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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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17 avril 2011

En cours de lecture...

_crivain"Contrairement à ce que certains s'imaginent, ce n'est pas si facile d'écrire un roman. Vous vous forcez à vous lever tous les matins, vous avalez des toasts et un café, et vous vous mettez à votre bureau, paré à vous lancer. Mais ce ne sont là que des préliminaires. Il vous faut alors reconstituer ce monde imaginaire et - ce qui est le plus difficile que tout le matin - réveiller vos personnages, qui sont parfois encore plus endormis que vous et aussi butés que des chats. Certains jours, ils refusent de vous rappeler ce qu'ils faisaient la veille ou vont même jusqu'à changer de nom pour vous dérouter. Et j'en passe. Oui, c'est une entreprise qui peut être exaspérante."

Extrait de Une épouse hollandaise de Eric McCormack, un livre sorti tout droit de ma PAL, et que je boudais, abusée que j'étais par une couverture arborant fièrement un trois mats trompeur... point d'histoire maritime ici, non non non, c'est bien mieux que cela, je me régale je me régale je me régale !

Profitez bien sinon de ce qui reste de ce dimanche ensoleillé !! Dire que certains sont en vacances...

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16 avril 2011

Déjà l'automne, Astrid Eliard

Un week-end d'été, à l'orée des feuilles mortes

d_j_l_automne

"Eva se demandait souvent ce qu'elle avait fait de sa vie jusqu'à ses quarante ans. Selon elle, ils lui étaient tombés dessus avant qu'elle atteigne réellement cet âge. Ils avaient sauté une, deux années, ils étaient peut-être mauvais en calcul. [...] Eva n'avait pas toujours été cette femme aux hanches creuses, aux épaules tombantes, au dos très légèrement tassé qui signifiait à ceux qui la regardaient : Vous n'aurez rien, vous ne verrez rien. Pas le début du commencement de ma poitrine, pas plus qu'un morceau de la voûte de mon ventre.
A vingt ans, elle était, disons pulpeuse."

Michel est chirurgien esthétique. Il reçoit ainsi régulièrement dans son cabinet des célébrités en quête de jeunesse et de perfection. Un jour, c'est Edgar Homme qui franchit son seuil, pour une simple opération nasale. L'acteur, séduisant, imposant, affable, enrobe très vite le quadragénaire de son charisme. Alors qu'il remarque une photo d'Eva sur le bureau du médecin, il les invite tous les deux spontanément pour un week-end à la campagne. Nous sommes début Août, Eva a acheté une nouvelle robe pour l'occasion, son mari cherche à faire bonne impression, mais la jeune femme a affreusement froid, et l'atmosphère de la demeure de leur hôte se révèle oppressante...

Et bien, ce petit roman acheté dimanche dernier sur un coup de tête est plutôt une bonne surprise. Même si je ne suis personnellement pas vraiment adepte des maisons cachées au fond des bois, de l'humidité et des ambiances à la Hitchcock, il n'y a rien à redire à la qualité de ce texte. J'ai même ressenti de l'affection pour le personnage d'Eva, cette femme qui semble s'enfoncer en elle, victime dont on ne sait trop quel traumatisme ancien, elle qui était si fière de ses rondeurs avant, si belle sur scène avec sa chevelure rousse lui tombant en cascade sur le dos. On aimerait peut-être quelques clés supplémentaires, une autre fin, mais ce roman, loin d'être aussi terrible que l'auteure me l'avait signalé est d'un romantisme sombre plutôt intéressant. Une auteure à suivre, donc...

Ce titre est en fait le premier roman d'Astrid Eliard, publié en second. Nuit de noces, son recueil de nouvellesest sorti en poche en janvier 2011.

bouton3 Editions du Mercure de France - 15.80€ - Mars 2011

Je vous signale à l'occasion que ce livre est dans la prochaine sélection de l'opération Masse Critique, qui démarre lundi matin à 8h30, qu'on se le dise...
Toutes les infos en cliquant sur ce [ lien ].

15 avril 2011

Mes petits lecteurs...

...en admiration devant Les bêtes qui pincent, qui pissent, qui percent à la campagne de Sophie Fauvette, sur le stand de Gulf Stream dimanche dernier et sur leur blog depuis hier (lien).

14 avril 2011

Piercing, Viviana Lysyj

lysyj_piercing_9782268071121_Small"Elle se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée de sortir dans la rue avec un carnet de notes, comme l'on fait Balzac ou Zola, paraît-il, ou avec un petit magnéto pour écrire le grand livre de la vie sexuelle des habitants de Buenos Aires, qui n'aurait rien à voir avec ces émissions de la télé qui rendent le vécu si trivial [...]."

Et c'est exactement ce qui arrive dans ce roman de Viviana Lysyj, une famille de Buenos Aires est regardée à la loupe, côté vie sexuelle, de ce côté qui nous est édulcoré d'ordinaire, caché. Il y a là une petite fille de onze ans qui aime les poupées mais se questionne sur le baiser, une grande soeur qui est déjà loin depuis qu'elle a un copain. Les parents, en pleine crise de la quarantaine, ne savent comment gérer ce cap et pourtant découvrent avec étonnement l'étendue de leurs émotions physiques encore possibles. En périphérie, les oncles et tantes vivent chacun des histoires singulières avec des amants de passage...

Moi qui d'ordinaire n'aime pas vraiment reprendre les termes des services de presse que l'on m'adresse, je ne peux m'empêcher ici de vous en donner un aperçu tant ils correspondent à mes impressions de lecture.
Mots de l'éditeur... "Un roman sur la sexualité, traité avec humour et ironie par un grand auteur argentin."
Les inrocks... "Un pari réussi d'une force narrative originale."
En quatrième de couverture... "Viviana Lysyj peint la dérision du quotidien dans l'Argentine contemporaine, et plus particulièrement le désarroi qu'inspire la sexualité, à tous les âges."

En effet, et si l'on veut bien ici mettre un peu sa gêne au placard ou sa pudibonderie, on passera un excellent moment en compagnie de cette famille qui regarde sans faux-semblants ses propres désarrois face à une sexualité pas toujours évidente, parfois audacieuse, souvent maladroite. J'en ai aimé l'humour, la galerie de portraits qui donne à l'ensemble un aspect roman choral, la sensualité, l'humour. J'ai également apprécié les multiples références érudites (qui marquent une culture française très présente en Argentine, ce que j'ignorais) et politiques, qui apportent définitivement à ce roman une profondeur inattendue et forte.

Un presque coup de coeur étonnant ! Mais n'est-ce pas tout ce que je demande désormais à mes lectures, de m'étonner avec qualité, voilà qui est fait. Pour preuve, mon exemplaire est terriblement corné.

"[...] oui, elle les entend déjà : quelle femme compliquée, tous ces trucs intellectuels tellement français, c'est sûrement une perverse, les intellectuelles sont les plus vicelardes, elles font comme si elles se contentaient de lire des livres, mais allez savoir ce que leur mettent dans le bourrichon toutes ces lectures du Marquis de Sade..." [...] Elle leur confiera à voix basse que son sous-vêtement préféré est un pull-over troué qui a rudement rétréci au lavage, et ce qu'elle préfère qu'on lui fasse sous la douche, c'est la laisser se laver tranquillement. Sur ces bonnes paroles, elle quittera le studio de télévision en se disant "Lisez, brutes, lisez au moins Sexus, ou Plexus, ou Opus Pistorum, ou un autre livre excitant d'Henry Miller."

bouton3 Le Serpent à Plumes - 22€ - Sortie le 14 avril 2011

13 avril 2011

Point 2

calvados7Voilà voilà, j'ai testé moi aussi le format ultra-poche lancé demain 14 avril par les éditions Points.
Enfin, et pour être honnête, j'ai laissé M Antigone très attiré par le titre Le Sens du Bonheur de Krishnamurti (collection sagesse) le tester pour moi...

Notre avis commun : l'objet est joli, luxueux.
Ce qui lui plaît à lui : les pages fines façon bible, le format.
Ce qui me plaît à moi : l'esthétique de l'ensemble.
Ce qu'il aurait aimé : l'ajout d'un fil en guise de marque page (je viens de me rendre compte en furetant sur leur site qu'il est disponible en accessoires ?!).
Ce que j'en ai pensé : à réception, j'ai tout de suite su que je ne lirai jamais de roman avec ce type de format, le sens inversé de la lecture ne me convient pas du tout, je prends trop de plaisir habituellement à tourner les pages de droite à gauche, ce de bas en haut n'est pas pour moi. De plus, la finesse des pages ici m'exaspère, j'aime l'épaisseur des poches ordinaires.
Ce qu'il en pense : lui non plus, ne pense pas lire de roman dans cette collection mais pour lui le format est idéal pour tout ouvrage ne réclamant pas une lecture au fil de l'eau (poésie, essais, pensées...)
Ce qui est pour nous assez rédhibitoire : le prix (11€ pour ce livre), surtout si les titres existent déjà par ailleurs, moins chers dans un autre format plus classique, ce qui n'est pas le cas pour ce titre particulièrement, je précise. J'ai d'ailleurs vu un peu partout combien cet écart était remarqué.

Nous sommes cependant tombés d'accord tous les deux sur le fait que les éditions Points ont le mérite de tenter quelque chose de nouveau, de surprenant, en apportant une réponse personnelle au numérique à priori envahissant. Fermé, le livre a peu ou prou la taille d'un Iphone.

Ce qu'en pense Amanda, peut-être plus enthousiaste

http://www.editionspoint2.com/

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13 avril 2011

Au micro !

Lorsqu'une copine de blog passe à la radio (et quelle radio !), on en profite pour entendre sa voix, applaudir des deux mains la performance et l'encourager à continuer !!

Tout_20feu_20tout_20flamme_20podcastVéro, l'encreuse, a participé vendredi 8 avril au matin à l'émission Tout feu, tout flamme sur France Culture, en direct de la Réunion, quelques minutes et hop l'antenne était revenue sur Paris...

Pour écouter le podcast, c'est par là (ça ne dure que 6 minutes, c'est court mais c'est long quand on parle). Après la chronique musicale, c'est elle. Véro nous parle du lauréat du Prix Réunion des livres Géotropiques par Johary Ravaloson.

Site de l'émission

12 avril 2011

La Septième vague, Daniel Glattauer

Quand souffle le vent du nord, la suite...

lasepti_mevague"Pourquoi est-ce que je t'écris ? Parce que j'en ai envie. Et parce que je ne veux pas attendre en silence la septième vague. Oui, ici on raconte l'histoire de l'implacable septième vague. Les six premières sont prévisibles et équilibrées. Elles se suivent, se forment l'une sur l'autre, n'amènent aucune surprise. [...] Mais attention à la septième vague ! Elle est imprévisible."

Léo Leike est de retour.
Après être tombée sur lui par hasard en envoyant un mail dans le premier volet, s'être heurtée dans les premières lignes de ce volet-ci à un manager du système aux réponses automatiques (un passage que j'adore), voici qu'Emmi reçoit enfin un message de son correspondant préféré.
Mais si Léo Leike est de retour il n'est plus seul, il a rencontré une certaine Pamela, à Boston.
Cependant, l'échange continue entre nos deux bavards virtuels et une rencontre pour de vrai semble vouloir enfin se profiler au détour du clavier... Plus d'esquives, plus de fausses excuses, plus de peurs ?
Le réel sera-t-il emporté par la force de la septième vague ?

Nous sommes nombreuses à avoir succombé à l'attraction terrible de Quand souffle le vent du nord en 2010. Et bien j'ai le sentiment d'avoir été un peu déçue par cette septième vague de 2011 que j'ai personnellement trouvée parfois un peu longuette... Les tergiversations de nos deux internautes ont contre toutes attentes réussi à me lasser. Je me suis demandé pourquoi ils ne se précipitaient pas enfin l'un vers l'autre, non mais mince à la fin, puisqu'ils ne peuvent se passer l'un de l'autre. Cependant, les répliques ont toujours une verve unique, les deux personnages une personnalité attachante, et le principe de cette conversation par mail reste une excellente idée, alors je ne sais pas... un manque d'attrait pour moi cette fois-ci.
Malgré mes bémols, je m'aperçois aujourd'hui, qu'une fois les pages refermées, Emmi et Léo n'ont cessé de me poursuivre ...
Ah ah, aurais-je donc été séduite quand même, à mon insu ?

bouton3 Editions Grasset - 18€ - Avril 2011

Quelques lectures qui vous emmèneront vers beaucoup d'autres ... Leiloona - Clara - Cathulu et Cuné !! 

11 avril 2011

La poussette, Dominique de Rivaz

Attention attention, j'en dis peut-être de trop...

lapoussette"Tout ça ne serait pas arrivé si au cours de puériculture de l'école, quatre semaines avant le brevet, la poussette ne s'était pas renversée. [...] Ca a été un freinage tellement brutal que la suspension avant a lâché, l'avant avec le petit duvet est parti vers l'arrière, le bébé (il s'appelait Luca) a fait un demi-salto en l'air, il n' a même pas crié, il devait être un peu étonné, et il est tombé la nuque la première sur le béton devant la grille."

Comment se remettre d'un évènement pareil lorsque l'on a à peine quatorze ans et que l'on se destine à un métier ayant trait aux enfants ? Compliqué. Alors, on choisi l'horticulture, moins dangereuse, on y rencontre son mari lors d'une journée "aérée", on se met avec lui à arpenter les parcours de golf à la recherche de petites balles rondes perdues, rondes comme ce ventre qui ne portera jamais d'enfant, l'a-t-on appris enfin avec effarement.
C'est son histoire qu'une jeune femme raconte, sur un ton hésitant entre la naïveté et la folie...

Ce petit livre, à la thématique psychologiquement violente, se lit d'un trait car l'écriture en est fluide et agréable. Cependant, je n'ai pas ressenti d'attachement envers le personnage principal et je n'ai pas adhéré à une histoire qui semble hésiter volontairement entre l'absurde, la fable et le réalisme franc. J'aurais aimé une ligne plus claire, certainement. Je n'ai pas trouvé que l'on rentrait dans le psyché d'une jeune femme en mal d'enfant mais que ce texte était une pirouette d'écriture, accréditée par sa fin.
Une petite déception, en somme.

bouton3 Editions Buchet Chastel - 11€ - Mars 2011

Liloubi l'a lu (son avis plus enthousiaste) - Cathulu, la tentatrice !

10 avril 2011

Comme prévu...

... j'ai été tout sauf raisonnable !
Car en ce dimanche ensoleillé, nous sommes allés nous promener en famille et faire un petit tour dans un salon du livre à une foulée de voiture de chez moi, et hop hop hop, voilà voilà !

calvados6

Côté enfants, petit dernier a craqué sur un des titres des éditions Gulf Stream (ce stand est devenu un rituel annuel), cette fois-ci ce sont Les bêtes qui pincent, qui pissent, qui percent à la campagne qui ont eu sa préférence. Mes deux zouzous ont d'ailleurs été pris en photo par la personne du stand, ils se retrouveront peut-être un de ces jours sur leur blog (bon ça, c'était avant que mon fils soit affublé pour l'après-midi d'un maquillage bleu-robot, pfff).
Ma grande fille s'est arrêtée elle devant la couverture d'un roman jeunesse illustrée par Cécile Vallée (Les toiles d'Az), Le voyage du chat par Yves Pinguilly. L'histoire lui a plu. Et moi, l'accueil très chaleureux de cette petite maison d'édition Volpilière m'a emballée. Merci à eux !
M Antigone a aimé rencontrer Alix de Saint André qui vient d'obtenir le Prix Ouest 2011 pour En avant, route ! Il a embarqué en même temps Archives des Anges. Deux autres poches en poche, le voici bien pourvu question évasion et voyages.
Pour ma part, et après avoir dit bonjour bien entendu à Maud Lethielleux (quel plaisir que de la revoir ! ...et puis je n'avais toujours pas lu Tout près le bout du monde), j'ai eu envie d'essayer un titre d'une auteure que je ne connais pas encore Déjà l'automne d'Astrid Eliard (j'avais repéré ses livres lors d'un premier tour, quel étonnement de la voir enfin débarquer si jeunette et si sympathique !). Fanny Brucker était là aussi, avec ses trois romans devant elle et son beau sourire. Comme j'aime ce titre J'aimerais tant te retrouver, c'est vers celui-ci que se sont tournées mes envies de lecture ! Dire que je l'avais râtée deux ans auparavant, ouf !

Allez, ma PAL ne me dit pas merci mais tout le monde est bien content !

8 avril 2011

Envie d'être ...

... tout sauf raisonnable.

Petite humeur de week-end... hum oui, sans doute !
Sinon, ce blog se met en rythme lent , car il est tellement mou côté lectures que c'en est affligeant.
Profitez bien du soleil !! ...

Découvrez la playlist RENAN LUCE avec Renan Luce
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Les lectures d'Antigone ...
  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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