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Les lectures d'Antigone ...
Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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30 avril 2011

Message d'absence

J'ai récupéré ce matin très tôt mes enfants, sales et fourbus, mais heureux de leur colonie. J'ai envie de profiter d'eux, de nous, et de leur retour. Donc, pas de bilan d'objectif pal avant lundi sans doute, ou demain si j'ai le temps... Je vous laisse, pour une fois, avec des commentaires en jachère sur ce blog... Je suis certaine que vous comprendrez... Bonnes lectures, bon week-end et à très bientôt !!

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28 avril 2011

Tiens

d'humeur à écouter Chris Garneau...

26 avril 2011

Tous les soleils

Un film de Philippe Claudel

Alessandro vit avec sa fille de quinze ans et son frère, Crampone.
Dérouté par l'adolescence d'Irina et agacé par les élucubrations de son colocataire inactif, le jeune professeur devra réaliser qu'il est enfin temps de faire confiance à la vie, et de tourner avec un nouvel amour la page du deuil...
Entre rires, chants italiens, conscience politique et émotion, un joli moment de cinéma.

A ne pas manquer... j'ai adoré.

Une tentation contractée tout d'abord chez Nanne, et confirmée par Aifelle.
Bellesahi, est conquise aussi.

A voir, toujours en DVD, Il y a longtemps que je t'aime, le film précédent de Philippe Claudel

25 avril 2011

Les yeux au ciel, Karine Reysset

karine_reysset"Mickael Jackson venait de mourir, et ça ne lui faisait rien. Derrière la fenêtre à petits carreaux entrouverte, le cèdre bleu effleurait le toit, les fils électriques. Il faudrait l'élaguer. Il y avait tant de choses à faire, toujours, des choses ordinaires. Assise sur son lit, Lena tenait un body d'une main, une robe à pois de l'autre. Autour d'elle, des piles plus ou moins droites de vêtements, quatre exactement. Une pour Zoé, une pour Théo, une pour Vincent, et une pour elle, évidemment. Il ne fallait pas qu'elle s'oublie. Cela ne risquait pas avec les pensées qui l'assaillaient, des mauvaises pensées. S'il n'y avait eu que ça. Ces derniers mois, elle avait des bouffées, des pulsions, des crises, elle ne savait comment les nommer. Puis elle avait envie de pleurer - souvent même elle pleurait - et de sauter par la fenêtre. Pourtant, elle n'était pas malheureuse, n'avait aucune raison de l'être."

Une famille se retrouve le temps d'un week-end au bord de la mer, à l'occasion de l'anniversaire du grand-père. C'est une famille recomposée, aux multiples éclats et parcours personnels. Les adultes n'en ont pas encore tout à fait fini avec les maux de l'enfance, et les petits-enfants forment un brouhaha réclamant également une part d'attention.
Sous le regard des autres, chacun sera à même de prendre tout à coup des décisions concernant son avenir. Lena, la mère épuisée, mais aussi Achille, le frère aîné mal aimé, ou Merlin, l'éternel dilettante mettront à jour le drame qui trente ans plus tôt a marqué à jamais leur enfance...

Voici un livre acheté samedi et déjà dévoré. Il colle parfaitement avec l'ambiance du jour, le week-end Pascal étant souvent synonyme de retrouvailles familiales. La couverture me plaisait énormément, le thème était alléchant, et j'ai beaucoup aimé l'écriture simple de Karine Reysset, sa manière très douce et fine de croquer ses personnages. Pour moi, c'est un coup de coeur, car j'ai retrouvé dans ce roman le plaisir que j'ai pu avoir par exemple à regarder le film Le premier jour du reste de ta vie... La maison familiale grouille de vie, on se dispute, on boit, on se serre dans les bras, on se réconcilie, on tombe sur un enfant à chaque coin de couloir, le soleil tape, on a oublié la crème solaire, quelqu'un part sans avoir dit au revoir, on se promet de changer enfin, on cherche sans cesse dans les yeux de ses parents l'assurance d'être aimé pour ce que l'on est. Les caractères sont réalistes sans être caricaturaux, la douceur est là, le réconfort aussi, toute froideur apparaît très vite comme n'étant que de façade.

heart Coup de coeur ! - Editions de l'Olivier - 17€ - Mars 2011

Un titre noté chez Clarabel

24 avril 2011

Comment t'expliquer ?

Tout çaoeufp_ques
Ca m'émeut et ça me blesse à la fois
Tu vois, je ne sais pas faire
Etre dans le mouvement, le monde
J'ai peur

Tu comprends ?

Alors quand tu me dis viens, c'est facile
Il suffit de ne plus se taire, justement
Si si
Tu verras, ça viendra

Un jour, tu seras grande

Et bien, tu vois, ça m'émeut drôlement
Et j'ai le coeur qui cogne, très fort
Et j'ai envie, je crois
D'être ce que je pourrais être
D'être comme tu le penses

En plein phare

Mais ça m'émeut et ça me blesse à la fois
Tu vois, ce dilemme
Toujours
Cette timidité qui me bloque

Fermer doucement la porte de ma maison
M'adosser aux murs dans la pénombre de l'entrée
Les bras chargés de culpabilité
Je sais faire

Comment t'expliquer ?

Tout cela m'émeut
Et me blesse à la fois
Ta confiance, ma fuite, la porte de ma maison
Et la lumière de cet écran virtuel dans lequel je me noie.

© Les écrits d'Antigone - 2011

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22 avril 2011

Objectif Pal d'Avril ... L'épouse hollandaise, Eric McCormack

Peut-être faut-il d'abord aimer, sans vraiment savoir grand chose de l'autre.

l__pouse_hollandaise

"Sur le seuil se tenait un  inconnu, un homme robuste coiffé d'une casquette de toile marron qu'il ôta. [...]
"Oui ?" fit Rachel Vanderlinden. [...]
L'homme marmonna quelque chose qu'elle eut du mal à comprendre - il avait un accent, écossais peut-être.
"Pardon ?" dit-elle. [...]
Ses yeux bleux se fixèrent cette fois sur les siens et il s'exprima distinctement. "Je suis votre mari", dit-il en s'attardant sur le "Je suis". [...]
L'homme attendait, l'air embarrassé. Il semblait croire qu'il lui avait remis un message codé qu'elle était censée savoir déchiffrer et escomptait à présent une réponse. [...]
Elle l'observa un long moment. Elle dut s'éclaircir la gorge. "Entrez, lui dit-elle.
- Vous êtes sûre ?" répondit-il.
Elle réfléchit un instant. "Oui", fit-elle."
(scène hautement résumée pour rester digeste)

Alors que le narrateur de notre roman s'installe dans une nouvelle maison pour écrire tranquillement, il est pris à parti par son voisin, un vieil homme érudit qui lui promet de lui raconter l'histoire incroyable de sa mère qui a aimé deux hommes, tous deux nommés Rowland Vanderlinden. L'un était son véritable époux, féru de voyages et de découvertes, l'autre un inconnu, un imposteur disparu en pleine guerre avec ses secrets.
Thomas Vanderlinden s'avère être un formidable conteur qui, lancé jeune homme par sa mère à la recherche de son premier mari, aura ainsi l'occasion de vivre de multiples aventures et de percer les mystères qui entourent une bien surprenante mystification...

J'ai été subjuguée par ce roman, autant le dire sans ambages, écrit sous la forme je trouve du Voyage de Sindbad le Marin, de la modernité dans l'écriture en plus, voilà longtemps que je n'avais été si emballée. Beaucoup de points sont fortement intéressants : les réflexions du narrateur sur son travail d'écrivain, les récits de Thomas qui forment parfois des récits dans le récit, la personnalité féministe et pleine de caractère de Rachel, et une foule de détails qui rendent ce livre foisonnant passionnant. De plus, le dépaysement est garanti.
A la fin, on se dit que l'on se laisse souvent abuser par des impressions, des idées toutes faites sur les gens que l'on croise, et qu'en creusant un peu, la vie intime de ses voisins peut très bien s'avérer pleine de surprises.
Mon petit bémol serait sans doute cette propension de l'auteur à vouloir en fin d'ouvrage résoudre toutes les énigmes et ouvrir toutes les portes mais lorsque ce n'est pas le cas, je râle, donc soyons honnête ce n'est pas si mal de temps en temps de fermer un roman la boucle bouclée, tous les personnages et les faits bien rangés.
Une lecture de PAL qui cachait bien son jeu, en somme. Un coup de coeur !

heart Coup de coeur !! - Editions Points - 7€ - Mars 2007objectif_pal_le_retour

Papillon, emballée aussi - Noté chez Bellesahi en 2007 (ce que le temps passe vite !)

Sinon, pour déposer son billet d'Avril, c'est par ici.
La mise à jour se fait tout doucement, ne vous inquiétez pas, des enfants à préparer pour les vacances... mais que vais-je devenir sans eux ?!
 

 Objectif Pal : 9/12

20 avril 2011

Become Someone Else

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Vu sur Fubiz, une campagne pour une chaîne de librairies...
surfant sur l'idée tout bête qu'un lecteur devient un peu le personnage principal du roman qu'il lit.
C'est original, pas mal, assez vrai dans le fond, mais ça fait un brin un peu peur, non ?
Personnellement, l'empathie me suffit amplement...

17 avril 2011

En cours de lecture...

_crivain"Contrairement à ce que certains s'imaginent, ce n'est pas si facile d'écrire un roman. Vous vous forcez à vous lever tous les matins, vous avalez des toasts et un café, et vous vous mettez à votre bureau, paré à vous lancer. Mais ce ne sont là que des préliminaires. Il vous faut alors reconstituer ce monde imaginaire et - ce qui est le plus difficile que tout le matin - réveiller vos personnages, qui sont parfois encore plus endormis que vous et aussi butés que des chats. Certains jours, ils refusent de vous rappeler ce qu'ils faisaient la veille ou vont même jusqu'à changer de nom pour vous dérouter. Et j'en passe. Oui, c'est une entreprise qui peut être exaspérante."

Extrait de Une épouse hollandaise de Eric McCormack, un livre sorti tout droit de ma PAL, et que je boudais, abusée que j'étais par une couverture arborant fièrement un trois mats trompeur... point d'histoire maritime ici, non non non, c'est bien mieux que cela, je me régale je me régale je me régale !

Profitez bien sinon de ce qui reste de ce dimanche ensoleillé !! Dire que certains sont en vacances...

16 avril 2011

Déjà l'automne, Astrid Eliard

Un week-end d'été, à l'orée des feuilles mortes

d_j_l_automne

"Eva se demandait souvent ce qu'elle avait fait de sa vie jusqu'à ses quarante ans. Selon elle, ils lui étaient tombés dessus avant qu'elle atteigne réellement cet âge. Ils avaient sauté une, deux années, ils étaient peut-être mauvais en calcul. [...] Eva n'avait pas toujours été cette femme aux hanches creuses, aux épaules tombantes, au dos très légèrement tassé qui signifiait à ceux qui la regardaient : Vous n'aurez rien, vous ne verrez rien. Pas le début du commencement de ma poitrine, pas plus qu'un morceau de la voûte de mon ventre.
A vingt ans, elle était, disons pulpeuse."

Michel est chirurgien esthétique. Il reçoit ainsi régulièrement dans son cabinet des célébrités en quête de jeunesse et de perfection. Un jour, c'est Edgar Homme qui franchit son seuil, pour une simple opération nasale. L'acteur, séduisant, imposant, affable, enrobe très vite le quadragénaire de son charisme. Alors qu'il remarque une photo d'Eva sur le bureau du médecin, il les invite tous les deux spontanément pour un week-end à la campagne. Nous sommes début Août, Eva a acheté une nouvelle robe pour l'occasion, son mari cherche à faire bonne impression, mais la jeune femme a affreusement froid, et l'atmosphère de la demeure de leur hôte se révèle oppressante...

Et bien, ce petit roman acheté dimanche dernier sur un coup de tête est plutôt une bonne surprise. Même si je ne suis personnellement pas vraiment adepte des maisons cachées au fond des bois, de l'humidité et des ambiances à la Hitchcock, il n'y a rien à redire à la qualité de ce texte. J'ai même ressenti de l'affection pour le personnage d'Eva, cette femme qui semble s'enfoncer en elle, victime dont on ne sait trop quel traumatisme ancien, elle qui était si fière de ses rondeurs avant, si belle sur scène avec sa chevelure rousse lui tombant en cascade sur le dos. On aimerait peut-être quelques clés supplémentaires, une autre fin, mais ce roman, loin d'être aussi terrible que l'auteure me l'avait signalé est d'un romantisme sombre plutôt intéressant. Une auteure à suivre, donc...

Ce titre est en fait le premier roman d'Astrid Eliard, publié en second. Nuit de noces, son recueil de nouvellesest sorti en poche en janvier 2011.

bouton3 Editions du Mercure de France - 15.80€ - Mars 2011

Je vous signale à l'occasion que ce livre est dans la prochaine sélection de l'opération Masse Critique, qui démarre lundi matin à 8h30, qu'on se le dise...
Toutes les infos en cliquant sur ce [ lien ].

15 avril 2011

Mes petits lecteurs...

...en admiration devant Les bêtes qui pincent, qui pissent, qui percent à la campagne de Sophie Fauvette, sur le stand de Gulf Stream dimanche dernier et sur leur blog depuis hier (lien).

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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