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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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3 mai 2011

Orage et Désespoir

orage_et_d_sespoir...de Lucie Durbiano

Orage et Désespoir viennent tout juste d'arriver chez leur père. Ce sont les vacances, enfin. Elles retrouvent avec plaisir Martin et Pierre sur cette côte où règnent encore les légendes les plus folles. Il se dit par exemple que sur L'île aux mortes vivaient autrefois une bien étrange famille. D'ailleurs, Orage a cru voir des sirènes en se baignant tout près et a failli se noyer. C'est alors qu'un beau brun ténébreux et mystérieux l'a sauvé. Sa soeur, Désespoir, est sous le charme du sauveteur inconnu mais lorsque la jeune fille disparaît brutalement ses amis s'inquiètent et se lancent sans tarder à sa recherche...

Voici une BD toute pleine de charme et d'humour, à l'atmosphère gothique assumée. J'en ai aiméOrageetdesespoirPLANCHE les dessins naïfs, cette ambiance bretonne qui ne dit pas son nom, les instants de vacances, l'intrigue troublante... J'aime décidément ce que fait cette nouvelle génération féminine d'auteures dont les crayonnés se ressemblent un peu tous allez peut-être (voir par exemple ce que fait Agnès Maupré), mais qui allient avec un talent tellement sûr verve et audace dans leurs scénarios. Il y a là une fluidité dans les vignettes, un allant, dont je ne suis pas prête de me lasser. J'y trouve vraiment un réel bonheur de lecture.

Editions Gallimard - collection Bayou - Mars 2006

Bel Gazou avait déjà parlé de Trésor, sorti en 2008. Un grand merci à elle pour cette découverte rafraîchissante et encore une fois parfaite !!
Ah oui, j'ai oublié de dire que l'objet livre est magnifique !

D'autres titres semblent disponibles Le Rouge vous va si bien (2008) et Lo (Prix point quai des bulles 2010), je m'empresse de les noter. 

Ici, Martin Page conseille Lucie Durbiano

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2 mai 2011

De chair et de sang, Michael Cunningham

de_chair_et_de_sang"Une jolie épouse, des meubles de pin massif, des pommes de terre et des côtelettes de porc qui vous attendent au chaud dans le four. Il voulait être heureux de façon permanente, consistante, heure après heure, pas seulement par petits accès qui s'emparaient de lui à l'improviste, en général quand il se trouvait seul. Il avait travaillé si durement. Il se disait qu'en se comportant comme quelqu'un d'heureux, en s'exprimant comme un homme heureux, il pourrait peut-être retrouver le bonheur. Il pourrait le saisir par ses ailes invisibles et le tenir serré contre sa poitrine."

En ce début des années 50, aux Etats-Unis, Constantin et Mary ont tout à prouver, descendants d'immigrants pauvres, la vie les a unis très jeunes (pour le meilleur espèrent-ils). Et la réussite est effectivement là au détour du chemin, bienvenue après des années de galère. Constantin fait fortune dans l'immobilier.
Mais la violence est très présente aussi. Constantin pique des colères terribles. Et le désir de perfection dans lequel Mary met tout son honneur et toute son énergie pervertit tout, et surtout le lien qui les unit à leurs enfants.
Susan devra s'enfuir pour rompre la relation - à la limite de l'inceste - initiée par son père. Billy se cherchera longtemps avant de se trouver dans un nouveau prénom, une autre vie. Zoé, la petite dernière, adoptée par un travesti de Manhattan, deviendra la mère célibataire d'un enfant noir.
Pour des parents, cherchant à tout prix à maintenir une façade de respectabilité au sein d'une haute société à majorité blanche, la pilule est difficile à avaler et le scandale total. Cependant, le temps qui passe lisse les aspérités de chacun et laisse - contre toutes attentes - entrevoir l'existence d'une famille soudée malgré les divergences...

Ce roman, épais et dense, est à la fois effroyable et magnifique. Effroyable par ce qu'il suppose de violence et de descentes aux enfers personnelles. Magnifique dans l'écriture, et dans cette particularité qu'à l'auteur de faire avancer le temps de scènes en scènes. Elles sont décrites au scalpel, d'une rare perfection. Avec elles, nous allons au creux du Moi et de ses ambivalences constantes.
Michael Cunningham est notamment l'auteur du roman Les heures, dont je n'ai vu que l'adaptation cinématographique, et qui aborde trois destins de femmes dont celui de Virginia Woolf. J'ai retrouvé ici quelques scènes terribles et similaires, comme par exemple celle de la confection du gâteau parfait. On retrouve également la description d'une femme confrontée au silence impersonnel d'une chambre d'hôtel. 
J'ai aimé lire ce roman car sa qualité est indéniable et l'expression de la solitude fort bien décrite. J'ai aimé aussi ce qui anime les personnages, malgré leurs erreurs, et tout ce qui amène en fin d'ouvrage à prôner la tolérance. J'ai moins aimé peut-être l'accumulation de moments qui m'ont parfois semblé un brin sordides, même s'ils servent de manière indéniable la narration. Un roman riche et profond, un presque coup de coeur !

bouton3 Les éditions du Livre de Poche - Avril 2011 - 6.95€

Lu dans le cadre d'un partenariat avec BOB ! Merci aux éditions du Livre de Poche !

Je me note dans un coin les deux autres romans de l'auteur Le livre des jours et La maison du bout du monde

1 mai 2011

En Avril dans vos Pals...

bookslovers

(source de l'image)

... il y avait toujours beaucoup de livres en attente.
Mais vous avez lu ...

Sofynet - Ce cher Dexter de Jeff Lindsay - Le livre dont est tiré la série, vraiment bien !
Liza Lou - Le violon noir de Maxence Fermine - un récit empli de poésie et de délicatesse.
              La garden Party de Katherine Mansfield - des nouvelles sublimes!
              Resurrection Row de Anne Perry - Une enquête policière palpitante nous emmenant dans le Londres de la fin du XIXème siècle.
Aifelle - Où je suis de Valérie Tuong Cuong - une lecture éprouvante et pas vraiment faite pour moi.
           Une brève histoire du tracteur en Ukraine - drôle, féroce et décapant.
Enna - Le racisme expliqué à ma fille de Tahar ben Jelloun - très instructif et abordable. Dans ma PAL depuis 1998...il était temps, non?!
Sharon - Tempête sur Shangri La de Michael Morpurgo - un beau roman de littérature jeunesse.
             Best Love Rosie de Nuola o'Faolain - Très beau roman, mais je suis un peu passée à côté.
             L'étonnante histoire d'Adolphus Tips de Michael Morpurgo - Un très beau roman !
             Que serais-je sans toi ? de Guillaume Musso - une grande déception.
Géraldine - Il a jamais tué personne mon papa de Jean-Louis Fournier - touchée, malgré quelques réserves sur le style. 
Vilvirt - Ce Cher Dexter de Jeff Lindsay - Un thriller sombre relativement original. (lecture commune)
L'or des chambres - No et moi de Delphine de Vigan - Une lecture touchante et très émouvante.
Bookybook - Le maître magicien Negi Ma, de Ken Akamatsu - Un peu déçue par le côté puéril des personnages...
                 Ma vie n'est qu'un seul jour de Geneviève Aimée - Super lecture !
                 Confessions d'une accro du shopping de Sophie Kinsella - une lecture détente !
                 Moi, femme battue d'Isabelle Fromont - une lecture poignante.
Véro - Best Love Rosie de Nuala O'Faolain - un beau portrait de femme vieillissante et un roman rempli d'amour aussi.
George - Enola Holmes, la double disparition de Nancy Springer, tome 1 - Un premier tome un peu mitigé mais qui donne très envie de poursuivre l'aventure !
Tiphanie - Un don de Toni Morrison - j'ai retrouvé le style particulier de Beloved et malgré quelques réticences au début j'ai beaucoup aimé.
              Genitrix de François Mauriac - une écriture agréable qui nous dépeint la relation d'une mère "castratrice" avec son fils.
Anne - Les déferlantes de Claudie Gallay - enchantée, bouleversée, captivée... Quel coup de coeur !
Valérie - La Régente Noire de Franck Ferrand - un mauvais mélange de fiction et d'Histoire.
Annie - Honteuse de Karin Altvegen - J'avais préféré "Ténébreuses" mais cela reste un livre agréable...sans coup de coeur!
           Le Montespan de Jean Teulé - intéressant et drôle.
           Le voyage dans le passé de Stefan Zweig - écriture esquise, c'est toujours un trés agréable moment de lecture!

Pour ma part, j'ai lu L'épouse hollandaise de Eric McCormack, et ce fut un coup de coeur !

Je retiendrai de ce mois-ci...

Des lectures communes qui vous ont permis de découvrir Ce cher Dexter ou Best Love Rosie par exemple... L'impression que vous tentiez ce mois-ci des lectures moins légères, plus épaisses. Bookybook et Sharon sont les deux grandes dévoreuses de PAL du mois avec 4 livres lus !
Votre motivation est toujours agréable, merci !!

Rendez-vous en Mai, pour découvrir encore une fois les trésors cachés de vos PALs !

objectif_pal_le_retour




Sinon, il y a toujours aussi ce que j'arrive à piocher ici [clic]. (Petit mode d'emploi)

30 avril 2011

Message d'absence

J'ai récupéré ce matin très tôt mes enfants, sales et fourbus, mais heureux de leur colonie. J'ai envie de profiter d'eux, de nous, et de leur retour. Donc, pas de bilan d'objectif pal avant lundi sans doute, ou demain si j'ai le temps... Je vous laisse, pour une fois, avec des commentaires en jachère sur ce blog... Je suis certaine que vous comprendrez... Bonnes lectures, bon week-end et à très bientôt !!

28 avril 2011

Tiens

d'humeur à écouter Chris Garneau...

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26 avril 2011

Tous les soleils

Un film de Philippe Claudel

Alessandro vit avec sa fille de quinze ans et son frère, Crampone.
Dérouté par l'adolescence d'Irina et agacé par les élucubrations de son colocataire inactif, le jeune professeur devra réaliser qu'il est enfin temps de faire confiance à la vie, et de tourner avec un nouvel amour la page du deuil...
Entre rires, chants italiens, conscience politique et émotion, un joli moment de cinéma.

A ne pas manquer... j'ai adoré.

Une tentation contractée tout d'abord chez Nanne, et confirmée par Aifelle.
Bellesahi, est conquise aussi.

A voir, toujours en DVD, Il y a longtemps que je t'aime, le film précédent de Philippe Claudel

25 avril 2011

Les yeux au ciel, Karine Reysset

karine_reysset"Mickael Jackson venait de mourir, et ça ne lui faisait rien. Derrière la fenêtre à petits carreaux entrouverte, le cèdre bleu effleurait le toit, les fils électriques. Il faudrait l'élaguer. Il y avait tant de choses à faire, toujours, des choses ordinaires. Assise sur son lit, Lena tenait un body d'une main, une robe à pois de l'autre. Autour d'elle, des piles plus ou moins droites de vêtements, quatre exactement. Une pour Zoé, une pour Théo, une pour Vincent, et une pour elle, évidemment. Il ne fallait pas qu'elle s'oublie. Cela ne risquait pas avec les pensées qui l'assaillaient, des mauvaises pensées. S'il n'y avait eu que ça. Ces derniers mois, elle avait des bouffées, des pulsions, des crises, elle ne savait comment les nommer. Puis elle avait envie de pleurer - souvent même elle pleurait - et de sauter par la fenêtre. Pourtant, elle n'était pas malheureuse, n'avait aucune raison de l'être."

Une famille se retrouve le temps d'un week-end au bord de la mer, à l'occasion de l'anniversaire du grand-père. C'est une famille recomposée, aux multiples éclats et parcours personnels. Les adultes n'en ont pas encore tout à fait fini avec les maux de l'enfance, et les petits-enfants forment un brouhaha réclamant également une part d'attention.
Sous le regard des autres, chacun sera à même de prendre tout à coup des décisions concernant son avenir. Lena, la mère épuisée, mais aussi Achille, le frère aîné mal aimé, ou Merlin, l'éternel dilettante mettront à jour le drame qui trente ans plus tôt a marqué à jamais leur enfance...

Voici un livre acheté samedi et déjà dévoré. Il colle parfaitement avec l'ambiance du jour, le week-end Pascal étant souvent synonyme de retrouvailles familiales. La couverture me plaisait énormément, le thème était alléchant, et j'ai beaucoup aimé l'écriture simple de Karine Reysset, sa manière très douce et fine de croquer ses personnages. Pour moi, c'est un coup de coeur, car j'ai retrouvé dans ce roman le plaisir que j'ai pu avoir par exemple à regarder le film Le premier jour du reste de ta vie... La maison familiale grouille de vie, on se dispute, on boit, on se serre dans les bras, on se réconcilie, on tombe sur un enfant à chaque coin de couloir, le soleil tape, on a oublié la crème solaire, quelqu'un part sans avoir dit au revoir, on se promet de changer enfin, on cherche sans cesse dans les yeux de ses parents l'assurance d'être aimé pour ce que l'on est. Les caractères sont réalistes sans être caricaturaux, la douceur est là, le réconfort aussi, toute froideur apparaît très vite comme n'étant que de façade.

heart Coup de coeur ! - Editions de l'Olivier - 17€ - Mars 2011

Un titre noté chez Clarabel

24 avril 2011

Comment t'expliquer ?

Tout çaoeufp_ques
Ca m'émeut et ça me blesse à la fois
Tu vois, je ne sais pas faire
Etre dans le mouvement, le monde
J'ai peur

Tu comprends ?

Alors quand tu me dis viens, c'est facile
Il suffit de ne plus se taire, justement
Si si
Tu verras, ça viendra

Un jour, tu seras grande

Et bien, tu vois, ça m'émeut drôlement
Et j'ai le coeur qui cogne, très fort
Et j'ai envie, je crois
D'être ce que je pourrais être
D'être comme tu le penses

En plein phare

Mais ça m'émeut et ça me blesse à la fois
Tu vois, ce dilemme
Toujours
Cette timidité qui me bloque

Fermer doucement la porte de ma maison
M'adosser aux murs dans la pénombre de l'entrée
Les bras chargés de culpabilité
Je sais faire

Comment t'expliquer ?

Tout cela m'émeut
Et me blesse à la fois
Ta confiance, ma fuite, la porte de ma maison
Et la lumière de cet écran virtuel dans lequel je me noie.

© Les écrits d'Antigone - 2011

22 avril 2011

Objectif Pal d'Avril ... L'épouse hollandaise, Eric McCormack

Peut-être faut-il d'abord aimer, sans vraiment savoir grand chose de l'autre.

l__pouse_hollandaise

"Sur le seuil se tenait un  inconnu, un homme robuste coiffé d'une casquette de toile marron qu'il ôta. [...]
"Oui ?" fit Rachel Vanderlinden. [...]
L'homme marmonna quelque chose qu'elle eut du mal à comprendre - il avait un accent, écossais peut-être.
"Pardon ?" dit-elle. [...]
Ses yeux bleux se fixèrent cette fois sur les siens et il s'exprima distinctement. "Je suis votre mari", dit-il en s'attardant sur le "Je suis". [...]
L'homme attendait, l'air embarrassé. Il semblait croire qu'il lui avait remis un message codé qu'elle était censée savoir déchiffrer et escomptait à présent une réponse. [...]
Elle l'observa un long moment. Elle dut s'éclaircir la gorge. "Entrez, lui dit-elle.
- Vous êtes sûre ?" répondit-il.
Elle réfléchit un instant. "Oui", fit-elle."
(scène hautement résumée pour rester digeste)

Alors que le narrateur de notre roman s'installe dans une nouvelle maison pour écrire tranquillement, il est pris à parti par son voisin, un vieil homme érudit qui lui promet de lui raconter l'histoire incroyable de sa mère qui a aimé deux hommes, tous deux nommés Rowland Vanderlinden. L'un était son véritable époux, féru de voyages et de découvertes, l'autre un inconnu, un imposteur disparu en pleine guerre avec ses secrets.
Thomas Vanderlinden s'avère être un formidable conteur qui, lancé jeune homme par sa mère à la recherche de son premier mari, aura ainsi l'occasion de vivre de multiples aventures et de percer les mystères qui entourent une bien surprenante mystification...

J'ai été subjuguée par ce roman, autant le dire sans ambages, écrit sous la forme je trouve du Voyage de Sindbad le Marin, de la modernité dans l'écriture en plus, voilà longtemps que je n'avais été si emballée. Beaucoup de points sont fortement intéressants : les réflexions du narrateur sur son travail d'écrivain, les récits de Thomas qui forment parfois des récits dans le récit, la personnalité féministe et pleine de caractère de Rachel, et une foule de détails qui rendent ce livre foisonnant passionnant. De plus, le dépaysement est garanti.
A la fin, on se dit que l'on se laisse souvent abuser par des impressions, des idées toutes faites sur les gens que l'on croise, et qu'en creusant un peu, la vie intime de ses voisins peut très bien s'avérer pleine de surprises.
Mon petit bémol serait sans doute cette propension de l'auteur à vouloir en fin d'ouvrage résoudre toutes les énigmes et ouvrir toutes les portes mais lorsque ce n'est pas le cas, je râle, donc soyons honnête ce n'est pas si mal de temps en temps de fermer un roman la boucle bouclée, tous les personnages et les faits bien rangés.
Une lecture de PAL qui cachait bien son jeu, en somme. Un coup de coeur !

heart Coup de coeur !! - Editions Points - 7€ - Mars 2007objectif_pal_le_retour

Papillon, emballée aussi - Noté chez Bellesahi en 2007 (ce que le temps passe vite !)

Sinon, pour déposer son billet d'Avril, c'est par ici.
La mise à jour se fait tout doucement, ne vous inquiétez pas, des enfants à préparer pour les vacances... mais que vais-je devenir sans eux ?!
 

 Objectif Pal : 9/12

20 avril 2011

Become Someone Else

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Vu sur Fubiz, une campagne pour une chaîne de librairies...
surfant sur l'idée tout bête qu'un lecteur devient un peu le personnage principal du roman qu'il lit.
C'est original, pas mal, assez vrai dans le fond, mais ça fait un brin un peu peur, non ?
Personnellement, l'empathie me suffit amplement...

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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