conservait sa beauté, une beauté discrète."

La lecture de Clarabel

24 janvier 2008

Badenheim 1939, Aharon Appelfeld

  heart

L'histoire (quatrième de couverture) : "A badenheim, l'été est un moment de transition : les ombres de la forêt battent en retraite, la lumière se répand d'une place à l'autre et les rues s'animent en prévision de la saison estivale. Mais en cette année 1939, tandis que les premiers vacanciers déposent leurs bagages à l'hôtel, que Papenheim et son orchestre arrivent pour le festival de musique, que Sally et Gertie, les prostituées locales, flânent dans l'avenue, deux inspecteurs du service sanitaire passent devant la patisserie couverte de fleurs. [...] Ainsi commence ce récit d'une sinistre métamorphose : celle d'une station thermale fréquentée par la bourgeoisie juive en antichambre de la "délocalisation" vers la Pologne."

Avis d'Antigone : Ce roman est un chef d'oeuvre !

Dès le départ, en quatrième de couverture, l'éditeur compare l'auteur à Kafka, comparaison que je ne comprenais pas au début de ma lecture, comparaison que j'ai mieux comprise alors que la transformation de la station balnéaire se met en place et que les acteurs de ce "drame" se rendent compte du piège dans lequel ils sont enfermés.

Plusieurs éléments se métamorphosent tranquillement jusqu'à donner au lecteur un sentiment de malaise attentif. Il y a notamment l'existence de ce service sanitaire, discret puis tentateur, vantant tout d'abord un voyage salvateur vers la pologne, puis obligeant chaque juif à s'inscrire sur ses registres. Et ce festival qui bat son plein, engourdissant les consciences, tandis que les estivants se gavent de patisseries et flânent au bord de la piscine, et qui se termine en pagaille désorganisée.

La ville est fermée, devient un ghetto, l'étau se resserre. L'intrigue avance doucement, sûrement, inconsciemment, inexorablement vers un wagon à bestiaux sale qui mènera certainement "où l'on sait". Et cette phrase terrible du Dr Papenheim : "Si les wagons sont aussi sales, c'est signe que nous n'irons pas loin."

Je vous recommande cette lecture, chaudement ! Doucement ennivrant, puis terriblement angoissant, ce roman là ne vous laissera certainement pas indifférent.

Extrait (début du roman) :   "Le printemps était de retour à Badenheim. On entendait carillonner les cloches de l'église du village proche de la ville. Les ombres de la forêt battaient en retraite. Le soleil dispersait les vestiges de l'obscurité et sa lumière se répandait dans la grand-rue, d'une place à l'autre. C'était un moment de transition. Les estivants se préparaient à envahir la station. Deux inspecteurs passèrent dans la ruelle pour contrôler le bon foctionnement des canalisations. La ville dont la population s'était beaucoup renouvelée au fil des ans conservait sa beauté, une beauté discrète."

La lecture de Clarabel

24 janvier 2008

Regrets

Je t’aime…

…et voilà que tu m’oublies, peu à peu.

Ton regard m’évite.

Tes gestes n’étreignent plus ma présence.

Je suis absent à tes envies.

Je t’aime…

…et voilà que la vie, justement,

Banale, inconvenante, solitaire,

Avec sa suffisance et ses airs ordinaires,

Reprend ses droits.

Je t’aime…

…et cela n’a plus d’importance,

Pas plus que ce baiser sur ta joue,

Pas plus que tout ce que je pourrais faire,

Pour te plaire.

Je t’aime…

…et cette confidence

Bien enfouie, au fond de tes poches,

Ligotée,

Y restera bien au chaud,

Pour l’hiver,

A défaut de goûter ma lumière.

23 janvier 2008

Hier, j'ai craqué...

...pour ce petit livre là :

1.95 € (seulement !) D'après Andersen - Illustré par Mayalen Goust

Ses petites mains étaient presque mortes de froid.

Oh, comme une petite allumette leur ferait du bien !

Si elle osait en tirer une seule du paquet, la frotter sur le mur et se réchauffer les doigts !

Elle en tira une : pfutt ! comme le feu jaillit ! comme elle brûla !

C'était une flamme chaude et claire, comme une petite chandelle qu'elle entoura de sa main.

Quelle drôle de lumière !

Une petite fille marche pieds-nus dans les rues de Copenhague, à la veille du jour de l'an. Personne ne veut des allumettes qu'elle tente de vendre. Assise dans un coin, entre deux maisons, morte de froid, elle se résoud à les craquer, une par une. Chacune d'elle lui donne une image de bonheur...

Un conte, triste comme il y en a peu. L'image de cette petite fille m'a poursuivie toute mon enfance, pourtant je n'avais pas le livre de cette histoire. Voilà qui est fait à présent ! Et ce petit album est bien joliment illustré...

Un coup de coeur de la "grande petite-fille" que je suis restée !!

22 janvier 2008

Une journée sur Nantes...

...bien remplie !

collage40

M Antigone et moi-même sommes allés flâner dans cette belle ville aujourd'hui. J'en ai profité, premièrement, pour compléter mon colis swap "Noir c'est noir" qui est, à présent,  prêt à être empaqueté et envoyé.

Mais pour qui est-il donc ? Mystère, mystère.

CRIM0020

Puis nous sommes partis à la recherche de la boutique de Misstigri, artiste nantaise dont je suis le site depuis un moment. Je me suis présentée mais j'étais toute intimidée, c'est malin... Comme ses toiles sont trop chères pour notre petit budget, nous sommes sortis avec un bougeoir bleu, des stickers et des marques-pages. Elles nous en a donné tout un tas, merci Misstigri !!

collage41

photos_boutique (photo de sa boutique extraite de son blog)

Enfin, il faut bien se faire plaisir, quelques trouvailles, en Bouquinerie !!

collage42

Une belle journée...et en plus le temps était magnifique !!

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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