Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

Ce blog a dorénavant une page Facebook...
https://www.facebook.com
/antigone.lectures

Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

Newsletter
90 abonnés
8 janvier 2009

Le mur entre nous, Tecia Werbowski

lemurentrenousIréna Golebiowska vit au Canada, mais elle n'aime pas y vivre.
D'ailleurs Iréna Golebiowska n'est pas le véritable nom de notre héroïne, elle est née Estera Sternschuss et elle est née juive, puis adoptée par un couple sans enfants à Varsovie, pendant la guerre.
Depuis toujours, elle connait Zofia Lass, écrivaine célèbre à l'unique roman, intitulé "Le mur entre nous". Oui mais voilà, cette dernière n'en est pas la véritable auteure. En fait, le soir de ses dix-huit ans, Iréna découvre tout en vrac, son adoption, le manuscrit original écrit par sa mère biologique et la duplicité de Zofia Lass. Elle n'aura alors de cesse de venger la mémoire des siens ...

Ce court roman de Tecia Werbowski est efficace et implacable. Il m'a étrangement fait penser à quelques opus aimés de Zweig, sans doute dans cette manière, un peu froide et précise, de décrire les personnages et les faits. Je dois avouer qu'il ne m'aurait pas été désagréable d'en lire davantage. J'ai presque été déçue par la brièveté de l'intrigue. Ce n'est donc que partie remise.
Un grand merci à Nanne pour le prêt !

Un extrait...
"Je n'aime pas l'hiver d'Amérique du Nord et son printemps me déprime encore plus. Le printemps provoque chez les gens un espoir. Que puis-je espérer d'un printemps qui n'est pas le mien ?
Mais il n'est pas question que je retourne là-bas. Je retournerais vers qui ? Un pays, c'est d'abord une famille. Mes parents sont morts et je n'admets toujours pas qu'ils aient disparu. N'est-il pas cocasse qu'une adulte aux abords de la cinquantaine puisse se sentir orpheline ?
Voilà, j'ai trahi mon âge. J'ai quarante huit ans. Dans la vie d'une femme, ce n'est pas une bagatelle. Toutes ces années pèsent sur mon coeur et ma mémoire comme un sac de pommes de terre. Ce n'est pas très poétique, sans doute, mais c'est vraiment ainsi que je le ressens."

bouton3 Note de lecture : 3.5/5

La lecture de Nanne, celle de Lily, celle de Sylvie, celle d'Alice et celle de Cathulu.

Publicité
7 janvier 2009

Certifié sans trucages

CRIM0071

On dirait qu'ils volent...
Un souvenir du 1er janvier 2009. C'est presque devenu un rituel, un besoin, une manière de bien commencer l'année,
aller voir la mer.

6 janvier 2009

Je t'ai vue, Julie Parsons

je_t_ai_vueMichael McLoughlin s'apprête à prendre une retraite bien méritée. Une petite fête, un voyage en mer en perspective, et tout semble en effet concourir à rendre son départ de la police définitif.
Seulement voilà, un de ses collègues insiste pour qu'il réconforte une amie, Sally Spencer, qui vient de perdre sa fille Marina. L'enquête a conclu à un suicide mais sa mère n'y croit pas. Le jeune retraité accepte, en souvenir d'un autre meurtre, d'une autre jeune fille, prénommée Mary, et de sa mère Margaret, dont l'image le hante toujours, dix ans après. Ainsi débute une enquête à multiples tiroirs et rebondissements, émaillée de decès aussi inexplicables les uns que les autres...

Je t'ai vue est une intrigue policière de facture assez classique, malgré quelques flash-backs et introspections parsemés ici et là. Et curieusement, j'ai plutôt apprécié cet état de fait. J'ai aimé lire les péripéties de l'enquêteur Michael McLoughlin, calme et réfléchi, sympathique. J'ai aimé suivre, en parallèle, les pensées de Margaret, personnage profond et admirablement peint par Julie Parsons. Un petit bémol à apporter cependant, je n'ai pas été très surprise par le dénouement de l'histoire, ce qui est vraiment dommage. Pour résumer, voici un roman policier plutôt agréable, qui se lit avec enthousiasme, complet dans la description de ses protagonistes, dont on retient surtout la richesse psychologique et l'atmosphère dublinoise. En définitive, un agréable moment de lecture.

"Ils étaient ensemble dans le jardin. La lumière diminuait. Ils étaient allongés sur les vieux transats. Sans dire un mot. McLoughlin prit la main de Margaret. Je t'ai vue, songea-t-il. Cette nuit-là, je t'ai vue. Et plus jamais je n'ai cessé de te voir. Depuis, je t'ai vue tous les jours et toutes les nuits. Il leva les yeux vers les étoiles. Il écouta le bruit de sa respiration. Bientôt, elle s'endormit. Sa tête roula sur le côté. Il retira sa veste qu'il étala sur elle. il posa sa main sur la sienne. Puis, il s'endormit lui aussi."

bouton3 Note de lecture : 3.5/5

Un titre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices BOOKPAGES 2009
Catégorie Policiers

ISBN 978 2 7021 3940 0 - 20 € - 09/2008

La lecture d'Enna

Mon dernier bilan reste inchangé, à ce stade des critiques. Je vous donne rendez-vous début février pour la suite !!

5 janvier 2009

Coco Chanel

cocochanel

...version France 2.

Ce n'est pas mon habitude de vous parler de télévision, mais voilà, j'ai aimé visionner ce téléfilm en deux parties sur la vie de Gabrielle Chanel, dit Coco Chanel, les 29 et 30 décembre dernier. Je crois même être, un tout petit peu, tombée amoureuse des deux acteurs masculins, c'est vous dire.cocochanel2

En fait, je vous parle aujourd'hui de ce téléfilm parce qu'il était de qualité, et parce que j'espère que la supression partielle des publicités sur les chaînes du groupe France Télévision n'annonce pas la fin pure et simple de ce type de programmes, ni de tous ceux qui font le bonheur de ma petite famille (documentaires, émissions thématiques, etc)...
Bien entendu, on peut se passer de télévision, on peut se passer de tellement de choses. Mais est-ce une manière d'avancer ? J'en doute. Je suppose que l'avenir sera riche d'enseignements. Nous verrons...

Les acteurs (de gauche à droite, et de haut en bas) : Sagamore Stévenin, Barbora Bobulova, Olivier Sitruk et Shirley Mc Laine.

Pour tout savoir sur ce téléfilm, un dossier ici.

Pour tout savoir, ou presque, sur Coco Chanel, quelques trucs par là.


Coco Chanel (France 2)
envoyé par Tele-Loisirs

Par ailleurs, je souhaite une bonne rentrée à tous ceux qui reprennent le chemin du travail, ou de l'école, aujourd'hui. Si comme moi vous n'aimez pas ranger vos décorations de Noël, laissez les encore un peu...les rois mages ne seront là que demain !!

4 janvier 2009

Le premier principe Le second principe, Serge Bramly

lepremierprincipelesecondprincipe

Quel est donc le lien qui réunit une princesse anglaise, un photographe paparazzi, un marchand d'arme suisse, un ministre français, outre leur mort si violente ?
C'est ce mystère que tente de percer un agent de la DGSE, utilisant pour ce faire le principe de la thermodynamique : le premier principe énonce que tout corps se refroidit au contact d'un corps froid et le second stipule que dans un système clos, le désordre va en augmentant.

Dans le roman de Serge Bramly, c'est en fait une version inattendue de l'histoire secrète, publique et intime de la France qui nous est contée, celle de ces trente dernières années. Une histoire qui commence par le mariage d'une princesse de dix-neuf ans au long voile blanc et par le succès de la gauche aux présidentielles. Une histoire qui se continue dans les désenchantements du pouvoir et de ses trahisons. Une histoire qui connaîtra ses limites lors du suicide d'un ministre, ou plus tardivement lors de ce fameux accident sous un pont de Paris. Une histoire qui peut se lire aisément comme un roman d'espionnage, un lieu où la vérité frôle sans cesse la fiction.

Aller au terme de ce roman foisonnant de personnages et d'intrigues fut pour moi une véritable épreuve dont je suis ressortie soufflée. Je ne regrette pas sa lecture, j'en suis même plutôt heureuse, malgré les longueurs qui essaiment le début du récit. Je dois avouer que je me suis souvent demandée où les péripéties et dialogues me menaient, quel était le but, qui étaient ces gens, que m'importaient leurs agissements, et puis je me suis prise au jeu, peut-être un peu tardivement, mais réellement. Pour conclure, voici donc un roman "énorme" qui, une fois terminé et refermé, se découvre riche et puissant.

"...Oublions, oublions tout ce qui s'est dit, et remontons le temps jusqu'en 1981, l'année du grand chambardement. On pourrait aller plus loin, bien sûr, et chercher des antécédents aux antécédents ; chaque cause en suppose toujours dix préalables. Mais peu importe au fond pourquoi 1981 fut une année charnière ou comment on en arriva aux "évènements de 1981" ou "trouvant leur origine en 1981". Dès qu'on se penche d'un peu trop près sur ces choses, le ton change et prend, à force de pondération, un côté ampoulé de lettre d'excuses. Il y a une hauteur particulière à laquelle il faut planer pour débrouiller les faits sans se laisser distraire par la variété de leurs implications. Trop de recul, et l'on rate l'essentiel ; pas assez, et l'oeil s'embue dans la mesquinerie hypnothique des circonstances atténuantes, on pèse "des oeufs de mouche avec une balance en fils d'araignée", comme disait Voltaire.
Nos historiens parlent d'une année charnière par soucis de mesure. Année rupture serait plus juste : ensuite rien ne fut plus jamais comme avant." p.31

bouton3 Note de lecture : 4/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Roman

ISBN 978-2-7096-2769-6 - 22 € - 11/2008  - Ce titre a obtenu le Prix Interallié 2008

Une lecture chez Les Couassous, celle d'Amanda

Publicité
3 janvier 2009

Ce que je retiendrai de 2008 ?

...des lectures, des titres LES_ANNEES  les_d_ferlantes  pagano

parmi mes quelques coups de coeur dont vous pouvez retrouver la liste complète ici.

bookfemme

Mais me resteront également des émotions, des découvertes essentielles, ma sélection surprise pour le prix ELLE, un clin d'oeil là, et des rencontres "pour de vrai", toutes si évidentes et si heureuses.

Là, j'en oublie très certainement...

Ah oui, bien sûr, de 2008, je retiendrai encore une fois...une heureuse année bloguesque !!

Merci à vous, d'avoir été là.

2 janvier 2009

Tant que je serai noire, Maya Angelou

mayaangelouTant que je serai noire est le récit de vie de Maya Angelou qui s'est engagée avec conviction, son fils Guy à ses côtés, pour la cause noire, et ce dès les années 50, aux Etats-Unis...
Chanteuse, écrivaine, femme de pouvoir, elle rencontrera des figures emblématiques telles que Billie Holiday, Malcolm X ou Martin Luther King. Elle suivra également son mari, Vusumzi Make en Egypte, et deviendra journaliste.

Séduite par la couverture superbe des éditions Allusifs, je me suis précipitée sur cette autobiographie au sujet prometteur et passionnant. Et puis, j'ai été un peu déçue par son contenu. Non que le personnage de Maya Angelou ne soit attachant, loin s'en faut, mais je me suis retrouvée au milieu de l'ouvrage bien incapable d'apprécier les tenants et aboutissants, les enjeux de l'époque, bien inculte. Certains passages m'ont donné le sentiment d'avoir été invitée dans une réception où tout le monde connaît tout le monde, sauf moi. Et pourtant, comment ne pas aimer d'emblée cette femme, sensuelle, combative, mère passionnée ? Alors, j'ai survolé les passages plus politiques pour m'attacher aux luttes domestiques de Maya Angelou et j'y ai trouvé là beaucoup de force et de courage.

Un extrait... (à propos de la pièce Les Nègres, de Jean Genet)
"Genet avait raison au moins sur un plan. Les Noirs n'avaient aucun mal à jouer les Blancs. Pendant des siècles, nous avions étudié leurs visages, les angles de leurs corps, leurs intonations et même leurs odeurs. Souvent, notre survie dépendait de l'interprétation que nous faisions du rire d'un Blanc ou du geste dédaigneux de la main d'une Blanche. En revanche, les Blancs savaient depuis toujours qu'ils ne risquaient rien en comprenant mal les Noirs. Ils étaient à l'abri, isolés de nos préoccupations. Ils pouvaient s'offrir des aventures sexuelles, gonfler nos familles d'enfants mulâtres illégitimes, faire fortune en exploitant notre musique et transformer nos hommes en ennuques, puis, l'instant d'après, regagner en toute impunité leur oasis de sécurité. Le cliché selon lequel les Blancs ne savaient rien de nous était non seulement fondé mais compréhensible. Pour notre part, nous connaissions les Blancs avec la précision chirurgicale d'un scalpel."

bouton3 Note de lecture : 2.5/5

Un livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de BOOKPAGES 2009
Catégorie Document

ISBN 978-2-922868-75-3 - 24 € - 05/2008

L'avis de Anna Blume, celui d'Enna

1 janvier 2009

La Dame en blanc, William Wilkie Collins

la_dame_en_blancAvant tout chose...bye bye 2008 et bienvenue 2009 !!!

Allez, reprenons le cours des choses sérieuses avec cette lecture pour le Blogoclub. Je dois vous avouer que tenir les délais cette fois-ci a été une aventure bien périlleuse...Il y eut en effet mes lectures dantesques pour ELLE, des livres voyageurs qui déboulent de partout dans ma boîte aux lettres, quelques soucis oculaires...mais me voici finalement fin prête, à l'heure dite, pour vous parler de notre dame du jour.

Un petit résumé...
Walter Hartright, jeune professeur de dessin, se voit offrir une place en or. Il s'agit d'enseigner à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland, l'art de l'aquarelle. Avant de quitter Londres (avec une réticence qu'il ne s'explique pas), il fait une rencontre troublante, sur un chemin obscur, un soir, celle d'une jeune femme effrayée toute vêtue de blanc.
Devenu l'hôte de la demeure romantique de Limmeridge, le jeune homme rencontrera l'amour et l'amitié, mais aussi le désespoir. Il lui faudra percer beaucoup de mystères et faire preuve de beaucoup de courage pour que les doux sentiments et la vérité puissent finalement triompher...

Voici un roman, au charme suranné, qui débute sous les meilleurs auspices comme une jolie romance de Jane Austen : un amour contrarié, des silences, des pâleurs, des coeurs qui battent et se bouleversent, de jolies fermettes, de belles demeures. Et puis, avec l'arrivée de Sir Percival, le futur marié, celui-ci même qui empêche Walter Hartright et Laura de s'aimer, tout bascule dans le gothique. Surgissent alors des mystères effrayants, des fantômes du passé, de sombres demeures. Les époux se craignent, les machinations ont la part belle.
J'ai beaucoup aimé ce roman mystérieux qui se rapproche beaucoup de certains romans de Dumas, comme le Comte de Monte Cristo par exemple. Un bien agréable - et distrayant - moment de lecture qui m'a fait ressentir angoisse et émotion comme une adolescente...

"Vous qui me lisez, pensez à elle comme vous songeriez à la première femme qui fit battre votre coeur demeuré jusque là insensible ; laissez ses yeux bleus, candides et bons, vous regarder avec cette expression unique qu'on ne peut oublier ; écoutez sa voix résonner à votre oreille comme celle de la femme que vous avez aimée autrefois ; et laissez ses pas errer dans cette histoire comme chacun des pas qui vous étreignait le coeur en ce temps-là. Regardez-là comme la maîtresse de votre propre imagination : et elle vivra pour vous comme elle vit encore pour moi."

bouton3 Note de lecture : 4/5

Un roman lu dans le cadre du blogoclub . D'autres avis : Florinette, Sylire, Katell, les Couassous, Clochette, ChimèreGeorge, arlette ...

31 décembre 2008

Il y aura...

BONNE_ANNEE_2009...quelques petites choses à changer, et puis quelques bonnes résolutions à prendre aussi, le souhait d'une année plus légère - oui, surtout. Mais tout cela, ce sera pour demain, ou pour les jours qui viennent...

Pour ce soir, je vous souhaite, à tous, une très bonne soirée de la St Sylvestre, des cotillons, des embrassades et, par avance, une merveilleuse année 2009...qu'elle vous apporte paix, amour, santé et lectures en tous genres...parce que que vous souhaiter de mieux, chers lecteurs !!!

30 décembre 2008

Just a kiss

justakissJ'ai pris mon temps et me voici enfin de retour par ici, avec un film, sorti au cinéma en 2004, et réalisé par Ken Loach...

L'histoire ? Casim doit bientôt épouser sa cousine Jasmine. Ses parents, musulmans pratiquants et émigrés pakistanais en ont décidé ainsi, selon la loi de leur communauté. Mais Casim a rencontré Roisin, professeur de musique, jeune femme libre, blanche et catholique... Vivre cet amour au grand jour, l'assumer auprès des siens, ne sera pas si simple, ni sans conséquences.

Le thème du scénario est évident, ce rapport difficile entre amour, pratique religieuse, et mixité. J'en ai aimé l'atmosphère en demi teinte, sensuelle. J'y ai pioché quelques échos personnels car lire un livre ou regarder un film est toujours un peu cela...non ? Et puis, j'aime décidément cette manière de filmer les gens, au plus près, avec douceur, cette lenteur qui donne au spectateur le sentiment d'avoir tout son temps pour faire connaissance avec les personnages. Un film qui devrait plaire aux adeptes des romans indiens, mariage arrangé oblige, mais également aux amoureux d'un certain cinéma anglais...un film que j'ai aimé voir, pour une fois, hors de toute actualité. Merci Ken Loach !

just_a_kiss2

Publicité
Les lectures d'Antigone ...
Publicité
Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 694 723
Derniers commentaires
Publicité