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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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22 mai 2009

Litost, Domas

litost

"Alors, qu'est-ce que c'est la litost ?
La litost est un état tourmentant né du spectacle de notre propre misère soudainement découverte."
Milan Kundera, "Le livre du rire et de l'oubli"

Tel est "à peu près" l'état d'esprit du personnage de cette histoire...qui déambule dans sa vie, en pleine crise d'identité, en se posant des questions sur l'amour, sur l'existence. Des idées noires laissent la place à de jolis moments poétiques, oniriques ou une sorte de double, d'ombre, vit une vie parallèle, transcendée.

litost_1J'ai aimé les planches de cette BD à l'univers très agréable, la mise en page, le noir et blanc souligné de rose - ou de rouge - l'humour aussi.
Les vignettes semblent traversées de vent, d'air et d'espace, et puis elles reviennent tranquillement à un quotidien identitifiable : Marseille, des terrasses de café, le port, les rues...

Un joli moment donc, parfois un peu naïf, mais qui trace avec justesse sa voie vers certains bonheurs essentiels de la vie.
A découvrir !

Quelques planches à voir ici, et des lectures...

ISBN 978 2 84953 065 8 - 13.9€ - Mai 2008

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21 mai 2009

Gloire, Daniel Kehlmann

GLOIRE

Ce recueil de nouvelles est présenté comme un "roman en neuf histoires" et il est à peu près cela, effectivement, ce livre, si l'on veut...un roman que l'on aurait découpé en neuf points de vue et morceaux d'un tout. Et pourtant, c'est autre chose... Personnellement, je préfèrerais dire que Gloire est un recueil de nouvelles dans lesquelles nous retrouvons, au fil des pages et comme par surprise, les personnages des nouvelles précédentes. L'auteur s'amuse beaucoup, avec nous, avec les protagonistes de ses histoires, et avec son écriture. Autant vous dire que les ressentis peuvent être variés à la lecture de ce livre... Personnellement, il m'a beaucoup plu.

Les thèmes en sont la célébrité, la création littéraire, la communication, l'anonymat et peut-être également le mensonge et la sincérité. Une critique de notre société aride et acide, sans concessions, qui ferait presque froid dans le dos si elle n'était aussi ironique.

Petit résumé en quatrième de couverture...
"Un homme ordinaire reçoit de nombreux appels destinés à une célébrité et se prend au jeu ; un acteur de cinéma ne reçoit plus d'appels et commence à douter de sa carrière ; un richissime écrivain de livres de sagesse renie tout ce qu'il a professé jusqu'alors ; une femme décide de mourir, et se révolte contre l'écrivain qui l'a inventée ; un écrivain de romans policiers se perd en Asie centrale où son portable ne fonctionne plus ; un cadre supérieur gagne, grâce à son portable, le pouvoir de ne plus se trouver là où on l'imagine ; et l'acteur du début, cherchant enfin l'anonymat, compte se servir de son double..."

Un extrait...qui m'a interpellée...et questionnée, aussi.
"Lire des livres, ce n'est pas un métier, voilà ce que m'avait dit un jour mon père, et, si grande qu'ait été ma colère en entendant cela, je ne dirai pas autre chose à mes enfants lorsqu'ils auront le même âge : lire des livres, ce n'est pas un métier. J'étudiai donc l'électrotechnique en me spécialisant dans la communication mobile, je me documentai sur les téléphones portables analogiques de l'époque (cela me paraît remonter à une éternité), les codes SID et MIM, et tous les systèmes permettant d'envoyer dans le monde entier une voix humaine en quelques millionièmes de seconde, j'entrai dans la vie active et m'habituai à la paresse des après-midi de bureau où flottait une odeur de café et d'ozone. J'eus d'abord cinq, puis sept, puis neuf personnes sous mon autorité, je constatai avec stupeur que les gens ne peuvent travailler ensemble sans se détester et qu'on ne peut leur donner d'ordre sans être haï par eux, je fis la connaissance d'Hannah que j'aimais plus qu'elle ne m'aimait, je devins chef de service avant d'être muté dans une autre ville ; c'est ce qu'on appelle faire carrière. Je gagnais bien ma vie, j'étais très seul, le soir je lisais des oeuvres latines avec l'aide d'un dictionnaire ou je regardais à la télévision des comédies entrecoupées par les rires d'un public fantôme et j'acceptais l'idée que la vie est ainsi faite et que les occasions de décider par soi-même restent rares."

bouton3 Note de lecture : 4/5

ISBN 978 2 7427 8084 6 - 18€ - FEV 2009

La lecture de Cuné, conquise - Les buveurs d'encre ont aimé - Une interview de l'auteur sur Evene - "Une pure merveille" pour Cathulu ! - L'avis de Miss Orchidée, également enthousiaste...

20 mai 2009

Le têtard mystérieux, Steven Kellogg

le_t_tard_myst_rieuxLes bonnes résolutions du début de l'année ont eu la vie dure... Alors que je m'apprêtais à demander à ma grande fille ce qu'elle avait pu penser de cet album, numéro de mai du programme Kilimax, j'ai eu droit à une moue ennuyée (celle qui veut dire, "je refuse de faire ce que tu as envie que je fasse") et à la réponse laconique suivante : "Ce tétard, il est chouette !!".

emmalitIl me semble évident que désormais la lecture est, pour ma fille, de l'ordre de l'intime... Je sais qu'elle lit déjà "secrètement" dans sa chambre et qu'elle ne souhaite pas forcément partager avec moi ses impressions... Que puis-je donc lui souhaiter de mieux ? Tant pis, donc, pour ses commentaires des albums du programme Kilimax. En attendant, c'est maman qui s'y colle...parce que maman elle aime ça, parler de ses lectures, et des leurs !

L'histoire ? L'Oncle McAllister vit en Ecosse. Chaque année il envoie à Louis pour son anniversaire un objet pour sa collection de sciences naturelles. Cette année, Louis reçoit un bocal contenant un têtard. Mais ce têtard est bien mystérieux. Adepte de hamburgers, il se met à grossir démesurément, jusqu'à ne plus tenir dans l'appartement des parents de Louis...

Je dois dire avant tout que cet album a, encore une fois, suscité l'engouement de mes deux enfants. Petit dernier, très féru de monstres en tous genres, a été fasciné par la taille de ce têtard étrange. Et ma grande fille s'est imaginée rapportant chez nous un tas de bestioles impensables... Quant à moi, j'en ai aimé l'humour, l'esprit et les illustrations amusantes. Un album qui étonne, fait rire les enfants, et ouvre l'imagination, c'est évident !

19 mai 2009

L'arbre d'ébène, Fadélà Hebbadj

l_arbre_d__b_neNasser, petit garçon malien de 10 ans, raconte. Il raconte le Mali, le bateau qui les a emmenés un jour vers la France, fausse terre d'asile, la violence, le squat, les marabouts, l'amour imparfait des blancs. Nasser raconte aussi sa découverte de la lecture, des livres, la solitude peuplée de cauchemar, la construction difficile d'un jeune esprit livré à lui-même, abondonné des adultes. Nasser raconte la peur.

J'ai étrangement beaucoup aimé lire ce récit, pourtant très dur, peuplé de visions difficiles et de terreurs d'enfants. Malgré quelques petits détails pratiques qui m'ont semblé parfois invraisemblables, ce roman où retentit la voix d'un jeune garçon est très fort, lumineux, et donne pour une fois la parole à ceux qui arrivent vers nous, remplis d'espoir. Quelques reportages vus sur le sujet me sont revenus en mémoire, et leurs images se sont alors interposées entre le texte et ma lecture... Notamment, ces coups distribués par des passeurs cruels sur des corps fatigués et hébétés, ces "sans papiers" assis dans une église, ou encore de grosses larmes d'enfant glissant sur une joue...
Un texte à découvrir, il me semble, malgré ses imperfections...

Un extrait...
"J'ai pleuré sur le sable. Il m'a caressé le corps toute la nuit. Le sable chaud du Sénégal... Le sable chaud et le bruit des vagues consolaient mes pieds. J'ai pleuré sur le sable mouillé et sur ce matelas moelleux je me suis endormi.
J'avais six ans sur le sable et la pirogue, six ans dans les odeurs qui font pleuvoir des images à déchirer les souvenirs. J'avais six ans sur le sable froid de Marseille où les hommes se sont séparés pour quitter leur village, six ans dans une tunique tâchée de sang que Mama portait sur son dos. J'avais six ans aussi quand j'ai connu Yvonne, après le maudit voyage sur le cayuco."

bouton3 Note de lecture : 3,5/5

ISBN 978 2 283 02352 5 - 14€ - Juin 08

Lu dans le cadre du  prix_biblioblog_2009 et ce grâce à Amanda, qui a eu une lecture moins convaincue que la mienne pourtant, merci pour le prêt !!

La lecture "coup de coeur" de Laurence sur Biblioblog - L'avis de Cuné, enthousiaste...

18 mai 2009

L'été des libraires revient !

_t_des_libraires Cette manifestation existait déjà en 2007. Elle n'avait pas été reconduite en 2008. Je suis heureuse de la retrouver en 2009 !

En 2007, les coups de coeur des libraires m'avaient permis de découvrir Emmanuelle Pagano(Les adolescents Troglodytes), Laurence Tardieu  (Puisque rien ne dure) ou Virginie Ollagnier (Toutes ces vies qu'on abandonne)...

Le principe : "Dissimulés dans une rentrée littéraire très riche en nouveautés, certains livres de qualité passent parfois inaperçus. Avec "l'été", les libraires leur donnent une seconde chance de rencontrer leur public."

Cette année la sélection définitive des libraires associés à l'opération est la suivante, publiée dans le Page des libraires d'Avril/Mai 2009  :

Littérature française

Yanick Lahens, La couleur de l'aube, Sabine Wespieser
Valentine Goby, Qui touche à mon corps, je le tue, Gallimard
Christian Oster, Trois hommes seuls, Minuit
Marie-Sabine Roger, La tête en friche, Le Rouergue

Julie Wolkenstein, L’Excuse, POL

Patrice Pluyette, La Traversée du Mozambique par temps calme, Seuil

Littérature étrangère

Maya Angelou, Tant que je serai noire, Les Allusifs

Sasa Stanisic, Le Soldat et le gramophone, Stock

Hanif Kureishi, Quelque chose à te dire, Christian Bourgeois

Zoya Pirsad, Un jour avant Pâques, Zulma

Eveilo Rosero, Les armées, Métaillié

Ma Jian, Beijing Coma, Flammarion


ete

Des découvertes à faire, donc, et un petit goût d'été avant l"heure !!

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17 mai 2009

Nuage de texte...

...pour essayer.

J'ai vu ce nuage chez Lily et contrairement aux blogueuses qui ont testé Wordle pour leur blog, j'ai voulu essayer le système sur un de mes textes, un texte qui n'est pas présent ici, une nouvelle un peu longue que j'avais postée sur mon ancien site et nommée "Traces". J'ai limité le nombre de mots à 30 pour plus de clarté, joué avec les couleurs et la disposition. Le résultat est assez amusant et me plait plutôt...Par contre, je n'ai pas réussi à agrandir l'image, zut de flûte ! Bref, je m'amuse...

Traces (version grand format en cliquant ici)

Bon dimanche !

16 mai 2009

Valse avec Bachir - DVD

Un homme, vingt ans plus tard, se rend compte qu'il a tout oublié des années de guerre, de cette nuit du massacre de Sabra et Chatila, du rôle qu'il a pû tenir dans cet évènement là... Seul lui reste en mémoire son corps immergé dans la mer, la présence de deux camarades, comme une image...obsédante. Il décide de partir à la recherche de témoins, de survivants, afin de reconstituer un passé enfoui au plus profond de lui-même.

Valse avec Bachir

Je redoutais un peu de voir ce film... Je suis heureuse d'avoir attendu que mes lectures pour ELLE (parfois assez violentes dans leurs thèmes) se soient légèrement dissipées pour l'apprécier réellement à sa juste valeur. Dans Valse avec Bachir il est en effet question de guerre, mais surtout de mémoire et de traumatisme...
Ce film peut-être considéré comme un pendant visuel assez réussi du document Sans blessures apparentes de Jean-Paul Mari, lu pour ELLE, et un plaidoyer efficace pour la paix, contre les absurdités et les violences inutiles des conflits du monde.

15 mai 2009

Chârulatâ, Rabindranath Tagore

Chârulatâ est une épouse délaissée. Son époux, Bhupati, consacre tout son temps à la survie du journal qu'il a fondé, mais soucieux tout de même de distraire sa femme il confie à son jeune cousin Amal, étudiant, l'éducation de la jeune femme et les encourage à discuter littérature. Ceux-ci se rapprochent, s'amusent à des jeux affectifs innocents. Leurs rapports prennent très vite un caractère exclusif qui effraie le jeune homme. Ce dernier acceptera en hâte un mariage arrangé qui l'éloignera finalement du pays et le fera émigrer vers l'angleterre...

"charulataTagore a 39 ans quand il écrit Chârulatâ. Plusieurs de ses biographes ont vu dans ce court roman le souvenir des relations que le jeune Rabindranath entretenait avec la femme d'un de ses frères aînés. Elle n'avait que sept ans de plus que son beau-frère dont elle partageait les goûts littéraires. Elle se suicida à l'âge de 25 ans, quelques mois seulement après le mariage du poète." (quatrième de couverture)

Ce petit livre est le deuxième roman inédit de Tagore édité chez Zulma.
Il est plus profond qu'il n'y paraît au préalable. On en commence les premières pages en se demandant où les jeux d'écriture des deux personnages désoeuvrés vont les mener et on en referme les derniers feuillets avec l'impression d'avoir lu un petit bijou littéraire.
J'ai surtout aimé ces passages très forts pendant lesquels Chârulatâ se questionne, ne comprend pas cette peine qui la submerge suite au départ d'Amal. Son désespoir quand elle réalise, un peu tard, les sentiments qu'elle ressentait pour le jeune étudiant est ce qui m'a semblé de mieux rendu par l'auteur. Me sont revenus étrangement en mémoire quelques passages de La chartreuse de parme de Stendhal...sans doute à cause de cette manière un peu excessive qu'à l'héroïne d'exprimer sa souffrance.
Un roman que je vous conseille chaudement, surtout si vous êtes adeptes de drames amoureux - vous serez servis !!

Un extrait...
"Châru était elle-même stupéfaite du caractère insupportable de sa douleur et de son agitation intérieure. Elle craignit une maladie mentale incurable. Elle n'arrêtait pas de se demander pourquoi elle avait tant de peine. (Qu'est-il pour moi, cet Amal, qu'il me faille tant souffrir à cause de lui ? Que m'est-il arrivé ? Que m'est-il arrivé après si longtemps ? Les servantes, les serviteurs, les porteurs, tous circulent dans la rue sans soucis, pourquoi, moi, ai-je subi cette épreuve ? O Seigneur Hari, pourquoi m'avoir exposé à un danger pareil ?) Elle ne cessait de se poser des questions et de s'étonner. Sa douleur n'admettait pas de répit. Le souvenir d'Amal occupait tant de place à l'intérieur comme à l'extérieur qu'elle ne voyait pas où s'enfuir."

bouton3 Note de lecture : 4.5/5

ISBN 978 2 84304 441 0 - 15€ - Février 2009

Satyajit Ray en a fait un film en 1964... L'extrait a un petit côté kitsch assez éloigné du roman, mais très rafraichissant !

14 mai 2009

Alice Russell

ALICE_RUSSELL Encore une découverte...

...

13 mai 2009

Qui touche à mon corps je le tue, Valentine Goby

QUITOUCHEAMONCORPSJELETUEMarie G. attend dans sa cellule l'heure de son exécution. Elle est une "faiseuse d'anges", une des dernières femmes guillotinées.

Lucie L. attend que son enfant sorte d'elle car rien ne doit toucher son corps. Elle procède à son deuxième avortement clandestin, loin d'un mari qui l'aime...sans doute, loin de l'amour de sa mère. Nous sommes en 1943.

Henri D., lui, est le guillotineur, celui qui va tuer la femme fautive, celui qui pense avoir déjà tué sa propre mère...par trop de fatigue et dépuisement. "Vous faites tellement de bruit les enfants. Tu m'épuises, Jules-Henri, tu me tues."

Chaque protagoniste du récit de Valentine Goby suivra le fil de son destin jusqu'au terme d'une histoire qui ne dure que 24 heures et qui oscille sans cesse entre la vie et la mort...

heart Difficile de mettre un coup de coeur sur cette lecture au thème si dur, et pourtant je le fais, avec conviction.
Je dois avouer que j'ai aimé ce livre, son écriture très belle, son thème aussi. Ce récit regorge d'histoires de mères et de désirs d'amour. En suivant les pensées de Lucie L., j'ai songé à April des
Noces rebelles (pour ceux qui l'auraient vu). Il y a chez Lucie ce même désir de vivre sa vie, de maîtriser son corps, ce que les femmes avaient si peu l'opportunité de faire à l'époque. Que de chemin parcouru, mais que de chemin à parcourir encore !
Difficile d'adhérer aux émotions d'Henri D., l'exécuteur !! Et pourtant Valentine Goby parvient à nous faire éprouver de la tendresse pour cet homme, victime d'une hérédité auquelle il n'a pas tenté d'échapper, vicitime de son rôle, et prisonnier de ses sentiments pour les victimes. On imagine très bien les traumatismes qui jalonnent son esprit et qui ont infiltré sa vie.
Difficile de ne pas vouloir en savoir plus sur Marie G., sur ses convictions, mais on la laisse avec l'amour qu'elle porte à ses enfants, et sur cette image de bord de mer avec laquelle tout finit.
Qui touche à mon corps je le tue est réellement un très beau roman.

Un extrait (monologue de Lucie) qui me touche, et que je trouve magnifiquement écrit...
"Est-ce que j'ai eu tort, qui a eu tort de ma mère ou de moi, de mon père, de mon mari, qui n'a pas vu n'a pas su qui j'étais avant que je n'en vienne à ça, risquer ma mort pour survivre, qui n'a pas eu les yeux pour voir, pour me voir, pour ne pas se mirer en moi, qui aurait pu balayer son reflet et me chercher en dessous, me trouver, est-ce que j'ai aimé qu'on me dessine, était-ce plus facile ; ai-je voulu ce rapt de moi-même, ai-je le droit d'être en colère, triste, contre qui, contre quoi ? Est-ce ma faute ? Suis-je victime, bourreau, les deux à la fois, quelle est ma part de consentement, de libre arbitre, où est "je", où est-ce qu'il commence, quand aurait-il dû naître et s'ancrer et dire non refuser repousser tout ce qui n'est pas lui ? Quand devrais-je être quelqu'un et qui pouvait m'aider, ai-je été faible ou juste pas avertie, le temps est-il rattrapable, est-ce que je peux espérer l'homme qui me tiendra au bout de son sexe, dois-je sangloter sur un fantasme, existe-t-il des réponses à mes questions, en moi, hors de moi, faut-il cesser de penser, de sentir, ou bien cette torture en vaut la peine parce qu'à la fin, peut-être, il y a une promesse de bonheur, ce que j'entrevois du bonheur, une sorte de plénitude où coexistent mon corps ma voix ma tête dans une seule enveloppe palpitante, et tout bat en même temps ? Ai-je raison de vouloir ? D'espérer ?"

Valentine Goby parle ici de son livre...

bouton3 Note de lecture : 5/5

ISBN 978 2 07 012057 4 -13.90€ - 09/08

La très belle lecture de Clarabel - Celle plus réservée de Chiffonnette - La pyrénéenne l'a trouvé froid - Je partage l'avis de Elfe, bouleversée - Les autres lectures sont chez BOB...

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Les lectures d'Antigone ...
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