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Les lectures d'Antigone ...

Ardoise magique

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Ben oui, à mon tour, j'ai craqué !

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9 juillet 2010

Si cela vous intéresse...je voyage

si_par_hasardDevant vos commentaires intéressés, je ne peux résister à l'envie de vous faire découvrir ce roman {ma lecture ici}. Il part donc en voyage...

Pour vous inscrire, comme d'habitude, cliquez sur "contactez l'auteur", en haut à droite et n'oubliez pas de me laisser vos coordonnées et éventuellement l'adresse de votre blog !

"Si par hasard votre monde s'effondrait, partiriez-vous à l'aventure ?"

Les lectrices à venir...

Clara - Tristale - Caro Carito - Pascale - Kloelle - ...

L'avis de Clara : "J'aurais voulu aimer ce livre. J'aurais voulu qu'il éveille en moi un intérêt ou des émotions. J'aurais voulu prendre plaisir à suivre les pérégrinations de Claire, comprendre ses choix et ses doutes.
Mais rien de tout cela ne s'est produit.
Peut-être parce que j'ai très vite imaginé ce que ma fille du même âge aurait fait ... aussi, ce récit m'est apparue peu crédible. Un rendez-vous manqué."

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8 juillet 2010

Vacance

miroirEst-ce vrai, vrai de vrai, ce que je vois ?

Est-ce possible ? Efficace. Rassurant.
N'est-ce donc pas, encore une fois, qu'illusion, fantôme de mémoire, un trouble, une imagination.

Je tâtonne du bout des doigts, je cherche à effleurer le mirage, mais rien ne vient presser mes phalanges, rien ne meurt non plus, tout reste en place.
Comme un miroir. Un miroir de pensée immobile.

Est-ce vrai, ce que je ressens ?
Est-elle réelle cette indifférence ?

Est-ce mon double que je contemple sans frémir ? Ou la prescience qu'une autre vie se déroule, au-delà d'ici, juste en face. Derrière ce que je vois.

© Les écrits d'Antigone - 2010

Encore un petit morceau du travail effectué lors de l'atelier d'écriture déroulé le premier week-end de juin. Il s'agissait cette fois-ci de partir simplement de la phrase en italique. Nous avions peu de temps. Ces petits textes sont en fait des sortes d'échauffement avant des moments d'écriture plus conséquents.

7 juillet 2010

Si par hasard, Jean-Baptiste Destremau

si_par_hasard"Décider, c'était exister. Si elle était partie, si elle avait tout quitté, n'était-ce pas justement pour pouvoir continuer à exister par elle-même, parce que vivre parmi les autres, mais sans les siens, n'avait plus de sens ? Ce projet la poussa à réfléchir plus calmement et, ayant épuisé ses larmes, elle parvint à raisonner. Non, elle n'était pas vraiment coupable de la mort de sa famille. Juste un peu idiote et égoïste. Juste absente au bon moment. Non, elle n'avait pas tué son petit frère en n'étant pas à sa place dans le canyon. C'étaient les dés qui avaient décidé. Les dés... Le hasard... Si le petit cube de plastique bleu avait roulé sur le 3 au lieu du 5, elle serait descendue avec eux dans le canyon, elle ne serait plus là à se plaindre d'être en vie."

Claire et sa famille sont en vacances dans l'Ouest américain. La jeune-fille et son frère s'ennuient un peu, adolescents ils font les fous dès que leur parents ont le dos tourné. Finalement, Max et elle jouent une punition aux dés, elle perd. Ainsi, tandis que ses parents et son jeune frère s'enfoncent dans un canyon pour une balade, Claire rumine dans la voiture de location. Aucun d'entre eux ne peut se douter du drame qui va suivre, une vague énorme déferle dans l'anfractuosité, les parents de Claire n'avaient pas vu le panneau interdisant l'entrée de la faille pour la journée...
Seule survivante, désespérée et honteuse de n'avoir pu sauver les siens, la jeune-fille prend la fuite, s'enfonce dans le désert, prend le parti de n'être plus qu'un fétu de paille ballotté par le hasard. Elle fera ainsi des rencontres dangereuses et d'autres heureuses, jusqu'à atterrir au japon et se donner ainsi le courage du pardon.

Si par hasard est un road movie prenant - à l'écriture et au style fluide impeccables - qui ne perd pas le nord et ne laisse pas en repos. Même s'il est parfois difficile d'imaginer qu'une adolescente de seize ans puisse faire tout ce que Jean-Baptiste Destremau a imaginé pour son héroïne, j'ai été séduite par la volonté de cette jeune-fille perdue que la culpabilité ronge. Nous parcourons avec elle le désert, redoutons le passage à Phoenix, jouons à Las Vegas, espérons pour elle à San Francisco et prenons enfin l'avion pour l'Asie.
Une lecture distrayante, qui fait battre énormément le coeur, à ne pas laisser de côté.

bouton3 Note de lecture : 4.5/5 - Max Milo - 19.90€ - Mars 2010

J'avais acheté mon exemplaire ici, et mon choix avait été aussi celui du hasard (un heureux hasard en l'occurence)...

Le site de l'auteur : http://jeanbaptistedestremau.blogspot.com et ici la genèse du roman.

6 juillet 2010

Castle

castle2J'ai vu hier au soir trois épisodes de cette nouvelle série diffusée sur France 2. Pour une fois qu'un héros récurrent est écrivain...

En effet, Richard Castle (joué par Nathan Fillion) est un romancier new yorkais à succès, connu principalement comme l'auteur d'intrigues policières grand public. Il est tout d'abord approché par la police pour les aider à résoudre une première enquête, un meurtrier reproduit les meurtres qu’il décrit dans ses livres. Puis, séduit par l’inspecteur Beckett, et grâce à l’aide du maire qui est un de ses plus grands fans, il intègre l'équipe afin de poursuivre ses recherches en vu d'un prochain opus. Son personnage principal, Nicky Heat, s’inspirera de la détective Beckett. Il faut souligner qu'il a malencontreusement tué son héros précédent, il lui faut dont trouver un ou une remplacante, c'est décidé ce sera elle.

Beaucoup d'humour dans les réparties, un personnage plutôt séduisant (un peu bad boys)...une intrigue qui accroche suffisamment pour m'avoir fait poser mon livre en cours, pourtant intéressant.

C'est certain, la semaine prochaine, je regarde !! En espérant que tout cela ne s'essouffle pas trop vite...

4 juillet 2010

Muze revient avec l'été ...

...j'ai donc voulu tester la nouvelle formule.

Mes_images28

Ce qui a surtout changé ?
Le nombre de pages (176),
Le prix (9,90€),
La périodicité (trimestrielle).
La possibilité pour nous lectrices de publier non plus seulement des poèmes, mini-nouvelles et coups de coeur culturels, mais aussi une longue nouvelle inédite.
(Si cela vous intéresse, envoyez votre nouvelle à contact.muze@gmail.com, cependant il n'y a que quatre numéros par an et une nouvelle par numéro, attention.)

Dans ce numéro 60 - juillet/août/septembre
Dossier Actu :  Pompidou Metz, La BD en haut de l’affiche (Pénélope Bagieu …)
Dossier Monde : Afrique du Sud
Dossier Société : Les festivals
Dossier Intime / Ego : Fidélité – infidélité, avec une nouvelle de Tatiana de Rosnay
Dossier Atelier d’Écriture : Rencontre avec Jean-Marc Roberts et la nouvelle d’une lectrice.

Ce que j'en pense ?
Le concept de revue littéraire dans lequel s'engage Muze est un sentier étroit. Stéphanie Janicot en est la nouvelle responsable de rédaction. J'ai aimé retrouver ici l'esprit du mensuel qui me séduisait depuis longtemps. Avec un tel pavé culturel de qualité, on a beaucoup plus le sentiment de posséder un "beau livre" qu'une banale revue à jeter après lecture... Un bien bel ouvrage effectivement, plein de superbes photographies (dossier Afrique du Sud), à emmener avec soi en vacances et à laisser traîner sur le canapé. Il y a là à piocher et à picorer, à contempler et à noter, mais aussi à ranger avec plaisir dans sa bibliothèque. Le petit plus pour moi, des interviews d'éditeur (ici les éditions Stocks, la prochaine fois Grasset), des nouvelles d'auteurs inédites, et la possibilité de se faire éditer pour les quelques lectrices/auteurs en herbe que nous sommes.
Souvenez-vous, cela m'était déjà arrivé ici, et cela m'avait amené sur ce blog quelques lecteurs adolescents...voilà qui était très sympathique. A suivre...et bon vent au nouveau Muze !

Le blog : http://blog.muze.fr/

Sur cette page, la liste des librairies qui proposent Muze

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3 juillet 2010

Ca n'arrive qu'à moi, Didier Tronchet

ca_n_arrive_qu___moi"Prunelle Naturopathie à l'écoute !"

Prunelle est gaffeuse. Ca n'arrive qu'à moi conte d'ailleurs ses mésaventures. Mais Prunelle est également une jeune femme attachante qui a le souci de la nature et prône le tri sélectif, voyage en bicyclette. Elle vient d'ouvrir un cabinet de naturothérapie. Tous les soirs, elle distrait sa mère au téléphone avec les péripéties de sa journée. Tout irait bien si un sitcom à succès à la télévision ne semblait copier son quotidien dans les moindres détails. Mais quel est donc ce mystère ?

Je connaissais les aventures truculentes et caustiques de «Jean-Claude Tergal». Didier Tronchet nous livre ici une comédie beaucoup plus tendre, lissée et sociale, tout public. Alors, bien entendu, le trait est toujours épais, les visages  lourds, mais il y a un talent indéniable, celui de présenter sans jugement des personnages un peu naïfs et décalés, sympathiques. Je suis déjà fan et j'attends avec impatience le deuxième tome !

Futuropolis - 16€ - Mai 2010

2 juillet 2010

il ne fait jamais noir en ville, Marie-Sabine Roger

ilnefaitjamaisnoirenville"- Alors ça y est, Liliane ? Vous... vous nous quittez vraiment ?
Elle s'est engouffrée à moitié à l'arrière de la voiture, a plaqué Liliane contre ses seins énormes. Elle lui a tapoté nerveusement le dos, lui a malaxé le bras comme une pâte à pain, en répétant :
- Ca va aller, ça va aller ! Vous verrez, vous y serez bien...
Tout son corps criait le contraire.
Liliane n'a rien dit.
Lucette et Paule, côte à côte, immobiles, se rassuraient de l'épaule, chacune se calant sur l'autre, un peu de biais. Elles se frottaient les mains, les croisaient dans leur dos, le cachaient dans leurs poches. Elles piétinaient sur place. Deux vieilles éléphantes foulant leur chagrin en silence, sous leurs larges plantes de pied."

Qu'elles partent vivre en ville auprès de leur fils, qu'elles rêvent de rencontrer le Père-Noël ou qu'elles prennent un chaton sous leurs ailes, les femmes des nouvelles de Marie-Sabine Roger sont toutes toujours exactement là où on ne les attend pas. Souvent d'âge mur, pas toujours belles, elles rêvent du meilleur, et tant pis si ce n'est ni poli, ni convenable, ni le moment, c'est aujourd'hui que cela arrive. Les hommes aussi ont leur rôle, mais ils sont un peu las, parfois de guingois, ils font souvent tapisserie osons le dire. Tout ce petit monde là se côtoie, s'évite ou s'aide et ma foi, cela crée bien des petites histoires...

Il est évident que Marie-Sabine Roger connaît la formule, ses nouvelles chutent toutes bien droit sur leurs deux pieds. J'avais préféré, il me semble, ma lecture de ses Encombrants mais il faut avouer que le petit sourire en coin qui nous colle au visage à la lecture de cette prose sarcastique est plutôt agréable. Et l'auteure a le talent de parler si bien des "gens de peu".

En somme, une lecture en forme de parenthèse ironique, qui étourdie un peu et trouble malgré soi.

bouton3 Note de lecture : 3.5/5 - Editions Thierry Magnier - 16€ - Mai 2010

La lecture de Cathulu, mitigée (merci !!) qui souligne justement que ces textes sonnent parfois faux à trop vouloir chuter juste - Pour Clarabel, c'est un livre arc-en-ciel, il possède le charme des sensations changeantes.

Quant à moi, je suis encore une fois séduite par la grâce des couvertures de Thierry Magnier...

1 juillet 2010

Crier

crierPas parler fort
Mais hurler
S'époumoner
Sortir ses tripes quoi
Crier vraiment
Sinon pas la peine
Autant rester chez soi
A lire ou à tricoter

Pas de temps à perdre
Trop de sourds
De mal comprenant
D'analphabètes

J'ai cinq secondes
Pas une de plus
Pour redresser d'un coup d'épaule
Le jour qui penche trop

Après il sera trop tard

C'est tout de suite
C'est maintenant

© Les écrits d'Antigone - 2010

Sixième et dernier extrait, pour cette série, du travail effectué lors de l'atelier d'écriture déroulé le premier week-end de juin. Il s'agissait encore une fois, et après avoir choisi un verbe (ici Crier), d'utiliser une citation extraite d'un recueil et de laisser, rapidement, l'imagination faire le reste. Là, je commençais à souffrir drôlement...mais j'aime beaucoup cette phrase de Philippe Longchamp et ce qu'elle suppose. Grand merci pour vos lectures !!

"D'un coup d'épaule redresser le jour qui penche trop"
Philippe Longchamp, Soleil pas d'équerre

30 juin 2010

Belle à en crever

"Je suis là, lasse de t'effleurer
Tu me donnes beaucoup mais ce n'est pas assez
Je ferai pousser des fleurs dans mes cheveux
Je me ferai belle à t'en crever les yeux"

29 juin 2010

L'amour secret, Paola Calvetti

l_amour_secret"Aujourd'hui, au lendemain de la énième violence que j'impose à cette histoire que ne soutient aucun échafaudage, tu ne me manques pas. Je prends un comprimé, et je voudrais me noyer dans le sommeil. Pour me dompter moi-même. Et continuer jusqu'au soir sans que rien ne change autour de moi : ma relation avec mes enfants, mon mari, les dossiers qui m'attendent au bureau ; tout va bien, mon amour. Nos enfants mangent, rient, grandissent, poursuivent leur lente course vers l'âge adulte. Jour après jour, la solidité de l'indifférence conforte ton mariage. Moi, le corps étranger, je suis en dehors. Nos âmes errent à travers la ville, elles se suivent, se repoussent. Elles n'ont pas besoin de nous. Vois à quoi je me suis exercée pendant des mois, à t'éviter, ne pas t'appeler, ne pas te voir, me cacher de toi, pour que tu ne lises pas dans mes yeux combien tu me manques, combien j'ai besoin de ton amour. Je ne pleure même plus. C'est donc ça l'amour ?"

Costanza reçoit un beau jour la visite de Lucrezia, la fille de celui qui fut son amant, son amour secret, son compagnon perdu. La jeune femme a emmené avec elle une boîte, découverte par hasard, pleine de lettres, écrites autrefois par son hôte à un père, célèbre musicien, qui a toujours caché à sa famille l'existence d'une maîtresse.
Costanza aura 74 ans dans quelques jours, elle recevra d'ailleurs pour l'occasion les siens, ses enfants, petits enfants, ex-maris. Tous ignorent l'importance que le père de Lucrezia a eu dans la vie de cette mère qu'ils regardent aujourd'hui comme une femme âgée, vénérable.
Le temps d'un week-end, les deux femmes vont se pencher l'une vers l'autre, Costanza va se confier et raconter l'homme qu'elle a aimé. Lucrezia va découvrir qu'un lien ténu et étonnant les lient.

Voici un livre à l'effet très curieux... Il est indéniablement de ceux qui ne laissent aucune trace et dont on peut se passer assez facilement. Et pourtant, pourtant, j'ai été happée, malgré moi, aux trois quart de ma lecture par une vague qui soudain déferle sans prévenir. Comme si, tout à coup, après nous avoir bercé, et un peu ennuyé avouons le dans les premières pages, Paola Calvetti se mettait soudain à écrire avec son sang et non plus avec sa tête. Et ma foi, cela devient enfin vraiment intéressant, dommage qu'il ne reste à ce moment là que peu de pages pour combler sa soif.
A noter aussi, un jeu de double lecture/écriture épistolaire qui peut dérouter les lecteurs. L''ensemble du récit se construit ainsi, Costanza rapporte dans une lettre à Gabriella sa conversation avec Lucrezia dans laquelle s'insère également sa correspondance avec le muscien/amant, son père.

Allez, ce titre est une lecture prometteuse, le premier roman de l'auteure, qui préfigure sans doute le beaucoup lu L'amour est à la lettre A, qui vient tout juste de sortir en poche.

bouton3 Note de lecture : 3/5 - Editions presse de la cité - 18€ - Juin 2010

Quelques lectrices ont également lu ce titre... Mirontaine, Saxaoul, Virginie, Celsmoon... avec une impression générale de déception et d'ennui, séduites sans doute comme moi par la renomée du dernier opus.

Je remercie chezlesfilles et Les presses de la cité pour l'envoi !

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  • "Tu vois, moi, j'ai des passions, les livres, ça me sauve... J'ai traversé mes temps morts avec des gens qui ont oeuvré pour ça, ceux qui ont écrit... J'ai le livre en main et c'est du carburant pour ma vie à moi..." Jeanne Benameur
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