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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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27 mai 2014

Petits arrangements avec nos coeurs, Camille de Peretti

petitsarrangementsavecnoscoeurs "Ce fut le début de l'ennui. Tout était parfait. Il se levait tôt et m'apportait ma tasse de thé au lit. Dans la pénombre de la chambre, je le regardais s'habiller. Rituel du matin, bruit de l'eau de sa douche, du frictionnage intensif de son épaisse chevelure, parfums du savon Dove et du shampoing Head & Shoulders. Il fallait acheter les bouteilles par lot de quatre, pour en avoir toujours d'avance, Stanislas avait horreur de manquer. Rasage de près, T-Shirt blanc."

Lorsque Camille avait seize ans, il était facile pour elle d'être cruelle avec Stanislas. Elle savourait alors ce pouvoir immense d'être aimée et de choisir le moment exact où elle allait le quitter, juste avant l'insatisfaction. Plus tard, il serait le sujet de son deuxième livre, un personnage secondaire, victime innocente du couple qu'elle avait décidé de former alors avec son ami Julien, en imagination, des répliques étudiantes du vicomte de Valmont et de la marquise de Merteuil. Mais Camille vit aujourd'hui avec César et pense à Stanislas, cherche à le retrouver, lui envoie de nombreux mails, enveloppe sa méfiance. Ils tomberont de nouveau dans les bras l'un de l'autre, s'installeront ensemble à Londres, au coeur de la City, pour le meilleur et peut-être aussi pour l'ennui... Alors, il faudra imaginer un autre sursaut, un voyage, pour tenter d'endiguer une fin inexorable.

J'avais adoré ma lecture de Nous sommes cruels, acheté et dédicacé sur Bordeaux en 2008. [Ma lecture ici] Il faut dire que j'ai un amour (un peu pervers ?) pour Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos et que j'en avais apprécié réellement la parodie dans son roman épistolaire d'alors. On retrouve dans Petits arrangements avec nos coeurs Camille, et sa manière bien particulière de briser les coeurs, de s'ennuyer ferme rapidement et d'être pour autant affectée par le désordre qu'elle provoque. Ce roman-ci m'a sans doute laissée un peu plus indifférente dans les premières pages, entraînée vers le détachement, mais m'a cueillie littéralement dans sa troisième partie, alors que Camille se laisse prendre à son propre piège. J'ai eu le sentiment d'entendre là la véritable voix de l'auteure et que tout ce qui avait précédé, semblé un peu froid, n'était en fait que l'expression d'une grande pudeur. Et puis, ce qu'elle est agréable cette imperfection manifeste et vivante des personnages croqués par l'auteure ! On aime finalement détester Camille, la trouver frivole, peste et dangereuse, insupportable.

Editions Stock - 18.50€ - 30 avril 2014

Un coup de coeur pour le blog de Muze [ici]

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26 mai 2014

Une dernière danse, Victoria Hislop

unedernieredanse

 "Animée d'un instinct identique à celui qui vous fait retrouver le chemin de la maison, elle retourna jusqu'à la jolie place découverte la veille. Elle n'était pas uniquement attirée par l'excellence de son café con leche, elle avait aussi le sentiment qu'une partie de sa conversation avec l'aimable serveur attendait encore sa conclusion."

Sonia débarque de Londres à Grenade, accompagnée de sa meilleure amie, afin de suivre des cours de danse et de souffler un peu, loin d'un mariage décevant dont elle s'efforce vainement de ne pas voir l'effondrement. Elle découvre dans cette ville bien plus qu'une activité qui lui plaît de plus en plus un lieu où il lui semble être chez elle, enfin. Au détour d'une place, elle tombe sur un petit café attachant, et se prend d'amitié pour son serveur, un homme âgé qui lui raconte l'Espagne franquiste via l'histoire de la famille Ramirez, les anciens propriétaires du commerce qu'il tient. Sonia se passionne pour son récit sans se douter de l'écho qu'il va peu à peu produire en elle...

Une dernière danse est un pavé intéressant qui a occupé agréablement mes derniers jours de repos forcé. J'ai beaucoup aimé, en effet, suivre les péripéties de la famille Ramirez, comprendre mieux ainsi la guerre d'Espagne, ses enjeux, les drames et la terrible souffrance ressentie par un pays en son sein. Comment ne peut-on pas, aujourd'hui surtout, retenir ces leçons-là ? J'en reste étonnée. J'ai regretté peut-être une certaine légèreté dans le style, à contrario. Il m'a manqué une certaine force dans l'écriture, mais il s'agit là d'un goût essentiellement personnel. Victoria Hislop est de ces auteures qui peuvent plaire largement, et qui ont l'intelligence de mêler romance et Histoire. Ce titre fera un excellent livre de plage pour cet été !! 

Editions Les Escales - 21.90€ - 7 mai 2014

Un concours pour gagner ses livres sur la page Facebook de l'éditeur (jusqu'à ce soir) [par ici]

 

25 mai 2014

Bric à brac du dimanche... avec du courage, une lecture, un liseur et deux Sophie

Un dimanche qui serait fait de [courage], de verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, de jolies tasses et de bisous pour la fête des mères, et de tout un tas de marques d'amitiés touchantes (ils ou elles se reconnaîtront). Savoir qu'on a raté la visite de Thierry Beinstingel dans sa ville vendredi soir mais que quelqu'un d'autre en a été heureuse [Eve merci pour tout], alors savourer malgré tout cela comme si on y était allé aussi. Etre ravie des liens qui se tissent autour des livres. Croire encore et toujours que lire n'est plus un acte solitaire, qu'il se partage aujourd'hui, via le net surtout, et que c'est une chance. Ne pas penser que le corps lâche, ne pas penser qu'il lâchera encore, puisque c'est ainsi, qu'il faut l'accepter, regarder la vérité en face. Enfin, savourer avec hébétude et reconnaissance l'arrivée constante d'enveloppes joufflues dans sa boîte aux lettres et se dire que, malgré tout, oui, la vie est souvent bien plus intéressante que vaine. Ah, et puis, ne pas oublier d'aller voter aussi...

[Le site de Thierry Beinstingel Feuilles de route] J'aime absolument ses étonnements [clic].

leliseurdu6h27

Par ailleurs, comme promis à [une autre Sophie], je publie ses réflexions (que je partage) envoyées par mail autour de sa lecture du liseur de 6h27, le roman plein de fantaisie de Jean-Paul Didierlaurent dont nous avons fait une lecture commune... "J'ai bien aimé la lecture, facile et rapide. J'aime beaucoup cette idée de partage gratuit de lectures décousues et le fan club de vieilles dames est charmant ! J'ai apprécié aussi la description de la Zestor et des collègues attachants : Yvon, Giuessepe et sa folie (de récupérer des jambes par fragments, c'est drôle) finalement, ou insupportable. J'ai été touchée par l'idée de faire un travail que l'on exècre... L'histoire fleur bleue m'a fait sourire mais ce n'est pas, pour moi, le point fort du livre... Le récit de la trivialité quotidienne d'une dame pipi est amusante mais un peu appuyée, selon moi, (j'aime beaucoup l'idée du décompte de la faïence !)." [mon billet du 10 mai par ici] Merci Sophie !

Sinon, pendant ce temps, je suis plongée dans le dernier roman de Camille de Peretti (Petits arrangements avec nos coeurs), que je remercie d'ailleurs aussi pour son joli mot, sa dédicace et son envoi... Ce que j'aime tenir un ouvrage de chez Stock entre mes mains, qu'il soit bleu, vert, ou rouge comme celui-ci !! 

Et puis, toujours, deux poches de chez J'ai lu à gagner [par ici].

 

24 mai 2014

Vacance

poupee

Il fallait peut-être cela pour comprendre
La toute petite chose que je suis

L'état de dépendance totale
Le corps mis à nu, vide 
A l'écoute de son souffle
Du moindre mouvement de ses fonctions vitales
A la merci d'un seul tremblement 
D'une pichenette

Il fallait peut-être cela pour enfin lâcher prise
Avoir l'occasion unique de frôler de tout près le désespoir
Sentir son haleine acide
Et comme de tout un beau jour
S'en remettre

© Les écrits d'Antigone - 2014



22 mai 2014

Pas son genre / Mont blanc (2 livres à gagner)

Parce que j'ai franchement besoin de m'amuser, de penser à autre chose, de vous sentir taper de joie des deux mains derrière mon écran... je profite de la proposition des éditions J'ai lu de vous faire gagner un de leurs ouvrages pour vous en faire gagner en fait DEUX !! Ils sont très différents, mais le choix est volontaire. Nous sommes toutes sur la blogosphère littéraire à même de fondre pour une histoire d'amour ou d'être touchées par ailleurs par un drame ou la qualité d'une écriture (n'est-ce pas ?).

Je ne les ai pas encore lus, je les garde pour vous... Vous pouvez jouer même si vous n'êtes pas blogueurs, à condition d'ajouter votre adresse mail à votre identification. Il suffit de s'inscrire en commentaires, en me précisant quel titre vous intéresse, un seul ou les deux. Il y aura un tirage par titre. Vous avez jusqu'au 9 juin minuit.

passongenre       montblanc

Pas son genre de Philippe Vilain Il est professeur de philosophie, affecté dans le nord de la France. Elle est coiffeuse et aime tout ce qu'il n'aime pas. On se demande pourquoi ils sont amants. Leurs goûts, leurs ambitions, leur langage ne sont pas les mêmes. Leur histoire d'amour peut-elle durer ? (une adaptation vient de sortir au cinéma - le 30 avril - la BO ci-dessous)

 

Mont Blanc de Fabio Viscogliosi Fabio Viscogliosi revient sur l’événement qu’il évoquait sans le nommer dans Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit, la mort de ses parents dans « l’incendie du 24 mars 1999 sous le tunnel du mont Blanc » qui fit 39 victimes. Aussi bien enquête minutieuse sur les causes de l’accident que récit d’un deuil, l’auteur sonde les variations de sa pensée ainsi que ses différentes humeurs pendant les années qui ont suivi, mais dit aussi son retour au monde et son désir de vivre. (j'avais rencontré l'auteur en compagnie de Brigitte Giraud - à cette occasion là [clic] - c'est elle qui avait choisi de le publier chez Stock)

Bonne chance !! 

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21 mai 2014

Paroles de femmes ~ La liberté du regard ... Objectif Pal de mai

parolesdefemmes

 "Je me suis [...] plongée dans les écrits des poètes, des mémorialistes, des historiens, des pamphlétaires, des critiques littéraires, des romanciers, des dramaturges... [...] Et dans les plus anciens de ces textes, j'ai découvert un monde inconnu de moi. Des dizaines de femmes étaient évoquées. Des reines, des régentes, des dirigeantes de grandes familles, des épouses, des soeurs, des maîtresses de rois ou de vrais princesses, étaient partie prenante de la vie politique, diplomatique et même militaire... Ces femmes mais également bien d'autres, étaient aussi impliquées dans la vie religieuse. Certaines étaient des mécènes puissants et recherchés. Plusieurs, en outre, avaient laissé des écrits et pas seulement de la poésie, comme on le pense souvent, mais du théâtre, des manifestes, des traités. Et beaucoup étaient féministes !"

Paroles de femmes est fait d'extraits de lettres, de journaux intimes, de récits autobiographiques, de blogs... ceux de femmes connues, écrivains, femmes politiques, ou d'anonymes. Depuis un siècle, les femmes s'expriment. Elles ont arraché au tout départ leur liberté avec leurs dents et leur courage, ouvert le chemin qui mène au droit de vote, à l'avortement, à l'égalité. Puis, se sont parfois trompées d'enjeux quand elles se sont enferrées dans un rôle de superwoman. Elles ont souffert, ont lutté, pour que nos générations aient aujourd'hui les mêmes chances que les hommes. 

Tous ces récits, intimes et sans fards, qui suivent un fil chronologique ponctué de pas en avant, sont bouleversants de sincérité et de force. Ils imposent le respect et la vigilance, le devoir pour toute femme de se regarder objectivement dans les yeux. Loin d'être un pamphlet, ce recueil remet simplement l'histoire en place, et a son utilité. J'espère le mettre bientôt dans les mains de ma fille.

Librio - 3€ - Sept 2007

Cathulu a été la tentatrice d'alors [son billet ici - clic]

Objectif Pal 2014 : 5/12 (#objectifpal2014)

objectifpal

Les sorties de Pal de mai s'enchaînent chez vous avec régularité. Vous pouvez encore déposer votre lien mensuel sur le billet du mois de mai qui se trouve [par là] !! Si vous ne savez quel livre choisir pour juin, Aifelle vous aide [par ici] à découvrir un mini-challenge anglais qui pourrait vous convenir... 

20 mai 2014

En cours de lecture...

edouardboubatrapho

"Je suis assise là au milieu du monde, avec cette impression étrange d'être là sans y être vraiment. Je suis peut-être celle que vous venez de croiser ; cette ombre que vous n'avez pas vue... et pourtant si vous aviez levé un peu les yeux, si vous m'aviez demandé ne serait-ce qu'un sourire je vous l'aurais donné si vite... C'est dur d'exister au milieu de la foule, mais moi je prends mon droit d'exister parmi vous et si vous saviez comme c'est beau... Devenir une femme c'est un hurlement permanent, ça me fait mal c'est vrai. On a beau dire ce qu'on veut être une femme c'est renoncer à soi, à ce petit bout de chair que l'on trimballe depuis l'enfance, "mon petit coeur insouciant". On ne m'a pas prévenue que pour être une femme il fallait du courage. Avant j'avais les cheveux en bataille, l'écharpe mal nouée, le manteau ouvert au vent, les mains pleines de terre, le visage gelé par le froid, mais j'étais déterminée, et j'en avais du courage. Maintenant je suis perdue dès que je me regarde dans la glace, c'est qui cette femme avec ces formes, ces creux ? Moi j'voulais pas que la puissance d'une femme ce soit sa beauté ou même sa féminité, non... moi je voulais être une femme avec un coeur d'amazone, je voulais qu'être une femme ce soit de prendre des poignées de boue dans mes mains fragiles et puis de me peindre le visage avec, d'en étaler partout sur mon corps et offrir au monde toute cette force, toute cette maladresse. Mais avec les années je me suis aperçue que ce n'était pas si facile que ça, parce que au creux de mon ventre de femme, c'est tellement fragile, il y a un besoin terrible de tendresse, d'amour, de douceur et c'est tellement précieux, parce que ça aussi c'est une force..."

Extrait de Paroles de femmes - La liberté du regard - Librio - 3€ - Sept 2007

© Crédit photo : Edouard Boubat/Rapho

19 mai 2014

Du soleil en boîte, Christine Leunens

dusoleilenboite "Nancy devait reconnaître que le gâteau marbré n'avait pas l'air mauvais du tout, dans le genre ying et yang en folie. La partie chocolat était due à Edith, alors que la vanille, c'était elle : elles avaient collaboré dans un véritable esprit d'équipe. [...] Pour le septième anniversaire de Chloe, Mike était encore là. Neuf ans plus tôt jour pour jour, il était à son côté à la maternité, il comptait les "inspiration" et les "expiration" à la manière d'un entraîneur, lui aspergeant le visage à l'aide d'un grand vaporisateur."

Edith est une belle-mère fantasque et envahissante, qui redoute plus que tout le passage du temps, et ne sait pas exprimer son affection sans excès. Un jour, alors que Nancy et Mike sont en vacances, elle débarque sur les lieux sans prévenir afin de "soi-disant" les décharger de la garde de leur petite fille et leur permettre de prendre du temps seuls tous les deux. Alors que Mike lui suggère de rentrer chez elle, Edith simule un malaise qui la conduit théâtralement à l'hôpital. Mike décédera brutalement dans un accident de voiture en allant la retrouver. Nancy soudain veuve aura à affronter dorénavant une vie plus compliquée, désertée par l'homme qu'elle aimait par dessus tout, et consacrée désormais à sa fille, et à cette étrange femme avec qui elle entretiendra au fil du temps une amitié irritée et malhabile...

Il est intéressant avec Du soleil en boîte de se pencher sur les émotions assez complexes de ces deux femmes qu'un deuil réunit mais que par ailleurs tout oppose. La Nouvelle Zélande est là en toile de fond, et les divers personnages nous attachent doucement par leurs caractères humains et imparfaits. De plus, sous les manières et les propos extravagants d'Edith se dissimulent de véritables questions, notamment sur l'âge et le passage du temps. En effet qui décide (de la décence, de la morale ou de l'envie ?), de ce qu'il est acceptable de faire ou non dans la vie, et du moment précis où l'on franchit forcément "la limite d'âge" ? Il m'a peut-être manqué "un petit quelque chose" pour faire de cette lecture une lecture vraiment enthousiasmante mais j'ai aimé tout de même vivre quelques jours dans les pages de ce roman sympathique. A découvrir !

Editions Philippe Rey - 18€ - 8 mai 2014

17 mai 2014

Cet été-là ~Julian Tamaki et Mariko Tamaki

cetetela

"Awago Beach, c'est cet endroit.
Où l'on va chaque été, mes parents et moi.
Depuis... peut-être... toujours."

Rose et ses parents débarquent comme chaque été dans leur maison de vacances, près de la plage. La jeune-fille retrouve avec plaisir les lieux de ses précédents séjours, et aussi sa meilleure amie, Windy. Toutes les deux sont à la frontière de l'adolescence et commencent à regarder avec curiosité le manège des grands. Elles empruntent des DVD effrayants au petit boui-boui du coin, jouent à se faire peur, se mêlent des histoires d'un couple de jeunes-gens qui se disputent, s'interrogent sur l'évolution de leur corps, leurs premiers émois, et le reste d'enfance qui leur colle encore beaucoup à la peau. Pendant ce temps, la mère de Rose, Alice, s'enferme, refuse d'aller nager, cache dans sa mauvaise humeur un bien pénible secret...

Cet été-là est la traduction française d'une BD sortie sous le titre original de This One Summer, un très beau roman graphique signé par deux canadiennes. Les dessins sont justes magnifiques, la narration toute en sobriété, finesse et justesse. Craig Thompson, l'auteur du prodigieux Blankets, approuve cette lecture en quatrième de couverture et je ne peux qu'applaudir des deux mains : "Cet été-là avance en chancelant sur la ligne de faille de la préadolescence, quand la naïveté confortable de l'enfance s'estompe, laissant place aux sombres complexités de la vie adulte. J'ai adoré ce livre."

Une BD comme je les aime où l'intérieur des bulles est à la hauteur du graphisme, et où l'éclatement des vignettes peut étonner agréablement au détour d'une page. Un très beau travail et un coup de coeur !!! 

Grande-fille (13 ans) l'a lu aussi. ;)

Editions Rue de Sèvres - 20€ - 14 mai 2014

cetetela2

cetetela4

13 mai 2014

Stolen Dance

[J'entame avec ce titre une petite pause de quelques jours]

Sinon, pendant ce temps, je lis quand même, notamment Du soleil en boîte de Christine Leunens (un roman sympathique). Et je vous réserve pour la fin de semaine, un joli coup de coeur en BD car 2014 sera définitivement BD du côté des coups de coeur, c'est dit ! A très vite !

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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