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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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24 juillet 2010

Envie de...

... m'asseoir avec toi - et eux - au bord d'une rivière.

envie_de

(Et création ainsi d'une mini-rubrique, avec du tout et du rien...juste une envie de, de temps en temps.)

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22 juillet 2010

Caos calmo ... en DVD

caos_calmoSuite à la mort brutale de sa femme - survenue alors qu'il en sauvait une autre sur une plage, plus loin - un homme décide de rester devant l'école de sa fille le jour de la rentrée. Pendant plusieurs jours, des semaines, il navigue entre sa voiture, le banc du square, le café du coin, il surveille la fenêtre de la classe de son enfant, travaille sur place, reçoit ses collègues, sa famille, ses amis et finit par serrer beaucoup de monde dans ses bras...

Vous connaissiez sans doute déjà cette histoire, pour l'avoir lue ou repérée en version roman. Après avoir lu le livre il y a quelques temps, m'est venue dernièrement l'idée de visionner le film à son tour.
D'ores et déjà, je peux vous dire qu'il est au plus haut point fidèle au roman, donc de ce côté là, aucune surprise. J'ai par ailleurs trouvé Nanni Moretti très crédible dans le rôle, et la petite actrice assez formidable. chaoscalme
Alors bien sûr l'action évolue à un rythme très lent, et le spectateur peut se demander (pour qui n'a pas lu le livre) où tout cela va nous mener au final, toute cette attente et ces circonvolutions autour d'une place. Et bien à briser ce chaos calme inexplicable qui a pris possession du personnage, et à comprendre finalement que lorsque quelqu'un décide de s'arrêter soudain, cela crée bien du mouvement alentour... Cela m'avait échappé côté papier. Une interprétation qui m'a finalement touchée bien plus en profondeur que le roman dont il est tiré, pour une fois...comme quoi.

Sorti en DVD en juin 2009 - LdP Février 2010

19 juillet 2010

Ma grande fille...

...a eu neuf ans aujourd'hui. J'attends avec impatience les vacances. Mon modem s'est transformé en box. Et je suis un peu débordée. Mais je lis, si si. A partir d'aujourd'hui, je suis là...en pointillés.

bookrose2

18 juillet 2010

Famille, tracas et Cie, Laurie Colwin

famille_tracas_et_cie"Sa vie intérieure était divisée en trois parties : elle était maintenant une femme mariée, et avec son mari, Theodore Cornelius Parker, elle créait une entité connue sous le nom "le Couple". C'était comme un musée rempli de conversations au petit déjeuner, de disputes sur l'endroit où a été rangé le trousseau de clés supplémentaire, de dîners, de séances de cinéma, de douches prises ensemble, de projets communs. Pour le meilleur et pour le pire, et pour l'embarras général. Il fallait prendre des décisions : essayer de concevoir un bébé au début de l'été - décision commune. En fin de compte, un bébé apparaîtrait, et Jane Louise aurait une section mentale supplémentaire, un quart de son esprit consacré à "l'Enfant". Ils auraient alors une entité à eux appelée "la Famille"."

Jane Louise vient d'épouser Teddy. Et même si son mari est le plus charmant des conjoints, elle ne cesse de se poser des questions existentielles sur leur couple, son travail dans une maison d'édition, leurs familles, leurs amis. Il faut bien dire que malgré des apparences lisses, Jane Louise est entourée de personnages rocambolesques comme ce collègue Sven, obsédé par les femmes, ou son amie Edie, traiteur, confectionneuse de gâteaux mirifiques, qui voudrait bien imposer à sa famille l'homme de sa vie. Malgré ses doutes, la vie de Jane Louise suit un cours assez limpide. Peut être était-il simplement nécessaire d'accepter l'inattendu et la joie de la vie ?

Voici un livre à l'attrait irrésistible qui a bien répondu à mes attentes dès ses premières pages, même si j'ai fini - à la longue - par m'ennuyer des tergiversations de Jane Louise et de ses inquiétudes. Et pourtant, il y a beaucoup à picorer dans les histoires de Laurie Colwin, encore une fois. Ici, le voile des illusions est soulevé et il apparaît enfin à Jane Louise en fin de roman que le bonheur peut être là où on ne l'attend pas, que ce n'est pas forcément nécessaire de tant y réfléchir, qu'il peut exister en dehors de la norme et des conventions, dans la simplicité des actes et des sentiments. Vous y trouverez également beaucoup de réflexions judicieuses sur la famille, belle-famille, relations amicales, etc...

Une lecture qui vaut par la galerie de ses personnages, son ambiance élégante et sa causticité fine.

bouton3 Note de lecture : 4/5 - Le Livre de Poche - 6.50 € - Mai 2009

Comme moi, Clarabel est accroc au style Colwin mais ce titre n'est pas son préféré - Une petite bio/biblio-graphie de l'auteure chez Florinette

objectif_palObjectif Pal : 50-10

(Préparez vos calculatrices, si tout va bien, à date anniversaire, en août, L'objectif Pal fera ses comptes !!)

16 juillet 2010

J'aime

c'est évident - et pourtant,bleu
j'aime - souris un peu, tu t'inquiètes,
sois rassuré, ni passion ni outrage -
idée absurde, infidèle,
lis les mots que mes lèvres prononcent -
écoute - crois.
après viendra le moment, pour tomber et douter

j'aime - apprends à l'entendre -
comme si c'était une musique tendre - ovale - voltigeante,
comme si demain n'était pas blessé -
dormir sans le regard des étoiles la lune y a déjà pensé,
lis dans mon regard combien rien n'est grave
tu chuchotes des mots fous,
tiens le rebord du monde il ne vacille pas

direction nulle part, j'aime -
tu ne crains rien,
jeter sur l'herbe ce qui plait,
et plier sous soi son corps et ses jambes -
absurde, il y a de la fuite dans ce jeu,
utilise le peu de l'été -
sois la branche qui cherche le ciel, pour voler,
urbaine et tranquille est la ville qui soutient tes pas -
lis dans ses creux les scènes qu'elle t'envoie,
t'échappe la texture des mouvements -
carresse alors la surface,
pour avancer il suffit parfois de tanguer,
apprendre à m'attendre ne sert à rien

bruime, rupture, tempête
tambourine l'eau qui s'écoule du toit,
libérée elle s'écrase sur le bois,

j'aime -
dommage que dure le bruit,
dommage que les nuages fassent pluie -
tu aurais préféré grand soleil,
la vie est plus forte version bleu -

j'aime,
tu maudis les chemins - la voie qui m'a conduite jusqu'ici,
les libellules savent se cacher parmi les brousailles,
tu n'as pas besoin d'air pour les disperser -
le temps des saisons n'est plus,
titubent aujourd'hui l'eau, le ciel et tes bras.

© Les écrits d'Antigone - 2010

Encore un petit morceau du travail effectué lors de l'atelier d'écriture déroulé le premier week-end de juin. Il s'agissait cette fois-ci de suivre un canevas, celui des lettres soulignées et de la ponctuation utilisée, canevas d'un autre poème dont nous n'avons rien su au final, ce n'était pas l'objet. Nous avions du temps devant nous, mais quelle épreuve difficile et quelle surprise de voir ce que l'esprit va ainsi chercher, plus loin. Voilà qui est très intéressant. A essayer chez soi pour ceux qui aiment les défis !!

Sinon, n'hésitez pas à aller lire Bleu, la maison message, par Emmanuelle Pagano, une nouvelle inédite publié sur Le Monde des livres d'hier.

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14 juillet 2010

Les filles sont au café, Geneviève Brisac

lesfillessontaucaf_"Il paraît que tu écris un livre avec trois cent soixante-cinq histoires ? m'a demandé Tova avec curiosité.
Je me suis sentie confuse. Et effarée par ce chiffre énorme.
J'écris une histoire par semaine, ai-je dit timidement. Ca fera plutôt cinquante-deux. Pour montrer. Pour donner à voir. Ce qui grouille par en dessous, l'univers obscur de la pensée, les fantasmes et les histoires comme des algues, ou des poissons révélés par un rayon oblique. Ce que je ne sais pas vivre moi-même, ce que je ne sais pas que je vis."

Les filles sont au café sont la version poche du titre grand-format de Geneviève Brisac, 52 ou la seconde vie paru en 2007, mieux vaut le savoir... Je déteste, pour ma part, cette nouvelle manie éditoriale de changer les titres, de quoi piéger les lecteurs et troubler l'esprit.
Ce principe cependant admis, on comprend le choix du nouveau titre, car lire ce roman composé de 52 petites historiettes, parfois sans suite, revient en quelque sorte à suivre une conversation entre filles dans un café. Les confessions intimes et multiples sont reprises sous la forme d'un "je" commun qui raconte et décrit le présent, le passé, les expériences quotidiennes et des anecdotes pêchées au détour d'un lieu public.

J'ai été touchée, souvent troublée, parfois perdue dans des limbes d'incompréhension et finalement séduite par ce recueil d'un genre différent. Il est prenant de retrouver d'une nouvelle à l'autre des personnages que l'on parvient à reconnaître et à aimer (le neveu Nils par exemple), qui vivent notre vie, pas toujours rose et dans la norme. Geneviève Brisac n'hésite pas à donner son avis sur le monde qui l'entoure, à brosser des histoires dans le sens contraire du poil, des histoires qui dérangent un peu. Et puis, elle aime les auteurs que l'on aime, que l'on lit, elle nous semble ainsi tellement proche. Alors, bien entendu, ce livre n'est pas facile, il réclame au lecteur d'accepter d'être déstabilisé et de donner son accord au principe de l'exercice de style. Pas toujours évident quand la tête n'y est pas.
Voici un livre que j'ai pris et reposé à plusieurs reprises, cette fois-ci a été la bonne, tant mieux.

Une lecture où ça philosophe, ça sirote au café et ça se dispute...

"Si ton cerf-volant est cassé, garde la ficelle."

bouton3 Note de lecture : 4/5 - Editions Points - 7€ - Mars 2010

Pour l'or des chambres, c'est un coup de coeur de son année 2007 - Pour Florinette (qui me manque) c'est un roman dense aux multiples saveurs - Pour Clarabel, c'est sans cesse vif et impertinent - Cathulu est restée perplexe ...

Le site de l'auteure : http://genevievebrisac.com/

14 juillet 2010

Miracle du 14 juillet

Tout semble fonctionner de nouveau après deux jours de connexion qui saute...parce que bien entendu je n'ai pas encore trouvé le temps de faire trois heures de queue chez orange pour changer mon modem, et pourquoi pas passer enfin à ce qui se termine en Box ?! Cela dit, mon modem, bien que vieux et certainement dépassé, a décidé aujourd'hui d'être conciliant et de m'accorder du temps sur internet.

La prise de renseignements est prévue pour samedi, en attendant, je vais profiter de ma connexion rétablie pour surfer de nouveau et si soudain mon silence devient encore trop long...et bien vous saurez pourquoi. Bizarre...bizarre...

Merci pour tous vos petits mots que je viens seulement de pouvoir lire, le message de détresse précédent a été passé en catimini sur un poste étranger...;o)

13 juillet 2010

Pause forcée

Bonjour à tous !

Mon modem ayant rendu l'âme, je me vois dans l'obligation de commencer une courte pause...en espérant qu'elle soit de courte durée. ;o(

En attendant, belles lectures à tous... et j'espère revenir, très vite, avec quelques billets !!

11 juillet 2010

Bulles et Nacelle, Renaud Dillies

bulles_et_nacelle"Oui, c'est vrai, j'ai peur d'écrire, de céder au vertige de mes sensations. Comme si j'avais peur de souiller un beau tapis blanc immaculé de mes souliers tout crottés de maladresse...
Je gis dans le silence, cherchant à me distraire.
Que puis-je raconter qui soit vraiment utile à moi-même ou à quelqu'un d'autre ?
Ou alors utile comme une bulle de savon, une guirlande..."

La solitude, c'est chouette !bulles_et_nacelle1 Si si. A la télé, on regarde ce que l'on veut, on mange à l'heure qui nous convient, idem pour la douche, et je ne parle pas du livre que l'on peut commencer au beau milieu de la nuit sans gêner les voisins...remarquez s'il n'y a pas de voisins.
Une petite souris, écrivain de métier, clame haut et fort son amour de la solitude mais alors qu'un oisillon choisit d'apparaître à chaque fois qu'elle ressent ce vide des autres, un trouble la gagne... et si elle avait tort. Et si cet amour de la solitude ne cachait en fait qu'une impuissance d'écrire réellement ce qu'elle souhaite, si elle n'enviait pas tout simplement le décorateur de la ville si affable et cet enfant qui souffle des bulles là-bas, tout ce qui rend les choses un moment plus jolies. Elle aimerait écrire la vie de cette manière-là, ses phrases seraient des guirlandes et ses mots des bulles...

Voici un album qui touche sans prévenir sous des dehors innocents. Il m'a mise Ko, c'est dire. Une réflexion sur l'écriture qui ne clame pas son jeu et une infinie poésie des vignettes, j'adore !

Editions Dargaud - 15.50€ - juin 2009            

Merci ma bibli !

10 juillet 2010

Virginia

woolf

"Observez perpétuellement, observez l'inquiétude, la déconvenue, la venue de l'âge, la bêtise, vos propres abattements, mettez sur le papier cette seconde vie qui inlassablement se déroule derrière la vie officielle, mélangez ce qui fait rire et ce qui fait pleurer. Inventez de nouvelles formes, plus légères, plus durables."

Citation de Virginia Woolf, en incipit du roman de Geneviève Brisac Les filles sont au café

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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