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Les lectures d'Antigone ...
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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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30 novembre 2015

Mélo, Frédéric Ciriez

melo

"Oh que Paris était belle et terrifiante quand la ville-lumière se confondait avec la ville -musée !"

Nous sommes à la veille du 1er mai et ils sont trois à arpenter Paris, trois figures particulières, un syndicaliste désabusé à bord de sa Xantia blanche, un chauffeur de camion-poubelle sapeur congolais à ses heures perdues, et une petite marchande ambulante chinoise de briquets érotiques et babioles parisiennes. Nous les suivons à tour de rôle, en passant du désespoir solitaire aux bruits joyeux d'une fête pour finir par visiter la capitale sur des rollers infatigables.

Que Paris est multicolore et belle, différente, quand elle est regardée par les yeux de Frédéric Ciriez ! Ce livre n'est pas d'un accès immédiatement aisé, il manie une langue hachée, au départ très froide et clinique, s'adaptant à la mélancolie du personnage à la Xantia blanche, errant on le comprend dès les premières lignes vers un destin funeste. Avec le deuxième personnage, nous passons de l'ombre à la lumière, et la métamorphose se fait grâce aux vêtements, quand le chauffeur de camion poubelle quitte son vêtement de travail pour son habit de lumière. Je ne connaissais pas du tout ce phénomène de "sape", ces sortes de défis vestimentaires colorés et très codés associés à des joutes verbales. Je suis allée me renseigner sur le net, en tapant sapeur congolais et j'ai tout compris. C'est par ce biais que Mélo a commencé à bien m'accrocher... et j'ai aimé suivre en fin de roman cette petite chinoise qui sillonne Paris pour vendre son attirail. Un livre qui ne plaira pas à tout le monde, je ne sais dire vraiment à quel point il m'a plu à moi tant ma lecture a été laborieuse, pour diverses raisons extérieures, mais il était finalement là au bon moment, surtout en ces temps troublés. J'ai aimé visiter Paris à travers lui.

Editions Verticales - 20€ - janvier 2013

 

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22 novembre 2015

Madame Foresti

[Un extrait pour les mamans normales, évidemment imparfaites] J'en profite pour effectuer une petite pause. Je suis très occupée en ce moment et le blog est délaissé. Et puis, le livre que je lisais, Mélo de Frédéric Ciriez, m'a semblé très vain tout à coup, depuis les évènements du week-end dernier. Je n'ai plus lu depuis des jours, ma PAL est vertigineuse. Je récupère mon énergie, je lis deux/trois livres au passage et je serai de retour. A très bientôt ! Aujourd'hui j'ai eu 43 ans. Merci Madame Foresti ! Votre spectacle m'a permis d'embrasser cette année de plus avec bonne humeur, un spectacle au top, comme d'habitude.

15 novembre 2015

Etta et Otto (et Russell et James), Emma Hooper

ettaotto

"Tu attends et tu travailles, se murmura-t-elle. Tu attends et tu travailles. Son ventre tout retourné, suturé, frappé."

Etta est partie, simplement à pieds, pour effectuer si elle le peut plus de 3000 kilomètres à travers le Canada. Elle a 83 ans. Elle a pris quelques affaires, traversé les champs devant chez elle, puis a continué sa route, rien ne peut l'arrêter. Etta a laissé quelques instructions à Otto pour qu'il ne soit pas perdu, des recettes, quelques modes d'emploi, et surtout l'assurance qu'il ne doit pas s'inquiéter. Cette étrange voyageuse attire sur son passage la curiosité. Un reportage la met en lumière, on parle d'elle dans les journaux, tandis qu'Etta perd peu à peu la notion du réel, entre de plein pied dans un monde nébuleux, imaginaire, discute avec James, file vers la mer. Otto est à la maison, s'occupe comme il le peut, lui écrit des lettres, se souvient de leur jeunesse, quand Etta était son institutrice, et ne tente rien pour dissuader Russell, son meilleur ami, de se lancer à la poursuite de sa femme...

Voici un roman d'une grande douceur, mais également d'une grande beauté, dont j'ai pourtant eu du mal à suivre l'intrigue dans les premières pages. Alors qu'il fallait seulement s'accrocher aux personnages, comprendre ce qui nous ramenait sans cesse au passé, et se laisser porter par les pas d'Etta... Quelle femme ! Il y a beaucoup d'attente dans ce livre, de contemplation, d'amour, de partage et de bienveillance. C'est un récit avec lequel il est tendre de voyager, qui n'exclut pas l'onirisme et laisse la part belle à la créativité. Ce qu'Otto fait pour s'occuper l'esprit pendant l'absence de sa femme est assez prodigieux. Un titre lumineux, apaisant, qui personnellement m'a fait beaucoup de bien.

Editions Les Escales - 21.90€ - 22 octobre 2015 - Merci NetGalley !

Cryssilda recommande chaleureusement - Un roman magnifique, d'une douloureuse douceur pour Cuné - Un roman plein de douceur sur l'amour qui défie le temps pour Marie-Claude !

9 novembre 2015

Livre #6 (atelier d'écriture)

atelierdecriturenov15

 Je m'effondre. Je griffe mon carnet d'une grande écriture qui ne me ressemble pas. Je n'ai pas pu reporter plus longtemps mon tête à tête avec toi. Tout à l'heure, tu m'as repris le bras, tes doigts puissants serraient mon pull et ma peau. Tu m'as bloquée contre la porte, tu as approché ton visage tout contre le mien, je ne te reconnais plus. Qu'est-ce que tu fabriques Lisa ? Si Marie s'aperçoit que nous ne nous entendons plus je ne donne pas chère de notre peau à tous les deux dans ce travail. Alors je t'ai tout expliqué et j'ai hurlé je crois, mon incompréhension, et puis ta distance, ton silence, ta présence ici, ma situation, notre amitié par terre. Tu es devenu très blanc tout à coup, tu t'es éloigné. Je ne peux rien te dire Lisa. Et tu es parti. Je suis rentrée bouleversée à la maison. Tom était là. Je l'ai serré très fort contre moi, trop fort, je sentais ses petits os contre mes bras, la douceur de ses cheveux contre ma joue. Mon enfant. Il m'a dit un incompréhensible Je sais maman qui m'a bouleversée davantage. Mon enfant lumineux. Il y a des jours où il est tellement difficile d'être mère, d'être forte pour deux, où l'enfant que j'étais moi aussi, avant, cherche des bras pour pleurer, se trompe et se sent misérable. Pardonne moi mon chéri je suis épuisée. Et j'ai embrassé Tom sur le front, et j'ai repris très vite mon rôle, mes larmes séchaient durement sur ma joue tandis que je lui posais des questions sur sa journée, ses cours, l'école. Mon fils. 

Lorsque j'étais très jeune je voulais tout faire, tout essayer. Le monde s'offrait à moi comme un panel merveilleux d'activités à tester. Mes camarades s'étaient inscrites à un cour de danse classique, j'ai fait pareil. Tous les mercredis après-midi, nos petites silhouettes graciles vêtues de rose clair se tenaient côte à côte, essayant de bien faire, d'écouter la voix un peu sévère qui donnait des ordres, le corps qui tentait de suivre, un peu gourd, de reproduire, la grâce qui manquait, la lumière trop vive qui inondait la salle, le miroir absent, la barre très longue sur un seul pan du mur, la vue sur le lotissement. Tout était vétuste et sentait le à peu près. Je n'étais pas à ma place. J'ai pris ce soir après le dîner cette photo dans mes mains, celle où j'arborais ce grand col blanc, le tutu, mes cheveux tirés en chignon. Déguisée en petit rat de pacotille pour un spectacle de fin d'année, le trac au fond de l'estomac, les bras raides. Je voulais être une petite fille comme les autres. Je sais aujourd'hui que je voulais aussi être aimée, que mon père me trouve belle, qu'il me remarque. Voeu pieu. La danse ne l'intéressait pas. Les petites filles sans charme non plus. Après cette soirée, les courbatures, la déception mêlée aux grattements provoqués par la tulle enroulée autour de mon cou, j'ai changé de tactique. Je me suis intéressée à Stevenson, à L'île au trésor, aux aventures que les jeunes garçons poursuivaient dans les livres tandis que les jeunes filles restaient à la maison. J'ai voulu que ma mère coupe mes anglaises, j'allais me démarquer de mes petites soeurs, atteindre autrement le coeur sec du père, devenir un garçon. L'Histoire raconte que le coeur est resté sec et que la petite fille est devenue une femme bancale. L'Histoire raconte également que depuis je recherche quelqu'un dans l'affection que je porte aux hommes, la douleur et la déception en sont d'autant plus blessantes. J'avais confiance en toi.

T'écrire, écrire, poser des mots sur ce que sont mes journées apaise un peu la tension du quotidien. Mais je crois que je t'ai perdu. Et que tout à l'heure tu m'as fait peur.

Une photo (de Romaric Cazaux), une inspiration, beaucoup d'imagination, et au final un texte, qui commence à faire une histoire, qui commence à ressembler à un livre... tout ça pour l'atelier d'écriture de Leiloona [clic]. 


(Les épisodes précédents ici :  Livre #1 - Livre#2 - Livre#3 - Livre #4 - Livre #5)

8 novembre 2015

How could you be so heartless

[Christine] Tandis que j'écris pour l'atelier d'écriture de Leiloona, que le soleil brille et que je retombe un peu avec l'écriture dans les paradis perdus de l'enfance. Cette chanson là vient à point pour illustrer la photo et le texte de demain. Sinon, pendant ce temps, je lis aussi Etta et Otto (et Russell et James) d'Emma Hooper et je ne suis pas aussi séduite que je le voudrais. Bonne soirée !

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7 novembre 2015

Parce que je ne fais pas que lire des romans #3

Récemment mis à jour2

[Récents petits bonheurs à partager... et du orange] Les dernières vacances (que je regrette déjà) ont été - comme bien souvent  - synonymes de petits achats et de plaisirs déco. J'essaye de ne pas trop surcharger mes murs, de garder l'esprit épuré qui règne dans une maison neuve. Cela dit, pourquoi ne pas rajouter une étagère pour livres dans ma cuisine ? Ils sont peu nombreux pour l'instant à siéger dessus. J'ai comme des envies de traîner à l'avenir dans un rayon que je connais peu, d'acheter moi aussi ces si beaux livres de cuisine qui sont déjà un régal pour les yeux avant de procurer un régal pour les papilles, des envies de me mettre un peu aux fourneaux pour faire des choses simples, à ma mesure... J'ai craqué aussi pour un sticker rouge, un renne gris, et deux tasses de chez Maisons du Monde. Y-a-t'il un mot dans le dictionnaire pour cette addiction étrange aux rennes ? Car j'ai failli acheter aussi une tête en plâtre à accrocher au mur, et je me suis retenue de justesse. Le vintage et le orange envahissaient les rayons chez Maisons du Monde, ma fille s'est mise à fabriquer des boules de papier. Mais rien n'a été inventé, tout était déjà sur ce merveilleux site How About Orange [clic ici], si vous aussi vous voulez vous mettre à la boule de papier ou/et au orange. Ce site est en sommeil mais on peut retrouver la créatrice sur Instagram [ici] et sur Facebook [ici].

En ce moment, elle est dans l'origami, le tuto sur youtube par ici [clic] pour ce qui semble être un chat ! ;)

origami

 

(Crédit photo page facebook How about orange)

5 novembre 2015

Par bonheur, le lait ~ Neil Gaiman

Par_bonheur_le_lait

"Je ne m'étais jamais retrouvé dans la nacelle d'un ballon à air chaud. C'était très paisible là-haut."

Maman est partie pour quelques jours mais papa est là et a pensé à tout, ou presque. En fait, il n'y a pas de lait pour le petit-déjeuner. Ni une ni deux, papa ira à l'épicerie du coin. Cependant, il tarde à revenir et l'attendre semble prendre un siècle pour des enfants qui ont surtout hâte de tremper leurs céréales dans leur lait, comme d'habitude. Enfin de retour, papa leur raconte la fabuleuse aventure qu'il vient de vivre, et qui l'a malencontreusement retardé. Heureusement, et à aucun moment, il n'a perdu le lait !

Voici un petit livre que j'ai adoré, malgré sa vision pour moi un peu dépassée de la famille (le père lit le journal sur son fauteuil/la mère s'occupe habituellement de tout à la maison). Il convient à des lecteurs de tous âges mais est plus particulièrement destiné aux enfants. Joyeusement illustré par Boulet, c'est un véritable régal d'imagination et d'humour. On y côtoie de drôles de personnages, des pirates, des extraterrestres, des vampires, un volcan en éruption, des poneys multicolores... Le périple du père est décoiffant, amusant et complètement irréaliste. Un coup de coeur !
De Neil Gaiman, j'avais déjà lu et apprécié L'Océan au bout du chemin, un roman plus dense, magnifique récit fantastique, pour les adolescents. Ici, j'ai aussi pensé au curieux, mais également décoiffant, L'île du point Némo de Jean-Marie Blas de Robles, lu il y a peu. Il y a la même énergie, un peu les mêmes ressorts romanesques, absurdes et hétéroclites. Lire ce petit titre m'a d'ailleurs permis de réaliser que je gardais somme toute un bon souvenir de ma lecture un peu laborieuse du roman de chez Zulma.

Neil Gaiman a voulu ici donner le beau rôle aux pères, en faire des super héros du quotidien, et attend même en préface une gratitude internationale de leur part. Il peut, cette épopée est très réussie.

Editions Au Diable Vauvert - 15€ - 5 novembre 2015

3 novembre 2015

Un vent de cendres, Sandrine Collette

unventdecendres

 "Ni laisser éclater sa rage, ni geindre en s'excusant."

Malo et sa soeur Camille débarquent au Domaine de Vaux pour aider aux vendanges. Camille a la chevelure d'un blond éclatant, presque blanc, et cette chevelure semble hypnotiser le maitre des lieux, Octave. Mais la jeune fille est également fascinée par lui, malgré sa claudication, sa balafre sur le visage, et son comportement étrange et réservé, au grand dam de Malo qui regarde cette attirance d'un mauvais oeil. Après une altercation entre Malo et Octave, le frère de Camille disparaît. Camille s'inquiète, continue pourtant de travailler avec acharnement, habituée au caractère ombrageux du jeune homme, et entrainée par le groupe à rester confiante. Elle cherche pourtant à entrer en contact avec le mystérieux Andreas, cet homme qui se cache à l'étage dans la maison du maître. Peut-il vraiment l'aider ?

Un vent de Cendres m'a tout de suite embarquée dans son ambiance très lourde de fin d'été, de sueur qui coule et de travail pénible et répétitif. Le drame est omniprésent dans cette histoire, dès les premières pages avec un accident terrible, et l'atmopshère tend très vite vers une autre catastrophe annoncée, ici la disparition de Malo. Je n'ai pas été très surprise par le dénouement, je m'y attendais, ni très emballée par l'écriture ou le portrait des personnages de cette histoire, mis à part celui du contremaitre Lubin, homme rassurant et serein. Pour autant, la peur était là, pendant la scène finale, et le dégoût aussi, au terme des dernières pages. Un thriller, pour moi un peu convenu, mais relativement efficace.

Editions Denoel - 18€ - Février 2014 (sorti en poche en janv 2015) - Merci ma bibli !!

Aifelle a été happée Une ambiance opressante qui va crescendo pour Sandrine - Un peu lent mais quand même prenant pour l'autre Sandrine - Un roman noir captivant pour Canel

1 novembre 2015

Livre #5

laurentBDvignette1
Il n'est pas simple à assumer mon silence. Je sens parfois ton regard peser sur moi, rempli d'interrogations. Et plus le temps passe et plus je te suprends à me contempler ainsi. Hier, tu as aggripé mon bras, alors que je m'apprêtais à partir au terme d'une journée plutôt calme, une journée pendant laquelle nous avions travaillé l'un à côté de l'autre sans se parler. Tu voulais savoir pourquoi je passais mon temps à te fuir. Que se passe-t-il ? J'ai hésité à tout déballer à tes pieds, la vérité, mais si je te disais tout ce que mon coeur contient, ma colère serait telle qu'elle envahirait l'atelier, qu'elle te clouerait sur place, n'est-ce pas ? J'ai préféré dégager mon bras, te murmurer que tout allait bien, que ce nouveau travail me stressait un peu, qu'il fallait recommencer à zéro, que pour Marie qui me faisait confiance je préférais rester concentrée. Rien sur notre amitié. Rien sur ces mails que je ne t'envoie plus. Rien non plus sur ta présence si étonnante sur ce projet, une présence qui me questionne et qui me blesse. Commences-tu à ressentir quelques regrets ?

A la maison, mes cahiers et photographies ont finalement trouvé refuge dans mon antre. J'ai pris l'habitude de me terrer après le dîner au creux de mon lit, un crayon au coin de la bouche. J'ai repris l'écriture avec constance. Tom en profite pour regarder ses émissions bruyantes à la télévision. J'entends au loin les voix assourdies d'animateurs hystériques. Il vient ensuite me souhaiter bonne nuit, un oeil sur ce que je fais, un autre sur mon visage. Tout va bien maman ? Je sais qu'il s'inquiète. Lui aussi s'étonne de ton absence soudaine, et de ma nouvelle lubie. Je le rassure avec un baiser bruyant au creux de sa joue, un baiser qui le ramène instantanément à l'enfance, je le sais. Son gloussement amusé l'emporte avec légèreté vers sa chambre et vers le sommeil, tant mieux. Chaque soir je plonge dans mes souvenirs, j'extraie les scènes marquantes, je pose sur le papier des atmosphères, des moments. Tu n'y es pas. Et l'espace que je crée ainsi, qui existe et devient vivant sous ma plume, me permet de tenir le coup, de maintenir à distance l'angoisse de perdre de nouveau mon travail, me permet de te garder au loin. 

La librairie de Marie ouvre ses portes dans quelques semaines. Il est prévu que nous passions les prochains jours à monter des étagères, les livres commencent à arriver. J'ai reçu de gentils messages d'encouragements de la part de représentants que je connais bien. La confiance réciproque sur le travai fourni auparavant, la personnalité de Marie, son réseau, notre trio, tout semble aller dans le bon sens, aller de soi. Je vois des badauds commencer à s'arrêter devant la devanture pimpante de notre future lieu de travail, devant l'affiche colorée annonçant avec emphase l'ouverture prochaine. Tout est en place. Je me demande si Marie sait pourquoi tu es là, pourquoi tu ne m'as rien dit, et si elle se rend compte qu'elle bâti une forteresse sur des sables mouvants.

(Les épisodes précédents ici :  Livre #1 - Livre#2 - Livre#3 Livre #4)

Un texte écrit sur une vignette dessinée par un ami, Laurent J, que je remercie. Il élabore en ce moment une BD... J'ai très envie qu'il réussisse à la terminer, et qu'il puisse trouver un éditeur.

laurentpage

 

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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